L'arrivée de Kira (libre)

Hum apparemment, Sun était encore trop discrète, puisque ni la femme, ni l'homme ne lui rpêtèrent la moindre attention. Une vague de déception et de mélancolie l'envahit. Elle était dans une ville étrangère, parmi des étrangers et elle avait l'impression de n'être qu'une petite souris. Les deux adultes parlaient de finances et d'argent. Sun n'écoutait pas vraiment, mais vu qu'elle n'avait rien d'autre à faire.

*Si je leur foutais la trouille, ils feraient attention à moi!*

C'était une vilaine pensée et elle s'en voulut de l'avoir formulée, même pour elle-même. Mais être totalement ignorée ne vous aidait pa sà avoir des pensées positives! Sun commençait à s'impatienter alors que l'homme et la femme badinaient. Elle savait bien qu'elle les dérangeait, mais elle avait besoin d'un renseignement et après elle les les laisserait tranquille! Elle s'apprétait à reprendre d'une voix plus forte quand le jeune homme se tourna vers elle et sembla enfin la remarquer. Sun, saisie et prise au dépourvu resta un moment sans réaction.

- "Euh je... Je ne voulais pas interrompre une conversation importante... Mais... Je suis nouvelle et je ne sais pas quoi faire... je suis désolée."

Pourtant, elle lança un regard de remerciement au jeune homme pour voir fait attention à elle.

(désolé, mon message a du passer entre les notres et je ne l'ai pas vu.)
Tout à sa conversation, Malicia n'avait pas entendu la jeune fille. Ce n'est que lorsque William le lui signala que Malicia s'en rendit compte.
Elle s'excusa aussitôt auprès de la jeune fille en souriant.

"Excusez mon impolitesse, je suis Malicia, la directrice de l'Institut. Vous souhaitez surement rejoindre l'Institut?"

C'était plus une affirmation qu'une question.Malicia reprit alors.

"Sachez que vous êtes la bienvenue. Vous n'êtes pas la seule à être arrivé aujourd'hui. Nous organisons ce soir un diner pour le jour de l'an où vous pourrez faire connaissance avec l'Institut au complet. En attendant, vous souhaitez surement poser vos affaires dans votre chambre."

Malicia passa la main dans la veste de son tailleur (ouai comme le sac de Joséphine ange-gardien...) et en retira une carte magnétique.
"Ceci est la clé de votre chambre qui se trouve à l'étage."

Elle la tendit à la jeune fille. Puis elle posa le regard sur William, joyeuse devant ces arrivées de jeunes gens.

William toujours souriant lança un regard complice à la jeune fille. Comme la plupart de tous les nouveaux venus, elle devait être un peu perdue et un manque d'attention à son égard n'aurait surement rien arrangé à sa situation. Le golden boy se demanda alors si c'était le fait d'avoir été élevé plus par son majordome que par sa propre mère, qui l'avait rendu ainsi sensible aux acceuils.

Alors qu'il tentait de trouver une réponse à cette question incongrue, Malicia aborda le thème d'un dîner qu'organisait l'Institut pour le soir de l'an ce qui eut pour effet de faire déglutir péniblement le golden boy. Occupé par les affaires, celui ci avait totalement oublié cet évènement important. Il avait prévu de passer une soirée tranquille devant sa télé ou sur le toit de son immeuble à faire du tir à l'arc. Des manères très associales, mais se faire de vrais amis lorsqu'on vie une telle situation était extrêmement difficile.

Hawk Eyes regarda Malicia donner la clef de sa chambre à la jeune métisse puis repris la parole.

- Et bien, avec tant de nouveaux élèves, cela risque de faire une jolie fête. Je comprend pourquoi votre majordome semblait si occupé, ça doit lui demander beaucoup de préparatifs...

William posa alors un regard sur Malicia qui paraissait apprécier l'arrivée massive de nouvelles personnalités à l'Institut. Avec tant de réfigiés, cette femme ne devait jamais manquer de travail...

[Nan mais c'est pas grave Malicia ]

Aussitôt que le jeune homme ait fait la remarque sur la présence de Sun, la femme à ses côtés l'apperçut et s'excusa tout en se présentant. Oh, la jeune fille avait la directrice face à elle! Génial, elle venait sans doute de passer pour une gamine mal élevée! Il n'y avait vraiment qu'elle pour faire ce genre de boulettes! Sun garda pourtant le sourire.

- "Non, c'est moi qui aurais du attendre que vous ayez fini. Oui, je souhaite entrer à l'Institut. Je m'appelle Sun Wallas."

Malicia lui annonça alors qu'elle était la bienvenue, qu'il y avait eu plein de nouvelles arrivées, qu'il y avait un diner ce soir et qu'elle souhaitait surement aller dans sa chambre. Etourdie par toutes ces informations, la jeune fille se contenta d'acquiescer, non sans échanger un regard complice avec le jeune homme qui lui apparaissait vraiment comme quelqu'un de sympathique. Et qui semblait comprendre sa situation de nouvelle. Malicia prit alors une clé magnétique sur elle (tiens, elle se promenait avec toutes les clés des chambres vides?) et la tendit à la jeune fille.

- "Merci madame. Je vais de ce pas découvrir ma chambre."

Elle sourit à Malicia, puis au jeune homme et reprit ses valises.

- "Eh bien, à ce soir au repas j'espère."

Et sur une oeillade malicieuse, elle s'éloigna, pas très vivement, vu qu'elle faisait un bruit monstre en faisant rouler ses immenses valises.

[ Chambre de Sun]

Malgré le changement de sa situation, la jeune fille semblait s'acclimater assez vite et William y était surement pour beaucoup. Malicia retint un petit rire et se tourna vers William.

"Je suis sure que vous êtes déjà pris pour ce soir, mais si vous essayez de fuir l'une de ces interminables receptions, peut-être pourriez vous vous joindre à nous pour le repas?"

Malicia s'attendait à un refus. Oui qui voudrait passer la soirée avec une bande d'adolescents surexcités au lieu de se rendre dans une des boites chics de la ville?

William sourit à la jeune fille et la regarda s'éloigner de ses yeux de faucon. Si toutes les personnes de l'Institut étaient aussi gentilles qu'elle, il ne devait pas souvent y avoir de problèmes d'intégration au sein de l'établissement.

- Au revoir mademoiselle Wallas.

Le golden boy se retourna alors vers Malicia. Sa proposition était alléchante et venait à point nommé. Il se cacha bien de lui dire qu'il n'avait rien de prévu pour ce soir pour ne pas passer pour un solitaire ni pour un idiot. De plus, il avait une envie folle de rencontrer les mutants de l'Institut et les maintenant connus X-men. Le visage de William s'illumina et son sourire se fît le plus chaleureux qu'il puisse.

- Ce sera avec un immense plaisir madame la directrice. Il n'y a pas de meilleure proposition pour ce soir à mes yeux que la vôtre...

La réponse de William l'etonna mais Malicia lui répondit d'un sourire éblouissant.

"Je suis vraiment heureuse que vous acceptiez ma proposition, vous pourrez faire connaissance avec nos membres les plus anciens..."

Une jeune fille entra dans le hall. Elle avait l'air d'une petite souris. Malicia eut une expression amusée.

"Nous pourrons nous retrouver pour le diner dans la grande salle à manger. Beaucoup de membres se rendront ensuite au Saturday Night où une soirée costumée est organisée. Si vous n'êtes pas trop occupé, vous pourrez aussi vous joindre à nous."

La jeune fille, très patiente, avait sortit un magazine. elle semblait si anachronique au milieu de ce hall. Malicia s'excusa auprès de William.

"Mes obligations m'apellent, mais nous pourrons discuter ce soir si vous le souhaitez..."

William aquiesca d'un léger signe de tête. Il avait hâte de rencontrer les plus éminents membres de l'établissement, ce devaient être des gens véritablement intéressants. Malicia lui proposa de les rejoindre dans la salle à manger pour le dîner. Il ne savait pas où elle se situait, mais il trouverait le moment venu. Le plus génant était l'invitation pour aller passer une soirée costumée au Saturday Night. Choisir un costume pour le soir ne serait pas forcément des plus évidents. Le golden boy lui fît un sourire toujours aussi charmant et laissa Malicia s'occuper de la nouvelle venue.

- Ce sera avec plaisir. Merci bien. Bon, je vous laisse à vos occupations. A ce soir madame la directrice.

Hawk Eyes s'éloigna alors en direction de la porte. En passant au niveau de la nouvelle venue, le golden boy lui fît un signe de tête, le sourire toujours aux lèvres puis tira sur les épaisses portes de la bâtisse. Le froid cinglant s'empressa de s'insinuer dans le hall mais il n'eut pas le temps de l'emplir. William réfréna un frisson, referma les portes, réajusta le col de sa veste et s'éloigna en direction de sa moto garée devant les grilles de l'établissement...

[ Quelque part dans Boston]

La jeune fille avait un drôle d'accent qui s'accordait à sa drôle de frimousse, cependant, elle ne semblait pas avoir la langue dans sa poche.
Malicia eut un petit sourire attendri devant cette jeune fille si peu ordinaire.
Elle l'écouta avec attention, en lui souriant.

"Oui, en effet vous avez trouvé!"

Malicia eut un petit rire léger.

"Je suis Malicia, la directrice de l'Institut, je vous souhaite la bienvenue dans mon établissement."

Malicia attendit quelques secondes, puis elle reprit.

"Vous avez du surement faire un long voyage et avait hate de déposer vos affaires."

Elle glissa la main dans la poche de la veste de son tailleur et en retira une carte magnétique.

"Voici la clé de votre chambre. Ce soir, nous organisons un repas dans la salle à manger de l'Institut, vous y ferez la rencontre des autres membres."

Elle tendit sa clé à la jeune fille. Puis elle ajouta sur un ton plus confident.

"Ne vous inquietez pas, vous allez vite vous faire à votre nouvelle vie."

La jeune fille était un vrai tourbillon et visiblement, rien ne l'arrêtait. Les futurs entrainements promettaient.
Malicia en avait fini pour l'instant avec l'acceuil, si aucun nouveau n'arrivaient dans les minutes qui suivaient, elle allait pouvoir se reposer.
Celà faisait quelques jours qu'elle ne se sentait pas très bien, surement le contre-coup de son séjour à l'hopital.
Elle se demanda un instant où se trouvait Sagamore, elle n'avait guère eut le temps de l'apercevoir depuis son retour.
Elle décida donc de prendre la direction de sa chambre où elle pourrait s'ateler aux dossiers urgents qui patientaient sur son bureau depuis des semaines et pourquoi pas, faire des recherches plus approfondies sur ce William Kane.
[ma chambre]

[Je poste ici pour pas créer un topic de plus]

Koyuki se trouvait enfin devant les portes de l’Institut. Elle l’avait cherché durant bien une heure, et avait finit par le trouver. Il faisait froid, la neige recouvrait tout. Pourtant, la jeune mutante n’était que très peu habillée. Une robe dans le style gothique lolita, noire et agrémentée de fines broderies rouge brillant, le haut faisant penser à un corset. Le bas de la robe était très court, sorte de jupon noir d’une vingtaine de centimètre, typique de la mode japonaise. La petite manieuse de glace portait aussi de grandes chaussettes lui arrivant à mi cuisses, rayées noir et rouge, et d’imposantes bottes noires à lacets, style rangers. A cet accoutrement déjà original étaient ajoutés un bonnet avec des oreilles de chat, noir et rouge et les gants assortis, montant jusqu’aux coudes de Koko’. Les gants étant reliés au bonnet par deux longues chaines de métal.

La jeune japonaise poussa les lourdes portes de l’établissement, non sans appréhension. Elle ne pu retenir un « wha » à la vue du hall. Splendide. Elle, qui venait d’un pays ou l’on ne connait pas ou peu la démesure, était stupéfaite d’une telle blancheur, d’une telle grandeur. Koyuki prit presque peur à la vue de cette immensité blanche. Les escaliers de marbre immaculés lui donnaient le vertige. Elle ne se sentait pas dans son élément, elle qui était si noire. Elle se demanda même s’il ne valait pas mieux pour elle rebrousser chemin, d’aller ailleurs, dans un endroit plus petit, moins somptueux. Mais elle voulait tant faire partie de ce « clan »…

**Bon, tu restes ici, tu ne bouges pas, quelqu’un va arriver, ne loupe pas ta chance…**

Elle ne bougea pas. Pas même d’un centimètre. Elle restait aussi statique que la glace qu’elle gouvernait si bien. Elle attendait que quelqu’un vienne a sa rencontre, lui parle de l’endroit, de l’Institut et de son rôle, car en fait, elle n’avait pas trouvé tant d’information que ça…

L'arrêt de bus était plus loin que prévu, il marcha plusieurs minutes sous la neige avant d'arriver devant les portes de l'institut. Une fois l'entrée franchi, il resta quelques secondes la bouche ouverte subjugué par la hauteur du plafond et la grandeur de l'escalier en marbre qui lui faisait face.

"Si, les autres pièces sont aussi grandes que cette entrée, j'ai pas fini de marcher ...", dit-il dans un long soupir.

Il se sentit vite perdu, il resta là immobile montrant son dos à la double porte en verre. Un seul pas en arrière lui permettrai de tout oublié et de repartir chez lui. Mais ce n'était pas son genre de laisser tomber aussi vite, il entreprit de chercher une âme bien aimable pour le renseigner.
Il avança à taton en disant :

"Bonjour, escusez moi ... je viens d'arriver et ... il y a quelqu'un ?"

Il n'avait pas vu la jeune fille qui se tenait à ses côtés sans mots dire, il cherchait du regard quand, en se retournant, ses yeux se poserai sur cette silhouette féminine

[Cuisine]

Léon était parti chercher une longue veste, son echarpe et ses gants avant de descendre dans le hall. Ne voyant personne, il supposa que les trois autres personnes n'avaient pas encore quitté la cuisine.

*J'espere qu'ils feront vite, j'ai pas trop envie de poireauter une éternité ici.*

Le jeune mutant poussa un long soupir, et decida de s'asseoir sur une marche de l'escalier qui tronait dans la salle.
Levant les yeux aux plafonds, il put apercevoir les lustres soigneusement lustrés qui pendaient au plafond. Ces derniers brillaient comme des milliers de diamants, projetant leur eclat dans tous les recoins de la salle.

*Apparemment, Edouard n'a pas chomé pour nettoyer la maison de fond en comble. Ce doit etre un maniaque... d'ailleurs, je me demande comment il s'y est pris pour aller jusqu'a nettoyer ces lustres?*

Preferant ne pas trop reflechir sur le pourquoi du comment, Léon centra ses pensées vagabondes sur le sujet du jour: le reveillon du nouvel an! D'apres ce qui avait été prévu, un diner aurait lieu ici suivi d'une soirée costumée dans l'établissement de Sag'.
Donc l'objectif n°1 de cette sortie serait de trouver un costume a porter pour ce soir.

Plusieurs idées de deguisements apparurent dans l'esprit du jeune mutant, du plus classique au plus loufoque. Il n'empeche que Léon n'aurait aucun complexe a porter cela, connaissant son caractere les autres pensionnaires s'attendaient surement a ce qu'il leur fasse ce coup-là.

Léon jeta un coup d'oeil sur sa montre, cela faisait deja cinq minutes qu'il attendait et toujours aucun signe de Hendrix, Selen ou Ben.

*Bon sang. Qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire? Attends qu'ils reviennent et je m'en vais leur mettre un coup de pied au c*l moi!*

A peine avait-il fini d'imaginer la scene ou le chinois leur bottait le derriere que Léon entendit des bruits de pas precipités venant d'un des couloirs qui partaient du Hall.
Le bruit se rapprochait et le couloir duquel il provenait se précisait egalement, Léon tourna donc sa tete vers le-dit couloir, esperant que la personne qui y en jaillirait serait une de celles qu'il attendait depuis quelques minutes deja.

Cependant, alors que sa tete commencait a amorcer le mouvement visant a deplacer son crane en direction du couloir, une voix puis deux silhouettes le stoppa net.
Léon n'avait meme pas fait attention, trop occupé a ses propres affaires. Il ne savait pas combien de temps ils étaient plantés là, mais une chose était sûre: c'étaient des nouveaux.

*Ca n'arrete pas aujourd'hui tiens! C'est parce que c'est le nouvel an c'est ca? C'est nos cadeaux?*

Voulant réparer son ignorance totale des deux individus, Léon se leva de sa marche et se présenta devant eux, l'air sympathique et accueillant.

«Bonjour vous deux! Bienvenue a l'Institut Xavier, je me nomme Léon et euh... bah, c'est tout. Vous etes nouveaux, je suppose?»

A cet instant, un des multiples clones d'Edouard, peut-etre le majordome en personne apparut et prit la parole:

«Mr. Léon, je vais m'occuper de ces deux jeunes gens. Vous pouvez retourner a vos occupations.»
«D'accord, je vous les laisse Edouard. Quant a mes occupations, elles commenceront lorsque les escargots seront arrivés, ce qui ne devrait pas tarder...»

En effet, les echos des pas etaient vraiment proches desormais et la silhouette du responsable de ses bruits ne devraient pas tarder a faire son appartion. Ce n'était qu'une question de secondes...

Cuisine

*Oula ! Zut ! Les cinq minutes sont passées ! J'espère qu'ils sont toujours là !*

Hendrix, depuis la discussion dans la cuisine, avait quitté la salle et était monté en vitesse dans sa chambre. Désireux de se vêtir plus chaudement, il avait sorti un pull de couloir noir et possédant une tirette, permettant ainsi de relier les deux parties séparées du devant. Le jeune homme adorait ce genre de vêtements mais il faut ne pas confondre entre plusieurs styles. Certains de ces pulls ne possédaient qu’une petite tirette sur le haut. Ce genre d’habits, Hendrix les aimait moins.

Après avoir retourné tout son sac à la recherche de celui le plus chaud ainsi qu’à la recherche d’une casquette, il se mit à galoper vers le hall. Le chemin n’avait maintenant plus de secret pour lui et il courrait, faisant confiance à sa mémoire.

C’est au beau milieu du dernier long couloir que le garçon eut un flash. Il regarda sa montre et vit avec stupeur que les cinq minutes s’étaient écoulées. En général, cela n’était pas d’une grande importance. En effet une minute voir deux ou même trois, ça n’était pas la mort. Surtout que si l’on compare avec certain, le retard d’Hendrix n’était qu’un instant par rapport à des heures. Accélérant tout d’un coup, les images de tout à l’heure lui revinrent. Situation presque similaire à quelques exceptions. Il s’attendait à devoir courir après le trio qui s’en allait déjà hors de la propriété.

*Ok, j’y suis ! Faites que…*

« Bonjour monsieur Phaz ! Quelle journée n’est ce pas ? »

Edouard venait de quitter le hall suivit de deux nouveaux. Il était facile de le deviner, ils ont encore sacs et veste sur leurs épaules et leurs bras.

*Eh beh… je vois que c’est un endroit fort populaire.*

« Bonjour Edouard ! Je vous laisse ! On m’attends ! »

Hendrix reprit sa course folle vers le hall après ce bref arrêt. Tenant sa casquette noire prête à s’envoler, il bifurqua une dernière fois avant de se retrouver face à la porte tant attendue. Il apparut au grand jour du hall. La lumière était beaucoup plus importante dans cette immense salle plutôt que dans le couloir. Et ce, même si des fenêtres jonchaient les murs extérieurs. Ici, d’énormes masses transparentes recouvraient tout le mur d’entrée ou presque. Laissant ainsi rentrer la lumière du jour.

*Ouf ! Ils y sont toujours. Par contre, le deuxième gars n’est pas encore là. Je ne suis pas le pire alors. *

Leon et Selen étaient dans le hall. Ce dernier avait dû être beaucoup plus rapide qu’Hendrix, vu qu’il était parti après lui. Mais cela fesait plus longtemps qu'il connaissait l'institut. Hendrix avait malgré tout encore du mal à se repérer. Du moins, c'est comme ça que le jeune homme essayait de se convaincre et s'auto-justifier pour son retard. Il surprit la question de Selen adressée à Leon. Et y répondit sans tarder.

« Et comment que je viens ! Je ne veux pas m’enraciner ici alors que je peux découvrir la ville. L'air frais, quoi de meilleur ? »

Une nouvelle fois, Hendrix dévala les escaliers mais cette fois, en évitant le repli qu’il avait accroché la première fois. Arrivé en bas, il sauta les quatre dernières marches et vint s’écraser lourdement sur le sol juste devant les deux mutants déjà présents.

« Voila, je suis prêt ! J’ai tout ce qu’il me faut. »

Il vérifia rapidement ses poches à tâtons. Gsm, portefeuilles, argent et son briquet. Il se sentait plus en sécurité si il l’avait. Non qu’il fumait, mais en cas de besoin, il pourrait se servir de son pouvoir pour effrayer un quelconque individu se montrant hostile. Réajustant son pull tout plissé et sa casquette à moitié dans le vent, il regardait Leon et Selen sans dire un mot mais en laissant échapper un sourire.

« J’èspère que je vous ais pas trop fait attendre. »

[Cuisine, en passant par sa chambre]

Et voilà, lui qui pensait lézarder tranquillement au chaud jusqu'au soir se retrouvait de nouveau embarqué il ne savait trop où. Malgré son tempérament agité, il avait un peu hésité. Déjà il avait faim, en plus il venait à peine de se mettre au sec et il était quand même un peu sur les rotules. D'un autre côté, il avait besoin de fringues et faire les magasins accompagné serait plus drôle. Il n'était pas du genre à perdre des amitiés potentielles et des occasions de s'amuser pour préférer dormir.

"Ouais je viens ! Attendez moi, juste le temps de ..."

Vu qu'on lui avait donné l'autorisation de piocher dans le frigo, il se confectionna un sandwitch en deux-trois mouvements et en courant, retourna à sa chambre. Ses affaires étaient toujours trempées, il allait se les peler pour l'aller avec sa veste en jean et son petit pull. Balancant sur le lit ce qui restait dans son sac à bandoulière, il y trouva enfin son portefeuille qu'il fourra dans sa poche. Après avoir prévenu son ami à quatre pattes qu'il partait, il lui laissa un en cas puis se précipita dehors.

Heureusement, il ne se perdit pas, et déboula quelques minutes plus tard bien qu'un peu en retard et après avoir croisé le majordome suivi de deux personnes. Le sandwitch à moitié entamé dans la main, il s'arrêta en dérapage controlé à côté des garçons, les joues un peu rougies et un grand sourire aux lèvres.

"Désolé, mais fallait vraiment que je trouve quelque chose à manger. Pas d'eau steuplé Léon, j'crois que j'vais déjà être assez trempé comme ça v_v. Pays de ... C'est quoi cette manie de s'installer où il tombe autant de neige -_- ?"

Adoeette, qui n'avais jamais franchis les limites de sa réserve natale, fut surpris de voir autant de monde s'agglutiner dans cet étrange endroit que l'on appele aéroport.
Tout autour de lui des gens couraient et parler fort. Si dans la rue tout le monde se retourner pour le regarder d'un air moqueur, ici personne ne sembler faire attention a lui!! Ils étaient tous tellement presser de prendre leur avion que même le jeune indien en tenue traditionnelle paressait être invisible.
Ce fut la voix tremblotante qu'il s'approcha du premier guichet libre pour demander son Billet pour Boston. La jeune femme assise derrière son comptoir ne fit, au premier abord, même pas attention a lui. Ce ne fut qu'au moment de lui tendre son billet que leur regard se croisières.
Le sourire de la guichetière se transformât alors en stupéfaction. Puis voyant le malaise de sont interlocuteur, c'est d'une voix qui se voulait agréable, qu'elle lui expliqua comment accéder a son avion.

Arrivée dans l'avion une hôtesse lui désigna un siège ou il pris place. Adoeette était tellement tendu qu'il ne fit même pas attention aux regards et murmures moqueurs qui volés tout autour de lui.
Le voyage ce déroula malgré tout sans incident pour le jeune indien. Mais la peur qui lui déchirer le ventre ne cessa qu'une fois l'avion arriver a l'aéroport de Boston.

Ce fut les gambes encore tremblantes qu'il mit pied a terre et se dirigea vers la sortie.
Dehors, comme il l'avez vus faire par les autres gens, il appela un taxi tout en tendant son bras. Ce ne fut qu'au bout d'une bonne dizaine de minutes qu'une voiture s'arrêta devant lui. Timidement il s'approcha de la voiture et tout en montant murmura d'une voix hésitante l'adresse de l'institut.
Le chauffeur jeta un coup d'oeil dans son rétroviseur central et dit d'une voix moqueuse:
" L'institut des mutans? Ba, sa ne m'étonne pas. Accoutrer comme tu l'ai tu ne pouvais pas aller ailleurs!!"
Puis, haussant les épaules, il démarra.
Durant tout le trajet qui lui sembla durée une éternité, Adoeette se remémora les évènements des dernières heures qui le séparés de son départ de la réserve.
Il était encore a se demander comment se ferait son arrivée a l'institut quant le taxi stoppa.
Le chauffeur le regarda une nouvelle fois dans son rétroviseur. Tout en lui indiquant une grande demeure, il dit d'une voie moqueuse.
"Voila peau rouge, tu es arrivée dans ton nouveau tepee!"
Puis il se mit a rire de sa vanne.
Ne voyant aucune réaction du jeune indien, le chauffeur, annonça le prix de la course et tendis sa main avec insistance.
Adoeette, lui remis l'argent et descendit de voiture. Il n'avait pas sitôt mis pied a terre, que le taxi redémarra en trombe, évitant de justesse un chien qui traversé la route.

Il était enfin arrivée a bon port. Il se dirigea vers le grand bâtiment ou était marquer en grosse lettre: INSTITUT CHARLES XAVIER
Il pris une grande inspiration et appuya sur la sonnette.

Léon tapait nerveusement du pied en attendant les trois energumenes qui venaient avec lui. Attendre était l'une des pires choses que détestait faire Léon, et c'etait pire encore quand ce n'etait pas de son plein gré...

*S'ils ne montrent pas leur visage dans la minute qui suivent, je m'en vais les noyer moi!*

A peine s'etait-il dit cette phrase que Selen debarqua du couloir opposé a celui d'ou provenait ces lourds echos de pas rapides. Ce dernier avait visiblement fait un detour pour aller chercher de bons vetements chauds dans l'optique d'affronter la froideur de Boston.
Selen demanda alors au jeune mutant qu'était Léon si Hendrix et Ben étaient toujours d'accord pour sortir. Et alors qu'il allait ouvrir la bouche pour répondre, une voix sortie du meme couloir que les bruits de pas le devanca.

*Voila donc a qui appartiennent ces pas...*

«Et bah, t'es aussi discret qu'un éléphant furieux Hendrix. Je t'ai entendu depuis cinq minutes sans exagerer. Cours avec plus de legereté la prochaine fois, on avait l'impression que tu voulais t'enfoncer dans le sol tellement tes pas sonnaient lourds...»

Léon n'en pensait absolument pas un mot, mais on l'avait fait attendre et donc il fallait que quelqu'un paye les pots cassés. Aujourd'hui, c'etait Hendrix, demain quelqu'un d'autre... c'était a la chance, ou a la malchance qu'il fallait apporter les protestations.

Et alors qu'il passait ses nerfs sur le pauvre Hendrix, Ben arriva et ce fut son tour de servir de defouloir.

«Ah bah, c'est pas trop tot toi non plus. Vous avez décidé de m'enerver avant de sortir?! C'est réussi. Pas d'eau? Ah mais, j'espere bien que tu vas etre trempé et si tu ne l'es pas assez, je m'en chargerais moi!»

Quel charmant caractère ce Léon...
Le jeune mutant poussa un long soupir puis retrouva son sourire et sa bonne humeur habituelle.

«Aaah, ca va mieux. Bon, maintenant que vous etes là, on va pouvoir y aller. Direction Boston et ses magasins! Il est temps de trouver un costume pour la fete de ce soir.»

Comment ca, difficile de cerner Léon?! Pas du tout, il suffit de savoir comment il fonctionne tout simplement. La seule chose a retenir sur lui, c'etait de ne JAMAIS le faire attendre... ou alors, ce serait dangereux pour vous.

Léon s'appreta a ouvrir la grande porte d'entrée lorsque la sonnerie retentit dans le hall.
Se doutant d'un eventuel nouvel arrivant, Léon ouvrit la porte et accueillit comme il se doit le nouveau venu.

«Bonjour. Bienvenue a l'Institut Xavier. Veuillez entrer, je vous en prie, Edouard s'occupe de vous dans un instant.»

Léon tourna sa tete et lanca un appel général.

«Edouard! On a besoin de vous dans le hall, merci!!»

Puis il revint au jeune arrivant.

«Veuillez nous excuser mais nous nous appretions a sortir. J'espere vous voir plus tard! Allez les trois autres, on y va!»

Léon prit les devants et passa le seuil de la porte. Direction Boston centre!!

[ Boston]

"Inutile d'hurler pour tout le bâtiment, Mr Léon, je ne suis pas encore sourd"

C'est sur ses paroles et avec son flegme habituel que le majordome, Edouard, arriva en haut de l'escalier. Un coup d'eil dans le hall lui suffit pour repérer le nouveau venu.

Il descendit les escaliers d'un pas lent et précis et s'approcha du petit Indien. Ce dernier avait l'air on ne peut plus perdu.

"Bienvenue chez nous, jeune homme, comme vous l'a annoncé Léon, vous êtes ici à l'Insitut Xavier, école pour élèves surdoués. "

La porte claqua derrière lui, signe que le jeune asiatique aquaman venait de quitter les lieux, suivis de ses compagnons.

"Veuillez excuser l'attitude quelque peu débordante de votre futur collègue, j'espère qu'il ne vous a pas effrayé"

Le petit Indien n'avait pas encore désséré les lèvres, sans doute impressionné par l'immensité du hall ou bien le comportement des gens qui s'y trouvaient.

Edouard sortit une carte magnétique de sa poche et la tendit au nouveau.

"Voici, les clés de votre chambre, il vous suffira de la passer dans la rayure sur la porte. Désirez-vous autre chose?"

(bon, première avec Edouard, j'espère que ça va^^)

* Bon sang ! Quel caractère ! Il prend vite la mouche !

Hendrix s’était senti agressé par Leon. Mais il comprit vite qu'il ne s'en prenait pas à lui directement parce que c'était lui. En effet, Ben eu droit au même traitement de faveur qu'Hendrix.

*Ok, je cherche pas à comprendre...*

Prenant les devants, Leon sortit de l'institut avant d'avoir au préalable salué un nouvel arrivant. Encore un. Au passage, Hendrix lui fit signe de tête et un sourire en coin. Mais ne traîna pas à papoter avec lui. En effet, si il ne sortait pas tout de suite, Hendrix mourrait de chaleur. Depuis qu'il a enfilé son pull et couru comme un dingue, il transpirait déjà un peu et suffoquait presque de chaleur.

« Bon ! Enfin dehors ! »

Une légère brise vint frôler le visage du jeune homme qui la sentit que trop bien. Un frisson lui traversa tout le corps et quelques réflexes apparurent. Un contraste fort peu conseillé en général.

« Wow ! La prochaine fois j’y vais plus lentement. Je gèle méchant ici ! »

Suivant Leon, il enfonça sa tête dans son gros pull fermé jusqu’en haut. Il se réchauffait comme il le pouvait.

« Et on commence par où ? »

Rues de Boston

[Rouh désolée !!! J’ai pas eu le temps de poster avant ce soir, je rattrape mon retard, du coup c’est pas super >_<]


Après quelques minutes passées dans l’établissement Koyuki entendit la porte s’ouvrir, puis des bruits de pas légers. Elle vit alors un homme arriver à sa hauteur. Toute timide qu’elle était, elle ne réussit à prononcer aucun mot. C’est alors qu’un jeune homme typé asiatique fit son apparition puis s’assit sur l’une des marches de l’imposant escalier menant à l’école même. Il n’avait même pas vu les deux nouveaux !!!!

Enfin, le jeune homme regarda dans leur direction, se leva, et s’avança vers eux. Il avait l’air fort sympathique bien qu’un peu farfelu. Il se présenta et souhaita la bienvenue à Quentin et Koko, qui n’avaient pas bougé d’un poil. La japonaise n’avait toujours pas prit la parole. Celui qui l’accompagnait commença à répondre à Léon quand un vieil homme aux cheveux grisonnants apparu sous leurs yeux et prit rapidement la parole.

Mr. Léon, je vais m'occuper de ces deux jeunes gens. Vous pouvez retourner à vos occupations.

Koyuki se demandait s’il y avait toujours autant de monde ici… En fait, la mutante s’était plutôt attendue à un petit groupuscule, pas à une organisation si développée que l’était en réalité l’Institut. Le majordome reprit alors la parole. L’autre s’appelait donc Mr O'Grady, un nom pour le moins étrange. Koyuki paru tout à coup décomposée, mais cet état de latent disparut quelques instant plus tard.

**Quoi ??!! Il a dit « votre chambre » !!! Mais c’est quoi cette embrouille, je veux être seule ! Rouh, tais-toi et attend de voir la suite, bakka !**

La jeune demoiselle suivit alors de près les deux hommes, regardant discrètement ce O’Grady dont elle ne connaissait toujours pas le prénom, mais qu’elle trouvait bien beau. Les marches de marbres laissèrent place aux longs couloirs, alors que la manieuse de glace tentait de retenir son chemin au milieu de ce dédale, tout en gardant un œil sur le jeune homme à ses cotés. Bientôt, elle pourrait prendre un bain, changer de vêtements, se relaxer, et peu être même s’entrainer.


Direction les couloirs ou les chambres, là où postera Quentin^^