Entrer ou ne pas entrer ?

****Pendant ce temps là...****



Akumu venais d’arriver aux portes de l’institut, il ne savait pas pourquoi il était là, et il n’était sûrement pas le dernier. Perdu entre les sensations de peine et d’horreur qui se dégageaient de cette endroit et sa dernière lueur d’espoir.

*Vais-je trouver enfin la paix en ce lieu ? Pourront il m’aider ?*

Akumu s’était renseigné avant de venir, il savait qu’ici l’on aidait les monstres comme lui, mais il doutait qu’ils puissent vraiment l’aider.

*Je suis ici…pour….pour….*

Akumu hésitait à franchir la porte, s’était comme un pas en avant dans une nouvelle vie. Il quitterait cette vie de vagabond et commencerait une nouvelle destinée. Mais était il prêt, lui qui haïssait sa propre existence, serait il prêt à lui donner un sens.

Akumu dans un moment de désespoir leva la tête pour admirer les nuages. Dans son enfance Akumu allait s’allonger dans l’herbe des champs pour admirer le ciel et ces grosses masses blanches. A travers ses lunettes le ciel était grisâtre, et les nuages s’y confondait, pourtant pousser par le vent il semblait tous se dirigé vers l’institut. Etait ce un signe ?
Akumu poussa la porte et entra dans le hall….


Arrivé dans le hall, il vit le petit groupe de personnes qui s’affairaient. Akumu s’éloigna d’eux d’un pas lent, posant un dernier regard sur le monde qu’il abandonnait à jamais.

Les mains d’Akumu tremblaient de plus belle, il ressentait constamment les souvenirs de peines, de malheurs et d’horreurs qui se dégageaient des murs. Akumu avait l’habitude de sentir les peurs cachées des autres, mais celle là était différentes ce n’était pas la peur du noir ou des araignées, c’était celle des atrocités que les gens qui vivaient ici, avaient gardé de leurs enfances.
Akumu éprouvais une certaine compassion, il n’était plus seule désormais…

Le Félin se retint de rire. Pourquoi ce garçon semblait-il si intimidé par lui ? Il lui tendit la clé, que dans sa poche il avait caressé de ses griffes.

- C'est plus simple que tu sembles le croire, gamin. Prends cette clé. Elle ouvre ta chambre et le hall de l'Institut. Tu es ici le bienvenu ; et plus important : tu es ici chez toi. Va.

Sans un mot de plus, Le Félin s'écarta du chemin de Ben et se dirigea vers la sortie, dédaignant Akumu qui semblait pourtant encore plus perdu. Le Félin n'était pas un mauvais bonhomme, mais sa bonté avait des limites... Surtout quand il s'agissait d'effectuer le travail des autres à un moment où... à un moment où...

*A un moment où c'est pas le moment, voilà !*

Son rictus s'était fait plus sardonique alors qu'il claquait la porte du hall derrière lui. Le soleil était haut dans le ciel bleu, et promettait une belle après-midi. Une belle après-midi à boire cul-sec des louches de café brûlant.

( les rues de Boston)

Akumu avait remarqué Le Félin, dès son arrivée, mais n’avait laissé entrevoir aucune expression sur son visage, pourtant c’était la première fois qu’il voyais un autre monstr….mutant . Akumu n’avais peut être plus de malchance intérieurement, extérieurement rien ne faisait remarquer qu’il en était un, d’un certain coté il avait eu plus de chance que d’autres.

*Je viens ici pour demander de l’aide….si je ne fais pas un effort sur moi-même….*

Conscient qu’avec une attitude antisociable, il ne pourrait pas intégrer l’école des mutants, une seul option s’ouvrais à lui.

*je ne dois pas attendre des autres qu’ils viennent vers moi….*

Akumu pris un sourire coincé et s’avança vers le petit groupe.
Il ne savait que dire, ni demander, plus il se rapprochait plus il semblait l’aire coincé.

*Excusez moi c’est bien ici l’école des monstres ?*

« Bonjour, excusez moi, euh ….suis je bien à l’Institut Xavier ? »

Il se sentait ridicule d'autant plus que la question était idiote.

Ben prit la clef et prit imédiatement la direction de sa chambre sans preter attention à autre chose.

Il monta les escaliers, un sourire béat aux lèvres.

*Enfin...Enfin j'y suis*

Il poussa la porte qui menait au couloir.

*Mon Dieu...Mais c'est laquelle la mienne ?*

Sans avoir trouvé de répondre...Il entra dans le long couloir, qui menait apparement à ses quartiers.

Couloirs

Akumu était resté seul ayant pris le plus terrible vent d'accueil jamais enregistré depuis longtemps à l'Institut... Tandis que le félin disparaissait par la grande porte et que Ben Percétoile grimpait quatre à quatre les marches, la question d'Akumu se perdit dans le vent.

Une voix tomba du ciel... Stylée, british.

" Vous m'avez l'air perdu, jeune homme..."

L'homme avait dépassé la cinquantaine, revétu du parfait uniforme du parfait majordome, Edouard dans toute sa splendeur.

" Les arrivées sont si féquentes aujourd'hui que je n'ai même pas assez de tous mes doubles pour m'occuper de tout le monde. "

Il dit et se dédoubla dans le même temps tandis qu l'un des clones descendait à la rencontre d'akumu, l'autre disparaissait dans les couloirs du premier étage en pestant.

" Vous êtes ici le bienvenue à l'Institut, Malicia est notre directrice. Nous accueillons les jeunes mutants pour les aider à contrôler leurs pouvoirs et s'inserrer dans la société. Nous poursuivons en cela les preceptes de Charles Xaviers, le fondateur de cette école pour surdoués. "

Il dit et montra le grand tableau qui tronait au dessus du monumental escalier.

C'était une mauvaise journée, mais Akumu y était abitué alors un vent de plus, un de moins sa ne changerait rien à la situation....

Quand akumu vu Edouard, le majordome, se dédoubler il resta inerte, un moment, dans un vide silencieux. omment avait il réussi à faire ça? était ce une illusion d'optique?

" Vous êtes ici le bienvenue à l'Institut, Malicia est notre directrice. Nous accueillons les jeunes mutants pour les aider à contrôler leurs pouvoirs et s'inserrer dans la société. Nous poursuivons en cela les preceptes de Charles Xaviers, le fondateur de cette école pour surdoués. "


" Je...souhaiterai rejoindre l'institut, bredouilla Akumu avant de se reprendre, euh Je me suis peu renseigné, de ce que j'ai appris, j'en ai conclu qu'ici l'on pourrait m'aider......"


Akumu semblait avoir repris confiance en lui, et c'était avec fermeté qu'il parlait.

"Il faudrais peut etre que je prenne rendez-vous avec cette Malicia", dit il à voix basse.

Une jeune garçon brun remontait la grande allée qui menait à la porte d'entrée du château. Le pas décidé, le garçon était vêtu d'une étrange armure noire recouverte de plaques métalliques : l'armure de la confrérie des mutants. Un sac sur le dos, le regard rivé sur la porte, Yossuah s'en allait parler à Malicia.

Sans crier gare, le jeune homme déboula dans le hall d'entrée de l'institut. Sans prêter aucune attention aux autres mutants, il cria d'une voix pleine de rage:

"MALICIIAAAAAAAAA !"

Edouard, imperturbable, malgré l'entrée fracassante d'un yossuah particulièrement farouche, répondit d'abord au nouveau, Akumu, qui semblait bien timide. Le majordome lui sourit gentiment.

" Vous n'avez pas de soucis à vous faire, nous sommes habitués à accueillir de jeunes élèves... Toutes les formalités se feront en leur temps... Soyez tranquille. Tenez, prenez cette clé magnétique. Si vous grimpez au premier étage, en suivant le couloir de droite, vous atteindrez l'aile Ouest. Quand à rencontrer malicia... Je crains que cela ne soit pas le moment. "

Il lui tendait la clé et montrait l'étrange énergumène vétu d'une armure noire, qui troublait l'ordre paisible de l'Ecole Xaviers. Regard calme mais ferme qui disait à Akumu : "Vous ne devriez peut-être pas rester là pour le moment. " Regard dur ensuite pour Yoss, quoi qu'il advienne, le jeune confreriste ferait bien de freiner ses ardeurs... Il répondit à Yoss.

" Vous cherchez notre directrice... Avec les hurlements que vous poussez, elle ne devrait plus tarder à descendre. que pouvons-nous pour vous ? "

Il disait nous car le visage toujours serain, il s'était déjà démultiplié en trois. Ni aggressif, ni hautain, juste professionel... une journée presque normale pour l'Institut.

Yossuah balaya les paroles des majordomes un peu trop nombreux à son gout d'un signe de la main et lança sèchement :

"Vous, vous ne pouvez rien. Je veux parler à Malicia, point.
Je suis... pressé !"

Peu à peu, le souffle saccadé du jeune homme ralentit, ne laissant pas pour autant la rage quitter son corps.
Il se mit alors à faire les cents pas devant la porte, le regard rivé vers le sol.

Akumy remercia le majordome, avant de monter à sa chambre, sans trop se poser de questions.
Il lança un dernier regard interrogateur à Yoss, plus les évenements s'enchaînaient, plus Akumu se sentait perdu.

Les mutants, l'institut, ses pouvoirs, la soufrance, qui était il en ce monde? Rien...

[ couloirs]

Malicia apparut en haut des escaliers. C'est le cri de Yoss qui l'avait alerté. Elle darda son regard interrogateur sur le jeune homme. La dernière fois qu'elle l'avait quitté, il se trouvait dans sa salle de littérature à l'attendre et elle l'avait laissé pour s'occuper des mutants.
Elle lui sourit et arriva à sa hauteur.
La porte s'ouvrit à nouveau pour laisser place à une jeune fille. Elle jetta un regard discret à Edouard. Elle esperait qu'il s'occuperait de l'arrivante pendant qu'elle réglait le problème "Yoss".
Elle se tourna vers le jeune homme.
"Oui, je suis là, que veux tu Yoss?"

Yoss s'emporta et lan,ça d'un ton plus qu'énervé :

" Qu'est ce que j'ai ! Tu te fou de ma geule !
Après ce qui s'est passé au Boston Palace tu veux que je reste sans rien faire ! Tu va nous dire tout ce que tu sait ! Je sais que tu n'aime pas Marcus mais il y a des limites à tout ! "

Le mutant bouillonait, ses mains tremblaient dans ses gants de combats ! Malicia allait devoir agir maintenant !

De grandes marches...
Une belle façade...
Le tout était accueilant, en somme. Et cela rassurait Little Boy. Il s'imaginait à un bâtiment austère, à la limite du délabré, laissant la part belle au combat pur et dur. Cela ne lui faisait pas peur mais de voir que l'environnement privilégiait la confiance à la performance.

(Bon, ben, on y est. Quand faut y aller, faut y aller, comme disent les français. Merveilleux français...)

Il poussa la grande porte et pénétra dans l'entrée lumineuse et somptueuse...
Où fallait-il aller? Il ne le savait pas... mais il y allait.

Malicia tenta de rester calme. Yoss était égal à lui-même. Il cherchait toujours à la tester, tester l’air patient qu’elle affichait, la pousser dans ses retranchements. Mais aujourd’hui n’était pas un bon jour, Malicia en avait par-dessus la tête. Soit il parlait clairement, soit il allait voir ailleurs si elle y était. Son regard flamboya et quand elle parla, ce fut d’une voix dure.
« Yoss, tu es ici chez moi. Je n’ai pas à me faire insulter ou agresser. Et deuxièmement, je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Exprime toi de manière compréhensible. Par ailleurs, j’aimerais bien rencontrer Marcus, malgré nos différents, il faut que l’on parle de ce meurtre au lycée et du massacre du Boston Palace. »

La réponse de Malicia fit d'abord sourire Yoss avant de l'inquiêter. Ainsi elle ne savait pas. Malicia ! La grande Malicia qui dirigeait l'institut n'avait même pas eu vent de la situation dans laquelle se trouvait Marcus. Yoss toisait alors la mutante d'un regard plein de dédain, de dégoût.
Se laissant emporter par son exitation, il explosa :

" Mais quand tu pige rien, tu pige vraiment que dale !
Marcus a été enlevé par ces connards pendant que tes petits protégés jouent à sherlock Holmes !
C'est lui qui a tué tout ces humains après le massacre du Cercle ! Mais maintenant on ne sait pas où il et et tu vas nous aider à le retrouver !!! "

Malisse qui regardait le décor pendant quelques minutes remarqua une certaine dispute. elle s'approcha un peu des deux personnes.

'' hé vous deux on peu se calmer hein?''

Malisse fronca les sourcils et regarda Yoss.

* ah! une raison de resté ici *

Elle se retira et commenca à avancer dans le hall chechant les chambres.
La jeune femme commencait à douter de l'acceuil.La décoration était asser bien..

Edouard se préparait à faire patienter Yossuah, quand Malicia, comme le majordome l'avait prévu fut attirer dans le hall par le cris du jeune confreriste. A cet instant, deux nouveaux firent leur apparition dans le Hall. Décidement, cette journée était bien remplie. La première , une jeune fille rousse aux allures étranges, se permit de se méler de la discussion entre la directrice et Yoss. Le deuxième au cheveux tout aussi rouges se tenait en retrait. Edouard jugea que Malicia était largement de taille à s'occuper seul de Yoss, il se tourna donc vers les nouveaux, et particulièrement la demoiselle qui devait confondre l'institut et un vulgaire hôtel puisqu'elle décidait de visiter le manoir toute seule.

Immédiatemment, le majordome se retourna sur elle, visage sévère, tenue british, et voix cinglante.

" Mademoiselle, vous me parraissez un peu jeune pour parler sur ce ton à notre directrice. Malicia est occupée pour le moment, mais, je me chargerais de vous faire mener à vos chambres et de vous rappeler le réglement ! Suivez-moi. "
De la tête, il indiquait le grand escalier qu'il s'apprêtait à suivre, et faisait signe à Little Boy, l'autre nouveau d'emboiter le pas.

[ Direction : les couloirs pour little Boy et Malisse, j'ouvre le topics, c'est pas la fête à Neuneu ici, Malisse ! Essaye d'imaginer une réaction convaincante au fait que tu débarque à l'institut, ou quand tu parles à des personnages comme la directrice de l'institut ou le lieutenant de la confrérie...la suite pour les nouveaux, ici...
https://evolution-x.forumactif.com/viewtopic.forum?t=694]

Usuguraï arrivait devant la grande porte de l'institut qu'il avait mis tant de temps à chercher et pourtant, en face de cette imposante bâtisse le jeune hésitat un court instant avant d'entrer. Une fois à l'intérieur la première chose qui le frappa fût la grande beauté de ce lieu mythique, c'était la seconde fois dans sa vie qu'il admira quelque chose, mais il remarqua ensuite une dispute entre deux personne, une adulte et un adolescent visiblement plus jeune que lui.

*Dommage que la dispute gâche le décors, il me donne envie d'écrire.*

Une vague idée d'histoire lui vint a l'ésprit lorsque celui-ci laissa couler une fine larme le long de sa joue.

*Dommage, si près dans mon coeur mais si loin dans ma vie, je me batterai pour toi, ne t'inquiète pas*

Dans sa rêverie nostalgique, Usuguraï laissa échapper un murmure :

"La vie est si triste, ce lieu si beau me rappelle pourtant de bien malheureux souvenir"

Malicia écouta avec attention les propos confus de Yoss, tentant de ne pas prêter l’oreille à l’aggressivité sous-jacente.

« Comment aurais-je pu le savoir Yoss ? Dis-le moi ? Je te ferais dire qu’il n’y a pas eu tellement de survivants à ce massacre et je ne fais pas suivre Marcus. De même Yoss, si on veut obtenir l’aide de quelqu’un, on n’exige pas son aide, on la demande humblement. »

Les yeux de Malicia famboyèrent. Sa patience avait des limites.

« Si tu voulais vraiment aider Marcus, tu ne te conduirais pas ainsi. Tu es incapable de te controler et tu penses pouvoir mener à bien la mission de sauvetage. Mais reflechis un peu Yoss, tu vas droit au massacre… »

Voilà, ce qui était dit était dit. Il le prendrait comme il voulait, de toute façon, Malicia s’en fichait royalement. Elle était face à un dilemme. Marcus avait juré la mort de Wolveryne, si elle l’aidait, si il s’échappait, il viendrait ensuite les harceler.
La courte trève serait brisée en morceaux…Cependant, ils avaient un ennemi plus importants en ce moment : les extrémistes du cercle et le gouvernement qui souhaitait « recenser » les mutants. La nouvelle venue intervint. Malicia n’avait pas le temps de lui
de lui répondre, elle jetta un coup d’œil à Edouard pour qu’il s’en charge. Puis Malicia reporta son attention sur le jeune confrériste.

« Dis-moi Yoss, quelles sont les informations dont vous disposez ? Savez vous où il se trouve, s’il est toujours en vie ?S’il est emprisonné dans une forteresse imprenable ? »

Elle savait très bien qu’elle n’avait pas répondu à Yoss clairement, mais elle n’avait même pas répondu elle-même à ses propres questions.

Yossuah écoutait sans vraiment l'entendre, Malicia débiter ses excuses inutiles.

« Si tu voulais vraiment aider Marcus, tu ne te conduirais pas ainsi. Tu es incapable de te controler et tu penses pouvoir mener à bien la mission de sauvetage. Mais reflechis un peu Yoss, tu vas droit au massacre… »

* Qui te dit que ce n'est pas ça que je veux... *
Yossuah ne lança alros pas de remarque acide. L'heure n'était pas à la joute oratoire mais bien à l'action. Ces prétencieux qui pensaient détenir la vérité tomberaient de bien haut !
Yossuah finit par répondre froidement à la dirigeante de l'institut :

" Je sais qu'il est en vie... Mais il est fort probable qu'il ne soit même plus en Amérique... et je ne sais pas où ! "

Yossuah retracait dans son esprit ses dernières paroles avec Marcus. Ils avaient été si proches à cet instants et son mentor lui en avait apris beaucoup...
* "On l'a cru mort, mais il est bien vivant ! Et il est dans la région... je ne sais pas quand il reviendra mais soit sûr que tu m'a permis de retrouver le dernier mutant en vie de l'avant guerre...
Il nous donnera des infos, avant que je ne l'élimine..."... serait-il au courant ? *

Yossuah se rapprocha alros de Malicia et reprit sur un ton très bas, presque inaudible :

"Un de vos amis le sais... je suis certain qu'il est revenu ! Entre toutes ces agressions, il n'y a aucune coïncidence.
Mais parlons-en ailleurs qu'ici..."

*Comme toujours, je passe inaperçu, enfin, j'ai l'habitude.*

Le jeune homme alla s'assoir sur l'une des marches d'escalier, sorti une feuille et un stylo de la poche de son manteau puis se mit à écrire quelques phrases que lui inspirait la scene de dispute. Son regard se promenant entre son texte et l'altercation, celui-ci s'immobilisa, regardant au loin, vide d'expression.

Edouard, toujours stylé, enfin plutôt son 17ème double depuis l'aube surgit dans le dos d'Usuguraï. Le majordome frappa légerement sur l'épaule du jeune mutant, il se tenait sur les marches au dessus de lui. La cinquentaine grisonnante, Edouard ne voulait surtout pas que quelqu'un dérange cette discussion entre malicia et yoss, et les nouveaux arrivaient aujourd'hui comme une chaine de fourmis.

" Jeune homme, bienvenue à l'Institut. Je suis l'intendant de cette maison, je vais vous demander de me suivre... Nous allons vous montrer votre chambre. "

Edouard gravissait quatre à quatre les escaliers entrainant Usuguraï derrière lui à vive allure à travers lers couloirs.

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Clara regardait le jeune homme s'éloigner. Il prenait le même chemin qu'elle.

*un nouvel arrivant.. Comme moi.*

Elle marcha donc, en portant son sac assez lourd en bandouillère, mais qui ne risquait pas de lui faire grand mal. Le jeune fille peinait a le porter, et s'arrêtait plusieurs fois au milieu du chemin pour reprendre son souffle. Lorsqu'elle arriva devant les grandes porte du hall d'entrée, elle la poussa d'un geste lent et s'engouffra dans la pièce.
Un instant, elle resta là a regarder les autres, sans rien faire, en sentant seulement la lanière de son sac sur son épaule. Puis, elle s'approcha du jeune homme qu'elle avait vu entrer avant elle, et décida d'engager la conversation. Il avait l'air pensif, et paraissait s'ennuyer.

"Hum.. Bonjour.. Vous attendez quelques chose?"