Agla Heinrich Von Sigmund, dite le Poulpe

[Pas assez de méchants, pas de gérant pour le Restaurant ? Le Poulpe arrive !]

Prénom et nom : Agla Heinrich Von Sigmund (Marquise Von Sigmund)

Surnom : La Marquise, par ses amis. Le Poulpe, par les gens qui l'apprécient un peu moins.

Age (Date de naissance) : 20 janvier 2005 (25 ans)

Origine : Allemagne

Clan : La Confrérie

Pouvoir : Agla possède toute une série de tentacules, le long de sa colonne vertébrale. Longues d'environ un mètre, souples, elles sont entièrement souples et sous le contrôle de la femme. Parcourues d'un réseau nerveux et sanguin très dense, elles sont extrêmement sensibles au toucher.

Maniables, elles peuvent tenir des objets, en s'enroulant autour. Leur force est considérable, mais nécessairement surhumaine. (Diverses applications seront détaillées dans l'histoire, pour l'exemple.)

Ces tentacules au nombre de huit gagnent en force et en rapidité au fil des années, à mesure que la Marquise acquiert de l'expérience dans leur maniement. Elles ne sont pas rétractiles

Inutile de dire que ce n'est pas très discret.

Description physique : Cachée sous une abondante chevelure blonde, se trouve une jeune femme violemment séduisante, aux formes généreuses. Grâce et délicatesse sont deux de ses qualités et il est connu dans tout le milieux mondain allemand pour son succès auprès des hommes.

Elle s'habille tant dans des combinaisons d'un blanc éclatant qui soulignent avantageusement ses charmes et son port autoritaire tant dans des robes raffinées et complexes qui mettent en exergue ses manières raffinées et délicates.

Ses tentacules, lorsqu'elles sont sorties, drapent ses épaules et bien descendent le long de son dos en une tresse complexe. D'un noir ébène, elles ne sont pas nécessairement disgracieuses, bien qu'il faille être habitué pour savoir apprécier ces appendices particuliers.

Son regard, parfois mélancoliquement ennuyé, est souvent froid et dominateur. Ses airs de manipulatrice lui ont bâti une réputation d'intrigante, et ses répliques piquantes et subtiles ont fait sa renommée dans tous les dîners chics de la noblesse germanique.

Signes particuliers : Elle est parfois nerveuse du tentacule et ceux-ci dessinent souvent des volutes pendant qu'elle parle, de la même façon que les gens normaux font des gestes de la main.

Histoire :

Partie I : Où l'on visite et reçoit

Le guide marchait d'un air pompeux le long des couloirs du château. Un petit groupe de touristes regardaient les tapisseries, les tableaux et les meubles d'époque d'un air soit intéressé, pour les plus âgés, soit ennuyé pour les plus jeunes, souvent traîner là de force par la bonne volonté familiale. La visite suivait un cours normal. Le guide arriva devant le portrait de la Marquise Agla Von Sigmund. Il prit une voix surannée :

« Et voici le portrait de Madame la Marquise Agla Heinrich Von Sigmund, dernière représentante de la lignée, actuelle propriétaire des lieux. La Marquise a passé ses enfances dans la propriété d'Hambourg, avant d'aller étudier dans le pensionnant privé de Berlin. Madame la Marquise n'est pas encore mariée. »

Le portrait représentait une jeune et séduisante femme, qui posait dans une posture gracieuse. Les hommes du groupe couvrirent la peinture d'un oeil intéressé sous le regard réprobateur de leurs femmes. Le guide marqua une pause, pour que tous puissent bien s'imprégner de l'image de la Marquise.

A quelques kilomètres de là, justement, la Marquise donnait une réception dans une de ses propriétés de campagne. Le parc était parsemé de bancs, de tables et de chaises. Ca et là, des dames de hautes lignées discutaient avec des airs affectés. Elles agitaient leurs éventails devant elles en laissant échapper de petits rires.

Justement, voilà trois dames de la noblesse allemande en train de s'entretenir.

« Décidément, cette Marquise n'arrête pas de défrayer la chronique. Acheter un hôtel, quelle fantaisie !
- Pas n'importe lequel, l'Alztung Palace.
- On se demande d'où elle tire toute cette richesse.
- Certaines personnes n'hésitent pas à dire que ses amis mutants lui viennent en aide.
- Pensez-vous, avec cette manie d'exhiber ses tentacules ! C'est parfaitement indécent.
- C'est sans doute pour cela qu'elle n'est toujours pas mariée.
- Oh, non, ma chère. Il parait que c'est parce qu'elle serait lesbienne.
- Quelle horreur !
- Moi qui croyait qu'elle trempait seulement dans les affaires du Cercle.
- Oh, vous savez ... »

Agla Heinrich Von Sigmund avisa ces trois dames qui discutaient. Elle était vêtue d'une riche robe et tenait une ombrelle dans sa main. Ses tentacules descendaient le long de son dos, entremêlées avec un raffinement certain. Ses cheveux, eux, étaient relevés en un chignon complexe.

Elle s'approcha d'elles trois et afficha un sourire faussement ravi.

« Mesdames, je suis absolument ravie de voir que vous vous amusez.
- Oh, chère Marquise, vos réceptions sont toujours d'un goût exquis !
- Vous me flattez Sofia, voyons. Oh, j'ai entendu pour votre quatrième mari. Quelle tragédie ! Je suis sincèrement navrée pour vous.
- Le pauvre homme était âgé.
- Oui, on m'a dit qu'il avait l'estomac fragile. »

La remarque fit son effet. La sus-nommée Sofia pâlit. Comment la Marquise avait-elle pu savoir, pour le poison ? La noble força un sourire et se leva, elle fit d'une voix chevrotante :

« Mesdames ... Je dois ... Je dois vous quitter. Ce fut un enchantement. Madame la Marquise. Mesdames.
- Sofia, répondit sarcastiquement Agla.
- Madame, permettez-nous de vous raccompagnez, firent les autres. »

Toutes trois partirent, à petits pas pressés. Agla s'assit sur le banc et le observa s'enfuir avec un air profondément satisfait. Quelques temps plus tard, un domestique se pencha sur son épaule et lui chuchota quelque chose à l'oreille. Elle sembla réfléchir un moment puis répondit :

« Dîtes lui de passer ce soir, à minuit.
- Bien, Madame. »



Partie II : Où l'on discute paisiblement, ou presque

Il faisait nuit. Le salon n'était éclairée que par une lampe halogène. Il se trouvait au 212° étage de l'Alztung Palace, la célèbre, fortunée et très controversée Marquise Von Sigmund. L'étage lui était entièrement réservée et elle y avait aménagé une ambiance intimiste qui ne jurait pas avec l'atmosphère générale de l'hôtel.

Elle avait abandonnée ses parures de réception pour une de ses combinaisons blanches. Elle était assise dans un fauteuil, les jambes croisées, les tentacules délicatement rejetées sur son épaule gauche, un verre empli d'un liquide ambré à la main. Perdue dans ses pensées.

Soudain, on frappa à la porte. Minuit venait de sonner. Un domestique entra.

« Il est là, Madame.
- Faîtes le entrer.
- Bien Madame. »

Le domestique s'éclipsa et un homme pénétra dans la pièce. BIen qu'il fût de forte carrure et qu'il eût l'air peu sympathique, il semblait assez intimidé, voire un peu angoissé. Il resta respectueusement sur le pas de la porte.

« Entrez, Fieger.
- Oui ... Oui, naturellement. »

Il fit quelques pas pour venir en face de la Marquise. Dans les milieux réservés, on l'appelait le Poulpe. Quand elle avait le dos tourné, bien entendu. Beaucoup de gens la craignaient et ceux qui ne le faisaient pas la détestait. Elle avait cette espèce de don naturel pour concentrer l'inimité sur elle. Elle adressa un sourire glacial à son invité.

« Vous vouliez me voir, Fieger. Je présume que vous avez de mauvaises nouvelles.
- C'est-à-dire que ...
- Abrégez. Personne ne vient me voir si il peut l'éviter.
- Vous vous trompez, Madame, hasarda-t-il prudemment. »

Il n'avait pas tort. Beaucoup d'hommes tournaient autour d'Agla. Le risque donnait à la chose un charme supplémentaire. Seulement, il savait très bien que, en l'occurrence, elle faisait référence à ses activités professionnelles. Le Poulpe avala le reste de son verre d'un geste brusque et se leva pour venir se planter à quelques centimètres de Fieger. Celui-ci déglutit péniblement.

« Vous ne l'avez pas retrouvé, n'est-ce pas ? »

Ce disant, un de ses tentacules venait de s'enrouler sournoisement autour du cou de son employé.

« Madame la Marquise ... Je vous en prie, essayez de comprendre. Elle ... Elle est ... est ... »

Il avait de plus en plus de mal à parler, à mesure que l'étreinte se faisait intense.

« Je ...
- Je suis très déçue, Fieger.
- M .. ame ... Quise ...
- Vraiment très déçue.
- ... Vous ... en ... pr ...
- Ne jamais employer un de ces humains pour le travail d'un mutant. »

Elle accentua sèchement l'enserrement de son tentacule. Il y eut un craquement et le corps de l'homme s'affaissa, dépourvu de vie. Elle le repoussa et il tomba à terre. Elle appuya sur un bouton, au coin de sa montre. Le domestique revint.

« Georges, voudriez-vous bien raccompagner Monsieur Fieger ?
- Naturellement, Madame.
- Soyez discret.
- Il en sera fait selon votre bon vouloir.
- Et que l'Ermite vienne ici.
- Bien, Madame.
- Ca sera tout.
- Oui Madame, merci Madame. »



Le couloir n'était plus éclairé que par les éclairs. Dehors, dans la nuit, la pluie battait les carreaux. Le vent hululait sinistrement dans les branches des arbres. Les cadavres des gardes jonchaient le parcours de l'entrée à la chambre de la jeune fille. Certains avaient été projetés contre le mur, d'autres avaient la nuque brisée.

La chambre avait ce charme naïf que les enfants donnaient à leurs pièces favorites. Des poupées étaient assises sur les étagères et regardaient de leurs yeux de céramique leur maîtresse dormir d'un air paisible, bien au chaud dans son lit à baldaquin.

Adossée à coté de la porte, Agla regardait la scène avec un sourire mauvais. Elle se sentait excitée, comme à chaque fois qu'elle voyait cette lueur d'incompréhension dans les yeux des humains. Elle aimait se sentir supérieure à eux. Si elle était un monstre, très bien, mais elle était un monstre supérieur, elle en était persuadée.

Cette enfant qui dormait si sereinement lui rappelait un peu elle-même, dans sa propre jeunesse, lorsqu'elle ignorait encore être une mutante et que sa vie n'était que la promesse de stupres princiers et d'une distrayante cage dorée. Elle ne regrettait pas ces années d'innocence : désormais, elle avait le pouvoir. De plus en plus de pouvoir.

Justement, son tentacule s'abat sur l'interrupteur. La pièce se retrouve illuminée d'une lueur électrique. Dans son lit, l'enfant se retourne, ouvre les yeux, s'éveille et se redresse. Lorsqu'elle voit la femme qui se tient dans sa chambre, elle ouvre la bouche, comme pour pousser un cri de frayeur mais aucun son ne parvint à franchir la barrière de sa terreur.

« Mademoiselle Helberg, heureuse de vous trouver enfin. Vous ne me connaissez probablement pas. Peu importe. Votre sénateur de père a fait bien des efforts pour vous cacher à moins. »

En parlant, la Marquise était venue s'asseoir sur le rebord du lit, à coté de l'enfant. Deux de ses tentacules avaient immobilisé les mains de la jeune fille. Un autre caressait doucement son visage.

« Vous ferez une si belle femme. Si vous vivez assez longtemps. Voulez-vous être une belle femme, Mademoiselle Helberg ?
- ... O ... Oui ...
- Bien, excellent. Alors vous m'aiderez à convaincre votre père de porter son attention sur autre chose que mes affaires, n'est-ce pas ?
- Je ....
- Quelle charmante enfant. »



Journal d'information allemand.

Le Sénateur, chargé par la Commission des Finances, d'inspecter les affaires de la très sulfureuse Marquise Von Sigmund, connu pour sa tenacité dans cette affaire et son intime conviction vis-à-vis de l'implication d'Agla Heinrich Von Sigmund dans de graves malversations financières, a donné ce matin sa démission.

Il a indiqué, dans une conférence de presse donné peu après son discours devant le Congrès, que ses investigations l'avaient conduit à constater de l'inébranlable intégrité de Madame la Marquise. Il a expliqué qu'il ne pouvait conserver sa crédibilité politique après avoir accordé foi à des rumeurs sans fondement.

Il a précisé qu'il se retirait de la vie politique et qu'il n'aspirait désormais plus qu'à mener une vie paisible avec la fille que sa défunte femme lui a donné. Il a tenu à la saluer devant les caméras.

Agla Von Sigmund, interrogée à propos de ce revirement d'intentions gouvernementales, a fait part de son ravissement et a souligné que jamais elle n'avait douté de l'impartialité du Sénateur, et qu'elle avait tout le long des enquêtes eu confiance en la justice.

La riche héritière vient par ailleurs d'acquérir un restaurant, le San Angelo, aux Etats-Unis, qu'elle compte gérer elle-même. Elle a une nouvelle fois nié un quelconque lien avec l'organisation de mutants appelée la Confrérie ou avec l'organisation maffieuse se faisant nommée le Cercle.

Football maintenant, l'équipe de Berlin a …

Caractère : Agla est autoritaire, froide et manipulatrice. Sa morale n'est plus qu'un vaste champ de ruines et la seule chose qui revêt désormais de l'importance à ses yeux est le pouvoir. Elle tente de le conquérir par tous les moyens, peu importe le nombre de cadavres qui parsèmera sa route.

Habituée à se faire servir et à vivre dans le luxe, elle supporte mal qu'on lui manque de respect. Rancunière et froidement colérique, elle ne laisse jamais un affront impuni, peu importe le temps et l'énergie que demande la vengeance.

Connue pour son machiavélisme, suspectée d'être partie prenante dans un certain nombre d'organisations souterraines, elle joue avec plaisir de cette image sombre. Bien qu'elle nie toute implication dans la cause mutante, elle nourrit une aversion sans égale pour les humains normaux et aspire à aider au mieux la Confrérie.

Ambitions : Dominer le monde. A plus court terme, acquérir encore et toujours plus de pouvoir.

J'adore ce personnage... Bienvenue, Agla

Pour moi qui aime lire les belles fiches. Il n'y a pas vraiment de problèmes, ni sur le pouvoir, ni sur le bg...

Attendons l'avis d'un de mes joyeux camarades pour valider cette fiche tout simplement splendide.

Dis donc, tu ne serais pas camarade d'un certain Cyprien de Cocyte...

Si, je suis.
Ca pose peut-être un problème ? ( Mordious !)

Je ne sais pas, je n'ai pas vu d'avertissements en gras, quelque part.
Quelque chose disant : Non, Vous n'Avez PAS Le droit. C'est interdit. Rangez cette idée dans une tête de votre coin, vous êtes laid et on ne vous aime pas.

Mais peut-être aurais-je manqué cela dans ma lecture goulue des différents fils. ( ?)

(Le Poulpe n’est pas infaillible. Oui, bon j’avoue, j’adore ce mot. Encore une fois ? Poulpe. Hin hin.)

Aucun, Agla... Tu es parfaite continue comme ça...

Fiche refusée !!!


Nan je déconne !!!

Impeccable ! Bienvenue chez nous ( enfin une confrériste ! C'est trop merveilleux !!! )

Pour le San Angelo, je te met tes accès et si t'a besoins d'infos tu me contacte en MP !!

Bon jeu !