Une urgence

Gina écouta John avec attention comme s'il était le messie, elle n'arrivait pas à croire à sa chance, à ce qu'il lui disait, elle avait l'impression qu'elle allait se reveiller et que tout celà ne serait qu'un rêve.
Il lui donna une carte, Gina la retourna sous toutes les coutures puis la rangea dans son soutien gorge, son attention revint enfin à John.
"Merci beaucoup, beaucoup, je.je ne sais pas quoi dire pour vous remercier, je vais tout faire pour m'en sortir."
Elle prit un bloc note qui trainait sur la table de chevet, y inscrivit un numéro de téléphone.
"C'est le numéro d'un appartement que je partage avec une fille, si vous ne tombez pas sur moi, vous tomberez sur Gia."
Elle lui sourit, remarquant malgré elle la fatigue de l'homme. Oui elle devait partir, il devait se soigner, après tout il avait eu un assez grave accident.
"Je ferais mieux de vous laisser, je passerais vous voir ce soir, ou demain."
Elle lui sourit encore, ne sachant pas comment exprimer sa gratitude.

- Gia et Gina... John eut un petit rire en prenant le petit papier où figurait le numéro de téléphone. D'accord. Alors à demain.

John la regarda sortir de la chambre, lut le papier et le jeta dans la corbeille.

*Tu as fait le bien, Johnny. Il faut dormir, maintenant. Repose-toi ou tu finiras tes jours ici.*

*Je ne pourrai pas dormir tant que je n'aurai pas eu une cigarette... Marrant, hein ?*

John s'ennuya quelques heures et finit par tirer sur la chaîne servant à appeler une infirmière.

- Et il vaudrait mieux qu'ils soient d'accord... Ou je vais imploser d'ennui.

Quelques minutes passèrent puis une jeune infirmière blonde, tout frèle, se présenta. Ses yeux bleus étaient cachés derrière une frange trop longue, ses mains fines étaient réunis devant elle, elle souriait faiblement.
"Que puis-je pour vous Monsieur?"demanda t'elle d'une voix douce.

- Bonjour... Je m'ennuie, en fait. Il me faudrait quelque chose pour m'amuser un peu... Comme un ordinateur portable, par example. Auriez-vous l'amabilité de m'apporter un téléphone ? Je voudrais appeler quelqu'un qui pourrait me rendre ce petit service.

Newton s'était rendu à l'hopital dès la fin des cours, il avait pris soin de ne pas se faire voir. Arrivé dans l'immense complexe hospitalier, il se senti pris au dépourvu devant la quantité de couloirs et de portes. il se dirigea vers ce qui semblait être l'acceuil des visiteurs.

" Heu, excusez-moi, je suis venu rendre visite à mon pro... à un ami! Il s'appelle heu..."

* Zut c'est quoi sont nom déjà? Ha oui!*

" Son nom est Bender."

* Soins intensifs...il vaut mieu le laisser se reposer si c'est si grave que ça. Enfin, rien ne m'empèche d'aller jusque sa porte et de me raviser à ce moment.*

Newton se dirigea vers l'ascenceur et l'emprunta. il appuya sur le bouton du deuxième étage et débarqua dans celui-ci.

*Chambre 120, 122, 124... c'est ici*

Il passa un oeil par la porte pour tenter d'appercevoir le professeur.

John était à moitié assis, à moitié allongé dans un lit un peu étroit, mais on avait eu la décence de le mettre seul dans sa chambre. Autour de la tête, il avait un bandage qui semblait cacher le genre de plaie que personne ne voulait voir, et deux de ses doigts étaient maintenus par une atelle. Il était relié par des tuyaux et des fils à un respirateur.

- Newton ! C'est toi ? Tu peux entrer, si tu veux. J'ai l'air en sale état, mais ça va, je peux parler. De toute façon, je m'ennuie ici.

Newton pénètra timidement dans la chambre. Il se plaça debout à côté de son professeur et tenta au maximum de ne pas poser son regard sur les bandages.

* Je me sent idiot moi, qu'est-ce qui m'a pris? J'ai vu ce type une seule fois dans ma vie et voilà que je fonce le voir à l'hosto dès qu'il lui arrive quelquechose. En plus un prof, j'espère au moins qu'il balancera pas ça en classe...*

" Heu, bonjour ... on se demandais si vous... ce que... enfin, je suis venu chercher de vos nouvelles. Mais je vois que vous avez sallement dérouillé. Est-ce si grave pour qu'on place en soins intensifs? enfin, non, excusez-moi, ça ne me regarde pas..."

John fit un petit sourire à Newton.

- Je t'ai déjà dit hier, Newton, que tu peux me tutoyer. Je préfère, ou nous allons tous les deux assister à la poussée d'une canne en bois danbs ma main et des rides au coin de mes yeux !

Le jeune homme ne répondait pas. John eut un petit rire.

- Mais après tout, c'est à ta guise. C'est gentil d'être venu me voir.

"Professeur, je n'arriverai pas à vous tutoyer... Je me sens plus à l'aise en vous vouvoyant. "

Seraphhin bessa ensuite ses yeux vers le sol, cherchant ce qu'il pouvait bien lui dire. il se sentait de plus en plus ridicule.

Après de longues secondes
" ... Vous reprenez bientot les cours?"

- Je ne sais pas. Personne ne m'a rien dit pour le moment. J'ai l'espoir de sortir d'ici bientôt, car je déteste rester là à ne rien faire...

John s'interrompit et regarda Newton dans les yeux. Peuit-être pourrait-il l'aider...

- Tu me rendrais un service ?

Newton avait du mal à soutenir le regard du professeur. Il fit l'effort de ne pas basser les yeux mais son regard le trahissait.

" Heu, oui,... enfin, si c'est dans mes capacités. Ce serai pour quoi?"

John vit que Newton cherchait quelque chose d'autre du regard.

*Il s'accroche... tu le gênes, Johnny.*

- Ne t'inquiète pas, il ne s'agit de rien de compromettant. En fait, je voudrais de donner de l'argent pour que tu m'achètes un ordinateur portable. Ainsi, je pourrai rester ici sans trop m'ennuyer. Tu comprends ce que je veux dire ?

Newton leva les yeux vers le professeur, la gène faisant place à l'interrogation.

" Un ordinateur? mais je croyais que vous les dépassiez en opuissance de calcul!"

John eut un petit sourire

- Vois-tu, si mon cerveau a l'aptitude de calculer, penser et voire même me faire agir (il eut un soupçon de regret à cette dernière idée, car c'était bien cette chose qui l'avait amené dans ce lit d'hôpital) à la vitesse de la lumière, ce même cerveau n'a pas vraiment de modem. Si Malicia acceptait de me prêter le Cerebro, ce serait différent, mais je pense qu'il n'est même pas nécessaire de lui demander cela pour le moment.

Il songea quelques millièmes de seconde à ce qui se produirait si cette éventualité lui était offerte. John disposerait alors d'un pouvoir presque infini à la surface de la Terre... et après un rapide calcul statistique, John préféra écarter dans un frisson mental d'horreur l'idée en vue de ce que cela pourrait engendrer.

- Mais si j'avais un ordinateur portable muni de ces nouveaux modems sans fil qui permettent à n'importe qui de se connecter depuis n'importe où, je pourrais rester en contact avec le monde qui m'entoure... De plus, je commence à m'ennuyer ferme ici. Tu sais ce qui se passe quand on enferme u homme dans une pièce sombre pendant une dizaine d'années ? Il devient fou... Alors imagine combien de temps il me faudrait à la vitesse à laquelle je pense... Je m'expose toujours à ce risque lorsque je suis seul...

"Je peux vous en amener un dès demain, mais avoir quoi vais-je le payer? ... ha oui, je sais! Je leur demanderai d'envoyer la facture à votre nom!"

Newton souriait à l'idée d'avoir de quoi s'occuper. Il conaissait peu de gens en ville et ceci lui donnerai une excuse pour flaner en ville après les cours.

- Non, tu vas y aller de suite, et tu n'auras nul besoin de mettre ça sur ma note. Prends la carte bancaire qui se trouve dans la poche de mon pantalon accroché là. Et si tu veux faire quelques emplettes, n'hésite pas, dit John en pensant que bientôt il pourrait amortir toutes les dépenses de n'importe qui. On considèrera que c'est le prix de la course que je te fais faire.

John sourit en voyant la tête que faisait Newton.

- Reste tout de même raisonnable avec mon argent. Prends-moi un modèle d'ordinateur avec modem satellite... Pense au dernier système d'exploitation IBM...

Newton était de plus en plus abassurdi par le comportement de l'enseignant. Il ne s'étaient vu que deux fois... et pourtant il lui confiait sa carte!

Il avait envie de le remercier pour sa confiance... lui, un mutant, à qui on confie son compte en banque... Il croyait rêver. Après quelques seconde d'un silence hébété, il parvint quand même à articuler quelques mots.

"Je, heu, je reviens tout de suite!"


Il pris la carte de crédit du professeur et quitta la chambre sur le champ.

galeries commerçantes/super marché

Newton arriva dans l'hopital juste avant la fermeture des visites. Il transportait dans se sbras l'ordinateur portable commandé par le professeur de mathématique. Il se rendi directement à la chambre et poussa la porte chargé de sa lourde caisse.

Il la déposa au sol et lui rendit son poids normal. Il tendi ensuite la carte d ecrédit au professeur.

"Voilà, c'est le dernier cri, vous pourrez surfer à grande vitesse avec ceci!"

- Ah ! Merci... Heu... tu pourrais me l'ouvrir ? Je crains qu'il me soit interdit de me lever. Après ça, je ne t'ennuierai plus.

Il ne demanda pas à Newton s'il avait fait des achats personnels avec la carte. Il préférait que Newton comprenne que John lui faisait une confiance absolue.

- En tout cas, j'espère sortir d'ici bientôt... Cet endroit aseptisé me donne la chair de poule.[/i]

" Ne vous inquiétez pas, vous semblez en pleine forme morale, et ça contribue beaucoup à la guérison."

Newton avait déballé l'ordinateur, l'ouvrit et le posa sur le professeur de mannière que celui-ci n'ai plus qu'à surfer.

" Je suis désolé, mais il se fait tard, je voudrais arriver à la confrèrie avant la fin de l'entraînement..."


confrèrie/parc/attaque surprise.

- Pas de problème, Newton. Je suis déjà bien content que tu m'aies rendu ce service. Merci encore.

John regarda le jeune homme quitter la pièce. Il alluma l'ordinateur et commença par le site de sa banque. Il allait se donner quelques sous et créer un nouveau compte pour Gina.

Une idée le traversa : il pourrait probablement faire croire à sa mort à IBM en leur envoyant un faux rapport de la part de Marvin...