Entrer ou ne pas entrer ?

{A l'extérieur de l'Institut}

Pas très à l’aise, Noriko avança sans passion vers les doubles portes de l'institut et s’arrêta dans un coin. En jetant des regard à droite et à gauche, elle se disait qu’elle n’aurait peut-être pas du venir. *Mais qu’est-ce que je fais là moi ? … à écouter les élucubrations du premier inconnu venu…* Elle repensa à l’homme qui l’avait abordé après sa ‘crise’ dans le terrain vague. Un drôle de type qui avait l’air d’en savoir plus long qu’il ne laissait l’entendre. C’était juste par curiosité que Nori était venue jusque là. A moins que… *J’ai besoins de personne…* Mais y croyait-elle vraiment à ça ?

*Quand bien même, j’vois pas comment…*

Elle arrêta net cet argument. Cette école était bourrée de mutants et paraissait plutôt tranquille. S’ils arrivaient à contenir tous ces pouvoirs, c’est qu’ils avaient de quoi y arriver. Nori regarda le parc derrière elle et la propriété. Elle siffla discrètement. *Doivent pas être pauvres…* Le tableau devait être comique : la SDF déguenillée face au bel institut clinquant. Pourtant la jeune fille espérait que personne ne la voyait. Elle resta là un moment, à regarder autour d’elle les mains dans les poches.

*T’attends que quelque chose tombe du ciel ?* Elle soupira et tourna le dos à la propriété. Nori commença à reprendre le chemin de retour, la tête presque rentrée entre les épaules. Son ventre gargouillait. *C’est vrai que j’ai pas graillé…*

Elle se retourna vers l’institut. *J’suis pas du genre à mendier mais j’aurais du demander un sandwich à l’autre…* Et elle n’avait pas envie non plus d’aller demander la charité chez les mutants. Noriko continua son chemin mais s’arrêta quelques mètres plus loin. *A quoi tu joues ?*

Elle se sentirait encore plus idiote si quelqu'un arrivait à l'improviste et finit donc par retourner vers l'entrée. Sans hésiter cette fois, Noriko poussa un des battants de la double porte et entra dans le grand hall. En refermant derrière elle, Nori embrassa la pièce vide du regard. *Ben dites... Ils se privent pas...* Elle se sentait toute petite dans ce décor. Face à elle se trouvait un immense double escalier en marbre recouvert d'un tapis rouge.*Tadam ! Attention me voilà...*

Edouard, le majordome, toujours à l'affût d'un nouvel arrivant, était là, dans la pénombre. Ce n'était absolument pas son but, mais il avait une allure quelque peu effrayante dans cette posture debout, à moitié invisible.

- Bienvenue à l'Institut Xavier pour Jeunes Mutants, Miss, dit-il, révélant aisi sa position.

Trop absorbée par sa 'comtemplation' du lieu, Noriko n'avait pas vu le majordome. Quand celui-ci se présenta, elle eut presque un sursaut. Elle le regarda sans appréhention. *Il faut se méfier des apparences...*

"- ... merci. Je m'appelle Noriko. On m'a dit de venir ici pour..."

En fait, Nori ne savait pas trop pourquoi... *Au diable les formules !*

"- Quelqu'un m'a fait comprendre qu'on pourrait m'aider..."

- Effectivement, Miss. Vous vous trouvez au seul endroit permettant aux jeunes mutants de bénéficier d'une éducation conforme à leur statut.

Edouard referma la porte derrière la jeune fille et la guida à travers le hall.

- Ici, vous serez logée, nourrie et blanchie, et on vous offre une inscription gratuite et obligatoire au lycée jusqu'à votre majorité.

*Nourrie, logée et blanchie... Comme le président...*

L'idée d'aller au lycée après tant d'années à la rue ne l'enchantait guère. *Heuresement que je suis bientôt majeure.* Mais cette question la turlupinait. Elle enchaîna avec une légère moue :

"- Et si ça fait depuis pas mal de temps que je ne suis plus allée dans un établissement scolaire ?"

*D'ailleurs je ne vois pas où est le mal... Je sais lire, écrire et compter, c'est un minimum.*

- Et si ça fait depuis pas mal de temps que je ne suis plus allée dans un établissement scolaire ?
- Eh bien, vous y retournerez, répondit Edouard avec un fugace sourire en coin. Si mutants devaient malgré tous nos efforts être la lie de la société, alors ce ne sera pas par manque d'éducation. Un mutant cultivé est un mutant libre de ses actes, et c'est pour cette raison que vous devez recevoir une instruction.

Une moue - dubitative ? - apparut sur la jolie bouche de Noriko.

- En attendant, prenez donc cette clé. Elle ouvre votre chambre, située au deuxième étage, ainsi que l'entrée de l'Institut au cas où vous rentreriez tard le soir.

Le majordome n'avait pas tort sur le point de l'éducation et de l'image des mutants... La jeune mutante se résigna, elle aurait sans doute beaucoup à rattrapper. *On apprend aussi beaucoup en étant dans la rue.*

Noriko prit la clé avec étonnement.

"- Vous saviez déjà que j'allais débarquer ?"

- Non, Miss. C'est juste que tant de gens arrivent tous les jours à l'Institut que j'en ai toujours d'avance. Veuillez m'excuser maintenant, mais je dois vous laisser et retourner à mes occupations
Dans un nuage de cubes noirs, la copie d'Edouard disparut, laissant Noriko seule dans son exploration de l'Institut.

Nori n'eut guère le temps d'ajouter quoique ce soit, le majordome s'était volatilisé.

*Ah... Bon. Pratique le bonhomme...*

Elle partit le long des couloirs pour trouver sa nouvelle chambre.

*******

Finalement, au bout d'un long, très voyage en voiture puis en avion cargo, pendant lequel il purent parler à loisir de choses et d'autres le sujet revenant quand même souvent sur les mutants, Le Félin déposa Ryan devant l'institut lui disant quelque chose genre.

"C'est là que je te laisse."

Mais Ryan n'avait pas vraiment écouté ce que lui avait dit le premier mutant qu'il ait jamais rencontré, il pensait à autre chose. Il tentait de prévoir, d'anticiper le manoir d'abord puis surtout sa vie qui n'aurait, il en était sûr, plus rien de normal. La voiture repartit faisant voler de la pousière dans l'air et crisser les pneus il s'en désinteressa, il observait silencieusement son nouveau foyer, son nouveau chez lui. C'était pas moche, plutôt classe mais pas trop. Le lierre grimpant donnait des airs d'ancienneneté à cet demeure qui semblait venue tout droit du 19ème siécle.

*Bon ben quand il faut y aller.*

Il mit son sac sur son épaule valide, l'autre platrée n'avait pas trop aimé le voyage alors il évita au maximum de la soliciter. Il s'avança lentement vers la porte puis commença à l'ouvrir. Lentement d'abord puis finalement d'un coup sec il la poussa. Il se retrouva dans le hall en face du majestueux escalier qui, comme tout escalier qui se respecte, menait vers l'étage supérieur. Il déposa son sac à ses pieds et attendit.

Comme ryan ouvrait la porte, sur ces télé de surveillances, Edouard, dans sa chambre le vit sur ses télés de survaillances. Il s'était déjà dupliqué 437 fois depuis l'aube et commençait à fatiguer. Avant de recommencer une nouvelle fois, Edouard enfila le pantalon qu'il était en train de repasser sur ses jambes maigres et cagneuses. il avait même des portes chaussettes issus du XIXème siècle. il descendit ensuite accueillir le nouvel arrivant.

" Ryan Defoe ? Le fèlin nous avait prévenu de votre venue. L'institut est enchantée de vous accueillir. Ici, nous avons vocation à aider les mutants à comprendre et controler leur pouvoir. A s'inserrer dans la société aussi. Si vous avez moins de 18 ans, vous serez inscris automatiquement au Lycée dans l'heure. D'ailleur la plupart de vos camarades s'y trouvent à cette heure. Vous devrez suivre les entrainements prohrammés par la directrice, Malicia, ou le professeur Bender. Voici la clé magnétique de votre chambre. "

Racé, stylé, le majordome tendait la clé en observant le nouveau venu. Esperant que celui là saurait se tenir mieux que la plupart des autres pe,sionnaire, bien que son sourire pincé n'en laissa rien paraître.

Une limousine vint le chercher dés son arrivé a Boston, a croire que ses parents avait une influence a travers tout le monde…La limousine avançait a allure normal, il ne se faisait pas spécialement tard et le temps n’était pas spécialement mauvais. Requiem était tranquillement assis dans les sièges en cuire noire de la somptueuse berlin noire…Lorsque tout a coup son téléphone portable sonna, le jeune Weltnihil regarda alors le nom de celui ou celle qui l’appelait.

« Tiens…Tiens…Tiens Papa… »

Il décrocha

« Oui…Mais t inquiète pas je suis grand ok, ne commence pas a avoir des remords de m’avoir fait quitter la maison…Alors oubli moi…Ne me considère plus comme ton fils…Je suis libre… »

Le jeune Weltnihil avait dit ces mots sèchement, sans penser aux conséquences que cela pourrait avoir pour lui, mais bizarrement, il s’en moquait éperdument, pour l’institut représenté une nouvelle chance, une nouvelle vie et surtout la liberté…Il finit par raccrocher au nez de son père, Requiem ouvrit la fenêtre de la limousine et balança son portable par le fenêtre

« Au moins comme ça il me fera plus chié celui là… »

« Nous somme presque arrivé monsieur »

« Pas de problème… »

Une dizaine de minutes plus tard, la voiture s’arrêta doucement, le chauffeur vint lui ouvrir la porte, sortit ses bagages…Requiem était devant la porte de institut, il regarda l’immense bâtisse que se hissait devant lui, le chauffeur l’interpella…

« Cela vous va Monsieur ? »

« Aucun problème, vous pouvez disposé…Merci »

*Bon allez, il est temps, j’ai assez attendus…Une nouvelle vie commence…*

C’est alors que Requiem entra dans Hall afin de voir a quoi , il avait a faire.

Tandis que derrière Ryan se profilait, un nouveau venu aux allures d'étranger, Edouard indiqua du doigt le grand escalier. sur son visage parcheminé ne se lisait rien d'autre qu'une politesse de bon aloi, mais le vieil homme avait déjà vu passer tant de générations de mutants entre ces murs.

" Monsieur Ryan devrait trouver facilement sa chambre, le manoir est fléché et les noms sont inscrits sur les portes... Je vous souhaite un bon séjour ici. "

depuis le temps, Edouard semblait s'amuser à répeter ses rituelles litanies avec la monotonie d'un robot de protocole. Il se tourna vers le nouvel arrivant.

" Vous êtes notre petit dernier, monsieur Requiem... Votre famille nous a fait avertir. L'institut se trouve être la seule école pour mutants déclarée aux Etats Unis. Nous accueillons des gens comme vous vous dans l'idéal du Professeur Xaviers. Vous aider à maîtriser votre pouvoir et vous inserrer dans la société. Etant donné votre age, vous devrez suivre les cours au lycée. Voici la clé de votre chambre... Nous vivons une certaine période de tension en ville, tachez de rester discret. Et ceci est valable aussi pour Monsieur Defoe. "

Il tendait sa clé magnétique à Requiem et affichait le même sourire désincarné pour les deux nouveaux. Edouard pouvait être un allié silencieux en cas de coup dure, mais suivant le comportement des pensionnaires, il pouvait aussi bien se transformer en dragon terrifiant et vindicatif.

********

Au fond d'elle, Cynthia n'avait pas du tout envie de se rendre à cet institut. Cependant, au fur et à mesure des jours et des mois qui s'écoulaient, elle éprouvait de plus en plus de remords vis à vis de la vieille Sally. Elle avait été si bonne pour elle...et Tabby lui avait fait une promesse...C'est la raison pour laquelle elle était présente devant l'institut.
Elle posa sa main sur l'immense double porte menant au hall et soupira comme pour evacuer ses angoisses.

une fois passé la porte, elle fut impressionnée par tout ce luxe. De grands escaliers de marbre dominait toute la pièce, ses marches étaient recouverts d'un tapis rouge semblable à ceux qu'elle avait eu l'occasion de voir lorsqu'elle restait des heures entières dans un arbre à observer la vie dans les maisons des humains.

Ils étaient si différents d'elles, physiquement mais aussi mentalement. Elle se sentait si différente de ces humains....

Soudain, ces pensées furent interrompues par un bruit strident et bref. Elle ne savait pas d'où il venait mais il avait au moins eu l'avantage de la sortir de sa torpeur.

Les oreilles et le museau en perpétuel mouvement, elle pénétra plus profondément dans la pièce où couraient, jouaient, parlaient des tas d'autres personnes différentes qu'elles mais pareil, si elle en croyait la vieille Sally. Celle-ci parlait de Mutants....

Elle observa un peu autour d'elle, mais se fiant plus à son odorat, elle n'osait pas trop s'avancer... Comme un animal appeurée, elle se dirigea vers un coin de la pièce de sa démarche naturellement sensuellement et discrète...On en l'entendait pas se déplacer à moins de n'entendre aussi bien qu'elle.......Elle aurait aimer s'enfuir, repartir d'où elle venait mais, quelque chose l'en empêchait. Un sentiment qu'elle n'avait ressenti que très peu auparavant. Un sentiment qu'elle était incapable de nommer....

Et de trois nouveaux, pour Edouard, la journée commençait à être bien remplie. Il remit en place sa cravate et dos droit, il inclina le buste devant la nouvelle arrivée. Celle ci avait tellement de traits communs avec un chat que le majordome en resta bouché bée une seconde. Elle se déplaçait gracieusement, Edouard retrouva son aplomb stylé.

" Mademoiselle, bienvenue à l'Institut Xaviers. notre école pour jeune mutants. J'imagine que vous êtes perdue. Je suis Edouard, et je me charge de l'accueil ici. "

Très flegmatique, le majordome arborait un sourire de circonstance, ni froid ni chaud, professionnel... Cependant, Edouard réfléchissait déjà à où il pourrait bien la loger... En ce moment, les inscriptions à l'Ecole Xaviers battaient des records, Si cela continuait ainsi, il faudrait construire une dépendance. celle-ci avait l'air plus calme et moins vindicative que ces deux prédecesseurs. Un petit moins de travail pour la nurse anglaise (Edouard) ?

Tabby, toujours dans le coin de la pièce un peu apeurée vit arrivé au loin un homme d’un certain âge plutôt bien habillé. Elle le examinait de ces grands yeux quand elle remarqua l’air qu’il prit lorsqu’il découvrit un peu mieux son physique. Elle était habituée qu’on la regarde bizarrement mais ce qui l’étonna le plus, c’est la phrase qu’il prononça. Elle inclina légèrement la tête et se redressa toujours tout aussi gracieusemenent.

*Pourquoi a-t-il l’air si étonné si nous sommes dans une école de mutant* se dit-la jeune fille

Mutant, c’est précisément le mot qu’employait la vielle elastica, qui s’était occupée d’elle toute son enfance, pour les qualifier, elles et les autres qui venaient leur rendre visite de temps à autre.

« En effet, Je ne me sens pas très à l’aise » répondit-elle au majordome d’un ton effrayé.

« Où pourrais-je m’inscrire ? » demanda-t-elle…

Elle ne dit pas un mot de plus. Méfiante, elle observait les alentours et humait l’air pour se rassurer.

La jeune demoiselle au visage de chat ne devait pas avoir plus de seize ans. elle avait l'air franchement paniqué. Dans son plus pure style so british, Edouard s'approcha d'elle très digne. il répondit.

" Escusez moi, vous ne vous êtes même pas présentée. Je suis chargé de l'accueil et des inscriptions. dans l'état où vous m'avez l'air, ne vous inquiétez pas, je me charge de tout. Votre chambre est déjà préparée dans l'Aile Ouest avec nos autres étudiants. Profitez-en, ils sont tous au lycée. Vous serez tranquille dans les couloirs, et dans dans votre chambre. Allez-donc vous installez et vous raffraichir. Bienvenue. "

Le majordome lui tendit sa clé magnétique, un sourire bonhomme et bienveillant sur le visage. Tandis que de l'autre main, il lui montrait un escalier monumental en bois ciré qui menait directement à l'aile Ouest.

Le majordome lui sourit tranquillement avant de lui répondre, Tabby avait l'air légerment décalée... Enfin, pas beaucoup plus que le reste des élèves de l'Institut.

" Tabby, les cours sont déjà bien avancés, vous pourriez vous y rendre après le déjeuner. Vous avez tout le temps de vous installer... Mais, je dois dire que Boston est un peu en effervescence en ce moment. il y a eu un problème au boston Palace avec des mutants... Il faudra vous montrer discrète...

Mais j'y pense, il y a dans nos couloirs, trois jeunes gens qui viennent d'arriver aujourd'hui, vous devriez les retrouver facilement... "

Edouard, restait dressé devant la jeune chatte, guindé comme un parapluie londonnien.

Sans cesser de lui sourire, le majordome l'informa que les cours étaient commencés...et si Tabby avait bien compris, l'année scolaire était déjà bien avancé, mais celui-ci lui conseilla de se rendre au cours après le déjeuner.

Elle avait encore des tas de chose à demander à ce monsieur mais, elle se contenta de le saluer, et le remercier:

"Je vais tenter de les rattraper....Merci monsieur...."

Ses sourires et sa bienveillance avait réussi à calmer un peu la jeune fille qui se dirigea en souplesse vers l'escalier que lui avait indiquer le Majordome...

Couloir

****Peu de temps après****

Ben était las du voyage éffectué : Deux trains, trois heures de taxi, une nuit dans un motel minable, trois heures de marche et enfin prêt de 5 correspondances en bus, le tout avec un grand sac à dos rempli outre mesure.
Tout ceci avait eu raison de son habituelle fantasie et de son éveillement.
Néanmoins, tout disparu lorsque il vit l'institut.
Cela dépassait de loin tout ce qu'il avait pu imaginer.
Cette batisse était belle, grande, et il émanait d'elle une grande force et une grande sagesse.
Ben s'avança lentement, resserant la ceinture de son short long rouge qui lui tombait trop bas que pour faire pied.
Il tenta de remettre de l'ordre dans ses longs cheveux en les attachants en catogant.

Enfin...Il poussa la porte.

Et là encore, il fut surpris tout, tout ici n'était que luxe et volupté, le hall était gigantesque et le blanc des murs donnait une impression d'espace surement trompeur.
Ben laissa lourdement tomber son sac à dos, ne sachant par où prendre, ni que faire.

Son t-shirt, marqué d'un alien marquait bien ce que sa vie allait être. "You're not alone" disait l'habit, et en effet, Ben eu l'impression que plus jamais il n'aurait à être seul.

Il parcourait chaque recoin du hall des yeux, avec une admiration toujours grandissante.

*Woaw...Et bien...Ca c'est de la baraque !"

Le garçon recula d'un pas lorsqu'il vit le felin descendre les marches qui menaient de l'étage au hall. Mais le sourire réaparut rapidement, et il fut encore plus joyeux à l'idée de rencontrer des personnes aux 'apparences peu communes'.

Il était vrai que Ben aimait la différence, bien qu'il reconnaissait que le critère de différence dépendait des autres...et non de soit.

Sur un ton un peu timide, un peu respectueux, avec un soupçon d'admiration le jeune homme répondit au recruteur.

"Heu...heu...Oui...Je...Enfin je voudrais bien m'installer, on m'a dit qu'une chambre allait être mise à ma disposition. Mais je n'en sais pas plus, et avant de m'en trouver une...je ne crois pas être un surdoué"

La naïveté en était presque touchante, l'adolescent ne semblait pas incomodé de ne pas être 'digne' d'entrer dans l'institut, mais bien intrigué de l'étrange nom que l'on donnait à cet endroit où sa mère l'avait envoyé.