Arrivée de Melian

Le majordome restait toujours impassible et souriant.

Il ajouta une précision à la réponse du jeune homme.

"En effet, le Cerebro était utilisé par l'illustre Charles Xavier, le fondateur de l'Institut. Il faut une très grande force psychique pour pouvoir utiliser le Cerebro."

Il se tourna vers Alex.

"Vous pouvez essayer sa technique, c'est un remède de grand-mère, celà ne peut pas vous faire de mal."

Il se concentra sur les deux nouveaux.

"Bien, nous allons rejoindre vos chambres."

il s'approcha de Melian.

"Souhaitez vous que je vous prête mon bras pour vous aider à monter?"

Il avait connaissance de l'infirmité de la jeune fille, cependant, il preferait proposer son aide, plutôt que de l'imposer.

Alex écouta le conseil qu'on lui avait donné avec un air peu convaincu, après tout, les remèdes de grand-mère, il y connaissait rien. Ou peut être était-ce le fait qu'il était incapable de reconnaitre la race d'un arbre, ou même d'un simple végétaux, étant citadin il n'y a jamais vraiment preté attention ...

Mouais, je vais y jeter un oeil, si je trouve pas je me contenterais de plonger dans le lac avec des bottes de plomb.

Faisant un leger signe de la main à tout le monde il s'appreta à s'éloigner et ajouta.

Je vous laisse à votre visite, je l'ai déjà faite moi ^_^, à toute

Et il s'éloigna du hall, prenant un des nombreux couloirs de l'établissement.

[ Institut - Couloirs]

A l'explication sur le cerebro, Melian prit note, mais ne pouvait imaginer à quoi ça pouvait bien ressembler... Jamais elle n'avait vu de tels choses... même pas d'autres mutants, force psychique ou non. Enfin, elle avait eu sa réponse ^^ !

Elle salua Alex d'un doux sourire quand il annonça son départ, espérant le remercier ainsi encore une fois. Elle espérait vite le recroiser hihi ^^

Puis le majordome lui proposa son bras. ... Décidemment, que de souvenirs ici.... Son Père le faisait très souvant, avant...

"... Avec plaisir..."

Cet endroit... elle l'aimait de plus en plus, vraiment.

[ Direction Chambre de Melian]

Evolo fit un discret signe de la main à Alex quand il partit puis il suivit le majordome et Melian en direction des chambres.
Tout en marchant il revint sur les paroles d'Edouard:

*Décidément, dans cet institut on rencontre beaucoup de mutants autour de cet institut. Il y a cet Alex qui se téléporte, et puis Charles Xavier dont la révélation de la nature mutante au grand public avait causé tant de remous...
Si cet institut à garder la même fonction qu'il eut autrefois et qu'il m'accepte aussi facilement, c'est que je dois être un mutant...
Il y avait des rumeurs comme quoi le cerebro pourrait faire la distinction entre les mutants et ceux qui ne le sont pas.
Mais je n'ai pas vraiment manifesté de pouvoir surhumain...Il y a bien mon QI mais mes camarades du bunkers n'en était pas loin... Ah oui, il y a ça aussi, c'est vrai que le coup de l'imprimante à filigrane m'avait semblé suspecte.*

Il se resigna à accepter sa nature mutante puisque son raisonnement ne lui semblait pas avoir de faille, mais il ne réalisait pas vraiment encore la chose. Tout en pensant il avait parcouru presque tout le chemin qui separait le hall de sa toute nouvelle chambre.

Chambre d'Evolo

Son départ sans justification avait du encore troubler mais après tout il avait toujours cultivé le mystère. Marco n’était parti que depuis une semaine mais elle lui avait semblé une éternité.
Certes l’absence de Malicia s’était fait esentir mais la semaine avait été chargée en révélations.

*Maman…*

Il n’avait que très peu dormi ces dernières nuits. Son bras las s’éleva puis frappa à la porte de l’institut. Il était heureux il allait probablement revoir Malicia. Il espérait qu’elle ne lui en voudrait pas. Quelque chose semblait le préoccuper un voile dans le regard. Certains auraient dit habituel. Ceux qui le connaissait bien aurait vu quelque chose de changé. Marco avait toujours eu un peu de tristesse ou de solitude au fond des yeux. Mais il abordait toujours les gens avec espoir. Une étincelle qui lui permettait de toujours faire face à l’abandon. Peut être était-ce cette lueur qui avait faiblie ?

Il poussa la porte après avoir frappé. Cette entrée lui remémorant son arrivée ici.

Un des énièmes clônes du majordome apparut donc, attiré par le bruit lorsque Marco avait frappé.
Il reconnut le jeune homme, c'était l'ami de Malicia.
Il eut donc un large sourire et s'avança vers lui.

"Heureux de vous voir de retour Monsieur Comte, Madame Malicia va être ravie. Elle est en ce moment en salle des dangers, elle s'entraine. Souhaitez vous que je vous aide à quelque chose?"

Les portes tremblèrent lorsque le géant les repoussa de ses énormes pognes. Il se tenait dans l'embrasure de la grande porte, le titan au visage torturé. Pareil à un chêne immense, les pieds campés dans le sol, ses épaules montrueuses masquaient la lumière, il envahissait l'espace de sa terrible présence. Voix d'outretombe, comme le tonerre avant la bataille. Il huma l'air de l'Institut comme un fauve en chasse.

"Bordel de dieu ! Cela fait du bien de rentrer chez soi ! "

Dans l'atmosphère confinée et désuette du Hall du manoir. on aurait cru un anachronisme barbare. Les tapis épais, et les tableau de maître semblaient se rebrousser à sa venue, et tout tremblait sur le passage du pachyderme. Il avisa ce bon vieux Edouard et Marco Comté qui s'éloignaient vers les sous-sols.

" Alors, Marco, on ne dit plus bonjour aux vieux potes ? C'est l'heure de l'échauffement ?"

Il aimait bien Marco contre tous ses états d'âmes et ses doutes. son ami au visage tourmenté ne laissait jamais tomber les gens. Et il gardait ses souffrances au fond de lui. Cela le regardait. Un sourire grave déchira sa face torturée par les batailles. Le sauvetage de Jade était quelque chose que ni l'un ni l'autre ne pouvait oublier.

" Adieu, mon ami, le destin t'a t'il été bénéfique. "

*Cette voix, ces pas lourds*

Il n'avait pas encore eu la joie de voir Malicia que le "destin" dont parlé Sag frappait encore un grand coup dans son dos déjà courbé. Dans l'état actuel des choses Sagamore était bien la dernière personne qu'il avait envie de croiser. Il s'arreta tout de même ne voulant pas alerter par un comportement étrange. Après un imperceptible temps de latence, il se retourna arborrant un sourire.

*Sag barre toi pour nous, pour l'institut ............pour moi en fait *

Mais le prestidigitateur était lancé. Il faisait illusion camouflant ses pensées à la perfection.

- Hey Sag !!! Ca fait plaisir j'ai l'impression que ça fait une plombe. Oh tu sais le destin on le construit tous un peu. Tu t'es installé ici ? D'hab t'es toujours en vadrouille. A moins que ca soit le destin qui nous fasse nous recroiser si vite.

Il s'approcha du colosse pour aller serrer sa main immense. Il sentit comme toujours son pouvoir venir désagréger celui de Sagamore même si pour lui ça avait aujourd'hui un autre sens. Sans son pouvoir, Sagamore n'était pas moins imposant.

- J'allais voir Malicia qui s'entraine en salle des dangers.

Le colosse surplombait son vieil ami de deux bonne tête. Et quand il attrapa entre ses bras puissants, Marco disparut presque entièrement étouffé. Les pouvoirs de Marco affaiblissaient les siens mais quelle importance ? Le géant était heureux de le revoir.

" Malicia ? Alors j'en suis. J'aimerais la voir moi aussi. A moins que tu préfères la voir seule ?"

Sag lui jeta un clin d'oeil égrillard et libéra son ami. Il ne ressentait pas les pensée troublées de Marco. Rien qu'une joyeuse humeur de loup affamé, le géant rentrait chez lui.

(Bon, je ne fais pas un nouveau sujet pour l'arrivée de Ksenia... C'est plus sympa comme ça.)

Elle avait marché longtemps. Très longtemps pour arriver enfin jusqu'à l'Institut. Un sac de voyages en bandoulière sur l'épaule, portant un baggy et un pull large tout deux noirs, les longs cheveux d'un noir de jais, raides, qui glissaient sur ses épaules, le visage extrèmement pale, tirant presque sur le blanc... Ksenia faisait son arrivée, son regard aux yeux jaunes et presque sans pupille, maquillés de noir se posant sur l'Institut.

Elle s'arrêta face au bâtiment et resta un moment à l'observer. Elle appréhendait énormément son arrivée. Allait-elle être réellement acceptée en ces lieux? N'allait-on pas la dévisager et la juger comme les autres l'avaient toujours fait jusqu'à présent?...

Ce n'était de toute façon plus le moment de faire marche arrière malgré les doutes. Alors elle reprit son avancée jusqu'à ce qu'elle arrive enfin sur le pas de la porte. Là, elle frappa deux petits coups à la porte, avant de l'ouvrir timidement, le petit bout de jeune fille qu'elle était se glissant ainsi à l'intérieur.

Un regard autour d'elle. L'endroit était immense. N'était-ce pas après tout le plus dur de franchir cette porte pour la première fois? Elle l'espérait en tout cas. La porte refermée, elle replaça correctement son sac sur son épaule.

*Faut pas rendre quelqu'un malade Ksenia...*

Il était vrai qu'il lui arrivait encore d'utiliser son pouvoir sur quelqu'un sans le vouloir de temps à autres. C'était rare mais ça arrivait. Et il fallait qu'elle fasse extrèmement attention. Elle espérait bien pouvoir enfin se faire des amis et il n'était pas question qu'elle fasse du mal aux gens qui allaient l'entourer.

La vie était ainsi faite, que chaque jour se ressemblait pour le pauvre Edouard, le Flegmatique Majordome anglais de l'Institut. Et chaque matin, tandis qu'il nettoyait le grand Hall, il ne manquait pas un jours qu'un nouveau ne tombe sur cette scène apocalyptique.

Edouard possédait le don d'ubiquité, très pratique pour le ménage. La jeune Ksénia qui se tenait en retrait, découvrit, une dizaines d'Edouard, qui passant : plumeau, aspirateur chiffon, cireuse... Une véritable fourmilière.

Mais, Edouard, enfin l'un des Edouards, s'approcha d'elle très cérémonieux.

" Miss ? Je vous souhaite la bienvenue à l'Ecole Xaviers pour jeunes surdoués. Avez-vous des bagages ? Souhaitez vous intégrer notre Institut ? "

Une avalanche de questions.

Dans le même temps qu'une réplique du majordome attendait la réponse de la jeune Ksénia qui semblait passablement intimidée, qu'un deuxième avait amené le livre des inscriptions tandis qu'une bonne demi douzaine d'autres continuaient leurs taches ménagères. Un nouvel Edouard vint ouvrir la porte dont le carillon résonnait.

Stylé, et très british, le majordome se retrouva face à un charmante jeune femme tirée à quatre épingle. Ses valises dans une main, une cage à chat dans l'autre, elle semblait prête à s'installer. Edouard nota sans le faire remarquer la qualité du chignon et salua d'une voix professionelle l'arrivée de cette nouvelle pensionnaire.

" Enchanté, Miss, veuillez entrer. Je suis Edouard et je suis l'Intendant de l'Institut Xaviers. "

il attendait par là que les deux nouvelles se présentent et gardait un oeil circonspect, l'habitude de voir tant de choses étranges.

Après avoir erré pendant des heures à Boston, Akumu finit par attivé par le plus grand des Hasard au portaille de l'institut, toujours handicapé par la perte momentané de ses pouvoir et sa vue. Il reconnu l'odeur familliere de ce lieu, les bruit qui en émanait, il n'était pas certain d'être sorti du cauchemard, peut être ferai il de mauvaise rencoontre, mais il fallait absollument qui puisse se reposé, et peut êttre trouver un moyen de recouvrer la vue.

Alors qu'l avançait dans le noir complet il s'éclatant contre une parroie, qui n'était autre que la porte de Hall d'entré. un gros bruis retentit. Akumu se relevant avec mal, ouvrit la porte,avec dificulé, sont corp semblais perdre de sa force et de sa vigueur,.

Akumu entra dans le hall....

(Désolée de mettre du temps à répondre mais quand je travaille, je ne peux me connecter que le soir ^^")

Ksenia fut surprise de voir autant... D'Edouard's'... Elle les observa longuement travailler avant d'enfin porter son regard étrange sur l'Edouard qui s'était adressé à elle. Elle cherchait ses mots. C'était difficile.

Ce fut encore plus difficile quand elle vit rentrer cette jeune femme. Qu'elle était belle... Ksenia l'observa quelques instants avant de finalement reporter son attention sur son Edouard.

"Je... M'appelle Ksenia Stanislovski."

Et on sentait bien cette petite pointe d'accent Russe dans sa voix bien que sa manière de parler soit tout à fait correcte. Elle avait peur.. Tellement peur d'utiliser sans le vouloir son pouvoir que ça en devenait presque une obsession.

"Je voulais.. Mon père m'a inscrit dans cette école et je suis un peu en retard... L'avion a eu du retard et..."

Elle se sentait obligée de se justifier, mais même là, elle avait du mal à trouver ses mots. La voix de la demoiselle était certes perturbée mais en même temps très douce.

"Et donc, j'arrive en retard mais je suis là pour intégrer l'Institut."

Là. La phrase était finie, elle avait réussi à la dire sans trop d'hésitation. Ouf. C'était une bonne chose de faite. Cependant, elle ne sut trop que faire et que dire en suivant. Devait-elle demander une chambre? Devait-elle demander à voir le Directeur ou la Directrice? Elle ne savait pas grand chose puisque son père avait tout organisé de son côté.

Elle reporta finalement son regard sur Thorn, puis, ce même regard glissa vers la porte d'entrée car elle avait entendu un bruit. Un jeune homme se trouvait là maintenant. Ouh la la.. Ca faisait du monde ça pour Ksenia...

Le majordome qui tenait le registre d'inscription hocha vigoureusement la tête en observant la plus jeune des nouvelles arrivantes. Son nom figurait déjà sur le registre. Il se contenta de cocher la case arrivée. Celui qui leur parlait depuis le début en voyant le signe de son clone reprit posément.

" Miss Ksénia Stanslovski. tout à fait vous avez déjà été enregistrée. Bienvenue chez nous. "

La demoiselle semblait si effrayée, timidité ou portait-elle un lourd secret. Edouard décida de la rassurer. elle semblait fragile.

" Nous avons déjà préparé votre chambre. Pour Miss Thorn, il suffira d'attendre quelques instant. L'Institut a été bati pour accueillir des gens comme vous ou Ksénia. Nous sommes des mutants, mais, ici, nous pouvons vous aider à contrôler et mieux connaître vos pouvoirs. En ces temps troublé, nous sommes un refuge pour tous les mutants qui le souhaitent. Je vais vous conduire à vos chambres, mais si vous souhaitez me poser des questions... "

A Akumu qui ne semblait vraiment pas en forme.

" Vous allez bien M. Akumu ? "

Le majordome vit la jeune femme se diriger vers Akumu, et tendre son bras vers lui. Le mutant aux lunettes noires avait vécu récement des problèmes avec son pouvoir, des problèmes qui avait légerement perturber l'Institut. Malicia lui avait même laissée une note sur son bureau le matin même.

Par soucis de protéger les deux nouvelles recrues, mais sans rien montrer sur son visage blafard, Edouard se précipita vers Akumu.

" Non, je vous en prie, miss Thorn. Laissez moi faire. je m'occupe aussi de l'infirmerie."

Tandis qu'un autre edouard leur présentait deux cartes magnétiques, celui-ci s'approcha d'Akumu en l'observant bizarement.

" Voici les clés de vos chambres... je peux vous y emmené si vous le désirez. Miss Ksénia, vous avez aussi été inscrite au lycée, n'ayez pas d'inquiétudes. Nous tenons à ce que tous nos élèves suivent une scolarité normale. D'ailleur, la plupart de vos camarades doivent s'y trouver à cette heure. du moins, je l'espère. "

Edouard avait dit cette dernière phrase à moins de douceur dans le ton. Il était très à cheval sur certains principes.

Edouard acquiesca poliment aux paroles de Thorn, le majordome se transforma presque en guide dans le ton compassé de la voix.

" en effet mademoiselle Cybelle. Le manoir comporte cinq étages et suffisemment de pièces pour vous perdre. Cependant, vous vous y ferez vite. vous ne me paraissez pas du genre à vous perdre. "

A Ksénia qui séloignait avec le fatalisme de la lycéenne désespérée. Il se contenta d'un.

" Bon courage. "

Au même temps, les rales d'Akumu lui firent tourner la tête, très léger signe de troubles chez un majordome au flegme pourtant réputé. Il y avait trois clones autour du mutant dont les yeux blancs et révulsés auraient pu terrifier un autre homme qu'Edouard. Akumu balbutia qu'il était aveugle. Les choses devenaient grave. Ils le saisirent avec douceur et déjà deux Edouard descendaient de l'infirmerie équipés d'un brancart ou ils déposèrent le pauvre garçon avec moultes précautions.

Pendant ce temps, Edouard 1, celui qui parlait avec thorn, lui proposa de gravir le grand escalier.

" Après vous miss. "

Il ne semblait nullement troublé ni inquiet. Et on n'aurait pas pu taxer le vieil homme de pervers quand il laissa la jeune femme monter les marches devant lui. Il avait plus de soixante ans et s'était un majordome anglais.

( Hrp... Ksénia et Thorn, je vous laisse ouvrir votre topic chambre. On clonclue l'arrivée là bas ?
pour Akumu, tu peux ouvrir un sujet à l'infirmerie, Edouard veut faire des analyses !!!!)

( hrp : Akumu, j'ai pas l'impression que tu as lu mon précédent post... )

Edouard ne fit ni une ni deux et entraîna le malade en direction de l'infirmerie. un premier clone ouvrit les portes de l'ascenceur secret que personne ne connaissait à part Malicia et quelques anciens. Deux clones portait le brancart. Un lui prenait le poul et enfin un dernier finissait d'attacher les sangles qui maintiendraient le jeune mutant.

Le majordome ne comprenait rien au charabia d'Akumu. Tous ce dont il était sur, c'est que les signaux vitaux étaient faibles. Il fallait faire vite et être efficace. tout le travail d'Eddy en somme. Il était après tout l'infirmier en chef de cette maison de fous.

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