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 Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An]

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Cyprien de Cocyte
Leon Asakura
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Leon Asakura
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Leon Asakura


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MessageSujet: Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An]   Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An] EmptyVen 4 Avr - 23:37

[Saturday Night]

Léon et toute son équipe arriva sur les terres de l'Institut. La vue du bâtiment redonna un peu d'énergie au jeune mutant qui en avait décidemment bien besoin. Le manoir était toujours dressé, tel un roc immuable que rien ne pouvait détruire. Bien sûr, le manoir original fut en grande partie détruit par l'attaque des sentinelles d'il y a quelques moi -et encore, Léon n'était même pas sûr que ce manoir là fut l'original... qui savait combien de fois il avait été reconstruit pour cause de destruction?- mais le fait de savoir que malgré tout, l'Institut Xavier est et sera toujours là rassurait un peu le chinois quant à l'avenir vers lequel il se dirigeait.

Le jeune mutant rangea la voiture emprunté dans le garage, puis se hâta de prendre Ananta et de l'emmener à l'intérieur de la maison. De tout le trajet depuis le Saturday jusqu'ici, Léon n'avait pas adressé une seule fois la parole à Cyprien. Parce qu'il ne voulait pas lâcher la bride à ses sentiments dans la voiture, parce qu'en ce moment, il avait autre chose, des tas d'autres choses à penser et que la réapparition du jeune flambeur n'était pas tombé au bon moment, loin de là.
La vue de ce dernier, toujours aussi séduisant, toujours aussi magnifique avait tordu le coeur de Léon à tel point qu'il se le serait arraché si cela aurait pu le soulager ne serait-ce que d'un centième la douleur qu'il avait ressenti à ce moment. Et le soi moyen pour lui de ne pas s'écrouler devant tant de sentiments certes puissants mais ô combien contradictoires, était de feindre l'indifférence.

Oh, cela ne fonctionnait pas super bien mais de tout ce qu'il avait pu trouver, c'était la méthode qui marchait le mieux. Mais c'était un combat de chaque instant, combattre l'envie de lui crier dessus, combattre la rage et la tristesse qui montaient en lui avec la puissance d'une marée, combattre l'envie de le taper dessus mais jusqu'à présent Léon avait tenu bon! Espérons qu'il arrive a tenir encore le coup...

Le jeune mutant traversa rapidement les longs couloirs éclairés de la maison, appelant Edouard. Il arriva finalement dans la grande salle commune qui était chauffée avec un feu de cheminée qui tirait plus que bien.
Le majordome de la maison, ou du moins l'un de ses innombrables mais tout aussi serviables clones, ne prit pas plus de quelques secondes pour arriver derrière le jeune mutant, lui demandant la raison de son appel, avant de remarquer le corps inerte d'Ananta. Alors qu'il allait ouvrir la bouche pour lui demander surement ce qu'il lui était arrivé, Léon leva le bras, faisant signe de ne pas parler et en profita pour lui expliquer brièvement la situation ainsi que la suite des événements:


"Ecoutez Edouard, il y a eu une explosion au Saturday Night mais avant que cela n'arrive, un puissant mutant a réussi par je ne sais quel moyen à détourner bon nombre de mutants, autant de chez nous que de la Confrérie, et les a rallié à sa cause. Normalement, toute une trainée de mutants non infectés vont débarquer, ils sont de la maison mais il y en aura surement quelques uns de la Confrérie également. Tâchez de vous occupez d'eux, le temps que j'emmène Ananta et Koyuki à l'infirmerie. Je vous rejoindrais dès que j'en aurai fini."

"Bien Monsieur, mais vous êtes également blessé a ce que je vois. Vous devriez allez vous reposer pendant que je m'occupe de Mr Ananta et Mlle Koyuki."

"Oh, c'est gentil Edouard. Vous êtes sûr que cela ne vous dérange pas de prendre le relais?"

"Bien sûr que non, Monsieur. Laissez-moi me charger de les emmener à l'infirmerie pendant que je vous sers quelque chose de chaud."

"Ce n'est pas de refus, Edouard"

Sans perdre une seconde de plus, deux autres copies du majordome firent leur apparition dans l'encadrement de la porte, et se chargèrent de prendre dans leurs bras, les corps inconscients d'Ananta et de Koyuki et filèrent rapidement en direction de l'infirmerie. Pendant ce temps, l'Edouard avec lequel discutait Léon avait préparé une bonne tasse de chocolat chaud, comme l'adorait le jeune mutant et fit de même pour Cyprien.
Léon prit la tasse entre ses mains, et s'assit dans un des nombreux canapés de la salle. Cette dernière était assez grande pour accueillir tous les rescapés du bar, enfin Léon l'espérait.


"Edouard."

"Oui, Monsieur."

"Quand les autres arriveront, s'ils viennent... montrez-leur le chemin jusqu'ici et veillez bien à ce qu'aucun d'entre eux ne s'égare dans l'une de nos autres salles."

"Bien, Monsieur."

Le majordome disparut, après une dernière inclinaison, laissant la salle seule pour Léon et Cyprien. Le chinois évitait délibérément le regard du jeune homme et fit mine de se concentrer sur sa tasse de chocolat chaud comme si elle était d'une importance capitale.
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Cyprien de Cocyte
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MessageSujet: Re: Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An]   Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An] EmptySam 12 Avr - 17:16

The Time has come
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Le silence. Il s'était attendu au silence. Mais, sans doute, s'il n'y avait eu personne autour d'eux, s'ils s'étaient retrouvés seuls, Cyprien n'aurait pas pu conserver ce flegme distrait qu'il avait réussi à porter à son comble. Ce n'était pas mentir, pas tout à fait. Mais il avait été élevé comme ça : manier son visage, manier ses gestes, manier son ton. On disait, dans les livres du dix-septième et du dix-huitième, se composer une mine. Eh bien, voilà ! Il était typiquement français : il se composait une mine.

Mais ce n'était pas pour tromper Leon. Il n'espérait pas seulement que ce fût possible. Sans doute rien n'abuserait Leon. Mais si Leon s'abusait. Cyprien devinait assez quelle colère nageait dans le coeur de son ancien fiancé. Quel ressentiment. Et pourtant, le Français était si peu coupable de tout cela, en vérité, qu'il ne pouvait pas vraiment s'en vouloir ! Il percevait l'injustice de leur situation sans pouvoir trouver quelqu'un à blâmer. Autre que lui. Après tout, il aurait pu être plus fort.

Ces dispositions, il ne les laissait pas paraître sur son visage. Jamais. Jamais il ne laisserait à ces autres la joie de voir clair dans son jeu. Il n'était transparent, n'avait été transparent de sa vie, que pour Leon. Le seul gage de ses sentiments qu'il pouvait encore lui donner, c'était de ne donner pas lui en donner du tout. Qu'il restât transparent pour lui seul. Malheureusement, il sentait bien qu'il ne l'était pas. Bien sûr.

Il s'était attendu au silence comme à la pire des pestes. Il suffisait de tendre la lettre qu'il avait écrite pour expliquer en détail les mois d'absence. Il ne serait pas pardonner, tout ne serait pas comme avant. Mais ce serait éclairci. Et la lumière de la sincérité, dans son amour, était toujours moins cruelle que celle de l'obscurité. Il ne pouvait accepter le courroux de Leon que si ce courroux naissait d'une pleine connaissance des causes.

Alors, docilement, dans un silence nouveau, il s'était plié aux injonctions de Leon. Cette fille, qu'il ne connaissait pas, qu'il n'avait pas envie de connaître, il s'était approché d'elle. Avait pris les dispositions nécessaires pour la calmer. Longuement. Il avait déployé toute sa douceur. Une douceur qui n'était nullement adressée à la Japonaise. Une douceur qui la traversait pour atteindre, théorique, Leon.

Cyprien attendit qu'elle se fût calmer, pour la transporter, tant bien que mal, à la voiture, que Leon avait pris le soin d'avancer. Il l'aurait reconnue, de toute façon, entre mille. Il avait pris l'habitude de deviner dans les objets que son amant utilisait une aura particulière, dont il jouissait en secret, comme sa seule consolation. Il avait installé la Japonaise avec précaution. Sans trop d'humanité peut-être. Mais Cyprien n'était pas, n'avait jamais été, pétri d'humanité.

Le silence. Il n'entendait que le bruit de la voiture. Ce n'était pas grand'chose. Il ne regardait pas Leon. Il faisait tournoyer, se contentait de faire tournoyer, entre ses doigts, une carte. Prise dans un de ses innombrables paquets. Il avait l'impression de n'avoir pas tellement changé. Peut-être que cela ne faisait que compliquer les choses. Dehors, la nuit gouvernait. Elle dansait dans les cercles des réverbères. Lui et ses talismans attendaient la fin du voyage.

Vingt fois, il avait songé à ouvrir la bouche. Et son coeur. Surtout : le plus important. Mais bien sûr, il s'était ravisé. Il prévoyait moins la réponse terrible que la fin du voyage, qui romprait la conversation de façon trop opportune pour qu'il s'en pût satisfaire. Alors il attendait. Avec cette impression, noble et horrible, de mourir à chaque seconde. Les lumières nocturnes de la ville jetaient sur ses cheveux rouges une auréole mélancolique, désespérée.

L'Institut se découpait devant eux, par-delà la vitre. Un peu éclairée, comme toujours. Mais la bâtisse avait changé. Comme lui, sans doute, elle avait conservé un même coeur. Et comme lui, manifestement, son apparence s'était muée. Non pas métamorphosée : ils étaient l'un et l'autre toujours reconnaissables. Mais elle avait changé ses formes, comme lui ses couleurs. Pourtant, Leon vivait toujours de cet institut. Espoir un peu maigre.

Leon se chargea d'Ananta. Cyprien n'était pas occupé de jalousie. Il ne l'avait jamais été, et le moment n'était pas propice. Il prit soin de Koyuki, à nouveau. Ils se frayèrent un chemin dans les dédales qui, jadis, l'avaient presque perdu, déjà. Mais ses souvenirs étaient restés vifs. Et il retrouvait, ici, et là, un souvenir, dans l'obscurité de sa mémoire, que la nuit éclairait, à nouveau. Cruellement, chacun de ses souvenirs avait un nom composé de Leon.

Il adressa un sourire à Edouard. Echangea quelques formules de politesse. Le majordome était aussi surpris de le revoir, que de le revoir dans ces conditions. Cyprien le devina malgré son impassibilité. Il y avait entre les deux hommes, malgré la différence d'âge, une considération mutuelle, née d'une éducation semblable, d'habitudes comparables, et de caractères approchants. Ce fut, ce soir, peut-être, le seul visage de consolation que Cyprien apercevait.

Cyprien ne devina pas si l'empressement d'Edouard à s'occuper des victimes tenait à son professionnalisme ou à sa sympathie, qui lui dictait de laisser les deux jeunes hommes seuls. En tous les cas, il lui en sut gré. Et aussitôt après, il trouva, seul avec Leon, qu'il était bien plus difficile de commencer une conversation qu'il se l'était imaginé. Il avait examiné toutes les possibilités, mais sa situation était impossible, en vérité.

Il était resté debout. Il observait Leon, sur son canapé, avec sa tasse de chocolat. Touchant, charmant. Splendide comme toujours. Sa propre tasse était posée sur la table basse, et devant elle une place inoccupée, sa place. Inoccupée depuis si longtemps. Et que sans doute il n'avait pas vraiment le droit de venir occuper, à nouveau. Il rangea la carte qui volait entre ses doigts. Le silence faisait un bruit effroyable.

« Leon, tu trouveras, peut-être, sans doute, de la cruauté dans l'insistance que j'ai à vouloir te parler, spécialement ce soir, qui sans doute n'est pas le mieux choisi pour mon retour. Pour tout autre que toi, j'aurais des conseils prudents de repos. Mais mes sentiments ont trop peu de rapport avec la procrastination pour que je puisse supporter l'idée de différer notre entretien. Quand bien même serais-je le seul à parler. »

Sa voix, d'abord hésitante, s'était ensuite écoulée plus assurée. Non point confiante : avec l'assurance que donnent la mélancolie, et le désespoir. Il avait préparé des discours, et ces discours s'étaient évanouis dans sa mémoire. Alors il avait improvisé. Pour adoucir un peu les tourments qu'il faisait peser sur l'homme qu'il adorait, il avait eu la délicatesse de parler en chinois. Il le connaissait un peu, l'avait amélioré, comme par un besoin profond de son âme.

Il s'approcha de quelques pas, derrière le canapé. Il aurait pu étendre la main, simplement l'étendre, pour caresser les cheveux, fascinants, de Leon. Il lui fallait faire appel à toute sa volonté pour arrêter son mouvement. Il contourna le meuble et vint s'asseoir auprès du jeune homme, avec la délicatesse un peu décalée qui était la sienne. La tasse fumait seule mais, enfin, elle fumait pour quelqu'un, à présent.

« A vrai dire, je n'ai pas même à parler. Je t'ai écrit une lettre, ce soir. Commencée souvent, finie avec douleur. Elle contient les traits essentiels de l'histoire. Les détails sont seulement sordides. »

Cyprien extirpa de l'une de ses poches une feuille pliée en quatre. Il la posa sur la table, en face de Leon, et resta un instant silencieux, considérant à son tour sa tasse de chocolat. Puis, avec douceur mais fermeté, il ajouta :

« Je ne partirai pas avant que tu ne l'aies lue. Une fois que ce sera fait, je serai à tes ordres. »


Lettre de Cyprien de Cocyte à Leon Yoh Asakura



Leon,

Il est onze heures du soir, et j'ai enfin trouvé le courage de t'écrire. Après tout ce temps. Combien de temps ? Je ne sais pas trop. Je ne sais pas. Je ne sais plus : j'ai oublié. Tant de choses. Tiens, tu vois, je ne suis plus sûr de savoir tout à fait où est ma chambre, à l'Institut. Ma chambre. Peut-être que je n'ai plus de chambre. Même, sans doute, je n'ai plus de chambre, à l'Institut. Après tout ce temps, bien sûr. Vous avez besoin de place, et pas de place pour les absents. Pas de place pour moi, après tout ce temps. Mais peut-être que toi, il te reste de la place.

Tu m'en veux, sans doute. Tu crois que je t'ai abandonné, tu crois que je t'ai trahi, tu crois que je suis parti. Tu crois que je mentais quand je disais que je t'aimais, que tu m'étais essentiel, mon Ange, que je ne pouvais pas vivre sans toi. Pourquoi croirais-tu autre chose ? Je n'étais plus. Et après tout ce temps, je t'écris : tu me hais sans doute, et je t'écris. Mais s'il te plaît, en souvenir de tout ce temps, oublie un peu la haine, souviens toi d'avant et lis. Pour une fois, je t'explique.

Tu te souviens du dernier jour où nous nous sommes vu. Sans doute. Et puis, je ne sais plus trop pourquoi, nous sommes partis chacun de notre côté. Tu avais des devoirs à faire, peut-être, et moi des livres à acheter. C'était à Boston et nous étions fiancés. J'étais dans la rue, à Boston, et comme j'étais fiancé, je ne faisais attention à rien. Les buildings me souriaient. Les passants étaient enchantés. C'était Boston l'été, pour moi tout seul. Tout seul, non : avec toi, Leon.

Mais tu vois, Leon, il y a eu des choses dans ma vie avant toi. Avant nous. Malheureusement. Il y a eu Paris. A Paris, il y a des hôtels, des hôtels italiens. Et parfois dans les hôtels italiens, il y a des casinos. Pas discrets, secrets. Tu sais comme j'aime jouer, n'est-ce pas ? Je jouais souvent, là-bas, toute la nuit, le jour parfois aussi, je jouais. Je jouais, je gagnais souvent, je gagnais beaucoup, je gagnais trop. Tricher, c'est encore jouer : c'est jouer avec les règles. Je croyais que personne ne me voyait.

A Boston, ce jour-là, j'ai rencontré dans une ruelle des hommes. Je cherchais un bouquiniste et eux me cherchaient moi : ils ont trouvé les premiers. Comme je t'aimais et que pour une fois je ne me méfiais pas, je n'ai pas vu la matraque. Simplement, j'ai senti mon cou craquer, un peu trop, je crois, et après rien, le noir, voilà.

Je me suis réveillé, j'étais attaché à une chaise, il y avait un homme devant moi. Cet homme, je l'avais déjà vu à Paris, il tenait l'un de ces casinos. Je savais qu'il était avec la Cosa Nostra. Mais tu sais comme je suis orgueilleux, n'est-ce pas ? Je n'avais pas peur. Sur la chaise, pourtant, j'ai eu peur. J'ai dû tendre le bras. On coupe la main aux voleurs : c'est la vraie loi. Celle-là s'applique toujours, parce qu'il n'y a pas d'avocats. Mais ma manche était en métal, et le couteau dérapa. Alors ils ont compris qu'ils pouvaient faire quelque chose de moi. A nouveau, le noir.

Je me réveille, je suis dans une pièce, je suis nu. Bien sûr, rien sous la main. Les murs sont gris, tout est en béton, c'est une cellule. Je comprends un peu ce qu'on attend de moi, bien sûr. Ce n'est pas très compliqué. Alors je fouille, et par terre, dans un coin, oublié, il y a un brin de je ne sais pas trop. Un fil, un machin, je m'en fiche : c'est en métal maintenant. Je force la serrure, je m'enfuis dans le couloir. J'entends un bruit derrière moi. Le noir, encore.

Alors ils ont fait plus attention. Ils viennent me demander chaque heure si je veux bien travailler pour moi. Je dis non. L'ampoule au plafond ne s'éteint jamais. Je pense à toi. Il y a ce bourdonnement, toujours, qui ne s'arrête jamais. Je pense à toi. Mais les jours passent, toujours les mêmes questions, la même ampoule, le même bourdonnement. Je ne dors pas. Les jours passent. Je crois que je ne pense plus rien. J'ai l'idée de toi. La sensation de toi. Au fond de moi. Mais je n'arrive pas à l'incarner. J'ai perdu, pour une fois. Je ne dors plus. Je ne sais plus qui je suis.

Finalement, j'ai abdiqué. Pas tout à fait, enfin je ne sais pas. Au moins, comme ça, je suis dehors. Je suis dehors mais ils me surveillent. J'ai, disent-ils, une dette à payer. D'abord, j'ai pensé à m'enfuir. Alors ils m'ont dit qu'ils te retrouveraient. Ils m'avaient retrouvé moi, j'ai eu peur pour toi, je suis resté. De temps en temps, je me cachais à un endroit où je savais que tu pouvais passer. De loin, je te regardais. Je voyais tes lèvres bouger, je collais dessus le souvenir de ta voix. Après, ça faisait encore plus mal.

Je travaillais pour eux. A mon tour, je cherchais des gens pour qu'ils payent leurs dettes. Je récupérais des choses, des caisses, je les bougeais d'un hangar à une maison. Comme tout le jeu, d'abord, j'ai appris les règles et je les ai suivies. Sagement. Je pensais à toi. Je ne me souvenais plus de tout en détail, ça m'arrivait par bouts, mais quand même, tu étais toujours là, Leon. Quand j'ai bien compris les règles, j'ai fait ce que je fais toujours : j'ai commencé à tricher.

Peu à peu, j'avais mes propres contacts. Mes propres clients. Mon propre nom. En dehors d'eux. Eux, ils croyaient que je continuais à suivre, que j'étais résigné. J'aurais pu. Ce n'était pas si inconfortable, à la longue, à mesure que je m'intégrais. Peut-être que j'aurais pu m'y faire. Tu sais bien, Leon, que je ne suis pas trop regardant. Mais il y avait toi, je te voulais toi, et ils t'avaient menacé. Tu sais bien, Leon, que je suis très rancunier. Alors, peu à peu, j'apprenais qui ils étaient.

J'ai remonté la piste, j'ai reniflé leurs traces. J'ai fouillé les ordures de l'espèce humaine pour exhumer leurs identités. J'ai trouvé celui qui savait qui tu étais, où tu étais, celui qui pouvait t'atteindre, celui sans qui ils ne pourraient pas t'atteindre. Je suis allé chez lui. Il y a du sang, maintenant, sur mes mains, et je les ai lavées dans l'eau claire. Je les ai lavées, et le sang est parti : parce que l'eau c'est toi, et que son sang à lui, lui, ce n'était rien.

C'était il y a deux semaines. Depuis deux semaines je suis libre. Depuis deux semaines, je me demande si je peux revenir. Peut-être, sans doute, tu ne veux pas, mon Ange. Peut-être, sans doute, tu as trouvé quelqu'un d'autre. Une fille, un gars, n'importe, quelqu'un d'autre, et plus moi. Peut-être, sans doute, ta vie d'adolescent a été refaite, reconstruite. Peut-être, sans doute, que je viendrais la perturber, la chambouler et la détruire. Peut-être, sans doute, tu me hais, Leon.

Mais voilà : sans doute, certainement, je suis égoïste. J'ai besoin de toi. Besoin d'être sûr. Besoin que tu m'écartes de ta vie. Besoin d'entendre ta voix. Besoin de sentir ta peau. Si tu pouvais être à moi, encore, mon Ange ! Au moins, il faut que je t'explique. Que tu ne crois pas que je t'ai trahi. Jamais. Au moins cela. Alors, je t'ai écris une lettre. C'est le plus difficile et le plus beau de mes réveillons.

Mais ce soir, il n'y aura pas de facteurs. Vous êtes au Saturday Night. J'ai demandé, il y a une fête, l'Institut y va. S'il y a une fête, je sais que tu seras là-bas. Ce soir, il n'y aura pas de facteur, c'est le jour de l'An. Ce soir, mon Ange, je serai mon propre facteur : je te donnerai ta lettre, Leon. Et peut-être, sans doute, après tu me demanderas de partir. Je ne sais pas si je partirais. Je crois que je ne peux pas. Après tout, je ne suis jamais parti, n'est-ce pas ?

Cyprien, qui est devant toi, quand tu lis,
Toujours.
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Eva
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MessageSujet: Re: Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An]   Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An] EmptyJeu 17 Avr - 0:04

[ArrowLe Saturday Night]

Eva après un long soupir quitta le Saturday, il fallait qu'elle rejoigne l'institut, et qu'en plus elle surveille Anaïmon et Makoto, une superbe partie de plaisir pour la jeune femme. Au moins elle n'allait pas s'ennuyer, relativiser, c'est ce qu'elle faisait la plupart du temps pour éviter de se prendre la tête.

Makoto s'en foutait visiblement royalement d'avoir énervé la mutante, à ce rythme elle le laisserait seul dans son coin pour qu'il se démerde et qu'il finisse par revenir la supplier... En s'exprimant Makoto en avait trop dit, il voulait aller à la Confrérie, mais pourquoi ? Eva n'en savait rien, et elle allait faire comme lui. Ignorer le fait qu'il puisse avoir ses problèmes, de toute façon ça la regardait pas.
Et le temps n'était pas au petits problèmes du groupe, mais plutôt aux problèmes de la soirée, qu'était le Comtes, ou du moins l'homme qui s'était présenté en tant que tel. Anaïmon était passée devant. Weather récupéra les clefs d'une voiture si vite, qu'elle ne se souvenait déjà plus comment elle avait fait. Le Van était partis devant, avec les blessés et les institutionnistes sans doute...


*Il pense qu'a leur gueule de toute façon. Alors je suis le O'Neil, super ! Il est qui pour me donner des ordres le vieillard ?! Bon j'me calme.*

Dans la voiture avec Anaïmon et Makoto, se fut et se resta un long silence. Peut-être que les deux gamins étaient "gênés" ? Mais Eva était suffisamment relaxée depuis qu'elle avait réussis à se dire que de toute façon le gamin qu'elle traînait n'était pas important, elle avait par contre envie de faire plus ample connaissance avec Anaïmon.

Heureusement qu'elle avait vu quelle direction avait pris le Van, sinon les trois mutants auraient pu dire au revoir à l'institut, surtout avec le sens de l'orientation que possédait Weather. Suivant donc le véhicule de loin, elle se demandait quels pouvaient bien être tous les pouvoirs des mutants présents dans cette ville, s'ils étaient puissant, elle avait déjà eut une démonstration avec le Comtes, mais la mutante aurait bien aimé avoir plus d'informations sur les occupants de l'institut. Eva n'avait pas vraiment envie de briser le silence qu'avait instauré les tensions entre les trois confréristes, elle espérait seulement ne pas être tombée sur des boulets qui seraient plus lourd à porter qu'autre chose en cas de pépin.

Après un voyage assez court, ou du moins s'était ce que la mutante avait ressentit, ils arrivèrent à destination. Mais le Van les avait déjà très largement devancé, du moins dans la longue impasse que formait celle qui menait à l'institut.

Weather sortie de la voiture aperçut un homme, semblable au majordome de la Confrérie, à la fois dans la façon de s'habiller que de se comporter. Ni une ni deux ce dernier vint s'adresser au groupe que formait Anaîmon, Makoto et Eva.


"-Suivez moi je vous prie..."(Désolé je change la couleur pour Edouard vu que je l'utilise pour Eva)

C'était donc bien un majordome, qui était censé les accueillir, le ton sur lequel il avait prononcé les quelques mots était neutre, peut-être qu'il n'y aurait pas trop d'altercations ce soir là entre les institutionnistes et les confréristes, du moins la mutante l'espérait.
Elle espérait ne pas fournir tous ses efforts en vain, on lui avait fournis un bracelet le matin même, par lequel on lui avait dit qu'il était possible de communiquer avec les autres mutants de la Confrérie, Eva n'avait pas essayé de s'en servir, et pour le moment elle l'utilisait pour regarder l'heure. Il était déjà plus d'une heure du mat', la soirée était passée très vite.

Lorsque le majordome s'arrêta devant une porte et les convia à rentrer, Weather jeta un coup d'œil derrière elle pour vérifier que les deux mômes dont elle devait s'occuper étaient bien là, et qu'ils ne s'étaient pas perdus lors de la ballade dans les longs couloirs alors qu'elle était en pleine réflexion, une vraie maman poule. (^^)

Juste avant d'entrer, Eva remercia d'une voix chaude Edouard, la première chose qu'elle vit en entrant, se fut deux jeune hommes installé dans un canapé en train de boire quelque chose. Elle n'eut le temps de rien dire, le majordome était à présent devant elle et lui proposait quelque chose à boire, Weather tira une sale tête, elle tourna la tête et vit derrière elle un premier, et devant un second, et identique Edouard... Alors la mutante comprit, c'était à quoi pouvaient ressembler les pouvoirs des mutants de l'institut; intéressant...


"-Heu non merci... par contre les deux ils ont sans doute envie de boire quelque chose..."

Un sentiment de fatigue emplit la mutante, elle n'avait qu'une seule envie, se vautrer dans le canapé et dormir, mais ce n'était visiblement pas encore possible. Et puis les deux institutionnistes avaient visiblement des choses à se dire, Eva se demandait si s'était vraiment le moment de poser des questions.

*Hooo et puis merde, y a pas de temps à perdre si ?!*

Elle s'approcha de Léon et Cyprien :

"-Salut, je m'appelle Weather... désolée d'être aussi brutale mais vous savez ce qu'on doit faire maintenant ? On va rester planté là jusqu'à ce que l'histoire soit terminée ?"

Weather sentit qu'elle n'était pas au bon endroit pour faire comme au Saturday, ici s'était l'institut, et si elle venait mettre un bon bordel elle risquerait d'avoir des ennuis. Elle décida donc de rester plantée devant les deux mutants, un grand sourire à la bouche. Et en attendant une réponse, elle commença à enlever les talons qu'elle avait portés toute la soirée et qui commençait à la faire souffrir.
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MessageSujet: Re: Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An]   Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An] EmptyVen 18 Avr - 23:59

Anaïmon avait suivi Eva et Makoto en silence, en profitant pour regarder autour d'elle, retenant le trajet qu'ils effectuaient en voiture : cela pouvait toujours servir si elle devait fuir pour X-raisons de la demeure des X-chickens... Elle fut cependant agréablement surprise par l'architecture de l'institut qui lui inspira un confort soudain. Mais elle combattit cette impression : elle eut soudainement peur en débarquant à la confrérie de découvrir un lieu froid et sans vie, propre à lui donner le frisson. Mais quels préjugés elle avait !
Les successeurs de Magnéto se s'étaient jamais vantés d'avoir des ascendances vamipiriques, il ne manquerait plus que cela pour parachever leur réputation déjà bien salissante de super-vilain...

Mais il fallait admettre que la salle commune de l'institut était coloré, et propice à la chaleur humaine -ou mutante si vous préférez...- Anaïmon remarqua à peine les deux jeunes hommes déjà présents, elle promenait ses yeux de part et d'autre de la salle, regardant le flipper, la chaîne hifi, et les différents jeux disponibles... Un vrai paradis pour les ados, ou les posts ados comme elle qui n'avaient pas finir de grandir...


"Haaa, je prendrais bien un soda..."

dit doucement Anaïmon en prenant des airs de chat suspicieux, mais elle avait rougi en même temps, trahissant sa timidité passagère. Elle n'avait pas pris un air soupçonneux pour paraître hautaine ou sur la défensive, mais le fait était qu'elle ne connaissait personne, et qu'elle atterrissait d'abord dans le Quartier Général de ceux qui deviendraient peut-être ses pires ennemis. Quoiqu'il n'était pas dans sa nature de se montrer franchement vindicative. Elle n'avait aucune foi en l'être humain, mais sa naïveté la poussait à croire que les Mutants la comprendraient, et qu'ils lui donneraient tout ce que sa famille n'avait su lui procurer. Ce qui était évidemment d'une stupidité effarante. Mais bientôt elle finirait pas perdre ses illusions.

Elle prit la canette que l'un des Edouard lui tendit après l'avoir décapsulée. Elle le remercia gentimment, peu habituée à ce qu'on la serve.


* Bon, ils sont jumeaux, ou il a le pouvoir de se dupliquer ? Bah, je le sauvais vite... *

Tout en buvant son soda, elle s'approcha du flipper qui avait attiré son attention, elle souriait en l'observant sous toute les coutures : mais non, elle aurait l'air d'une gamine si jamais elle se mettait à faire une partie, surtout qu'elle entendait derrière elle au même moment Eva plonger au coeur du sujet : voilà, elle ! C'était une fille sérieuse !

Mais Anaïmon tira tout de même le petit levier de départ qui servait à envoyer la boule dans le jeu, même s'il n'y avait pas encore de boule en question sur la piste d'atterissage, juste pour le plaisir, et... dans un petit bruit métallique, il lui resta dans la main :


* M***********RDE ! Je l'ai cassé ! Mais c'est pas possible ! Que je suis c*nne ! Ils vont croire que je les provoque... Mais comment j'ai fais ça ?? Je n'ai pas tiré fort pourtant... Il était déjà cassé, ou bien usé, ou je sais pas... Je fais quoi ? Je fais quoi ? Je fais quoi ???? *

Ses pensées fusaient dans sa tête... Elle avait encore l'objet du délit dans sa main... Il lui fallait réagir avant que les secondes ne passent, la désignant comme coupable toute désignée... Elle fit trois pas rapide vers l'espace bibliothèque, tira trois livres, comme si elle était intéressée par leur titre, et fourra le levier derrière eux, ni vue, ni connue... -Enfin, c'est ce qu'elle croyait, nous verrons vite si c'est vrai Razz -Elle espérait sincérement qu'Eva et les deux jeunes hommes étaient occupés à se parler... Elle en avait oublié Makoto et les majordomes...

C'est alors que toujours chargée de son soda, elle avança vivement vers le trio sans savoir ce qu'il se disait, et parce qu'elle avait besoin de parler incessament sous peu, elle prononça ces paroles :

"Je vais vous paraître incongrue pour le coup, mais j'aurais besoin d'une remise à niveau pour l'histoire même... Si quelqu'un sait ce qui est arrivé dans ce bar, et surtout s'il en a l'envie, il peut le raconter... Je ne suis même pas encore intégrée dans la Confrérie, et j'ai débarqué après les évènements, mon esprit est on ne peut plus vierge d'informations à ce sujet..."

Et elle but une gorgée de sa boisson, l'air de rien : Mais qu'on lui parle, qu'on lui parle...
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MessageSujet: Re: Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An]   Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An] EmptyLun 21 Avr - 15:25

[i]Makoto arriva en compagnie de fille qui l'avait engueuler parce qu'elle ne voullait pas etre une nounou, heureusement qu'on était pas au japon, parce que la pauvre elle aurait eu la vie dur, et de l'autre, celle qu'il avait croisé au centre commercial, encore une nana, enfin bon. le jeune Oogami avait plus important à ce soucier que deux filles qui n'assumait pas leurs rôles, et puis c'était leur probleme, il n'avait pas à s'en mêler.
De puis le départ, Makoto luttait contre la vague de sommeille qui l'envahissait,essayant de ne pas perdre conscience.

L'institue ressemblait à une demeur de riche Européen, Makoto en avait vu une ou deux fois dans des livres, ça lui donnait son caractere ancien, mais tout celà déplaisait au nippon, le pire arriva vit quand il entra à l'interrieur, le Hall avait été aménager pour les jeunes, enfin un japonnais autre que Makoto n'aurait pu s'empecher de sourire, face au jeux proposé, et à la décoration, se souvenant des centres de détente, ou foison de tecnologie, alors que là nous avions de vieille relique du passé.

Le japponnais entendit un léger bruit de métal, apres le braillement de sa voisine, apparemment la jeune fille avait exploser le flipper, et tenta de discretement masquer sa bétise. Makoto en avait jusque là.

*bon je me casse, raz le bole de riz d'attendre*

Makoto Sortit et disparu au coin d'une rue

[adieux Makototo]


Dernière édition par Makoto Oogami le Lun 5 Mai - 20:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An]   Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An] EmptyDim 4 Mai - 19:56

Citation :
Léon, suis dans infirmerie. Des mutants vont partir au port. Viens toi aussi pour de l’aide.
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MessageSujet: Re: Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An]   Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An] EmptyDim 11 Mai - 2:09

Finalement, le moment passé avec Cyprien ne fut pas aussi éprouvant que Léon l'aurait pensé. Il fallait dire qu'il n'avait pas duré longtemps car quelques minutes après qu'Edouard les ait laissé seuls, un autre duplicata du majordome était arrivé en apportant avec lui quelques mutants de la Confrérie.

Mais revenons à Léon et Cyprien quelques instants. Cyprien avait eu le courage de prendre la parole dans un dialogue que le chinois n'avait pas vraiment envie de commencer. Pour plusieurs raisons notamment: d'une part, parce qu'il n'avait pas encore réalisé que Cyprien était bel et bien revenu, et qu'il était là devant lui, en ce moment même et d'autre part, parce que les événements de cette nuit le préoccupaient plus que les justifications du Français quant à sa disparition.
Cela pouvait paraître cruel, et Léon passerait sans doute pour un sans-coeur s'il disait tout ceci à voix haute, mais c'était le cas. Cependant, il ne fallait pas croire qu'il se fichait de Cyprien, mais la perspective de faire remonter des sentiments qu'il pensait avoir enterré pour de bon ne l'enchantait guère...

Enfin bref, Cyprien prit la parole, avec un vocabulaire parfait... comme d'habitude. Mais comme d'habitude encore, Léon ne comprenait que les neuf dixième des mots qu'employait le jeune flambeur. Mais il se garda bien de l'avouer au jeune homme.
Puis ce dernier sortit une lettre d'une de ses nombreuses poches et la tendit en direction de Léon: elle lui était adressé. Cyprien lui annonça qu'elle contenait toutes les réponses aux questions qu'il avait bien pu se poser durant tout ce laps de temps et qu'après, seulement après que Léon ait terminé de lire cette lettre, Cyprien accepterait de s'en aller... si tel était le désir du jeune mutant.

Léon fixa la lettre entre ses doigts, hésitant. Devait-il l'ouvrir maintenant et en finir avec toute cette histoire, une bonne fois pour toute? Le bon sens criait surement que oui, mais mine de rien, malgré toute cette apparence froide qu'il avait montré envers Cyprien, au fond de son être, Léon n'était pas prêt pour laisser ainsi filer le Français.
En cet instant, Léon se sentit pris d'une telle fatigue qu'il aurait tout donné pour pouvoir poser sa tête sur les épaules de Cyprien et ainsi laisser s'échapper, ne serait-ce que pour quelques secondes, tous les soucis qui le préoccupaient. Mais il n'en était rien, Léon n'osa pas franchir cette ligne, qui aurait signifié le pardon à l'égard du jeune homme. Et parmi tous les défauts de Léon, celui de ne pouvoir pardonner facilement devait figurer parmi le top 3.

Léon ne put prendre une décision, mais l'arrivée d'Edouard lui évita de la prendre. L'apparition des confréristes dans la salle coupait la discussion entre les deux jeunes hommes, et il n'était pas question de la continuer devant tant de témoins. Aussi Léon rangea la lettre précieusement dans une de ses poches... avant de s'apercevoir que son costume n'avait pas de poches!


«Edouard, pouvez-vous me garder cette lettre jusqu'à ce que tout cette histoire soit terminée? Je ne voudrais en aucun cas la perdre, et je gage que vous ne seriez pas tenté de l'ouvrir.»

«Evidemment Monsieur. Je vous la déposerai dans votre chambre... à tous les deux.»

«C'était un détail qu'il n'était pas nécessaire d'apporter Edouard.» dit Léon avec une légère fraicheur.

«Pardonnez-moi Monsieur.»

«Oh, ça va. Laissez tomber, je ne vous en veux pas.»

Léon avait oublié ce détail: la chambre était officiellement toujours celle de Cyprien également. Et pourtant, il avait mis tant d'efforts pour oublier ce détail. Le parfum du jeune flambeur était imprégné partout dans la pièce et il fallait admettre que pour oublier quelqu'un, sentir son parfum 24h/24 n'était pas d'une aide précieuse dans la démarche...

Bref, après avoir ruminé quelques instants, Léon leva les yeux vers les nouveaux arrivants. Il s'agissait d'Eva, que Léon connaissait plus ou moins de part Kenjiss, mais pas sûr qu'elle connaissait Léon. Elle était accompagnée de deux autres mutants inconnus au jeune homme.


«Alors Eva, on fait du baby-sitting?» dit-il avec une pointe d'humour, mais d'une voix lasse.

Puis Léon se leva, et se présenta aux deux jeunes derrière la demoiselle... enfin à l'autre demoiselle derrière Eva car l'insolent jeune homme avait pris la poudre d'escampette. Ca valait bien la peine qu'il se déplace jusqu'ici, celui-là.

«Bonsoir, je m'appelle Léon et comme tu l'as remarqué, je pense, je suis de l'Institut. Et ici, c'est notre port d'attache. Et pour répondre à ta question Weather, puisque Weather il y a. On est supposé rester ici jusqu'à ce que Sagamore revienne de sa boîte de nuit, enfin ce qu'il en reste. Alors...»

A ce moment précis, le communicateur de Léon se mit à vibrer. Le jeune mutant le prit entre ses mains et regarda le message qu'on venait de lui envoyer.

Citation :
Léon, suis dans infirmerie. Des mutants vont partir au port. Viens toi aussi pour de l’aide.

C'était signé Koyuki. Ainsi, les choses commençaient à bouger de nouveau. Il était temps, pensa le mutant.
Il leva les yeux vers les trois mutants présents dans la salle, avec lui et leur annonca la nouvelle:


«Je viens de recevoir un message. Apparemment, Sag' est déjà à la maison et s'apprête à se diriger en direction du port, avec d'autres mutants. Ceux d'entre vous qui souhaitent le... nous rejoindre, car je vais également y aller, suivez-moi. Nous les rejoignons à l'infirmerie.»

Il se tourna vers la demoiselle à coté de Weather:

«Pour l'histoire, je t'expliquerai sur le chemin car on n'a pas trop de temps à perdre. Cependant, si tu ne souhaites pas participer à la bataille qui va surement avoir lieu, tu peux rester ici. Edouard s'occupera de toi, et tu y seras en relative sécurité, si tu penses que dormir dans la base rivale soit une chose assez sûre....»


Léon reprit son communicateur et tapa les quelques mots suivant, à l'intention de Koyuki. Et parce que ces petites choses était internationales, le mutant tapa son message en japonais!

Citation :
On arrive dans quelques minutes. A tout de suite. Léon.

«On y va. Suivez-moi si vous le souhaitez, restez ici aussi non.»

Avant de partir, il se tourna vers Cyprien et lui glissa quelques mots discrètement:

«On remet notre conversation à plus tard. Des choses plus importantes nous attendent ce soir. Si tu le veux bien, j'aimerai que tu m'acc... que tu nous accompagne ce soir. J'ai encore besoin de toi.»

Puis Léon se dirigea dans les couloirs de l'Institut afin de rejoindre l'infirmerie où l'attendait Koyuki.

[Arrow l'infirmerie]
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MessageSujet: Re: Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An]   Au retour du Saturday Night [ Jour de l'An] EmptyLun 12 Mai - 15:51

Léon était tranquillement en train de vaquer à ses occupations quand enfin il dédaigna s'adresser à Eva. Et en guise de remerciement quand à l'aide qu'allait apporter les Confréristes, il ne fit que de la narguer quand à son rôle de Baby-Syster. Il la connaissait mieux qu'elle ne l'aurait imaginé, enfin de toute façon s'était pas le moment de se faire la guerre entre personnes civilisées, il était nécessaire qu'elle garde son calme, et qu'elle ne commence surtout pas à vouloir s'en prendre au mutant aquatique, elle aurait bien le temps plus tard.

*Tu me payeras ça plus tard, ne t'en fais pas...*

Weather ne connaissait peut-être pas le prénom du mutant qui lui faisait face, mais elle connaissait ses capacités, elle avait été au premier rang au Saturday lorsqu'il avait déployé ses capacités face à un membre de l'institut. Elle décida de rester muette le temps que Léon mette au clair toute la situation, et il ne fallait surtout pas qu'elle s'emporte.

Il avait enfin finis par faire les présentation, tout en expliquant les aspects des évènements, et il fallait soi disant attendre Sagamore ? Comme si Weather n'avait que ça à faire, elle n'allait pas rester assise à ne rien faire dans un salon alors que d'autres risquaient leur vie, décidée, elle se dirigea vers la porte de sortie de la salle, il était clair pour qu'elle n'allait pas attendre des nouvelles qui risquaient de ne jamais arriver dans un endroit à l'abris.


"-J'ai pas de temps à perdre avec des conneries, il viendra peut-être jamais Sagamore, et il y en a qui ont besoin de nous de..."

Léon venait de recevoir un message.

La main sur la porte de la salle, Eva par curiosité sans doute décida de rester pour savoir ce qu'il allait se passer. Et visiblement Sagamore avait décidé de faire parler de lui dans un Timing parfait, il fallait le rejoindre à l'infirmerie de l'institut.

Weather en déduit qu'il y avait des blessés, la mutante espérait sincèrement qu'elle ne retrouverait ni Terry ni Tsipora allongé sur une table à agoniser. C'était les deux seuls Confréristes qu'elle connaissait, et pour le moment qu'elle appréciait. En gros, s'il y avait des morts ce n'était pas grave tant qu'il ne s'agissait ni de Terry ni de Tsipora, un peu sélectif comme demande...

Léon s'occupait de faire Baby-Syster, Eva n'avait rien eu à dire, simplement à suivre les quelques consignes, de toute façon il fallait s'y faire, pour le moment elle dépendait de l'insitut. Elle essayait pourtant de trouver une astuce pour détruire les troupes du Comte sans les tuer, les idées fusaient, mais elles étaient aussi farfelue qu'ineficace face aux mutants que contrôlait le Comte.

Eva espéraient vraiment qu'Anaîmon et Makoto allait être à la hauteur, les mutants que le Comte semblait contrôler étaient vraiment d'une puissance assez étonnante, et il allait falloir beaucoup d'ingéniosité pour pouvoir les parer, surtout avec un effectif limité de mutants, ceux-ci en plus avaient pour la plupart des rancunes les uns envers les autres.

Weather suivit le mutant aquatique sur le chemin de l'infirmerie, discutant avec Anaïmon de la pluie et du beau temps, elle tentait de créer des liens, peut-être dans l'espoir de pouvoir trouver une personne de confiance.


[Arrow Infirmerie]
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