Razzia...

==>chambre

Les yeux désormais bien ouverts, Tsipora arriva dans ce qui devait être la cuisine. Elle ne pensait pas y trouver quelqu’un vu l’heure tardive, aussi n’était-elle vêtue qu’un d’un ample t-shirt aux motifs éliminés et d’un vieux short. Il existait certes plus glamour comme tenue, mais elle était juste là pour caler sa petite fringale.
Mister G sous le bras, elle débarqua dans la cuisine et pila net en voyant qu’il y avait déjà une personne visiblement occupé à se goinfrer.

«Oh ! Bah…salut ! J’pensais pas trouver quelqu’un, moi c’est Tsipora et toi ? »

Le premier moment de surprise passé, l’adolescente retrouva très vite sa langue. En attendant que la personne lui réponde, elle alla chercher dans le frigo du lait qu’elle chauffa, pas trop, elle le voulait juste tiède. Puis elle alla s’installer à face de la personne, posant son ours à côté d’elle…si elle vu su qu’elle rencontrerait quelqu’un, il serait resté en haut.

Humm, j’adore le lait ! J’aurais bien ajouter du chocolat mais j’ai la flemme de chercher, oh ! Si tu veux aussi du lait, il en reste, j’en ai fait chauffer assez.

Dit-elle, tout en observant la personne à qui elle parlait. Elle n‘était pas très propre et jamais, elle, ne porterait des vêtements comme cela. Elle s‘était terré quelque part ou quoi ? et puis toutes ces cicatrices...

*On dirait qu‘elle s‘est…*

« …échappée d'un fou furieux et maintenant t’es en fuite? »

La question lui échappa au même temps qu’elle formulait sa pensée.

*Oups ! J’ai peut-être trop parlé là…*

Yasha termina son sandwich rapidement, un peu comme un animal sauvage qui craint qu'on lui vole sa nourriture. Elle jetta un regard par en dessous à la nouvelle arrivante, avant de rebaisser aussitôt les yeux sur la table. Tsipora ne semblait pas être une menace immédiate.
La jeune métis déglutit plusieurs fois avant de répondre d'une voix rauque. Cela faisait... longtemps qu'elle n'avait parlé à personne.

"Je suis... Nightmare."

Elle releva à nouveau la tête, le visage aussi neutre qu'une statue de cire.

"Mais tu peux m'appeler Yasha."

Un peu plus à l'aise, elle hocha affirmativement la tête pour indiquer qu'elle voulait bien du lait. En temps normal, elle n'était déjà pas très causante mais à présent...
Une ombre de sourire se dessina sur ses lèvres quand l'adolescente lui demanda si elle avait fui un psychopathe.

"Quelque chose comme ça..."

Peu de personnes auraient pu remarquer la pointe d'amertume dans sa voix si calme. Encore moins auraient pu en comprendre l'origine...

[-> Suite d'Agla Von Sigmund]

Agla se laissait de ses réflexions. Elle avait envie de profiter un peu de sa présence si cordialement autorisée dans les locaux de la Confrérie pour faire un petit tour et visiter les installations. Elle avait donc quitté sa chambre et arpenté les couloirs.

Bien naturellement, comme à chaque fois que le Poulpe faisait quelque chose, c'était à dessein. Cette fois-ci, elle voulait se rendre compte des infrastructures proposées par la Confrérie et, pourquoi pas, de rencontrer quelques étudiants.

Etant d'une fidélité d'idéaux plutôt flexible, elle avait à coeur de s'informer sur toute chose et toute personne. L'information, voilà la meilleure arme de ce siècle de mystères et de complots.

Après quelques dizaines de minutes passées à droite et à gauche, elle avait fini par conclure que le bâtiment était soigneusement entretenu et défendu. Elle se mit ensuite en quête de la cuisine.

Non pas qu'elle ai faim mais bien qu'elle était persuadé qu'une maison peuplée d'adolescents devait avoir sa cuisine occupée jour et nuit par une horde affamée comme une meute de loups.

Elle arriva devant la porte et, comme à son habitude, la poussa d'un tentacule désinvolte. Les autres restaient, ainsi qu'à l'accoutumée, sagement tressés le long de son dos.

Elle pénétra dans la cuisine et afficha un léger sourire, qui tenait plus du prédateur que de la joie chaleureuse, en voyant qu'elle n'était pas seule. Elle allait avoir des informations de première main. Parfait.

Elle s'approcha des deux jeunes gens avec une grâce altière, qui lui était naturelle.

« Eh bien, mes chers ... Confrères. Je suis ravie de trouver quelqu'un. »

En effet, elle avait l'air ravi. Et ce n'était pas très rassurant.

« Je suis la Marquise Agla Heinrich Von Sigmund. Je gère le San Angelo, en ville. Accessoirement membre de la Confrérie. »

Elle posa son regard sur Tsipora.

« Il me semble, jeune fille, vous avoir déjà aperçue dans le hall d'entrée. Quel est votre nom ? »

"Waaaouh ! J’aime trop ta voix !! J’aimerais bien avoir la même ! Ça te donne un air mystérieux…et femme fatale !"

Conclut Tsipora avec un sourire. C’est vrai quoi ! Sa voix à elle était celle d’une gamine alors qu’elle était une femme, bon les garçons ne s’en rendaient pas vraiment compte mais ça viendra. En attendant, elle servit à Yasha un grand bol de lait, en en reversant à côté bien entendu. Elle trouvait spécial le surnom de la jeune femme.

"Nightmare ? C’est…euh…un peu effrayant et t’as rien d’un cauchemar… euh…enfin t’es un peu palôte mais une bonne journée au soleil te donnera des couleurs aux joues."

Intérieurement, Tsipora se demandait si tous les confréristes avaient en commun d’avoir l’air torturé ou d’avoir le poids du monde sur leurs épaules. Ils avaient soit l’air triste soit ils étaient des allumés, comme Ten. Cela dit, elle n’en avait pas rencontré des masses et Yasha était la première véritable personne avec qui elle pouvait converser. Et elle, au moins, ne l’avait pas agressé pour rien.

Tsipora n’étant pas empathe n’avait pas vraiment remarqué l’amertume qui perçait dans les paroles de la jeune femme. Néanmoins, il suffisait de voir l’attitude Yasha pour comprendre que tout n’avait pas été rose. Celle-ci s’était dépêché de finir son sandwich comme si Tsi allait le lui prendre, elle lui avait jeté un regard furtif comme pour évaluer sa dangerosité. Bref, elle était sur la défensive et semblait ne laisser transparaître aucuns sentiments, que cela soit sur son visage ou sa voix, si calme. Tout le contraire de Tsipora, on pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert.

" Oh…il t’a fait du mal parce que tu es une mutante ? Quoique si c’est un psychopathe, il n’a pas vraiment besoin de raison pour faire du mal…"

Elle garda un moment le silence, se demandant si elle n’avait pas été trop indiscrète.

Tu peux me rembarrer si je pose trop de questions. C’est une mauvaise habitude que j’ai, je parle trop et je suis trop curieuse. Ma mère me le dit toujours mais on ne peut pas se changer ! d’ailleurs un jour quelqu’un se chargera bien de me faire taire si je continue à caqueter pour ne rien dire…

C’est à ce moment que la Marquise fit son entrée, clouant effectivement le bec à l’adolescente. Tsipora supposait que la dame ne lui voulait pas de mal (à quoi bon de toute façon ?) mais c’était…instinctif, elle se sentait démuni face à ce genre de femme. Ce n’était pas qu’elle l’effrayait mais il émanait d’elle une sorte d’aura et Tsi n’était pas habitué à côtoyer ce genre de personne. Et puis elle était trop belle…

*ouais bah trop de beauté tue la beauté !*

Après cette fanfaronnade émise en pensée, Tsipora semblait retrouver un peu de son aplomb.

"Tsipora, madame ! dit-elle avant d’hésiter à continuer à parler.

Vous voulez du lait? il en reste…regarde la casserole…plus. Mais je peux vous en faire chauffer si vous voulez…"

Yasha s'abstint de tout commentaire vis-à-vis des propos de Tsipora sur sa voix. Non pas qu'elle la méprisait mais elle n'avait aucun avis sur la question. Sa gorge lui faisait mal, voilà tout.

Elle prit le bol à deux mains et y porta les lèvres, engloutissant le liquide tiède avec la même avidité que la nourriture, plus vraiment sur la défensive. L'adolescente n'avait vraiment pas l'air de lui vouloir l'agresser, elle pouvait se permettre de baisser un peu sa garde. Elle passablement associale mais ce trait de caractère s'était attenué depuis son arrivé à la Confrérie. Avant, elle n'aurait même pas déserré les dents face à une inconnue.

Une ombre de sourire flotta une seconde fois sur son visage. Les quelques mots qu'elle lâcha ensuite étaient sa forme d'expression la plus approchante de l'humour.

"Yasha signifie 'démone'... J'ignore lequel de mes deux noms est le plus valable..."

Elle répondit à la dernière question de Tsipora par un grognement... Pas envie de déballer sa vie. Cet épisode là en particulier.

Dès que l'autre femme pénétra dans la pièce, l'attitude de Yasha changea du tout au tout. Son visage se ferma et elle baissa à nouveau la tête, laissant des mèches de cheveux blancs tomber en rideau devant son visage. Elle se leva sans un mot, allant chercher une éponge pour essuyer le lait renversé...

La porte de la cuisine se poussa lentement et Yossuah débarqua à son tour dans la cuisine, qui toujours aussi occupée que d'habitude.

Ses traits, même s’ils étaient accentués par la fatigue, était bien plus dur et tendus qu’il y avait seulement quelques heures. Sa seule préoccupation était alors la mise en route de son plan et le recrutement d’un confrère pour la mission de sauvetage.

Toujours vetu d'un simple ensemble noir et discret, yossuah se précipita sur la cafetière sans même prêter attention aux personnes présentes.
Il chargea fortement son café et il se retourna pendant que celui-ci se préparait.

En se retournant, Yossuah crut recevoir un coup de poing à l'estomac en aperçevant Yasha. Où était-elle passée ? Que lui était-il arrivé ? Voilà plus d'un jour qu'il ne l'avait pas vu mais cela semblait être pour lui une éternité.

" Yasha ! "

En suivant sa pensée, le jeune homme se serait jeté dans ses bras tellemetn elle lui avait manqué mais il savait quelles conséquences un tel acte direct pourrait avoir sur la jeune fille. Il s'approcha donc lentement et lui sourit :

" Ca va ?..."

Du coin de l'oeil, yossuah salua Tsipora et Agla. Il jeta à cette dernière un regard amusé qui semblait vouloir dire à la fois merci et vous êtes encombrante... Mais lui, était tourné vers yasha, cette jeune femem dont il n'arrivait pas à se passer.

Le fait qu'Agla mange était loin de détendre la petite métis. Cette facilité à saisir les objets avec ses tentacules montraient une bonne maîtrise de son pouvoir... Et donc un danger potentiel.

Yasha vit Yoss entrer, soulagée de voir qu'il allait bien. Elle avait tendance à s'inquièter assez rapidement depuis son enlèvement... Même si elle doutait que des millitaires s'en reprendraient à lui de sitôt.

Elle estima qu'elle n'avait pas besoin de répondre à la Marquise étant donné que le jeune juif s'en était chargé à sa place. Elle leva timidement la main pour lui éffleurer le visage, probablement l'un des gestes le plus affectueux dont elle était capable.

"Je vais bien... Tu es fatigué."

Sa dernière phrase était une simple constatation. Elle pouvait le sentir dans sa manière de se tenir, dans ses clignements de paupières et dans ses cernes... Et aussi dans le fait qu'il s'était jeté sur la cafetière telle un prédateur.

"Pardon."

Yossuah sourit à nouveau à la remarque de yasha. Pour être fatigué, il l'était. Et elle, semblait aller mieux. Le contact de la main de la jeune fille contre sa peau le fit frémir et il retint sa main dans la sienne. Il lui répondit d'un ton rassurant :

" Je suis fatigué mais ça va... "

Yossuah tenait la main de yasha tel un trésor qu'il avait enfin trouvé et qu'il ne voulait plus lâcher.
Il baissa le regard et ajouta d'une voix un peu coupée:


"Ce soir, j'irais chercher Marcus..."

Yasha offrit un sourire à Yoss, lui laissant sa main sans résistance. Elle avait à peine conscience de la présence des deux autres. Elle se sentait en sécurité à ses côtés et elle n'avait donc pas besoin de garder sa méfiance en éveil. Elle releva le visage du jeune homme pour croiser son regard.

"Je viens avec toi..."

Sa voix était toujours aussi calme, juste un peu plus déterminée que d'habitude.

Peu à peu, yossuah retrouvait une certaine paix intérieure. Ce sentiment de bien être qui accompagnait la présence de yasha le rassurait et le calmait tout à la fois.
Elle lui répondit et yossuah continua de sourire pendant quelques seconde avant de prendre véritablement conscience de ce qu'elle venait de dire.
Le jeune homme s'attendait alors à tout sauf à ça. Venir avec lui ? Non.. il ne pouvait pas prendre ce risque. Il bredouilla :


" Non... non non non non... Tu ne viens pas avec moi... non ! Tu ne peux pas m'accompagner. "

"Pourquoi ?"

Yasha s'éclaircit la gorge et reprit, la voix un peu moins rauque.

"C'est grâce à Marcus que je peux être ici. Et c'est grâce à lui qu'on t'as récupéré vivant. Je veux aider. Et je ne veux pas que tu y ailles seul."

Son visage semblait montrer une profonde volonté : et oui, par miracle, Yasha fronçait très légèrement les sourcils. Elle finirait bien par avoir une personnalité affirmée cette petite... D'ici un sciècle ou deux.

Yossuah dû faire un effort considérable pour ne pas s'emporter dans ectte situation. Tout en serrant la main de yasha contre lui, il reprit d'une voix rassurante :
"Je ne serais pas seul. Quelqu'un de l'institut m'accompagnera...et j'emmène quelqu'un de la Confrérie. "

Yossuah plongea son regard dans celui de yasha, qui semblait avoir un peu changé et il poursuivit :
"Cette mission sera parmis les plus risquées que nous ayont faites... Il est très probable que quelque chose foire...
Je sais que tu veux aider, mais pas au dépend de ta vie.
S'il t'arrivait quelque chose, je.. je ne pourrais pas me le pardonner. "

"Je... dispose de ma vie. Et... personne d'autre n'en a le droit. Si je traverse la route, je peux me faire écraser. Si je reste ici, une armoire peut me tomber dessus. Je peux mourir à tout instant alors... Plus tard ou plus tôt."

Yasha haussa simplement les épaules à la fin de sa tirade.

"Emmène-moi. Si tu dois emmener quelqu'un de la Confrérie, emmène-moi. Ne t'inquiète pas. Je suis de taille à me défendre."

*Je crois...*

L’invisibilité ? Tsipora ne pensait pas posséder ce don pourtant elle était à deux doigts d’y croire là…
Elle regarda tour à tour Yasha et Yossuah. Tiens, marrant, leur prénom se prononçait presque de la même façon. Quoiqu’il en soit, ces deux là semblaient dans leur petite bulle. C’était….beurk ! Si elle avait un copain, elle espérait qu’elle n’aurait pas ce regard de poisson crevé transi d’amour.

Si bien qu’elle n’avait d’autre choix que d’accepter l’offre de la marquise. Elle était pas peu fière d’elle ! Elle avait juste tressailli quand celle-ci lui avait effleuré l’épaule, comme quoi elle avait une certaine maîtrise d’elle-même. Elle hocha la tête en direction de la femme, pris sa peluche sous le bras et ouvrit la porte de la cuisine afin de laisser la marquise sortir en premier.

"On va vous laisser hein ! D’ailleurs on n’est déjà plus là…"

Yossuah ne savait plus quoi répondre à yasha. Il jeta un bref regard de remerciement adressé à Tsipora et tenta vainement de répliquer à yasha :
"Je sais que tu es douée yasha... mais c'est trop risqué... "

Mais il savait à présent que la jeune fille ne renoncerait pas si facilement. Lui dire qu'il l'aimait n'aurait pu qu'accentué sa volonté de l'acocmpagner. Il la serra alors lentement contre lui et embrassa ses cheveux blancs. Yoss savait alors qu'il regretterait ces paroles mais une part de lui-même souhaitait que yasha l'accompagne. il finit par lâcher :

" On ira ensemble..."

Yasha jetta un coup d'oeil par dessus l'épaule de Yoss aux deux femmes qui s'en allaient, les saluant d'un petit signe de tête relativement neutre.

Elle se tendit fortement durant l'étreinte du jeune homme, sans pour autant le repousser. Après un long moment d'hésitation, elle posa ses mains sur ses omoplates pour le serrer timidement à son tour. C'était un changement radical par rapport à son ancienne aversion pour les contacts physiques...

"... Tu as un plan ?"

A sa grande surprise, yasha n'avait eu aucun mouvement de recul, au contraire. Décidémment, son attitude changait enfin et yossuah sentait que les choses allaient bientôt aller mieux pour tout le monde. Il dessera peu à peu son etreinte pour fixer ses magnifiques yeux.

"J'en ai un. Il est compliqué et reglé à la seconde prêt. Nous partirons ce soir à 17h. On fera un mini briefing en salle de contrôle à 16h avec le mutant de l'institut et nous partirons."

Yossuah souffla un bref instant et reprit en soutenant le regard de la jeune fille :
"Tu es vraiment sûr de vouloir venir ?"

Yasha ne prit pas le temps de réfléchir à sa réponse. Elle était déjà très claire dans son esprit.

"Je viens. Tu penses à quelqu'un de l'Institut en particulier ?"

Les yeux de la métis n'exprimaient toujours rien de particulier mais ils s'étaient passablement dégelés depuis son entrée à la Confrérie. Et au moins, on n'y voyait pas de peur.

" Leon peut-être" lâcha yossuah dans un souffle.

Il serra une dernière fois la main de yasha avant de s'en éloigner pour regarder par la fenêtre. Toutes ses pensées se bousculaient dans sa tête, comme dans un rêve, tout allait bien trop vite.

" Si nous réusissons, rien ne sera plus comme avant Yasha. " reprit le jeune mutant d'une voix dénuée de sentiment , " Il est évident que Marcus aura changé..."

* et moi aussi * termina-t-il dans ses pensées en baissant son regard vers le sol. * Me suivras-tu où que j'aille ? Même si je vais sur un chemin que tu ne veux pas emprunter ? *

Déchiré entre son amour et son devoir, yossuah sentait de plus en plus proche l'instant où il devrait renoncer à l'un des deux. Pourvu que ça n'arrive pas trop vite...

"Tout les changements ne sont pas mauvais."

Yasha commença à ramasser tout les ustensiles de cuisine qui traînaient un peu partout et fit couler de l'eau dans l'évier.

"Si nous ne réussissons pas, ce sera pire."

Les choses étaient simples pour elle. Elle ferait exactement ce qu'on lui demanderait. On récupérerait Marcus. Et ce serait fini. Sa conception du monde était parfois terriblement enfantine.

Elle commença à faire la vaisselle. Elle le faisait parce que cela devait être fait. Tout comme aller sauver Marcus. Pas de différences.

Yossuah passa un bref instant à regarder au loin avant de reporter son regard sur la belle Yasha. Il souriait à la voir ainsi faire la vaiselle alors qu'un lave vaiselle automatique syd-tech dernier cri ne demandait qu'à être utilisé. Il s'approcha lentement de la jeune fille et répondit d'une voix douce :

" Tu as raison. Tu as toujours raison..."

Yoss s'assis sur le rebord de la table et sorti son desert eagle. Il en vérifia le chargeur et le rangea dans son étui qui pendait sur sa cuisse. Il se laissa glisser jusqu'au sol, ouvrit au passage le lave vaiselle et finit par demander :

" Tu viens au lycée ce matin ? "