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| Une urgence | |
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Auteur | Message |
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John Bender Mort(e)
Nombre de messages : 1579 Date d'inscription : 09/07/2005
| Sujet: Re: Une urgence Ven 30 Sep - 13:52 | |
| "Heuu... Eh bien... C'est à dire que..."
John jeta un coup d'oeil au papier et le lut en entier. Ledit Christian ne parut pas surpris par le temps que John avait mis pour le faire - il pensait probablement que John avait juste regardé où signer.
Il sortit un stylo du tiroir de sa commode et signa maladroitement avec ses doigts brisés.
"Voilà. Cette signature est un peu bancale, mais il s'agit bien de la mienne. Remerciez de ma part Malicia pour cette attention qui me touche particulièrement." | |
| | | PNJ Big Boss
Nombre de messages : 755 Date d'inscription : 03/05/2005
| Sujet: Re: Une urgence Ven 7 Oct - 19:44 | |
| L'homme récupéra le papier et sortit sans une dernière parole. Le matin venu, vers 9h00, deux infirmier entrèrent dans la chambre. Précautioneusement, il déplaçèrent John sur une civière en faisant attention à ne pas arracher l'un des nombreux tuyaux qui le ralliaient aux machines. Le docteur était plutôt content de l'état de John et surtout plus optimiste. De la civière on le transporta jusqu'à une ambulance qui le conduisit à l'institut. L'ambulance se garra sur l'allée de gravier. | |
| | | Leon Asakura Boss
Nombre de messages : 700 Age : 36 Pouvoir : Hydrokinésie ; Hydromorphose Emploi : Tete a claque de l'Institut et de tout Boston d'ailleurs Clan : Institut -New X-men- Date d'inscription : 02/08/2005
| Sujet: Re: Une urgence Mer 16 Aoû - 14:30 | |
| [Recyclage de sujet, tant qu'a faire...]
La toute derniere image que Léon aurait de cette nuit, serait celle de Malicia allongée au sol, le corps tremblante et les yeux exorbités, victime du pouvoir d'Akumu. Puis ensuite, plus rien. Le noir complet, un voile tenebreux impossible a lever et qui masquait sa vue et inhibait ses autres sens.
Il ne saurait combien de temps il resterait dans cet état tres bizarre. Il planait dans une espece de silence compacte, qui était de temps en temps coupé par quelques voix connues et inconnues qui s'eloignerent aussi vite qu'elles apparaissaient.
Puis vint un autre trou noir dans sa conscience, ou inconscience...en fait, Léon ne savait pas vraiment dans quel partie il était vraiment. Tantot il était dans l'un, tantot dans l'autre et parfois entre les deux. Bref, une chose tres difficile a expliquer. Mais petit a petit, il entra en phase de sommeil, cette fois-ci il se sentait bien en train de tomber dans les bras de Morphée.
Son réveil fut douloureux, que ce soit au niveau de son épaule, de sa tete ou tout le reste de son corps. Il avait l'impression d'avoir parcouru toute la Chine en sprintant tellement chaque mouvement, meme un battement de cils le faisait souffrir.
Des tuyaux parcouraient son corps, y entrant a certains endroits. Ainsi, Léon en deduisit qu'il était a l'hopital mais...comment y est-il venu et pourquoi surtout? Apres tout, Malicia aurait bien pu s'occuper de sa blessure a l'épaule elle meme, enfin il croyait... | |
| | | Cyprien de Cocyte Recrue
Nombre de messages : 165 Age : 35 Pouvoir : Transformation de la matière inerte en métal Emploi : Aristocrate oisif Clan : Institut Date d'inscription : 13/05/2006
| Sujet: Re: Une urgence Jeu 17 Aoû - 0:19 | |
| Cyprien avait attendu et attendu, tournant dans la salle d'attente avec la même impatience qu'un lion en cage, sauf que la sienne impatience était teintée de l'inquiétude profonde et viscérale de savoir l'être aimé en danger. Même si ce n'était pas un danger de mort, la blessure était bien loin et il y avait toujours cette crainte, même déraisonnable, qui obscurcissait le jugement.
Il finit par s'asseoir sur un des fauteuils inconfortables de la salle d'attente, regardant passer les médecins et les infirmières qui tantôt arboraient un air occupé tantôt courraient, comme si ils avaient tout fait pour éviter de capter son regard et d'avoir à lui parler, à se renseigner sur son trouble psychologique, eux qui n'étaient pas médecins de l'âme ni du corps.
Personne ne semblait vouloir l'informer, soit qu'il n'avait pas l'air de ces gens dont la préoccupation est sérieuse, peut-être cela venait-il de la teinte de ses cheveux, soit que son homosexualité ostensiblement affichée dans les soins qu'il avait eu pour Leon l'avait de fait mis au bon des personnes qui possédaient une certaine légitimité d'angoisse et qui, de ce fait, pouvaient se voir informer des déboires du patient.
Alors il attendait. Une pendule sinistre, ronde, d'une sobriété argentée, égrenait les heures avec une morne régularité et il lui semblait qu'elle avait été disposée là dans quelque intention sadique, peut-être celle de graver de ses aiguilles métalliques la douleur du temps qui passait sans apporter de réponses dans la chair des proches qui patientaient dans ce petit carré de sièges.
Le jeune homme avait bien tenté de feuilleter les pages de papier glacé des magazines qui s'empilaient sur la table basse mais sans grand succès, ne parvenant pas à fixer son attention très longtemps sur les guerres qui se déroulaient loin de là tandis qu'une guerre silencieuse, sans doute globalement moins importante mais que son amour égoïste plaçait avant les autres, se déroulait dans le corps de son bien-aimé.
Il était déjà demain, et toujours pas de nouvelles. La sinistre pensée qu'on ne viendrait pas même le prévenir si Leon mourrait s'imposa brièvement à son esprit, comme un corbeau pervers qui passerait à heure fixe au-dessus d'un homme mourrant pour se rendre compte de l'avancement de son agonie, dans l'impatience de pouvoir enfin dévorer ses viscères encore fumantes.
Cyprien finit par perdre la notion du temps. Il lui semblait d'ailleurs que la pendule n'indiquait aucune heure, ou peut-être était-ce qu'elle les indiquait toutes à la fois, comme pour marquer d'un air figé et sinistre l'inanité de la notion même du temps dans cette salle d'attente qui semblait hors de cette réalité, figée à tout jamais.
Finalement une infirmière, probablement mue par un sursaut d'empathie et d'humanité, se pencha vers lui et lui demanda ce qu'il attendait. Il expliqua brièvement la situation, sur le ton d'un homme qu'on tire d'un profond sommeil ou, au moins, d'une longue solitude qui lui aurait fait perdre les usages de la société.
La femme partit et revint, le fit enfin pénétrer dans une chambre où Leon se cachait, toujours inconscient, derrière une batterie de tuyaux. Cyprien sentit sa gorge se nouer, il s'assit dans le noir sur une petite chaise et glissa sa main dans celle, désormais inerte, de son fiancé et se mit à attendre encore.
Les heures passèrent et le sommeil le trouva et l'emporta de force, alors qu'il se débattait de toutes ses paupières pour garder encore un peu les yeux ouverts. Mais sa tête se posa finalement sur le bord du lit, tout près de Leon et son cerveau, torturé par l'émotion des dernières heures, se mit en veille. | |
| | | Leon Asakura Boss
Nombre de messages : 700 Age : 36 Pouvoir : Hydrokinésie ; Hydromorphose Emploi : Tete a claque de l'Institut et de tout Boston d'ailleurs Clan : Institut -New X-men- Date d'inscription : 02/08/2005
| Sujet: Re: Une urgence Sam 19 Aoû - 10:52 | |
| Pendant cinq minutes, Léon émerga peu a peu des brumes qui emplissaient son cerveau et son corps entierement douloureux l'aida tres vite. Il jeta finalement un coup d'oeil sur la chambre dans laquelle il a été transféré, tout était blanc...comme dans un hopital.
Un rideau était installé sur le coté pour lui permettra d'avoir un peu d'intimité s'il lui arrivait de s'endormir ou de vouloir s'isoler.
C'était bien beau tout cela, mais Léon détestait les hopitaux pour la bonne et simple raison...qu'il les detestait. Et cela durait depuis sa toute petite enfance et lui meme ne savait pas pourquoi. Mais toujours était-il qu'il ne pouvait volontairement pas demeurer dans cet établissement.
Il se leva donc, n'écoutant que son courage et ignorant totalement toutes ces douleurs que son corps lui faisaient sentir. Et apres avoir debranché tous les fils qui le maintenaient accrochés a des machines, Léon prit la direction de la porte de sortie, n'yant meme pas remarqué que Cyprien était endormi pres de lui.
Mais tout ne se passait pas exactement comme il l'avait prevu...et il n'avait pas prevu ses infirmiers super musclés qui le ramenerait sur son lit d'hopital en le soulevant de terre. Léon ne put faire autrement que de remuer, et de crier qu'ils n'en avaient pas le droit, qu'il était libre de s'en aller s'il le desirait.
Mais ces infirmiers en avaient decides autrement, et c'est de retour sur son lit que Léon continua de parler haut et fort qu'il finirait bien par sortir, qu'ils le veuillent ou non. Et c'est de colere qu'il tapa du poing sur son lit duveteux, mais au lieu du choc moelleux auquel il s'attendait, le poing de Léon atterit sur une surface dure et... bleue ?! | |
| | | Cyprien de Cocyte Recrue
Nombre de messages : 165 Age : 35 Pouvoir : Transformation de la matière inerte en métal Emploi : Aristocrate oisif Clan : Institut Date d'inscription : 13/05/2006
| Sujet: Re: Une urgence Sam 19 Aoû - 13:28 | |
| Un sommeil sans rêve occupait le cerveau de Cyprien ou, plutôt, se faisait une joie de ne pas l'occuper, laissant à l'organe quelques précieuses heures sans penser, sans rêver, sans se torturer avec des questions sans réponse et des raisonnements sans fin, bref, un sommeil réparateur.
L'inquiétude l'avait épuisé bien plus efficacement que ne l'aurait fait un marathon. Ses paupières s'étaient appesanties lourdement, comme si il n'était plus possible de tenir éveillé. Si il y avait sans doute des endroits plus confortables pour s'assoupir que le bord d'un lit d'hôpital, Cyprien avait tout de même l'air de s'en satisfaire.
Il s'en satisfaisait tellement qu'il n'entendait pas Leon se lever pas plus que les cris que son fiancé, ramené à la raison et à son lit par un groupe d'infirmiers dépêchés spécialement pour l'occasion, poussait à propos de ses droits, ce qui prouvait qu'il avait été plus attentif que prévu aux cours sur la Constitution américaine.
Cependant, la délicate caresse du poing de Leon qui s'abattit malencontreusement sur son crâne ne put, elle, pas laisser le jeune Français indifférent et une vive douleur le tira de son sommeil. Il se redressa avec un regard encore voilà de torpeur en passant une main derrière sa tête, se massant le cuir chevelu.
« Hmékeske ... »
Fort de cette observation déclamée avec une voix pâteuse de circonstance, Cyprien promena son regard autour de lui pour découvrir la blancheur fantomatique et implacable de l'hôpital, les divers instruments qui surveillaient les fonctions vitales de Leon et, enfin, Leon lui-même, allongé sur son lit par la force des choses et des infirmiers, toujours bougon.
Un large sourire éclaira le visage de Cyprien. Plus que de voir Leon réveillé, c'était de le voir de mauvais poil qui semblait lui confirmer que son fiancé allait relativement bien. Si le jeune Chinois trouvait l'énergie de râler, chose qu'il faisait très bien par ailleurs, c'était qu'il survivrait à ses blessures.
Cyprien exprima cette vive satisfaction et l'indescriptible bonheur de retrouver son compagnon autrement que par les pétillantes étincelles qui s'étaient automatiquement fait en devoir d'occuper son regard en s'exclamant :
« Leon ! »
Il rapprocha sa chaise et déposa un baiser sur la main qui l'avait frappé avant de la presser dans les siennes pour la porter à sa joue. Timidement, son regard détailla lentement les différents appareils et fils qui semblaient être consignés à la surveillance de son bien-aimé et cet amoncellement électronique avait quelque chose de terriblement intimidant.
Cyprien murmura doucement :
« Comment tu te sens ? »
En déposant son regard dans celui de son cher et tendre, se rendant compte par la même occasion de combien ce dernier lui avait manqué, même pendant les courtes heures qu'il avait passé loin de lui. | |
| | | Leon Asakura Boss
Nombre de messages : 700 Age : 36 Pouvoir : Hydrokinésie ; Hydromorphose Emploi : Tete a claque de l'Institut et de tout Boston d'ailleurs Clan : Institut -New X-men- Date d'inscription : 02/08/2005
| Sujet: Re: Une urgence Ven 25 Aoû - 1:31 | |
| [HRP: Desole pour la longue attente, mais j'ai eu une panne d'inpi' soudaine n_n"]
Léon n'était pourtant pas attaché au lit, mais il agissait comme si. Tout d'abord, il n'osait plus se lever et essayer de s'enfuir de nouveau, et restait assis sur son lit, les bras croisés et la mine boudeuse.
On aurait dit un enfant auquel on lui aurait refusé sa friandise ou son jouet, et ce n'était le réveil brutal de Cyprien qui le calma...un tout petit peu du moins.
"Ah mon coeur, tu est la depuis quand? Je t'avais pas vu...c'est bizarre quand même."
Il s'approcha de son fiancé, et l'enlaca tendrement pour lui souhaiter un doux bonjour. Puis remarquant que ce dernier se frottait la tete, Léon ne put s'empecher de le questionner a ce propos.
"Qu'est-ce qui t'arrive, mon chou? Tu t'es fait mal?"
Bien sur, le jeune homme ne s'était pas rendu compte que la masse bleue et le cuir chevelu de son homme ne faisait qu'une seule et meme personne. Léon posa sa tete sur celle de Cyprien, respirant ainsi le doux parfum de ses cheveux. Puis lorsque ce dernier lui demandait s'il se sentait bien, Léon reprit sa mine boudeuse et moyennement colérique.
"Non ca ne va pas! Je veux sortir de cet hopital..."
Et la seconde partie de sa phrase fut terminée sur un ton plus haut, beaucoup plus haut pour que les personnes concernées puissent entendre ce qu'il allait dire.
"... ET CERTAINES PERSONNES NE VEULENT RIEN ENTENDRE !!! "
Et par son impulsivité naturelle, Léon sauta de son lit et courut pour esperer surprendre ses pseudos-gardes et ainsi les distancer avant qu'ils ne se rendent compte qu'il venait de leur filer entre les doigts.
Mais apparemment, son plan ne se passa pas exactement comme il le prevoyait, a en juger par les cris qui étaient audibles depuis la chambre ou était resté Cyprien. Et son apparition, entouré par deux gorilles en blouses blanches qui le soulevaient du sol, confirmait l'idée qu'il n'avait pas réussi...encore une fois.
De nouveau sur son lit, et avec sa mine boudeuse Léon reflechissait a un autre moyen de s'échapper de cet endroit sinistre a ses yeux. Une lueur dans ses yeux indiqua que Léon venait de trouver un moyen de s'en sortir...mais qu'a-t-il bien pu inventer cette fois encore?
Il se mit a quatre pattes, afin d'etre bien en face du visage de son Cyprien et avec un sourire joyeux, Léon lui exposa son idée.
"Dis chéri, je pourrais m'envelopper dans une couverture et tu pourrais la métalliser et ainsi me balancer par la fenetre? Hein, dit...ca marcherait! J'en suis sur! T'en dis quoi?"
A son ton, on sentait bien que Léon ne disait pa cela seulement pour plaisanter. Il était bel et bien sérieux, et Cyprien, dans une mauvaise position car il risquait de s'attirer les foudres de son compagnon s'il n'y mettait pas un peu de diplomatie...
"Apres tout, on n'est qu'au..."
Léon se leva et jeta un coup d'oeil par la fenetre.
" 6e étage. Alors t'en penses quoi ?" | |
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