Promenade au clair de lune...

Noir était loin d'être naïf, bête où même autre chose, depuis qu'il 'observait il avait compris quel était ses intérêt.

"Et vous, quel visage cachez vous derrière, ces belles phrases?" toujours avec le sourire et toujours de sa voix douce.

En clair, cette phrase voulais dire: Parlez franchement.... Noir, ne parlais jamais de lui, il préférait écouter les autres. C'est si instructif.

Il fallut un temps pour que la marquise se rende compte que le monde, qui l'entourrait avait disparu, Elle ne se voyait même plus, elle aurait voullu agiter ses tentacules, mais elle ne sentait même plus son corps. Elle était plongée dans le noir complet. Même si elle avait eu envie de crier elle ne le pouvais plus. Elle était comme sourde aveugle et muette. Il ne pouvais pas non plus avancer.
Que ce se passait il? Qu'est ce qu'elle lui arrivait?

Dans le jardin, Noir etait debout toujours sourillant avec un cuteur planté dans la main gauche derrière lui à l'emplassement de la contesse il y avait une grosse demi-sphère d'un noir pur.

Elle commença à sentir une étreinte, comme si tout devenait lourd, de plus en plus lourd. Tellement que ça lui fesait mal, de plus en plus mal. Aussi mal que quand une brute vous serre la main avec toute sa force.

Et le pire c'est qu'elle ne pouvait rien faire, un long moment de soufrance s'écoula avant que la douleur ne cesse subitement.

"adolescentes fanfaronnades... "

elle entendait sa voix, liberé de la boule, elle avait dû mal à faire bouger son corps, encore sous le choc, il n'arriva pas à la supporter, elle tomba à genoux.

Noir quand à lui était essouflé, il avait perdu du sang.

"manipulatrice... vous êtes interessante... c'est peut être pour celà que je ne vais pas vous tuer..."

Agla se sentit comprimée, écrasée par l'étrange atmosphère. Bon. Ca commençait à devenir sérieusement agaçant et la Marquise comptait mentalement les secondes. Elle espérait que la douleur s'arrêterait bientôt, sans quoi elle serait prise d'envies de meurtre.

Elle se doutait bien que Noir ne pouvait jouer longtemps à ce petit jeu. Si il avait été assez puissant pour être tout à fait dangereux, il ne serait pas venu à la Confrérie. Toujours était-il que ça n'était pas désagréable, loin de là.

Enfin, les choses cessèrent. Le Poulpe tomba à genoux. Elle reprit peu à peu ses esprits, se leva et épousseta sa combinaison d'un geste désinvolte. Ses yeux se posèrent sur Noir essoufflé et elle esquissa un sourire à sa dernière remarque.

Elle aussi, il y a une dizaine d'années, elle se serait comportée de la sorte. Mais depuis, elle avait évolué. Elle entendit un crissement dans le gravier et un claquement de porte. Sa limousine était arrivée.

Elle fit quelques pas vers son véhicule et, avant d'y rentrer tout à fait, se retourna vers Noir et lui lança avec un certain sarcasme dans la voix :

« Mon enfant, apprenez que les petites phrases chocs de grands méchants sont passées de mode depuis quelques années. »

Elle rentra dans la limousine, le chauffeur ferma sa porte et s'installa au volant. Il recula jusqu'à ce que la fenêtre de la Marquise soit au niveau de Noir. Elle baissa la vitre teintée et lui adressa un sourire.

Étrangement, ce sourire n'avait rien de sarcastique.

« Quand vous vous sentirez un peu plus sage, passez me voir au San Angelo. »

La vitre remonta et la voiture démarra.

[-> San Angelo]

Noir sourillait de plus belle.

"Non c'est vrais, les parole ne sont guères importantes... et puis je me suis beaucoup amusé avec vous, peut être un peu trop..." puis il regagna sa chambre....