Le sanctuaire

(Suite - Voir histoire de Vincent)

Noyé dans son sommeil, Vincent finit par entendre une petite voix comme venant de loin... C'était le commandant de bord qui annoncait leur arrivée sur l'aéroport de New-York. Se redressant légèrement, le jeune homme grimaça de douleur, le dos tout ankylosé à être resté dans la même position si inconfortable tout le temps du voyage. Il tourna la tête côté hublot et vit quelques grattes-ciel profiler au loin. Un sourire lui vint alors car il sentait que l'aventure allait bientôt commencer pour lui, et cela signait sa nouvelle vie aussi, loin de la ville qui l'a vu naître... Une légère euphorie le gagna.

C'est à ce moment qu'il entendit la douce voix d'une des hôtesses s'adresser à tous les passagers. Les ceintures devaient être attachées car ils allaient attérir. Ce que fit de suite Vincent qui avait toujours eu le plus grand respect envers les personnes soucieuses de la sécurité d'autrui. Il remarqua que d'autres ne prirent même pas la peine de le faire mais bon après tout cela n'était pas son problème. Patientant jusqu'à l'atterissage, moment qu'il détestait en avion, Vincent balaya de ses yeux gris le paysage qui se faisait plus précis à mesure que l'avion perdait en altitude, une petite appréhension lui nouant l'estomac.

Mais finalement l'atterissage se fit dans les meilleures conditions et tous les passagers débarquèrent donc sans encombres, foulant de leur pas le sol de l'aéroport international John F. Kennedy. Seulement Vincent dût se dépêcher un tantinet car la correspondance pour Boston était seulement dans une dizaine de minutes. Pressant le pas, il contourna rapidement toutes les personnes qui bloquaient à chaque pas sa progression. Heureusement qu'il ne portait qu'un maigre bagage sinon il ne s'en serait pas aussi bien sorti.

Reglant les formalités d'arrivée, il se pressa de rejoindre à vitesse grand V, complètement essoufflé, la foule qui se pressait pour le vol en direction de Boston. Vincent fut ravi d'avoir eût la présence d'esprit d'avoir acheté ses billets bien avant car il n'aurait jamais eût le temps pour sur le tas c'était clair. Il attendit que ce fut à son tour d'embarquer, puis chose faite, il alla directement s'asseoir, se jetant sur le siège qui lui avait été attribué en soupirant d'aise. Enfin ! Le voyage touchait bientôt à sa fin !

En effet, Vincent se retrouva à l'éoroport international de Logan peu de temps après et Régla de nouveau les formalités d'usage pour pouvoir enfin attraper un taxi. Ceci fait, il s'y engouffra, souriant au chauffeur et lui demandant vivement, dans un parfait anglais qu'il avait appris grâce à ses défunts parents, en s'installant confortablement à l'arrière :

"Bonjour ! L'Institut Xavier s'il vous plaît ! Enfin je pense que c'est ainsi qu'il se nomme si mes souvenirs sont bons..."

C'est là qu'il vit que le chauffeur se retournait, un large sourire aux lèvres. Apparamment il était tombé sur quelqu'un d'assez sympathique et cela rassura Vincent qui, il faut l'avouer avait nourri une petite peur de croiser des personnes mal intentionnées, surtout qu'il ne connaissait même pas la ville dans laquelle il se retrouvait, et franchement, il n'aurait sû comment réagir... Mais le chauffeur n'avait pas l'air de se poser de question sur ce qu'était Vincent. Peût-être ne savait-il pas quel genre de personnes vivaient à l'Institut... Enfin, il n'y prêta pas plus attention et souria, un peu plus en confiance lorsque le chauffeur lui avoua être un mutant de même, se laissant guider à destination lorsque le chauffeur lui dit :

<Oui, c'est bien ça mon garçon, Institut qui a vu le jour grâce à ce cher Charles Xavier qui a tant fait pour nous les mutants ! Mais bon, la jeune femme qui le dirige depuis lors vaut le coup d'oeil je t'assures hé hé hé ! Allez, enfile ta ceinture et c'est partit !>

Il ne fallut que quelques minutes pour que Vincent arrive à destination vu la vitesse à laquelle le chauffeur conduisait. Sortant à grand peine, la tête lui tournant à cause de la conduite du vieil homme, il mit sa main dans la poche arrière de son jean et en extirpa son portefeuille, y sortant quelques dollars qu'il tendit au chauffeur en le remerciant chaleureusement de lui avoir rendu le trajet plus agréable malgré sa conduite quelque peu douteuse. Le chauffeur les prit et salua Vincent d'un signe de tête, souriant à son tour. Il finit par disparaître dans un nuage de fumée, laissant le jeune homme seul, face à cette grande bâtisse qu'était l'Institut.

Le mal de tête de Vincent s'était considérablement estompé, mais ce dernier finit par s'asseoir sur les marches, devant l'Institut, ne voulant y entrer pour le moment. Le jeune homme avait toujours un peu appréhendé l'inconnu et il lui fallait donc un temps de réfléxion avant de se lancer. C'est pourquoi il resta assis sur les marches, son bagage à ses côtés, regardant les voitures défiler devant ses yeux, le regard lointain, plongé dans ses pensées.

La porshe de Malicia passa le portail et s'arrêta dans l'allée. Cette voiture contrastait de beaucoup avec le caractère de Malicia, très m'as tu vu, Malicia en appréciait surtout la vitesse.
Elle dénoua ses cheveux et prit le cartable de cuir qu'elle avait jeté sur la plage arrière, puis elle remonta l'allée.
Un jeune homme se trouvait sur les marches. Il n'était pas de l'Institut.

Malicia s'avança en souriant.

"Bonjour et bienvenue à l'Institut. Je suis Malicia, la directrice. Que puis-je pour vous?"

Après quelques minutes de réfléxions, regard rivé au sol cette fois-ci, Vincent se dit que de toute manière, il faudrait bien qu'il se lance à un moment ou à un autre, et puis cet Institut était le seul endroit où il pourrait être vraiment en sécurité au vu de son statut de mutant. Il se souvenait de ce que lui avait dit Charles au sujet des humains et des mutants, seulement Vincent n'en avait cure, il n'avait jamais éprouvé la moindre haine pour quiconque et ca n'était pas maintenant que ca allait commencer !

Il se décida finalement lorsqu'un crissement de pneus se fit entendre non loin de lui, attirant son attention. Une belle porsche avait fait son appariton à l'entrée de l'Institut. Observant attentivement le véhicule, il remarqua que le conducteur avait stoppé le moteur plutôt vivement. Vincent pensa que les personnes qui vivaient dans cet Institut devaient peût-être appartenir à la branche des nantis car cette voiture devait coûter une véritable petite fortune. Cependant, il espéra que ce ne fut pas le cas pour tout le monde ici sinon il allait se sentir aussi à l'aise qu'un poisson hors de l'eau.

C'est alors qu'il vit qu'il ne s'agissait pas d'un conducteur, mais d'une conductrice, fort charmante d'ailleurs, ce qui lui arracha un petit sourire involontaire. Il était ainsi, voir une charmante jeune femme le faisait toujours sourire. Il se demanda ce qu'une belle demoiselle comme elle faisait ici et sa lanterne allait vite être éclairée car la jeune femme se dirigeait vers lui, avec un sourire aux lèvres que Vincent apprécia. Il souria de même, découvrant ses petites fossettes, tandis qu'elle se présentait et tiqua légèrement lorsqu'il apprit que cette jeune femme n'était autre que la directrice de l'Institut.

Néanmoins, il n'en montra rien et la seule pensée qui lui traversa alors l'esprit était que le chauffeur de taxi avait eu raison en lui disant que la nouvelle directrice de l'Institut valait le coup d'oeil. Le sourire de Vincent s'élargit un peu plus et ce dernier se leva pour pouvoir se retrouver à sa hauteur, et surtout par courtoisie envers la personne qui allait en quelque sorte devenir sa supérieure dès lors qu'il allait passer les portes de l'Institut. Toujours avec le sourire, il lui tendit la main et se présenta à son tour :

"Bonjour, enchanté de faire votre connaissance Malicia. Voilà, je me nomme Vincent et je viens tout droit de Paris. Une personne m'a conseillé cet endroit car d'après elle, je serais plus à même d'être en sécurité ici..."

Il hésita quelques secondes, plongeant son regard dans le sien, et lui demanda finalement, un peu contrit :

"J'espère qu'il vous reste de la place et un coin où me loger, même payant d'ailleurs si ca doit être ainsi... Car je ne sais vraiment pas où je pourrais aller sinon, c'est la première fois que je débarque dans cette ville..."

Le Lycée

Fuegan avait atteint la lisière de la forêt, il serait à l'institut dans moins d'une minute s'il gardait la même allure, on aurait dit qu'il voulait battre les records et cartonner le chrono mais pourtant cette fois il ne roulait pas vite par plaisir, il ne savait même pas si c'était la tristesse ou la colère qui le faisait se comporter ainsi, il ne savait plus se qu'il ressentait. Seuls le frottement de ses sliders sur le bitume et le vrombissement de son moteur arrivait à l'extraire de ses pensées, il savait que s'il perdait sa concentration sur son pilotage, il se retrouverait aplati contre un arbre ou sous une voiture, c'était surement pour ça qu'il était en se moment en train de rouler à vive allure sur sa machine préparer par ses soins, il ne voulait que pouvoir se concentrer sur autre chose que sur ce qui c'était passé au lycée ce matin. Les grilles de l'institut devenaient visible et le vacarme produit par la moto n'étant plus gêner par les arbres pouvaient enfin se répandre dans le domaine, son arrivé ne serait pas discrète mais il s'en moquait pas mal, il avait d'autre soucis. Les grilles s'écartèrent pour laisser passer la moto qui n'avait réduit son rythme et Fuegan du faire un freinage à la limite de la chute pour pouvoir s'arrêter avant les escaliers qui menaient aux portes du hall. Il se dépêcha alors d'enlever son casque avant d'ouvrir assez brutalement l'entrer du hall où il aperçu Malicia qui semblait parler à un nouvel élève. Il les regarda un instant de leurs lancer un "bonjour" presque inaudible puis il alla s'asseoir sur les marches de sa démarche boiteuse et se plongea la tête dans ses mains.

Malicia souriait toujours au jeune homme. Lorsque celui-ci lui répondit, elle releva un légère accent français tout à fait charmant. Elle lui serra la main et écouta ce qu'il disait.

"Ne vous inquietez pas, vous êtes le bienvenu à l'Institut, il ne vous est demandé aucune participation financière. Vous devrez juste vous plier à quelques règles de vie en communauté, mais rien d'extraordinaire..."

Elle fut interrompu par un bruit de moteur de moto. Elle se retourna pour apercevoir Fuegan arriver devant eux. Il les salua et alla s'asseoir sur les marches. Visiblement, quelque chose le tracassait.

"Bonjour Fuegan"lui lança t'elle avec un doux sourire.

Peut-être preferait-il être seul? En tout cas, tous les pensionnaires savaient que s'ils avaient besoin d'elle, elle était toujours disponible.

Elle reporta son attention sur le nouveau venu.

"Peut-être voulez vous entrer et rejoindre votre chambre? Le voyage a du être long."

Elle ouvrit la porte et s'effaça pour le laisser entrer.

Vincent dévisageait la jeune femme, toujours le sourire scotché aux lèvres et gardait sa main dans la sienne comme appréciant son contact. D'ailleurs il n'y a pas un jour où le jeune homme ne souriait pas, et s'il ne souriait pas à une personne, il souriait à la vie. Peût-être aurait-elle mal pris le fait qu'il la dévisagea ainsi, mais il ne s'en rendait pas vraiment compte lui-même, son charme ne le laissait pas indifférent, il fallait se l'avouer. C'est alors que cette dernière lui répondait à son tour, interrompant sa rêverie.

Ce que Malicia lui dit en ce qui concernait les questions qu'il se posait, le rendit un peu perplexe, lui faisant hausser légèrement les sourcils, car pour ce jeune homme qui avait vécu une expérience comme se retrouver à la rue, savoir qu'il pourrait loger dans un endroit tel quel et gratuitement par-dessus le marché tenait du miracle. Le fait qu'elle lui parla ensuite de quelques règles à respecter ne l'interpella pas plus que cela car dans un endroit où l'on vivait à plusieurs, il était plutôt normal d'y établir quelques règles pour en maintenir le bon fonctionnement.

Fermant brièvement les yeux et les rouvrants tout aussitôt, son regard empli de reconnaissance, il posa son autre main sur celle de la jeune femme et lui dit, un doux sourire aux lèvres :

"Merci. Et je vous promets Malicia que ni vous, ni vos protégés, n'aurez jamais à vous plaindre de moi !"

C'est sur cette phrase qu'il entendit à son tour le vrombissement d'un moteur, et portant son regard gris en direction de la grille d'entrée, il vit qu'une moto s'engageait dans l'allée et s'arrêtait non loin des marches. Un jeune homme en descendit et Vincent le regardait attentivement. En tout cas, il n'avait pas l'air vraiment dans son assiette au vu de son visage où Vincent y lisait de la tristesse. Enfin peût-être se trompait-il et était-ce autre chose. Simplement c'est en voyant que le jeune arrivant s'asseyait sur les marches et prenait son visage entre ses mains que Vincent comprit qu'il avait vu juste.

Lorsqu'il les salua, Vincent en fit de même de la tête et entendit ensuite Malicia s'adresser au jeune homme, Fuegan à l'appellation de la jeune femme, et reporta alors son attention sur elle tandis qu'elle en faisait de même. Vincent était un peu gêné de voir l'autre jeune homme dans cet état, mais bon, que pouvait-il faire ? Surtout qu'il ne le connaissait pas. Et puis peût-être que ce dernier ne cherchait l'aide de personne... Tout à ses songeries, il en fut tiré par Malicia qui lui proposait d'entrer et rejoindre sa chambre pour pouvoir se reposer.

Vincent fut touché que la jeune femme s'inquiéta de son confort et ne put que lui sourire avec douceur. Apparamment elle était quelqu'un d'extrêmement généreux et Vincent remercia intérieurement sa bonne étoile que ce fut une personne comme Malicia qui ait été mise sur son chemin. Mais penser qu'elle était seule pour gérer cet Institut et toutes les responsabilités qui en découlaient l'attristait un peu. Elle ne devait pas avoir beaucoup de temps pour ses propres loisirs et c'était du gâchis pour une si charmante jeune femme. Il finit par lui répondre d'une voix douce et entrant lentement à sa suite tandis qu'elle s'effaçait pour le laisser entrer :

"Je vous remercie pour votre sollicitude..."

Lorsqu'il pénétra complètement à l'intérieur, sac sur le dos, Vincent prit un temps d'arrêt pour admirer la splendeur de la vue qui s'offrait à ses yeux. Il se sentit presque coupable du fait qu'il allait vivre dans ce palace sans pour autant débourser le moindre centime. Se tournant vers Malicia, il se promit intérieurement de lui rendre tout ce qu'elle faisait pour lui, et ce quoi qu'il lui en coûta. Bon il fallait qu'il se mette à l'aise maintenant, son sac avait beau être plutôt léger, mais cela n'empêchait pas que Vincent était lasse de le trimballer à tout bout de champ. Un peu gêné, il baissa légèrement son regard gris et demanda à la jeune femme, d'une voix rauque :

"Hum... Cela ne vous dérange-t-il pas de me montrer où se trouvent les chambrines s'il vous plaît ?"

HJ : c'est drôle, mais depuis je fais la même chose! ou bien je le copie-colle juste avt de l'envoyer au cas où il y aurait un bug!

(Les rues de Boston)

Deklan n’attendit pas longtemps pour suivre Samarah. De plus, il ne semblait pas avoir remarqué qu’elle était responsable du chapeau volant. Cela la fit sourire car c’était une preuve qu’elle savait utiliser ses pouvoirs discrètement. Encore un peu d’entraînement et elle pourrait certainement être encore plus discrète. Ou même encore pouvoir travailler à plus grande distance…Qui sait ? Personne en fait, ni même Samarah n’avait connaissance du potentiel qu’elle renfermait !

Durant le trajet, Samarah remarqua que Deklan avait hésité un instant sur le chemin à suivre. S’il n’était plus certain du chemin, elle ne lui saurait d’aucune aide. Samarah ne connaissait pas encore vraiment les lieux et elle s’était rendue au lycée en bus ce matin. Donc, autant dire qu’elle ignorait totalement la route jusqu’à l’Institut ! Finalement, Deklan se remit en route et bientôt, elle vit se profiler à l’horizon les murs du refuge pour mutants. Il ne s’était pas trompé et elle se promit de retenir à tout prix le chemin.

Après cette première journée assez riche tant en action qu’en émotion, Samarah n’était pas fâchée de retrouver ces murs bienveillants. Dans leur enceinte, au moins elle serait tranquille. Personne ne viendrait l’attaquer parce qu’elle était une mutante !

Elle se dirigea à l’intérieur, toujours suivie par Deklan. En chemin, elle avait écouté ce qu’il avait dit. Elle était d’accord avec lui.

« J’ai remarqué aussi que les humains avaient fort tendance à foncer dans le tas…sans réfléchir… »

Quand la porte principale ne fut plus qu’à une poignée de pas, Samarah vit que le lieu était loin d’être désert, comme elle l’aurait bien souhaité… Même de loin, elle ne reconnut personne. Elle sembla juste distinguer deux hommes et une femme...

« On dirait qu’il y a du monde… » dit-elle à Deklan en s'approchant des escaliers.

Tanpis pour une rentrée en toute discrétion. Dans l’état où elle se trouvait, elle aurait préféré pouvoir rentrer l’air de rien et aller se coucher. Mais bon, s’il devait en être autrement… Alors elle devrait faire avec…Il était trop tard pour faire demi-tour...

Elle grimpa les marches et arriva dans le Hall. Là, elle attendit Deklan et s'adossa au mur pour éviter de nouveaux vertiges. Elle sentait que la marche jusqu'à l'Institut l'avait à nouveau légèrement affaiblie. Elle aperçut alors de plus près les gens qui se trouvaient encore dehors deux minutes auparavant. Et sa vue ne l'avait pas trompée, elle ne les connaissait pas.

Elle les salua vaguement, toujours adossée contre le mur. Décidément, depuis son arrivée ici, Samarah se surprit non seulement à être beaucoup plus souriante, mais aussi beaucoup plus polie. Etrange. Mais elle sentait que la jeune femme dans le Hall n'était pas n'importe qui. Et qu'il fallait mieux bien se comporter...

Attendant patiamment la réponse de Malicia, l'attention de Vincent fut attirée par des mouvements au-dehors. Deux silhouettes se profilaient et approchaient de l'entrée de l'Institut. Deux jeunes personnes, une jeune fille ainsi qu'un jeune homme apparamment, sûrement deux des protégés de la jeune directrice se dit-il. Il était amusé et agréablement surpris de voir qu'il s'était trompé en pensant qu'il allait sans aucun doute se retrouver seul lors de son arrivée à l'Institut. Bref, il était heureux que ce ne fut pas le cas.

Il reporta l'espace d'un instant son attention sur Malicia et la remercia de tout son coeur car grâce à elle il ne se sentait pas un intrus au sein de cet établissement. Il avait d'ailleurs quelques petites questions à lui poser, mais décida de les reporter à plus tard. Après tout il avait le temps pour cela désormais car il se sentait bien ici et repartir maintenant, il en était hors de question. Et puis il commencait à avoir une petite faim et irait manger une fois son sac déposé dans ce qui serait sa chambre.

Vincent reporta de nouveau son attention sur les deux nouveaux arrivants tandis que ces derniers passaient les portes de la bâtisse à leur tour. Il observa tout d'abord le jeune garçon qui semblait être plus jeune que lui. Au vu de son air, ca avait l'air d'être quelqu'un de plutôt méfiant et introverti, mais bon peût-être n'était-ce pas le cas, alors Vincent ne resta pas sur sa première idée, attendant de voir de quoi il retournerait ensuite. Il avait toujours été ainsi, il tentait toujours de savoir à qui il avait affaire à chaque fois qu'il rencontrait une personne. Peût-être était-ce dû à sa sociabilité ou autre allez savoir.

Son regard gris glissa ensuite sur la jeune demoiselle qui était avec lui et les lèvres de Vincent s'incurvèrent en un petit sourire qui découvrit de nouveau ses petites fossettes. Décidément se dit-il, cet Institut devait être peuplé de charmantes jeunes femmes. Malicia, puis maintenant cette jeune femme... La vie ici n'en devenait que plus agréable aux yeux de Vincent. Il n'avait jamais été dragueur et ne s'était pas plus intéressé à la gente féminine jusqu'alors car il pensait être toujours amoureux d'Aurélia, mais il fut surpris lui-même de voir que finalement cette dernière n'était maintenant pour lui qu'un souvenir.

Cependant, le sourire de Vincent finit par s'effacer, voyant que la jeune demoiselle n'avait pas l'air d'aller bien. Il ne la connaissait pas, mais il ne pouvait faire comme si de rien était. Il avait toujours été serviable avec les demoiselles et ca n'était pas demain la veille que ca allait changer. Son regard faisant place à l'inquiétude, il tourna la tête et regarda brièvement Malicia, puis, reportant son attention sur la jeune demoiselle, s'approcha légèrement d'elle et, plongeant son regard dans le sien, lui demanda, un soupçon d'inquiétude dans la voix :

"Est-ce que ca va ?"

HJ: Vaut mieux faire ça Samarah au moins t'es sur que tes efforts ne sont pas en vain ^^

Deklan continuait d'avancer mais lorsque Samarah lui fit par de sa remarque, il sourit. C'était bien vrai que certains humains fonceaient dans le tas mais il était sûr que ce n'était pas un cas qui leur était approprié. Néanmoins c'était en accord avec les hommes qui les avaient attaqué... Il en avait d'ailleurs profité pour avoir un certain avantage bien que cela ait été temporaire.

"Ils se laissent facilement guider par leurs émotions... Mais c'est ce que nous faisons tous hélas sauf que chacun a son temps de réaction..."

Il repense encore à ce qu'il s'était passé avec un certain recul. Ce n'était pas évident de se sortir d'une telle situation mais ils avaient réussi, enfin pour l'instant. On ne savait pas encore si les agresseurs avaient abandonné ou pas. Mais il fallait profiter du temps de repos qui leur était accordé en espérant qu'il dure assez...

Continuant de marcher, ils arrivèrent finalement à l'entrée de l'Institut. C'était efectivement réconfortant de voir tout cet espace protégé qui leur était réservé. Là au moins, ils pouvaient se sentir en sécurité... Enfin c'est ce que se serait dit surement ceux qui vivaient dans l'Institut depuis un moment mais pour Deklan qui n'était là que depuis la veille, ce n'était pas là où il pourrait relacher sa méfiance...

Il s'avança encore jusqu'aux escaliers devant le hall et là il entendit la oix de Samarah l'interpeller sur des gens présentsà l'intérieur de l'établissement.

Deklan resta placide et s'avança faisant quelques pas avant d'apercevoir les personnes dont elle parlait. Il reconnut Malicia mais le jeune homme qui lui parlait. Il ne l'avait jamais vu... Un nouveau? Un ancien?
Peu importe...

Il remarqua aussi la éraction de Samarah et vit qu'elle n'allait pas très bien. Il était normal qu'elle soit dans cette état mais après un peu de repos, elle serait surement d'amplomb...

Deklan termina de monter les marches quand le jeune homme qui discutait avec malicia s'approcha d'eux. Il le regarda se pencher tout de suite vers Samarah et la questionner mais il ne dit rien et resta un peu à l'écart... Il n'était pas du genre à s'incruster dans une conversation alors il se contenta de s'adosser à l'autre mur qui ornait la porte d'entrée. Il resta ainsi muet et attendit patiemment bien que la fatigue se faisait de plus en plus sentir.

Fuegan retira sa tête de ses mains lorsqu'il entendit la porte de l'entrée s'ouvrir de nouveau, laissant apparaître les marques encore rouge de sang qui témoignait de sa mutilation. Il ne connaissait pas les nouveaux venu mais il lui semblait qu'ils étaient déjà inscrit à l'institut, mais bon, il se moquait bien de savoir lequel des deux était la depuis le plus longtemps, en se moment précis il pourrait bien apprendre que la troisième guerre mondial avait été déclaré ou que le président était constipé, pour lui, plus rien n'avait d'importance, même plus sa vie. Il se leva en se demandant pourquoi ce monde était si cruel envers lui, il repensa ensuite à madeleine ce qui lui fit perdre l'équilibre et se rattrapa de justesse manquant de faire tomber une des précieuse statue du hall. Il n'aurait plus fallu qu'il se mette à rigoler bêtement pour croire qu'il était totalement saoul, il aurait d'ailleurs préféré l'être plutôt que de devoir subir se qui lui arrivait.

*Merde Maddie, pourquoi, nom de dieu pourquoi?*

Aussitôt un de ses doigts commença à prendre l'apparence d'une lame de rasoir qu'il leva devant lui et il la fixa comme s'il attendait que celle-ci lui dise se qu'il devait faire. Il changea de nouveau son doigt qui prit alors la forme d'une petite batte et il se frappa sur la tempe avec puis sourit d'un air idiot et pensa tout haut.

"Est ce que je sers à quelque chose dans ce monde? J'ai pas le droit d'être heureux? C'est que de la connerie tout ça."

Il regarda les autres en remarquant qu'il venait de dire ce qu'il pensait et fit un petit geste de la main pour s'excuser et se tourna pour se rediriger vers les escaliers et s'y allongea presque. Il ressentit une petite douleur au niveau de sa gorge et sentit que les plaies venaient de se réouvrir, qu'est ce que ça pouvait lui faire? Après tout c'est lui qui se les étaient faites. Il ferma les yeux pour essayer d'oublier cette horrible journée mais il était perturber par une vision de Madeleine qui lui demandait de rompre leurs relation. Il s'efforça de chasser l'image de son esprit mais aussitôt qu'elle partait elle était remplacer par une autre. Ses rêves étaient détruits.

Le jeune homme se montrait charmant et très poli. Malicia le laissa entrer dans le hall. Elle se souvenait elle-aussi de sa première entrée, elle était plutôt sceptique à l'époque, qui aurait pu alors dire qu'un jour elle dirigerait l'Institut.
Elle allait conduire le jeune homme jusqu'à l'aile des chambres, lorsque deux pensionnaires firent leur apparition.
Son interlocuteur se dirigea vers la jeune fille qui semblait mal en point.

Malicia s'avança vers elle et jetta un coup d'oeil à Deklan qui se trouvait dans les escaliers, elle lui sourit puis reporta son attention sur Samarah.

Fuegan entra lui aussi dans le hall. Il semblait toujours aussi mal, Malicia le regarda avancer le regard soucieux, mais lorsqu'il s'écrasa sur les escaliers, elle se décida à intervenir.

"Deklan, viens t'occuper de la jeune fille. Si elle est trop mal, conduis là à l'infirmerie. Si ça va, conduis là jusqu'à la chambre. Pourrais tu y amener aussi Vincent?"

Fuegan était à terre. Du sang coulait de sa gorge.

Malicia s'agenouilla.

"Fuegan, si tes blessures sont graves, je vais te conduire à l'hopital. Dans le cas contraire, l'infirmerie pourrait suffire."

Elle planta son regard droit dans celui du jeune homme. Il n'avait plus le choix. Malicia se sentait une responsabilité moral envers les pensionnaires de l'Institut et l'on trouvait difficilement plus tétue qu'elle lorsque celà concernait ses ouailles.

Elle reprit plus bas, d'une voix douce.

"Qu'est ce qui ne va pas Fuegan?"

HJ: c'est clair

Samarah s'était à peine adossée contre le mur qu'un des inconnus, sûrement un nouveau pensionnaire, vint vers elle, inquiété par son état.

*eh m.... 'y a vraiment pas moyen de passer inaperçu ici!*

Elle qui aimait se fondre dans la masse. C'était un peu loupé!

Elle se redressa du mieux qu'elle put et fixa l'étranger droit dans les yeux. Grand, de beaux yeux gris et certainement plus âgé qu'elle. Elle mit quelque secondes avant de répondre mais elle finit par se décider.

"Ca peut aller, oui..." dit-elle de sa voix naturelle, froide et distante

Ce n'était pas tout à fait la vérité mais elle jugea qu'il n'était pas nécéssaire qu'il en sache davantage sur ce qu'il s'était passé. Inutile d'affoler les troupes ou de la faire passer pour une mutante incontrôlable. Elle et Deklan s'en étaient sortis. C'était le principal. Même si une petite voix dans sa tête la taraudait depuis tantôt : serait-ce encore le cas la prochaine fois?

Samarah n'eut pas le temps de se morfondre plus longtemps sur ces questions, l'événement qui se produisit l'instant d'après allait lui être assez bénéfique, au dépend de la personne à qui cela arrivait. En effet, le second jeune homme qu'elle avait aperçut venait de s'écrouler sur les marches de l'escalier. La gorge ensanglantée.

"Par contre, lui ça n'a pas l'air d'être le cas" continua-t-elle en hochant la tête dans sa direction.

C'était ce qu'il lui fallait. Une autre personne malade pour qu'on l'oublie.

Elle vit alors la femme s'approcher d'elle et de Deklan avant d'aller voir le dénommé Fuegan. Apparemment, elle connaissait déjà Deklan et étant donné l'âge qu'elle devait avoir, Samarah en déduisit qu'il devait s'agir de Malicia, la directrice de l'Institut. C'était la première fois qu'elle la voyait. Et dans une situation où elle n'était pas à son avantage. Samarah avait horreur de ça!

Malicia demanda à Deklan de s'occuper d'elle si ça n'allait vraiment pas.

*il va vraiment finir par me prendre pour un boulet si ça continue!*

Après tout, elle n'était plus si mal que ça! C'était bien pire tout à l'heure. Elle avait réussi à revenir jusqu'ici. Et c'était le trajet qui l'avait à nouveau affaiblie. C'est tout. Elle se sentait encore parfaitement capable de monter quelques marches. Certes, à son rythme, mais capable.

Elle se retourna vers Deklan et lui dit :

"Ca va aller, l'infirmerie ne sera pas nécessaire..."

En plus, s'il fallait montrer où se trouvait la chambre du nouveau, c'était une belle occasion pour s'éclipser!

Vincent observait toujours la jeune demoiselle avec inquiétude lorsque cette dernière finit par lui répondre froidement. Il fut un peu surpris du ton qu'elle adoptait, mais se dit que c'était sûrement du fait qu'elle ne le connaissait pas. Apparamment les personnes de cet Institut, excépté Malicia n'était pas du genre ouvert aux autres, dommage... Les relations ne devaient pas être très évidentes dans ce cas. Enfin bref, chacun était comme il était après tout et peût-être rencontrerait-il des personnes plus aptes au dialogue à l'extérieur. D'ailleurs il avait prévu de visiter la ville mais le lendemain seulement car pour le moment il n'avait qu'une chose en tête, se reposer.

Reportant son attention sur la jeune demoiselle, il souria de nouveau. Tant qu'elle allait bien c'était le principal, il n'avait donc plus à s'en faire. En plus, il avait l'impression que cette jeune fille se moquait totalement que l'on s'en fit pour elle... Mais bon, après tout si cela était ainsi. Néanmoins, il ne perdit pas de son sourire lorsqu'il lui dit :

"Alors tant mieux, cela m'aurait peiné de voir une charmante demoiselle comme vous, mal en point..."

Sur ces mots, il entendit ensuite la voix d'un homme qui avait l'air de pleurer sur ce qu'était sa vie. Toutefois, Vincent n'y prit pas vraiment attention, se disant que cela ne le regardait en aucune manière, mais un bruit venant des escaliers attira de suite son attention. Quand il vit qu'il s'agissait en fait de Fuegan et que ce dernier était étalé sur les marches, la gorge ensanglantée, Vincent en eût un hoquet de surprise et ses yeux s'agrandirent d'avantage. Il resta figé sur place tandis que des images de son enfance lui revenaient à l'esprit en voyant se répendre tout ce sang.

Il commenca à se demander s'il avait finalement bien fait de venir jusqu'ici. Mais, lorsqu'il vit Malicia se précipiter vers le jeune homme, il sut qu'avec elle, il ne risquait rien, elle était là pour eux. Il se détendit alors et souria à l'adresse de cette dernière, se souvenant de la promesse qu'il s'était faite. Il lui rendrait ce qu'elle lui offrait, c'est-à-dire un gîte et le couvert, et même si cela lui prenait toute la vie ! Lorsque Malicia demanda ensuite à l'un des jeunes élèves, le jeune homme plus précisément, de lui montrer sa chambre, Vincent reporta son attention sur ce dernier, qui se prénommait Deklan d'après Malicia, et attendit sans rechigner que celui-ci lui montre sa chambre.

C'était même plutôt bienvenu car Vincent commencait vraiment à en avoir plein la patate de se trimballer son sac. Et de plus, son estomac criait famine. Il repensa aussi à ce jeune Fuegan qui n'avait plus l'air de tenir à la vie et espéra que Malicia pourrait lui faire entendre raison. Mais intérieurement, il n'en douta pas, il sentait que la jeune femme pouvait faire des miracles. Vincent venait à peine de la rencontrer, mais il l'estimait déjà énormément.

Tandis qu'il se replongeait dans ses pensées, prêt à suivre le jeune Deklan, Vincent vit tout à coup qu'un vieil homme avait fait son apparition en haut des marches et lui faisait signe de monter. Apparamment il avait tout suivi de ce qui s'était déroulé dans le hall. Vincent, voulant à tout prix regagner sa chambre ne se fit pas prier et monta donc les marches, non sans avoir remercié Deklan au passage, pour rejoindre ce qui devait être le majordome, vu son accoûtrement. C'est ainsi qu'il le suivit alors que ce dernier l'accompagnait à sa chambre.

Les chambres

Fuegan réouvrit les yeux et vit Malicia qui sapprochait de lui, se simple geste lui réchauffait le coeur car il se disait qu'au moins il pouvait compter sur les gens de l'institut et que eux seraient toujours la pour le réconforter. Son air triste commençait à disparaître et Malicia lui proposait de l'emmener à l'hôpital. Il ouvrit la bouche pour répondre d'une voix étrangement calme.

"Non merci, l'infirmerie suffira, je ne crois pas avoir touché de partie dangereuse."

Il essaya de sourire mais des larmes se mirent à couler le long de sa joue, il se revoyait assis devant la porte du bureau de Madeleine, il voyait Madeleine les larmes aux yeux. il ne comprenait pas pourquoi les évenements c'était passé ainsi, il ne savait pas pourquoi il était si triste de rompre avec une personne qu'il ne connaissait que depuis deux jours, et pourtant, il avait été plus heureux en une nuit qu'en toute une vie. Il fixa alors Malicia pour s'extirper de ses souvenirs si difficile à supporter. La tristesse se fesait de nouveau ressentir dans sa voix quand il répondit à la deuxième question de Malicia.

"J'avait déjà perdu une vie de couple il y a assez longtemps et je viens d'en reperdre une deuxième, j'était si heureux avec elle, j'ai tout perdu. Je ne demande pas grand chose, je veux juste fondé une famille mais je crois que tout est fait pour m'en empêcher. Je t'en supplie, dis moi que j'arriverai à réaliser mon rêve un jour"

Il regardait maintenant Malicia d'un air qui mélangeai la tristesse et la colère, il était triste d'avoir perdu l'amour de Maddie et il était en colère contre lui même, ou peu être contre le monde entier, il ne savait plus très bien. il commençait serieusement à douter de lui, était il capable de la vie qu'il souhaitait? Etait il capable de quoi que se soit? Il n'avait même plus de dignité.

Malicia s'était assise à côté de Fuegan et l'écoutait en silence.

"Ecoute Fuegan, il est vrai qu'il est triste qu'une relation se termine. Cependant, tu ne sais pas de quoi demain est fait. C'est pour ça qu'il faut vivre comme si chaque jour était le dernier. C'est un peu bateau comme phrase, mais il faut que tu profite de la vie, elle est si courte, si pleine d'occasion. Ta relation de couple s'est terminée, mais tu as vécu des moments magiques. Une de mes amies disait celà: toutes les chansons ont une fin, ce n'est pas une raison pour ne pas en apprécier la musique. Il te reste tes sourvenirs et tu dois garder espoir, tu dois avoir foi en l'avenir."

Elle eut un sourire réconfortant.

"Allez, lèves toi maintenant, je te conduis à l'infirmerie pour soigner tout ça. Je sais bien que le look mauvais garçon avec les cicatrices plait, mais ce n'est pas une raison."

Elle eut un petit rire et se leva en souriant à Fuegan. Elle lui tendit la main pour l'aider à se relever.

Malicia venait de s'assoir à ses côtés tandis qu'elle lui remontait le moral, elle le faisait d'ailleurs bien et Fuegan réussis à répondre au sourire de la charmante directrice par un autre qui reflettait de plus en plus une légère envie de vivre un peu plus longtemps.

*Remue toi Fuegan, elle à raison, faut pas se laisser abattre par tout ça, Madeleine pourrait bien rester une amie. Et puis c'est vrai, j'ai de très bon souvenir, pourquoi ne se rappeler que du mauvais moment?*

Malicia l'invita alors à aller à l'infirmerie et panser ses blessure au cou. C'était vraiment un personne très agréable, elle l'avait déjà réconforter quelque peu et redonner le gout à la vie et maintenant elle voulait le soigner. S'il avait su qu'il trouverait des gens comme ça plus tôt, il serait déjà inscrit à l'institut depuis longtemps. Malicia commença alors à se lever et Fuegan prit la parole d'une voix qu'il voulait humoristique mais on sentait encore le changrin dans son regards.

"T'as raison Malicia, on ne sait jamais se que se foutu avenir nous réserve, j'ai décider de voir ce qu'il va me sortir comme saloperie la prochaine fois.

Fuegan regarda la main que lui tendait Malicia et la saisi de ses doigts qu'il venait de transformer chacun d'une lettre et on pouvait lire le mot merci. Il ne savait pas pourquoi mais il aimait bien répondre de cette façon, peu être trouvait-il cela plus facile? Il n'en avait aucune idée, il trouvait ça classe, c'est tout. Il se leva alors grace à l'aide de Malicia qu'il ne cessa de fixer droit dans les yeux, il cherchait quelque chose dans son regards mais il n'arrivait pas à savoir quoi, peu être une similitude avec Maddie? Peu être juste la beautée de celui-ci? Etrangement il venait d'oublier Madeleine un instant, peu être arriverait-il à s'en remettre completement, surement même, se qui était moins sur, c'est s'il arriverait un jour à aimer une autre femme au point où il aimait Madeleine. Il sortit de sa rêverie au moment où il fut enfin sur ses jambes, elle tremblait un peu mais il arrivait tout de même à tenir debout, il avait quand même réussi à rentrer du lycée sur sa moto alors se ne serait pas quelque marche d'escaliers qui allait le retenir.

"Je ne saurais comment te remercier entièrement Malicia. Demande moi se que tu veux, tant que c'est pas de travailler sans salaire."

Il eu alors un petit rire et un vrai sourire apparut enfin sur son visage. S'il avait au moins une chose qu'il était sur de ne jamais perdre, c'était bien son humour.

Malicia fut contente de voir que Fuegan reprenait du poil de la bête. Il la remercia à sa façon et Malicia en fut touchée.
Il se releva.

"L'infirmerie n'est pas loin. Veux tu que je t'aide à monter les marches?"

Elle preferait proposer son aide plutôt que de l'imposer, elle savait que certains n'aimaient pas se sentir faible et dépendre des autres.

Madeleine arriva finalement en vue de l'Institut. Elle avait quitté le lycée car son état commencait à laisser à désirer depuis qu'elle avait ingurgité ce satané calmant. Dire que tout cela était à cause de son tatouage. Décidémment, il lui rendait la vie plus compliquée qu'autre chose. Il faudrait qu'elle trouve le moyen de s'en débarrasser

Elle souria d'un sourire plein de dérision étant donné qu'elle savait pertinamment que cela était impossible. Elle n'avait vraiment pas de chance et se rendit compte qu'être différent tenait de la malédiction. Les humains avaient bien de la chance pensa-t-elle. Soupirant, elle passa les grilles de l'entrée de l'Institut, serviette en main

C'est alors qu'elle vit que Fuegan et Malicia se tenaient sur les marches. Elle repensa alors à ce qu'il s'était produit il y a peu entre elle et le jeune homme et hésita à s'avancer, un peu mal à l'aise. Mais le hic c'est que pour rejoindre ses quartiers, elle n'avait pas le choix. Elle s'approcha d'eux et s'arrêta à leur hauteur

Apparamment quelque chose n'avait pas l'air d'aller, il devait s'être passé quelque chose ici, elle le sentit. Un petit sourire crispé aux lèvres, elle leur demanda calmement

"Qu'est-ce qui se passe ?"

Tout en posant la question, elle regardait les deux personnes qui se trouvaient devant elle, tour à tour. Au fond d'elle, elle se sentait coupable, ce que lui rappela la petite entaille qu'elle revit sur le cou de Fuegan. Le pire était qu'elle ne lui avait même pas expliqué pourquoi, mais cela n'avait plus d'importance maintenant, il fallait oublier. Mais étrangement, cela lui était insupportable de se retrouver devant le jeune homme après ce qu'il s'était produit, elle s'en voulait trop. Madeleine fit alors demi-tour et se précipita en dehors de l'établissement, s'en éloignant le plus rapidement possible

Finalement, le jeune garçon décida de trouver sa chambre tout seul, ou presque. Samarah distingua en haut des marches le majordome qui l'attendait. Elle même n'avait pas eu recours à ce dernier, Deklan lui ayant montré le chemin la veille! Il les salua et s'effaca derrière le vieil homme.

* bizarre comme gars...il s'inquiète des gens et puis s'en va... 'faut dire aussi que je l'ai un peu remballé!*

C'était dans son attitude. Elle avait toujours été comme cela. Pour se protéger? Parce que cela la dérangeait à ce point que l'on pouvait s'occuper d'elle? Peut-être. N'empêche, elle s'en mordit les lèvres. Il ne faisait que s'inquiéter de son état après tout...Elle s'en voulut un peu d'avoir été aussi sèche.

Samarah commencait à comprendre qu'ici ses anciennes habitudes pouvaient vexer les gens. Mais qu'y pouvait-elle? Pas grand chose, hélas. Il serait dur de la changer et tout ce qu'elle pouvait faire c'était d'essayer...

*bah, la prochaine fois que je le vois, j'essayerai d'être un peu moins froide...*

Après tout, elle s'était ouverte pour Deklan, alors pourquoi pas pour ce nouvel arrivant aussi? Il devait probablement être aussi perdu qu'elle!

"Oui, allons-y. J'ai hâte de dormir un peu!"

Tandis qu'elle se mettait à suivre Deklan, Samarah passa près de Fuegan. Elle ne pouvait rien faire pour lui. S'il souffrait d'une récente rupture. Son aide aurait même été inutile. Elle ne s'était jamais retrouvée dans cet état là. Et pour le moment, c'était loin d'être dans ses préoccupations prioritaires!

Elle commencait à gravir les marches lorsque qu'une autre personne entra dans le Hall. Elle jeta un coup d'oiel et reconnut la jeune femme qu'elle avait déjà aperçue hier. Mais trop fatiguée, elle continua son chemin

HJ: voilà je te laisse continuer dans les chambres si tu veux^^

HJ: oki pas de problème ^^

Deklan attendit alors Samarah qui confirma et annonça son envie de se reposer. Il la regarda alors un moment en l'attendant jusqu'à ce qu'elle vienne à ses côtés et continua pour finalement monter les marches et se rendre dans l'aile où leur chambre se trouvait... Il ne dit pas un moment aux autres personnes présentes et resta assez froid en cela...


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Fuegan appréciait de plus en plus l'aide de Malicia, elle n'était pas désagréable à regarder mais les souvenirs de Madeleine était encore trops proche, jusqu'à quand resterait-il assez présent pour empecher Fuegan de pouvoir admirer une femme sans qu'il ne soit obliger de repenser à Maddie toutes les trois seconde? Il chassa alors l'image de Madeleine qui l'embrassait et accepta de nouveau l'aide de Malicia d'un signe de tête auquel il s'empressa d'ajouter d'une parole assez guillerette.

"Je ne suis tout de même pas macho au point de refuser de l'aide sous pretexte que tu est une charmante jeune femme."

Il avait du mettre trois seconde à prononcer sa phrase car une nouvelle image de Madeleine apparu par la porte. Il se figea sur place le regard tourner vers elle.

*Merde, sa s'empire, je la voit de mieux en mieux, j'entends même ses bruits de pas. Pourquoi elle ouvre la bouche? Elle me parle? Je deviens fou? C'est vraiment elle?*

A peine eu-t-il le temps d'ouvrir la bouche pour essayer de prononcer quelque chose qu'elle faisait déjà demi-tour et rebroussait chemin, était elle aussi mal à l'aise que lui? Probablement, une rupture n'était jamais facile à vivre, même pour celui qui prenait la décision de rompre. Son coeur s'arreta soudain, il était la, main dans la main avec une femme de son age, que pouvait comprendre une demoiselle qui voyait son ex, le jour de sa rupture, en train de tenir la main d'une autre? De plus en train de rigoler. D'autant qu'il avait en quelque sorte gravé son amour pour elle dans le mur du lycée. Que pouvait-elle penser? Et si elle s'imaginait qu'il l'avait déjà oublier? Il lacha alors la main de Malicia par reflexe et se tourna vers elle l'air stressé et ses paroles ne faisait que confirmer sa panique.

"Dis moi qu'elle ne c'est pas enfuie car on se tenait la main, elle à bien compris que tu m'aidait à me relever au moins? Merde, dis moi qu'elle ne croit pas que je l'ai oublier, je ne veux pas qu'elle des choses qui sont fausse, dis moi qu'elle n'as pas compris n'importe quoi."

Malicia aida donc Fuegan à se relever mais Madeleine arriva sur ces entrefaits. Elle sembla mal à l'aise de voir Fuegan.
Lorsque celui-ci interrogea Malicia, elle le détrompa.

"Je ne pense pas Fuegan. Je crois qu'une rupture est difficile des deux côtés. Il va falloir un temp d'adaptation."

Elle eut un sourire réconfortant et plein d'espoir à l'adresse de Fuegan.

"En tout cas, il faut que tu te remette. Je crois que lorsque la tension sera tombée, tu pourras aller lui parler si tu en as envie, eclaircir les choses, repartir sur de nouvelles bases: l'amitié."

Elle passa un bras sous les épaules de Fuegan. Malicia disposait d'une grande force. Celà était le resultat d'une experience passé.

"Allez, je te conduis à l'infirmerie. Nous discutons et pendant ce temps tu taches le tapis, Edouard va me tuer." lui dit elle avec humour.

elle l'emmena jusqu'à l'infirmerie.

Fuegan fut rapidement rassuré par Malicia qui lui affirmait que Madeleine n'avait pas compris n'importe quoi et quel était partie à cause du stress causé par la rupture. Il pouvait comprendre cela car il ressentait lui aussi se trouble au fond de son être, c'était tout à fait normal pensa-t-il. Malicia lui souriait et Fuegan le lui rendit tandis qu'elle lui parlait de l'amitié qui pourrait devenir une nouvelle relation entre Maddie et lui.

"Pourquoi pas, c'est bien d'avoir des amis, par contre, je ne pense pas que se soit pour tout de suite, je croit que je... Wow, quel force, tu ne m'avait pas dis que la directrice était aussi forte qu'aimable et belle."

Elle l'aida alors à se diriger vers l'infirmerie.