L'arrivée de Kira (libre)

La sonnette n'eut pas le temps de finir de retentir que la porte s'ouvrit laissant apparaître un jeune homme.
Celui ci, de type asiatique, semblait avoir 17/18 ans. Ses longs cheveux blancs attachés en queue de cheval dégager un visage sympathique.
C'est d'une voix accueillante qu'il fit entrer Adoeette.

"Bonjour. Bienvenue a l'Institut Xavier. Veuillez entrer, je vous en prie,
Edouard s'occupe de vous dans un instant."

Puis tournant sa tête, le jeune asiatique lança un appel général.

"Edouard! On a besoin de vous dans le hall, merci!!"

Puis s'adressant de nouveau a Adoeette.

"Veuillez nous excuser mais nous nous apprêtions a sortir. J'espère vous voir plus tard! Allez les trois autres, on y va!"

Le jeune homme passa alors le seuil de la porte suivit de trois autres jeune gens.
Adoeette les regarda passer devant lui.
sûrement des élevés de l'institut. Ils ont l'air plutôt sympa. pansas le jeune indien.
Mais une voix venant de l'interieur de l'institut le sortie de ses pensés.

"Inutile de hurler pour tout le bâtiment, Mr Léon, je ne suis pas encore sourd"

Adoeette tourna la tête en direction de la voix et vit un homme d'un certain âge à la tenue irréprochable descendre les grands escaliers d'un pas lent et précis.

oh,se doit être Edouard, le majordome! Quelle prestance!

"Bienvenue chez nous, jeune homme, comme vous l'a annoncé Léon, vous êtes ici à l'Institut Xavier, école pour élèves surdoués. "

La porte d'entrée claqua faisant disparaître Leon et les 3 autres jeunes gens.

"Veuillez excuser l'attitude quelque peu débordante de votre futur collègue, j'espère qu'il ne vous a pas effrayé"

Adoeette regarda pour la première fois autour de lui et admira la grandeur et la beauté des lieues. Le grand escalier en marbre blanc et recouvert d'un tapis rouge, duquel était descendu Edouard, était particulièrement impressionnant.
Edouard sortit une carte de sa poche et la lui tendit .

"Voici, les clés de votre chambre, il vous suffira de la passer dans la rayure sur la porte. Désirez-vous autre chose?"

Adoeette pris la carte. La tourna dans tous les sens. Il s'interrogea.
Bizarre cette clef. Comment sa peu bien marcher?
Puis relevant de nouveau les yeux il s'adressa a Edouard d'une voie hésitante.

"Merci monsieur Edouard. Mais cette maison a l'air plutôt grande, et j'ai bien peur de ne pas savoir trouver le chemin de ma chambre seul...."

Le petit Indien regardait encore, tout ébahi, le Hall de l'Institut. Sans doute était-il en train de prendre ses premiers repères. Lorsque l'on débarquait dans un nouvel endroit, une telle attitude était instinctive.

Edouard le laissa à sa contemplation encore quelques secondes. Puis, le nouvel élève saisit la clé de sa chambre.

Surpris, il commença à la détailler dans tous les sens. Comme s'il n'avait jamais vu de clé semblable à celle-ci auparavant.

Finalement, il leva les yeux vers le majordome et demanda en hésitant légèrement :

"... cette maison a l'air plutôt grande, et j'ai bien peur de ne pas savoir trouver le chemin de ma chambre seul...."

Edouard sourit alors et répondit :

" Alors, suivez-moi, jeune homme, je vais vous montrer le chemin. Car je doute qu'il y ait encore quelqu'unn apte à le faire dans le bâtiment. Ils doivent tous être occupés à se préparer pour la fête ce soir..."

Edouard se tut un instant, avant de reprendre rapidement :

"Fête à laquelle vous êtes bien entendu convié si vous le souhaitez, Monsieur"

Et il se dirigea vers les escaliers menant aux chambres suivi de près par Adoeette....

(HJ : tu peux créer ta chambre dans le topic prévu pr^^)

70 km/h au conteur. Le nombre des voitures oblige Aden a slalomer entre les vehicules. Les bruits assourdissants de la ville se font entendre à travers son casque. Ces bruits entêtants...

*Voilà pourquoi j'aime pas les grandes villes...*

Une atmosphère pesante, étouffante même. L'odeur des gaz d'échappement donnent la nausée. Le jeune homme dépasse un bus et tourne sur la Independence avenue.
La masse des voitures semble moins importante, enfin il respire un peu.



L'église du quartier est sonne 13 heures. Un seul coup froid, sans âme.
La neige tombe encore à Boston, et cela rapelle beaucoup de souvenirs à Aden. Des batailles de boules de neige avec son frère, les courses de luge, le patin à glace sur l'étang d'à côté...
Beaucoup de pensées qui semble aujourd'hui bien loin.
La neige disparait. Le mutant entre dans le Callahan Tunnel et allume ses phares. Cette route il avait prise tous les matins de la semaine pour aller à l'université. C'était il y a quelques mois.
Son estomac lui rapelle qu'il n'a rien avalé ce matin.

*J'ai bien assez de temps pour aller à cet Institut. Avec le bol que j'ai je risque sûrement de me faire refouler. Ca doit être une de ces espèces de cercles pour les gosses de riches. Y a encore quelques mois j'aurai eu mes chances, mais là je suis clairement mal barré.
Autant manger un morceau, avant...*

Ici c'est parfait, un quartier peu fréquenté par Aden, où il risque de ne pas être reconnu. Il s'arrête devant un lunch, gare sa moto et attrape son sac.
Il pousse la porte qui enclenche une petite clochette.
Pas trop de monde, c'est vrai que le quartier n'est pas réputé pour son calme... Il s'assoie sur une banquette, avant qu'une serveuse vienne le voir. Un sourire de la jeune femme, un regard à la pancarte intitulée "plat du jour" pour le jeune homme.

- Le plat du jour s'il vous plait.

Elle le remercie, il lui facilite la tache. C'est mieux un client décidé plutot qu'un type qui met un quart d'heure à choisir pour au final commander un soda. Pas de types louches comme ce matin dans le bar.
Les oiseaux de nuit sont rentrés maintenant.
Une assiette de pommes de terre sautés accompagnées d'une côte de boeur. La serveuse lui souhaite un bon appétit.
Un léger sourire d'Aden, mais pas un mot.

Son repas avalé, il quitte les lieux, laissant un pourboire à l'aimable serveuse. Un regard sur l'adresse du l'Institut, à quelques rues d'ici.
Une boule dans la gorge, nerveux...
Il trace la route et entre dans la périphérie de Boston. Plus que cinq minutes. Un quartier pavillonaire, avec peu de maisons.
Et là ce qui semble être un immense batiment.
Quasiement un chateau, recouvert par la neige.
Un portail en fer forgé est clos à l'entrée.
Sa moto garée, il s'approche de la porte.
La plaque dorée confirme qu'il ne s'est pas trompé de lieu.
Il murmure tout en la lisant :

- Institut Charles Xavier, résidence pour jeunes surdoués...

Il pousse la sonnette, dans l'espoir un peu fou de trouver un refuge, mais surtout des réponses à son état...

Aprés plusieurs heures de marche, dans les rues enneigées de Boston, Drake arriva enfin à l'Institut. Il se trouvait face à un immense portail à double battans.
Son corbeau, Vegnar, s'envola de son épaule et fit quelques tours dans les airs. Un ciel gris, annonciateur d'une probable nouvelle chute de neige.
L'endroit plaisait assez au jeune homme. D'allure sobre, ni trop flash, ni trop classique, le bâtiment avait plus l'air d'un château que d'une simple résidence. L'herbe et le reste des lieux étaient entièrement sous une fine couche de neige.
Le portail était fermée.
C'est alors que Drake vit un individu, qu'il n'avait pas encore remarqué. Un jeune homme, d'allure plutôt musclé. De longs cheveux bruns descendaient le long de ses épaules, et sur son front. Un teint de peau assez pâle et des yeux d'un bleu intense. Il était habillé de vêtement de cuir.
Il semblait lui aussi attendre quelqun, mais Drake ne savait pas qui...Soudain, l'inconnu s'avança et appuya sur la sonnette. Visiblement, il n'avait pas l'air sûr de lui...Vegnar revint se poser sur l'épaule de son maître et poussa un petit cri.
Drake s'écarta un peu de l'inconnu. Non pas parce qu'il avait peur mais parce qu'il ne lui inspirait pas confiance et que, de toute façon, il préférait rester seul.
Il souffla et un léger nuage sortit de sa bouche. Le corbeau s'ébouriffa et s'envola, pour se poser sur la portail en fer.

*Et bien...Si ça continue, je vais geler sur place...*

Ne sachant que faire, il décida d'engager la conversation, chose qui ne faisait pas partit de ses habitudes...Il s'avança légèrement dans la direction du jeune homme est l'appostrofa. N'étant pas trés doué pour trouver un sujet de discution, il demanda maladroitement :

- Salut...Fait un temps glacial, pas vrai ?

* Tu parles d'un moyen d'engager la conversation...A coup sûr je vais passer pour un débile...*

Plus d'un quart d'heure d'attente et personne ne vient.
Aden restait prostré, face au portail en fer forgé.

*C'est peut être fermé maintenant... Avec le bol que j'ai ce serait pas étonnant.*

La neige continuait à tomber, mais ça n'avait pas l'air de le déranger outre mesure. Et si la porte ne s'ouvrait pas ?
Qu'allait il faire ensuite ? Lui seul le sait, mais se refuse à cette idée.
C'est alors qu'il sentit une présence derrière lui.
Un regard par dessus son épaule, c'est un jeune homme d'à peu près son âge.

* Peut être qu'il sait lui s'il y a quelqu'un...*

Avant qu'il ne se demande comment il allait bien pouvoir l'aborder, ce dernier vint lui parler.

*En voilà un pas très inspiré... Il espère quoi ? Devenir mon ami ?
Tu rêves... Si tu savais qui je suis tu serais déjà loin.*

Toujours le même caractère méfiant... Suspicieux même.
Ne plus faire confiance, ne rien dévoiler de son lourd secret.
Aden se décida tout même à répondre au frileux :

- Oui.

Il ne s'était même pas retourné, c'était à peine si il a lancé un regard à son interlocuteur, probablement trop omnibulé par le portail.
Après quelques secondes, il se retourna, face au jeune homme.
Il demanda alors :

- Vous savez si il y a quelqu'un dans cet institut ?
On dirait qu'il n'y a pas âme qui vive.

Il ne fallait qu'un peu de chance, et ce jeune homme vivait dans cet institut. Mais voilà, la chance c'était justement ce qui faisait défaut à Aden ces temps ci...

A peine Edouard en avait-il fini avec Adoeette que la sonnette retentit à nouveau. Décidément, cela ne s'arrêterait jamais! Depuis ces derniers jours, Edouard avait l'impression de n'avoir passer ses journées qu'à faire des aller-retours entre les chambres, les escaliers et la porte d'entrée!

Non pas qu'il s'en plaignait. N'allez surtout pas croire ça. Après tout, sa tâche consistait à acceuillir les nouveaux pensionnaires de l'Institut et de les guider si le besoin s'en faisait ressentir. Pour qu'ils puissent découvrir leur nouvelle demeure à l'aise.

Le vieux majordome descendit les escaliers pour la énième fois aujourd'hui et traversa le Hall. Au passage, il regarda s'il n'y avait plus personne d'assis sur une valise ou l'autre qui attendrait ses services. (Avec tous ces va-et-vient, il aurait pu oublier quelqu'un). Mais aucune silhouette à l'horizon.

Il continua donc son chemin et arriva près de la porte. Le brave majordome se racla la gorge et ouvrit alors celle-ci dignement.

Devant lui se tenaient non pas un mais deux individus de sexe masculin, fraîchement débarqués. L'un comme l'autre se voulait froids et distants, surtout celui qui semblait plus âgés. Le plus petit (celui accompagné d'un corbeau, corbeau qu'Edouard dévisagea d'ailleurs rapidement d'un oeil inquiet avant de reporter son attention sur son propriétaire) semblait plus prompt à la conversation

"Bonjour messieurs, dit-il de sa voix calme et distinguée, vous êtes les bienvenus à l'Institut Charles Xavier, pour élèves surdoués. Mais entrez donc, ou le froid aura raison de vous"

Et il leur fit signe de le suivre à l'intérieur avant de refermer avec vigueur la porte. Un mince courant d'air entraina dans son sillage deux ou trois flocons de neige qui ne tarderaient pas à fondre sur le sol en marbre...

Drake avait été surprit par la réponse de l'individu... Apparrement, il n'était pas le seul à garder ses distances...
Mais, à son grand soulagement, le jeune homme continua la conversation. Lui aussi ne savait pas si il y avait quelqun dans cette Institut. Tout comme Drake, il semblait pressé...Drake répondit alors, sombrement :

- Je n'en sait pas plus que vous...Mais pour le reste, j'espère que quelqun pourra nous recevoir...

Si, comme il le craignait, personne ne le recevait, il serait pour ainsi dire, foutu.
Il piétina encore pendant quelques minutes. Vegnar s'ébourrifa de nouveau, en poussa un petit croassement.
Soudain, un homme en costume (probablement un majordome), vint à leur rencontre. Il s'emblait épuisé et assez vieux.
Lorsqu'il fut en face des deux jeunes hommes, il s'arrêta un instant et les dévisagea. Puis, son regard se portat sur Vegnar. Il le regarda d'un oeil inquiet. Vegnar poussa alors un nouveau croassement.
Le majordome les salua alors, leurs faisant signe de rentrer. Drake soupira. Ce n'était pas dans ses habitudes de se montrer bavard, mais si il voulait atteindre son but, il fallait bien consentir à quelques sacrifices. Il remercia donc le majordome d'un simple mot :

- Merci.

Puis, il le suivit et entra dans le bâtiment de l'Institut. Il arriva alors dans ce qui semblait être un hall. Celui ci était immense. Devant Drake, s'étendaient deux magnifiques escaliers de marbres. Sa et là était accroché des trophées de chasses, tableaux de paysages ou de personnes, totalement inconnues de Drake.
Une douce vague de chaleur fouetta son visage.
Vegnar s'envola de son épaule et vint se poser sur les cornes de la tête d'un cerf empaillé, un des trophées de chasses.

* Bon...J'ai déjà franchit une étape...Il ne me reste plus qu'à trouver celui ou celle qui dirige cette endroit.*

Il tourna alors son regard vers le majordome et lui demanda :

- Excusez moi...Vous sauriez pas où se trouve le directeur ou la directrice de cet établissement ? J'ai un besoin assez urgent de le voir...Je...J'aimerais faire partit de ces lieux...

* Espérons que le majordome se montre coopératif...*

Aprés avoir fait à nouveau le tour de la pièce, le corbeau revint auprés de son maître, sans un mot (ou croassement plutôt...), fixant toujours le majordome de son petit oeil froid et rusé.

Un corbeau attira l'attention d'Aden.
Une impression entre le dégoût et la curiosité...
Il détourna les yeux, et se mit alors à observer la silhouette qui s'avançait vers eux.

*C'est pas trop tôt...*

Enfin, un peu d'espoir renaissait à mesure que la porte s'ouvrait.
La forme d'un petit vieux en costume lui apparu plus distinctement.
Il l'écouta, puis sans le moindre mot le suivit.
Le jeune homme n'avait même pas remercié le vieil homme de son acceuil.
Pas de l'impolitesse, mais plutôt un petit sentiment rancunier...

Il se retourna avant de passer la porte, comme vérifiant si ses ennuis étaient encore derrière lui.
La chaleur.
Un hall d'entrée digne d'un chateau, décoré par des tapisseries, et autres boiseries. Au mur de vieux tableaux pas toujours au goût d'Aden.
Il ne s'imaginait pas tellement vivre ici, et l'espace d'un instant, il hesita à repartir.
Sentiment vite ravalé, car dehors rien ne l'attendait...

Il entendit l'autre jeune homme poser une question... La même dont il cherchait la réponse. Il quitta son épais manteau et le posa sur son bras.
Sa main recommençait à convulser, et il essayait de tout faire pour contenir une nouvelle crise.
Se cacher, le plus possible et avoir l'air naturel.
Il avait encore pâli, mais tenait bon...

*C'est pas le moment...*

Il observait les deux hommes, serrant les dents, impassible.

[HRP : Je m'excuse du retard et d'avoir "bloqué" le rp ^^'
En plein exams... Pour l'inspiration également, j'ai pas trouvé mieux ==']

Le dernier flocon de neige disparaissait pour ne plus laisser qu'une minuscule goutte d'eau sur le sol lorsque les nouveaux pensionnaires arrivèrent au centre de la pièce.

L'un comme l'autre parcoururent le Hall du regard, impressionnés. Ils l'étaient tous en général. Edouard l'avait bien vite remarqué au cours des ses dernières années. Chaque fois qu'un nouvel élève franchissait les portes de l'Institut, celui-ci passait au moins 30 secondes à détailler la pièce du sol au plafond, avant de reporter son regard sur le vieux majordome.

Ces deux-là ne firent pas exception à la règle. L'air presque amusé par ce petit manège imuable, Edouard les observa. L'un deux, le plus grand, semblait décidément beaucoup plus distant. Mais cela ne l'étonna pas. Il n'était pas le premier que le majordome accueillait dans cet état. Etre distant avec tout le monde devenait presque une seconde nature lorsqu'on était mutant...

Quelques instants plus tard, le jeune homme au corbeau prit la parole et interrogea Edouard. Il voulait savoir où se trouvait Malicia.

"Je dois avouer que je l'ignore, monsieur. Madame la directrice est très occupée en ce moment. Mais ne vous en faites pas, il n'est nul besoin de passer par son intermédiaire pour vous loger. Nous offrons ici une chambre à tous ceux qui se présente à notre porte"

Edouard souriait tandis qu'il parlait, d'un ton toujours aussi calme. Et comme pour confirmer ses paroles, il sortit un pass magnétique de sa poche et le tendit à Drake.

"Tenez, monsieur, c'est la clé de votre chambre. Et si vous désirez quand même voir Malicia, sachez qu'il y a ce soir un souper organisé ici même. Vous aurez tout le loisir de lui parler à cette occasion"

Puis, il se tourna vers Aden, qui n'avait toujours pas désserré les dents depuis son arrivée. La majordome sortit un deuxième pass et le tendit également au jeune mutant.

"Voici votre clé, jeune homme. Vous êtes aussi naturellement le bienvenu au repas de ce soir. Et... si je puis me permettre, monsieur, vous sentez-vous bien? Votre teint est à faire peur. Si vous le désirez, je peux vous accompagner jusqu'à l'infirmerie pour vous donner un petit remontant"

Edouard était rarement aussi loquace mais la situation l'imposait. L'adolescent en face de lui ne semblait vraiment pas être au meilleur de sa forme

(HJ : pas de soucis Aden^^)

Aden ne quitta pas le Majordome des yeux. Il ne parvenait pas à comprendre comment on pouvait excercer un métier pareil... Même contre un bon salaire.
Cela allait à l'encontre de sa définition de la liberté.
Il espérait secrètement ne pas avoir à devenir comme lui pour être accepté.

C'est alors qu'il révisa son jugement sur cet homme.
Ne pas se fier aux apparences, elles sont souvent trompeuses.
Edouard le Majordome n'est qu'un masque, derrière il y a un homme.
Aden enrageait contre lui même, se sentir aussi faible, aussi vulnérable.
Son corps mentait moins bien que lui.

Il ne parlait pas encore, tous ses efforts étaient concentrés à une seule et même tâche : contenir sa crise.
Une absence, le regard vide...
Peu à peu, il revient à lui.
Regard trouble, voix lointaines, songes vaporeux.
Il pris la clé de sa chambre dans sa main tremblante.

Devait il avouer son côté "spécial" ?
Après tout, cet endroit était simplement un refuge pour les jeunes en difficulté... Et pas un gîte pour les mutants.

*Pas encore... Ils ne comprendraient pas... Moi non plus je n'y comprend rien...*

La voix un peu faible, il dit au majordome :

- Merci pour la clé... Non, désolé j'ai peur que vous ne pouviez pas grand chose pour moi. Un peu de fatigue sans doute...

L'art du mensonge, n'avait jamais été son fort, mais il ne dirait rien, muet comme une tombe, souffrant en silence.
Il essayait de soutenir le regard interrogateur d'Édouard, et lui fit un léger signe de tête, pour confirmer sa décision.

Sans qu'il le sente, un mince filet de sang s'écoula de la main d'Aden.
Goutte après goutte il tombait sur le marbre du Hall, sans bruit...
La crise arrive, guette le moindre instant de faiblesse pour surgir.
Un démon tapi dans l'ombre, son démon.

Drake était désormais soulagé. Il pensait dur comme fer qu'il aurait fallut passer par l'intermédiaire de la directrice. Malicia...

Le Majordome lui expliqua qu'ils offraient un abrit pour toutes personnes qui le souhaitaient, sans rien demander de plus...Il trouvait cela plûtot bizzard, mais de bonne augure quand même.
De nouveau, il remercia le majordome :


- Merci...Merci beaucoup...

Soudain, à la grande surprise de Drake, le majordome sortit une espèce de carte métallique de sa poche. Un pass...Toujours souriant, il le tendit au jeune homme.

Drake prit l'objet et le fourra dans l'une de ses poches de son manteau de cuir. Le majordome lui expliqua ensuite que s'était la clé de sa chambre et que si il désirait toujours voir Malicia, il pourrait la rencontrer au souper de ce soir.

Souper égal beaucoup de monde....Drake n'aimait pas cela. Aussi, il déclina l'offre :

- Non...Je vous remercie mais ce n'est plus la peine...


La majordome se tourna alors vers l'autre jeune homme et lui tendit aussi un pass.

Ce dernier était de plus en plus pâle. Il serrait sa main... Soudain, Vegnar poussa un léger croassement et Drake remarqua alors que du sang gouttait de la main de l'inconnu.

Etait-il lui aussi un mutant ? Drake n'en était même pas sûr...Il ne savait toujours pas si il était le seul dans sa situation...Il voulut faire un geste pour aider le jeune homme, mais il se retint.

Qui l'avait aidé lorsqu'il avait découvert son pouvoir ? Tous l'avaient considérés comme un monstre...Non, cette homme ce débrouillerait seul...
Détournant son regard de la main, Drake demanda alors au majordome :


- Excusez moi, mais vous m'avez donné la clé de ma...chambre, sans me dire où elle se trouvait...Pourriez vous me l'indiquer ?

Puis, il regarda de nouveau le jeune homme.


* Si cet homme avait été un mutant, je pense que je l'aurais aidé...Entre êtres spéciaux, il faut toujours s'entre-aider...*




[HRP/] Meuh non Aven...T'a rien bloqué ^^...Pit pour le manque d'inspiration, pas grave...Tu croit quand j'en est moi avec les court texte que je fait ? lol [/HRP]

Le mensonge n'avait jamais rien de bon. Surtout quand on pouvait apporter la preuve par a + b que quelque chose n'allait pas, malgré les apparences sereines qu'on voulait faire passer. Edouard s'était inquiété de la santé du jeune homme en face de lui. Et celui-ci avait démenti les faits. Il continuait de faire croire que tout allait bien. Soit. Mais la situation ne tarderait pas à lui prouver le contraire.

Drake remercia Edouard de lui avoir donné les clés de sa future chambre mais déclina l'offre de participer au repas de ce soir. Le vieux majordomes lui lança un regard bienveillant et répondit.

"Sachez monsieur, que je ne vous force absolument pas à y participer, mais si vous changez d'avis, n'hésitez pas à vous manifester"

Edouard se retourna à nouveau vers l'autre adolescent dont la couleur de teint ne faisait qu'empirer de minutes en minutes. A nouveau, il voulut lui demander si tout allait bien pour lui, au du moins s'il en était vraiment sûr, mais Drake repris la parole. Le sujet qu'il soulevait témoignait de l'étourderie du vieil homme. Mais comment lui en vouloir? Ces derniers jours, il ne savait plus trop où donner de la tête le pauvre!

Donc oui, les chambres...

"Je vais vous y emmener, monsieur, si vous voulez bien me suivre"

Edouard se retourna vers l'autre adolescent. Il allait l'inviter à le suivre également quand soudain, il les remarqua. Les gouttes de sang. Qui perlaient doucement sur le sol. Et il voulait continuer de lui faire croire que tout allait bien?

Une décision s'imposait, pour la sécurité du jeune homme. Car Edouard n'était pas dupe, si ce n'était pas une blessure, il n'y avait plus que le don du mutant qui pouvait lui poser un tel problème.

Sans prévenir, Edouard se dédoubla devant les deux jeunes hommes et l'un d'eux, 'l'original' s'adressa à Drake :

"Vous allez suivre mon double, monsieur, il vous montrera votre chambre"

Et comme de fait, le double d'Edouard invita Drake à le suivre dans les escaliers.

Ensuite, il se retourna vers Aden et ajouta :

"Quand à vous, jeune homme, vous allez me suivre jusqu'à l'infirmerie, nous allons vous soigner"

Edouard plongea son regard dans celui du jeune mutant, lui faisant bien comprendre qu'il s'agissait plus d'une obligation qu'une invitation. Il en allait de sa santé...

(HJ : Drake tu peux créer ta chambre dans l'aile appropriée/ Aden, ben ce serait bien que tu suives Edouard^^
PS : je suppose qu' Edouard peut se dédoubler puisqu'il a le don d'ubiquité^^)

Drake assistat à la scène, stupéfait. Sous ses yeux, le majordome venait de se dédoubler !

Il ne savait plus quoi dire...D'un côté, il était soulagé de ne pas être le seul être disposant de pouvoirs, d'un autre, il craignait de ne pas se montrer à la hauteur de cette école...

L'original s'adressa à Drake, l'invitant à suivre son double, tandis qu'il se retournait pour inciter l'autre jeune homme à le suivre à l'infirmerie. En fait, cela avait plus l'air d'un ordre que d'une simple invitation...

Vegnar, à la vue de ce spectacle, manqua de tomber de l'épaule de son maître et poussa un croassement en ouvrant ses ailes et en les actionnant un peu. Il répondit donc au second majordome :

- Oui...Oui je vous suit...

Le pâle jeune homme e semblait vraiment pas aller bien. Drake le savait pour ainsi dire depuis qu'il lui avait jeter le premier regard, devant le portail. Il savait qu'il mentait...Mais comment lui en vouloir ? Jusqu'à présent, Drake n'avait il pas mentit non plus ? Certes, avec plus d'aisance peut être, mais il avait mentit quand même...

Drake s'empressa donc de suivre "l'autre" Edouard, qui avait commençé à monter les escaliers de marbres.





Les Chambres Dortoirs et Chambres

Tout tourne, et bouge...
Rien de va plus, tout fiche le camp.

Pourtant Aden faisait son possible garder les pieds sur Terre...
Sa vue devenait floue, la température de son corps s'abaissait tellement qu'il le sentait au bout de ses doigts.
Sa gorge peu à peu s'assèchait et devinait pâteuse.
C'est un peu comme si quelqu'un avait prit possession de lui, Aden luttait pour garder un peu de contrôle, et ne rien montrer de sa faiblesse.
Pourtant c'est inutile... Il n'y a pas besoin de mots pour qu'elle soit révélée.

Il leva, difficilement la tête... Sous ses yeux, une scène étrange se déroulait... Il n'était pas seul.
Edouard s'était dédoublé sous ses yeux. A moins que ce soit une hallucination due à la crise...
Il serra sa main droite de toute ses forces jusqu'a en avoir mal, pour être sûr que ce n'était pas un rêve.
Rien a faire, la brume ne voulait pas se dissiper, Aden restait piégé, dans une prison située entre les songes et la réalité.

Le sang s'étalait lentement sur le marbre du hall.
Avec le peu de conscience qui lui restait il prit une décision :

- C'est d'accord...

Ses mots étaient murmurés, comme honteux...
Car pour la première fois de sa vie, Aden acceptait la main qu'on lui tendait. Il acceptait de se montrer faible, il acceptait de l'aide...

Il ne vit même pas Drake les quitter, il ne lui tardait plus qu'une chose : Faire cesser la crise une fois seul.
Il regarda le Majordome, soutenant avec difficulté son regard, la respiration haletante.

[HJ : A toi de créer le Topic, vu qu'Aden ne connait pas les lieux ]

https://evolution-x.forumactif.com/Institut-Xavier-c4/Infirmerie-Laboratoire-f60/Pansement-pour-petit-bobo-D-p29082.htm#29082

Même en cette veille de nouvelle année, les arrivées ne se tarissaient pas à l'Institut. Le vieux majordome en avait à peine fini avec le jeune Aden qu'il y avait de nouveau deux têtes blondes qui l'attendaient dans le Hall.

Comme à son habitude, Edouard descendit les escaliers armé de son flegme légendaire et salua aimablement les deux jeunes adolescents. Un jeune homme, de type ricain et une jeune fille plutôt timide et réservée.

"Je vous souhaite la bienvenue à l'Institut Xavier, jeunes gens"

Ensuite, le jeune homme prit la parole et lui parla de ses études d'entomologie. Il désirait rencontrer un responsable.

"Je ne saurais que vous conseiller d'aller en parler avec la directrice de l'établissement, mademoiselle Malicia, monsieur" répondit doucement Edouard. Vous la trouverez certainement à la salle manger, en l'honneur de la fête organisée en ce moment même"

Edouard fouilla tout à coup au fond de sa poche et sortit deux pass magnétiques.

"Mais avant, je vais vous montrer vos chambres, ajouta-til en souriant à la jeune demoiselle. Ensuite, si vous le désirez, vous êtes tous deux cordialement invités au repas de ce soir"

Il tendit les pass aux jeunes et leur montra le chemin jusqu'à leur chambre respective.


(HJ : voilà, c'est un peu court, mais comme ça vous êtes débloqués^^, Miguel tu peux créer ta chambre dans le quartier des adultes et Brave, dans l'aile des dortoirs. Avt d'y aller, vous pouvez faire interagir vos persos entre eux avt de les faire suivre Ed'. Voilà )

Miguel sourit franchement. Quoi d'autre à faire devant cette jeune fille ? Il réussit tout de même à placer son nom dans la conversation - "Miguel Azur, mais vous...tu peux m'appeler Miguel" -, il indiqua que "Non, je ne suis jamais venu", et écouta attentivement les paroles de son interlocutrice.
Ce n'était pas si complexe de paraître sociable, finalement.
Non ?
Un air attentionné, deux ou trois sourires entendus...
Simple. La recette fonctionnait bien. Miguel la nota dans un coin de sa tête, avant que son chemin ne se sépare de celui de la Señorita Mariposa. Il se dirigea d'un pas décidé vers ce qui semblait correspondre à une aile réservée aux chambres des adultes.
Soulagement.
Miguel n'avait jamais supporté les adolescents durant trop longtemps, peut-être parce qu'il n'en avait jamais été un lui-même. Leur compagnie, il la supportait durant des minutes, voire si nécessaire des heures, mais delà à devoir vivre au milieu d'un groupe de ces hystériques, non merci.
Plutôt dormir avec les animaux.
Dont il se sentait finalement nettement plus proche.

Un regard au pass qui lui avait été laissé, ainsi il ne devait pas être le premier à utiliser un prétexte pour entrer. Très bien. Il faudrait qu'il songe à déménager son fourbi, ses ailes, et à les entreposer.
Enfin, avant ça, il était nécessaire et urgent de voir à quoi ressemblait son nouveau lieu de vie.
Pour être sûr que le changement en valait la peine.
Pas question de dormir dans une armoire.
Quand on évolue dans la pègre, on s'habitue rapidement à son petit confort. Et après, il est difficile de changer de mode de vie.