[Jour de l'An] Niveau -1 : L'Arsenal

Perso-PNJ Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 18/12/2007

La suite des événements, c'est par ici... Twisted Evil

(vient du Sat', et virtuellement du niveau 0)

Libre.

Elle se sentait libre comme elle ne l’avait jamais été… Mais aussi contrainte. Contrainte de servir le Comte. Cette irrépressible envie lui tambourinait le crâne, comme pour être sûr de ne pas l’oublier. Cependant, si le fait de le servir pouvait lui apporter à l’avenir cette liberté, alors elle le ferait avec grand plaisir… Et ce n’était pas la morsure du froid qui allait l’en empêcher !

Lorsque le nuage dans lequel ils étaient arrivés se dissipa, ils se retrouvèrent tous face à une sorte d’hangar. Sans attendre, ils entrèrent à la suite du Comte et elle les suivit à l’intérieur. Certains visages lui étaient connus (enfin, étaient connus de Samarah), d’autres ne lui disaient absolument rien. Mais elle ne s’approcha de personne, se contentant d’observer les évènements. Car il ne faudrait sans doute pas longtemps pour que ceux qui la connaissaient se rendent compte qu’elle n’était plus tout à fait elle-même. Cependant, elle avait en sa faveur le fait que c’était le cas de tous les mutants présents ici. Il lui serait donc très facile de jouer sur cet argument-là avant de se faire démasquer.

Très vite, les mutants présents proposèrent leurs services au Comte, spontanément. Un des premiers à le faire fut le jeune homme à la peau très pâle qu’elle avait suivi. Tandis que d’autres, notamment Tsipora et une autre demoiselle adoptèrent la même attitude qu’elle : observer.

Après une rapide mise au point, le Comte les invita à aller visiter son arsenal privé qui devait contenir quelques petites merveilles d’armement et en ravir certains, selon ses dires. Mais de ça, elle ne s’en préoccupa guère. Pourquoi se servir d’armes, quand on pouvait s’en passer ? Son pouvoir lui avait toujours suffit pour se défendre ou se battre, et sur ce point, ce n’était pas le Comte qui allait la faire changer d’avis…

Néanmoins, elle suivit le groupe dans le but de ne pas lâcher le Comte d’une semelle. Soudain, elle capta un message de Sébastien.

*Tout seul j'y arriverais pas... Faut que je trouve un autre moyen... Un autre mutant qui m'aiderait ? Pfff tous des incapables... Non j'ai rien dis, tous sauf le comte... Hmmm.... Samarah ! C'est elle qui me faut !*

Surprise ? Oui, un peu. Car Sébastien n’appréciait pas vraiment Samarah, ce n’était un secret pour personne. Elle lui lança un regard bien sombre mais ne fit rien de plus. Plus longtemps, il ignorait sa télépathie, mieux ce serait…

*Mais tu te trompes lourdement, cette cruche ne t’aurait été d’aucune aide…*

Un sourire mauvais arborait à présent son visage. Ils avaient des choses à faire. Il était temps de se bouger. Elle se tourna vers le Comte.

« Et maintenant, quelle est la suite du programme ? »

Car il y avait quelqu’un dehors avec qui elle allait enfin pouvoir régler ses comptes et son impatience était loin d'être dissimulée...

Perso-PNJ Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 18/12/2007

[Niveau 0 - Arrivée des Infectés]

[HRP - Je poste, car il y a des impatients, mais je le redis, c'est pas grave pour les retardataires vu que vous allez tous être divisés dans différents sujets ! - HRP]

Les sbires du vénitien pénétrèrent dans le niveau inférieur. A l'intérieur ils découvrirent d'abord une rangée de rayons de plastiques en tout genre. Rien de bien différent du rez-de-chaussée, finalement.

En s'avançant, ils commencèrent à distinguer une sorte de place carrée vide. A gauche des couchettes de fortune avaient été installé avec tout un bardas médical mis à disposition dans des caissons. Un peu plus loin, à droite cette fois-ci, on pouvait distinguer de grosses caisses en bois restées fermées. Des pieds de biche étaient posés ça et là sur ces dernières.

Di Smorgia précéda le groupe avant de se tourner vers eux, l'air triomphant.

Chers amis, voici le lieu où vous vous préparerez. J'ai concoté pour chacun de vous un travail particulier. Mais commençons par le début.

Mlle O'Hegarty, si vous voulez bien vous avancer. Monsieur Snake et monsieur Kaguya également.

Bien. Mlle O'Hegarty, je vais me contenter de te tutoyer, se sera plus simple.
J'ai cru comprendre que ton pouvoir, pour fonctionner, nécessitait de dormir. Il serait interressant que tu acquiert des ailes assez fortes pour transporter deux de tes camarades, car cela serait possible, n'est-ce pas ?

Tu as une heure devant toi.

Il lui désigna les couchettes qui se trouvaient à leur gauche - à droite, pour le Comte -.

Kimimaro, Snake, à ma gauche se trouvent les caissons d'armement. Vous devriez sans aucun doute y trouver ce que vous cherchez.

N'hésitez pas à user des visions nocturnes, il fait sombre dehors. Vous partirez dans une heure avec Mlle O'Hegarty. Votre travail consistera à trouver et éliminer tous les mutants qui chercheraient à contrecarré mes plans.
Que se soit en cherchant le hangar 0002, ou simplement en se réunissant pour mieux nous vaincre. Cabalerro vous contactera par micro tout au long de la mission pour vous guider en cas de problème.

Si vous avez des questions, posez les lui par l'intermédiaire de l'oreillette.

Une fois les premières instructions données, il se tourna vers les autres mutants.

Monsieur Vynnytchenko, rejoignez le niveau inférieur, vous ferez équipe avec mademoiselle Eireen et monsieur Fridon.

Une fois en bas, arrangez-vous pour créer un appareil brouillant les communications de nos adversaires. Pendant ce temps, mademoiselle Eireen et monsieur Fridon se rendront à l'Institut.
Vous devrez court-circuiter les défenses de l'établissement, Monsieur Vynnytchenko sera là pour vous soutenir par micro, en cas de besoin.

Enfin, pour finir, mesdemoiselles Lemington, Stormsky et Weblex (Tsipora) resteront à mes cotés, j'ai de petites choses à vous montrer.

Un sourire malicieux se dessina sur son visage, visiblement satisfait de la tournure des évènements.

Si vous êtres prêts, allez-y mes frères !

[HRP - En cas de question, mp ou section privée des infectés ^^ - HRP]

Evolo avait suivi son nouveau maitre à penser, le Comte di Smorgia, dans les sous sol du Hangar. Accompagnés des autre mutants contrôlé par le marionnettiste, le jeune ukrainien arriva donc dans ce qui sembla tout d'abord un hangar comme les autres mais où il découvrit ensuite un lieu aménagé qui semblait contenir tout ce dont les mutants aurait put avoir besoin pour les actions futures.

Le comte commença alors un discours où il expliquait à chacun ce qu'il attendait de lui. Evolo comprit qu'il allait devoir travaillé avec Ambre et Sébastien, qu'il connaissait déjà bien puisqu'il avait travaillé avec eux à l'institut. Sa mission était apparemment de produire un black out complet sur toute la ville. A peine le Comte avait-il suggérer cette opération à Evolo que quelque chose se passa en son esprit. C'était comme si un voile de tissus se déchirait et que les plans de la machine qu'on lui demandait de concevoir se dévoilait en pleine lumière devant ses yeux : il savait exactement comment la construire.

Telle était en effet le mode d'action de son pouvoir, il ressentait mais ne comprenait toujours pas, cela l'avait certes une peu déstabilisé au début mais il s'était depuis longtemps habitué à ses révélations qui nécessitaient ensuite de longues heures de travail afin qu'il comprennent d'où ça venait.
Le Comte les invita ensuite à se mettre à leur mission Evolo déscendit alors sans attendre au niveau inferieur pour tracer les plans qui venaient de lui venir à l'esprit avant qu'il n'en oublie les détails.

Elle laissa son regard errer tout autour d'elle, sans un mot. Décidément, ces lieux ne lui étaient pas plus agréables que d'autres. Mais elle sentait qu'elle y avait comme une place, un but à suivre. Le souvenir de sa vengeance s'estompait peu à peu, comme si la douleur lui était moins forte. Peut-être pour la première fois de sa vie, la jeune fille endeuillée n'était pas éblouie par sa propre haine.

Dream aurait pu, bien sûr, parler. Son arrogance dans ses mots, son ironie, se seraient parfaitement bien senties dans une telle situation. Mieux encore, elles auraient pu capter la mauvaise humeur de certains. Pourtant, elle ne se sentait pas digne de le faire à un tel instant. Elle qui jugeait n'avoir aucun maître, donc aucune forme de respect à montrer à qui que ce soit, se montrait incroyablement calme face au Comte. Si quelqu'un l'avait connue avant ce soir-là, si elle ne venait pas de nulle part, le côté inquiétant de la situation aurait été souligné.

Et puis, après tout, était-ce réellement inquiétant ? Y avait-il un réel problème à ce qu'elle observe le Comte comme étant son maître ? Visiblement, tout le monde partageait son opinion, ici. Et s'il pouvait la mener au meurtre, à l'éradication de certains êtres, elle ne pourrait que s'en réjouir. Peu lui importait de ne pas agir comme d'habitude.

-Je vous suis, Sir.

Cet accent anglais si remarquable appuyait sur sa politesse. Si la plupart des êtres ici présents avaient des ordres précis, Keela devait demeurer avec cet homme si charismatique. Elle lui adressa un sourire, même si elle ne le voyait pas franchement - rappelons que sans lunettes, elle était presque aveugle - , et fit un pas vers lui.

Weblex... c'était celle qui avait marché sur ses lunettes, d'ailleurs. Elle ne lui en voulait pas. Contrairement à ce qu'elle avait pensé quelques instants plus tôt, c'était une merveilleuse nuit qui s'offrait à elle.

Un merveilleux chaos, aussi.

Ambre avait remercié Tsipora de son aide, plus haut, pour ensuite suivre le reste de l'équipe, silencieuse. Si son sourire avait quelque chose de vaguement inquiétant, elle demeurait la jeune fille avec une rage de vivre assez exceptionnelle. Du moins, elle avait toujours cette habitude de passer ses problèmes personnels après le feu de l'action. Le Comte y était probablement pour quelque chose, sur le coup.

Quoi qu'il en fut, elle se trouva, bien vite, aux côtés de ce groupe hétéroclite, pour y revoir Sinead, Sam', Evo', et Seb'. Il y avait Kenjiss, aussi, auquel elle adressa un sourire. Toujours en soutien-gorge et avec un pantalon tout miteux - exprès, puisqu'elle faisait les pirates à la fête - , elle n'avait pas l'air de faire attention au froid. Après tout, elle était en train de recevoir un ordre, et pas n'importe lequel...

Le Black Out.

Pour beaucoup, cela ressemblait à quelque chose d'impossible. Seulement, Evolo et Trojan étaient, ensemble, quasiment capables de tout faire. Il créait tout ce qu'il pouvait imaginer, elle pouvait posséder tout ce qui avait des composants électriques. Le Comte avait donc, l'air de rien, un duo de choc dans sa manche.

Seulement, Ambre savait très bien que c'était les défense de l'Institut qu'elle allait devoir mater. Et ces défenses-là, c'étaient celles qu'Evolo avait mises en place. Elle n'avait encore jamais essayé de s'opposer aux pouvoirs du jeune homme. Peut-être pouvait-elle y arriver, avec ses conseils. Non, pas peut-être. Elle se sentait plus puissante qu'avant de venir à la fête. Elle avait évolué, encore.

Et, à défaut de perdre son pouvoir, à défaut de briser sa partie machine, elle avait une occasion de détruire le progrès. Si elle ne pouvait pas disparaître, elle éliminerait toutes ces machines autour d'elle. Revenir aux origines. Voilà ce qui l'intéressait. Elle allait commencé par l'Institut. Pas de doutes, si elle parvenait à passer au-dessus des connaissances d'Evolo, elle pouvait presque tout faire. Tout posséder.

Et Sebastien serait là pour la protéger. Au cas où leurs amis voudraient les tuer. Elle avait l'habitude d'agir avec lui, grâce à leurs entraînements. Ils savaient s'épauler.

-Très bien.

Elle s'approcha d'Evolo.

-Je compte sur tes conseils, au cas où ton pouvoir serait une limite au mien.

Elle déposa un baiser sur le coin des lèvres de l'inventeur, l'espace d'un court instant, mais le sourire ironique qu'elle arborait désormais empêchait toute interprétation de ce geste. Puis elle se déplaça vers Sebastien. Il leur fallait des micros, désormais. Et elle serait bien mieux avec quelque chose sur le dos. Hop, à peine l'avait-elle pensé, qu'elle alla face à Keela.

-Tu peux me passer ton manteau, s'il te plaît ? ... merci.

La jeune fille haussa les épaules et lui passa son long manteau noir. Avec le pull qu'elle avait en-dessous, elle avait probablement chaud (je m'autorise à le faire, puisque je joue les deux ^^'). Ambre se rhabilla donc quelque peu. Sans ses vêtements babos qu'elle faisait à la main, elle avait l'air d'autant plus inquiétante. Surtout que le manteau noir de Keela semblait venu tout droit de... Matrix, si vous voyez. Alors un ciborg dans une telle tenue, c'était pas la chose la plus rassurante au monde.

La Française de nouveau à côté de Sebastien, il ne manquait plus que le feu vert du garçon pour aller... s'amuser un peu.

On allait enfin passer aux choses sérieuses... Kenjiss ne regarda pas l'arrivée de ses derniers confrères, pas plus qu'il ne regarda la bassiste se rhabiller -ce qui lui aurait donné quelques regrets tout de même-. Non, le tatoué était littéralement suspendu aux lèvres du comte. Et leur génie avait tout prévu. Lui et deux autres mutants seraient le bras armé du comte. Les travaux des autres étaient peut être tout aussi important mais c'était sur eux que reposait toute l'opération. S'ils n'éliminaient pas les menaces qui se rapprochaient à chaque seconde, tout serait gâché. Et c'était intolérable. Impossible. Ils n'avaient pas le droit de laisser pareil sacrilège se produire. Aujourd'hui ils abattraient la force de frappe mutante qui les aggresserait, les traîtres à leurs frères... Pauvres fous. Ignorants. Cibles. Les faibles et les collabos devaient mourir pour qu'un ordre fort renaisse.

A vos ordres. Nous les exterminerons.

Dès que l'ordre du comte fut donné, Kenjiss bondit sur les caisses, oubliant ses considérations pour les armes italiennes aussitôt qu'elles furent ouverte... Il y avait là un arsenal suffisant pour accomplir leur devoir... Des fusils militaires, des explosifs, et surtout une gatling, en plus de quelques équipement divers... Le tatoué jeta un coup d'oeil aux alentours. Il savait parfaitement qu'aucun mutant ici n'était capable d'affronter Sagamore, le monstrueux tank de l'Institut. Lui même pouvait s'en protéger mais pas le détruire. En revanche avec ce truc...
Aidé par son pouvoir, le jeune mutant souleva les vingts kilos de la gatling d'une main. Sans gravité, l'engin ne pesait pas plus lourd qu'une plume... Tout en conservant sa monstrueuse puissance de frappe. Suffisante pour éliminer n'importe quoi. Ou n'importe quoi. Personne d'autre que lui ne pouvait la porter. Ce fut donc tout naturellement qu'il se l'approppria. Le tatoué revêtit également rapidement une armure de combat de classe II, histoire d'éviter d'être éliminé en deux secondes... Il délaissa toutefois les fusils. Inutile de se charger trop. La gatling était déja encombrante au possible, et il lui restait toujours son flingue plasma et son poignard. Qui passèrent dans une gaine prévue à cet effet sur l'armure, le long de ses cuisses. Presque sans y penser, il glissa le pied de biche qui lui avait servit à ouvrir les caisses à sa ceinture. L'arme était suffisament redoutable pour lui être d'une utilité quelconque.

Réchauffé par la protection réconfortante que lui offrait l'armure, Kenjiss se déplaça de quelques mètres, sans oser passer derrière le comte. Il lâcha la gatling au sol, notant au passage la présence des sangles qui lui permettraient de l'embarquer plus rapidement dans ses acrobaties le moment venu... En attendant il lui restait une heure. Bien que drogué et manipulé, le tatoué n'était pas stupide. Il n'avait pas dormi depuis deux jours, ne tenant qu'avec une dose d'amphétamine en permanence... Une heure de repos ne serait pas de refus. Il n'y aurait pas que Sinead à en profiter... S'allongeant sur une couchette, le tatoué tenta de fermer les yeux malgré l'adrénaline qui lui brûlait les veines. La fatigue l'emporta. Bras armé du comte, soldat de la liberté des mutants... Le fier défenseur du comte s'endormit, comptant sur l'allié du comte pour le réveiller le moment venu.

Une fois que ses traits se relachèrent, ce fut le vrai visage de Kenjiss qui apparurent. Un tatouage hideusement plaqué sur une peau trop pâle pour être naturelle, réhaussée par des cernes gigantesques. L'image même d'un malade en phase terminale.

[Kenjiss obéit au comte et enfile une armure, prend une gatling laser et un pied de biche avant d'aller s'étendre sur une couchette pour se reposer un peu. ]

[Venant du niveau 0]

Elle n'y repensait plus. Chose assez incroyable chez Sinéad, elle avait décidé qu'elle utiliserait son pouvoir pour le Comte, et ne remettait pas en doute cette décision.
Elle était irrévocable, autant qu'elle était attentive - non, obsédée - par les paroles du Maître.
Un travail particulier pour chacun, oui. Bien sûr. C'était le Maître, il avait tout prévu. Elle, en revanche, n'ayant pas tout prévu, se sentit le cœur faire un bond quand il l'appela. Un peu paniquée et essayant de ne pas le transparaître, elle s'avança comme il lui demandait, quoiqu'assez timidement. Comme une adolescente effacée le ferait quand Lui lui demanderait son nom, quand Il lui parlerait. Elle ne s'offusqua pas du tout du fait qu'il le tutoie - venant de Sinéad, très à cheval sur la politesse, on eût pu s'en étonner. Mais ici, c'était le Comte, et c'était non pas une insulte mais un honneur.
Il lui parla de son pouvoir. La surprise passée, l'adoration de l'irlandaise à l'égard du Comte se retrouva encore grandie, et sa dévotion de même. Oui, Il avait tout prévu. Tout prévu et Il était certain qu'Il savait déjà tout ce qui se passerait.
Elle devait se montrer à la hauteur de sa demande, et elle n'hésita pas une seconde, et dit :

- Oui.

Une affirmation où se sentait une résolution et une loyauté sans faille. On se souvient que la voix mentale du Comte avait sonné comme celle de Dieu aux oreilles de Sinéad ; mais ces mots-là qu'il avait prononcé étaient plus encore. Ce n'était pas Dieu, c'était Tout.
Elle se dirigea ensuite vers les couchettes, et défit le haut de sa robe, sans gêne aucune, puis se coucha sur le ventre. Cela lui permettrait de ne pas souffrir de la pousse des ailes.
Elle écouta encore un peu avec attention le Comte. Et elle l'observa, tandis que ses yeux se fermaient... lentement et doucement, bercée par une tendre obsession. Elle toussa. C'est vrai, elle était sûrement malade... peu importe... le Comte avait tout prévu... lui, là, Snake, était en train de se préparer aussi... elle devait faire de son mieux pour être digne de la mission que le Comte lui avait donné...
Ces pensées faiblirent rapidement, tandis qu'elle sombrait, sombrait, vers un monde purement onirique.

Qu'est-ce que c'est ? Ça, ça ? Où est-ce qu'elle est ?
Noir. Noir, noir, noir.
Noir.
Tout est noir... non, là, de la lumière. Oui, il y a du noir et de la lumière. Et là... dans le noir, des formes floues apparaissent. Elles n'osent trop la rejoindre cependant, car la lumière éblouissante tombe sur Sinéad. Elle-même regarde cette lumière, puis, aveuglée, dirige son regard vers les ténèbres.
Surprise. Son cœur fait un bond. Ces formes d'abord floues, elles apparaissent maintenant nettes. Elle devine que ce sont des sortes de monstres, des fantômes - elle en a peur et les regarde s'approcher. Elle veut porter son regard ailleurs, mais c'est impossible : il est fixé sur ces créatures, ces affreux monstres, ces cauchemars. Et elle remarque qu'ils sont éblouis eux-mêmes.
Elle se remémore la lumière qu'elle a vue tout à l'heure...
L'irlandaise détourne son regard, et voit. La lumière, c'est le Comte.
Et aussitôt, à l'appel puissant de ce nom, ses souvenirs lui reviennent. Sa conscience se développe.
Oui, elle s'est endormie... pour le Comte. Elle rêve. Et en même temps que cette vérité s'impose à elle, elle sait ce qu'elle doit faire. Elle ne fait pas attention à cette conscience onirique qui effleure son rêve, et se concentre sur son objectif.
Elle doit acquérir des ailes. A nouveau, elle regarde les formes ténébreuses. Anxieuse, elle se tourne vers cette sorte de lumière qui irradie d'un Comte sublimé, à l'image de l'opinion qu'elle en a.
Elle doit les effacer, ces créatures. Se calmer. Elles ne sont qu'un reflet de ses peurs, se répète-t-elle.
Et, par sa volonté, décuplée par sa dévotion envers Lui, elle les annihile. Oui, elle doit servir le Comte...
Cette même volonté la fait modifier son propre rêve, et surtout elle-même. Sa structure dorsale change, faisant pousser des ailes de chair et d'os. Et lentement, le reste de son corps se modifie, s'adaptant à celle-ci. Ses muscles se renforcent, notamment au niveau du torse ; chose assez inconcevable, elle se sent vive. Sans fatigue. Mais c'est là ce qu'elle voulait, après tout. Servir le Comte au mieux comprend se régénérer et faire ce qu'il lui demandait. Et pendant toute cette opération, elle avait senti psychiquement et physiquement son corps se changer. Opération douloureuse - quoique la douleur fut atténuée par son sommeil - qui n'était pas sans être effrayante pour quiconque l'eût vu.
Oui, maintenant, elle était prête... et à l'instant même où elle voulut se réveiller, elle se retrouva autre part.

Un autre rêve. [Je laisse Kenjiss le décrire s'il le désire. ^^] Mais elle n'en a pas conscience, elle... tout ce qu'elle voit, c'est qu'elle vient d'apporter avec elle son rêve. Les créatures revenues, de la lumière, tout cela se mélangeait. Paniquée, perdant tout contrôle de ce rêve, Sinéad s'abandonne à des harpies, des chimères et des démons qui infestent alors tout le rêve. Bousculée, elle se retrouve en proie aux doutes. Elle a oublié qu'il s'agit d'un rêve, elle ne sait plus, elle ne sait pas. Les harpies reviennent, lui posent des questions. Elles la harcèlent sans fin... et enfin, elle jette un cri aigu et désespéré.

Le réveil fut brutal.
L'instant de panique fut vite passée, diminuant en même temps qu'elle vérifiait la réalité de l'endroit.
Elle était dans le hangar, une heure et quinze minutes après s'être endormie. Comme s'il avait fait un saut dans le temps... non, elle se souvenait de son rêve parfaitement. Mais ce qui s'était passé après... c'était tellement flou, tellement confus... mais il lui avait semblé dépasser une frontière, une frontière entre elle et autrui...
Elle se releva, encore un peu vague, mais étonnée. Elle n'est pas fatiguée. Même plus : elle se sent comme forte.
Les ailes dans son dos, dont elle ne ressentit la présence qu'alors, attestèrent la réussite de sa première mission. Elle avait... réussi ? Un sourire incrédule naquit sur ses lèvres. Elle l'avait fait ! Elle avait vaincu ses rêves, pour le Comte !
Heureuse, elle jeta un œil auprès d'elle. Snake semblait réveillé- elle ne pouvait pas savoir que c'était son propre cri qui l'avait réveillé, cela dit -, et non loin de sa couchette se trouvaient des armes. Oui, des armes. Elle devait en prendre aussi, car elle devrait éliminer tous ceux qui pourraient en vouloir au Comte.
Mais avant, peut-être, enfiler un vêtement... ce qui n'était guère facile, avec une paire d'ailes de plus de deux mètres de long dans le dos. En fait, c'était même impossible, avec une robe. Elle dut donc la serrer au niveau des ailes. Elle demanderait de l'aide plus tard, peut-être...
Sinéad se dirigea d'un pas rapide vers les caissons, et regarda les armes. Pour elle qui n'y connaissait quasiment rien, de toutes façons, n'importe quoi ferait l'affaire, pourvu que ce soit quelque chose de facile à manier. Prenant donc un pistolet à Gauss et ses munitions, l'irlandaise s'en retourna vers ses deux compagnons.

- Je suis prête... oh, j'ai pris ceci pour m'armer dit-elle en montrant le pistolet. J'espère ne pas avoir fait une erreur ?...

Sait-on jamais. Il était important qu'elle disposât d'un bon équipement pour mieux servir le Comte. Oui, elle devait éliminer tous les mutants qui voudraient le contrecarrer. Tous, sans exception.

- Enfin...

"Enfin" quoi ? Ce "Enfin" pouvait avoir de nombreuses origines... Enfin, elle avait pu maîtriser son rêve - Enfin, elle avait un but précis - Enfin, ils pouvaient y aller...
Quoi qu'il en fût, il était certain qu'à l'instant présent, Sinéad était comblée.

[Un résumé pour les flemmards. ^^'
En gros Sinéad obéit au Comte et s'endort. Elle arrive à acquérir des ailes (notez qu'elles sont faites de chair et d'os, pas de plumes ou autres... comme les ailes de chauve-souris en fait, ou plus ou moins ^^), mais se retrouve transportée d'une façon soudaine dans le rêve de Kenjiss. (A voir, je ne t'ai pas demandé la permission... en même temps, je ne pense pas que Kenjiss puisse y faire quoi que ce soit XD.) Ils (ou elle, mais je ne pense pas, toujours, qu'il supporte vraiment son cri onirique ^^') se réveillent, elle va chercher une arme, en ayant pris soin de remonter sa robe (qui s'arrête, dans le dos, au niveau des ailes, et légèrement au-dessus de sa poitrine pour le torse - qui a propos a "légèrement" changé puisqu'il est bien plus musclé, de sorte qu'elle puisse voler). Et une fois prête, elle rejoint Kimimaro et Kenjiss.]

Kimimaro avait répondu au Comte en lui désignant ce qu'il désirait par dessus tout, et ce dont ce qu'il se contenterait pour le moment. Une salle d'entrainement...

A sa grande joie, il l'obtînt mais ce qui lui fit le plus grand plaisir, surtout à cause du sang qui n'était pas le sien mais qui se trouvait malgré tout dans son corps, c'était l'appelation "cher ami".

Visiblement il avait peut être été reconnu comme un très bon "serviteur" ce qui n'était pas le cas d'autres qui attirèrent tout de suite les foudres du Comte. Snake s'en occupa en très peu de temps...

Suite à cela, on les dirigea vers le niveau 1 du hangar. Kim suivit paisiblement, n'ommetant pas de jeter un oeil sur les diverses personnes présentes afin de se les marquer à l'esprit. Lorsque l'on intègre un groupe comme celui-là, il vaut mieux se souvenir de chaque membre pour que sur le champs de bataille, on puisse les distinguer des ennemis. Surtout pour lui... Malencontreusement, il pourrait embrocher n'importe qui se trouvant à sa portée...

Finalement le "Maître" annonça à une jeune femme d'acquérir des ailes pour pouvoir soulever deux personnes. Des ailes? Etait-ce là son pouvoir?

Peu après, on ordonna à Snake et lui-même de s'avancer d'un pas. Ils étaient deux, le rapprochement se fit des plus rapide avec la demoiselle. Il y avait de fortes probabilités pour qu'ils se retrouvent comme deux sacs à patates transbahutés par la jeune femme.

Kim fit un pas direct avec une certaine aisance et le regard toujours froid semblable à celui d'un serpent... Son regard finit sur les caisses qu'on lui désignait. Des armes? Pourquoi pas? Ceux qui avaient attaqué sa famille jadis en disposaient et ils avaient vaincus des mutants. Même si Kim utilisait le plus souvent ses armes corporelles pour se battre, un léger plus pour les attaques distantes ne lui ferait pas de mal.

La mission fut donnée : "Votre travail consistera à trouver et éliminer tous les mutants qui chercheraient à contrecarré mes plans. Que se soit en cherchant le hangar 0002, ou simplement en se réunissant pour mieux nous vaincre. Cabalerro vous contactera par micro tout au long de la mission pour vous guider en cas de problème. Si vous avez des questions, posez les lui par l'intermédiaire de l'oreillette."

" Bien, Maître... "

Une heure de repos? Cela suffirait. Il espérait désormais ne pas faiblir durant la mission. Une crise et ça en serait fini de lui. Mais il y trouva une raison d'exuter sa rage qu'il gardait au fond de lui. En même temps que Snake, il se dirigea vers les caissons et farfouilla un peu. Le tatoué s'empara facilement d'une arme assez conséquente... Visiblement la force était avec lui. Il ne pouvait encore se douer de la manipulation gravitationnelle.

Cherchant un peu, il se trouva deux beretas, un uzzi, trois grenades fumigènes, trois flashantes et trois explosives. Il attrapa aussi des lunettes à visions nocturnes comme le leur avait conseillé le Comte. Il fut titiller par le gilet par balle mais en y réfléchissant ce serait plus une gêne qu'autre chose... Vu que son corps était une arme et que tout ce qui tournait autour serait déchiqueter. Valait peut être mieux le prendre par précaution, le temps d'arriver au corps à corps.

Il avait déjà utilisé des petites armes et on lui avait appris à utiliser un fusil de chasse mais celles qu'il avait entre les mains, il n'en avait jamais fait l'essai. Il se dit que c'était sans doute la même chose... Il se débrouillerait même si la mêlée était plus dans ses cordes.

Il pris les courses qu'il venait de faire ainsi que quelques chargeurs et les déposa à côté de sa couchette, où il s'allongea immédiatement, profitant du repos qu'on lui avait permis d'avoir avant de commencer la chasse. Il ne savait pas encore quand la prochaine pause viendrait...

Au bout d'une heure, Kim se réveilla même s'il n'était que dans un sommeil léger. Il s'assit un moment sur le bord de la couchette, posant une légère main sur sa bouche. Le goût du sang continuait à se faire sentir, cela donnait un peu la nausée... Beurk, réveil difficile.

Levant la tête, il aperçut Sinead. Des ailes de chair et d'os dans le dos, une plus grande musculature... Elle tenait l'air d'une harpie. Etrange pouvoir de métamorphose...

Il retira son long manteau gris pour finalement enfiler son gilet par balles et repis son par-dessus. Les beretas plongés dans la ceinture, la lanière de l'uzzi sur l'épaule et la lanière portant les grenades en travers de la poitrine il s'avança n'attendant plus que le dernier pour se lancer dans la mission.

Finalement la jeune femme leur désigna une arme qu'elle venait de prendre. Un gun facile à porter... Il aurait dis que pour une jeune femme c'était peut être trop mais avant d'être une femme c'était une mutante et son aspect physique le démontrait bien.

" Je ne pourrais trop vous dire... "

Il s'avança vers une caisse et pris une grenade fumigène qu'il tendit à Sinead.

" Prenez cette fumigène au cas où... Elle pourrait servir si jamais vous êtes dans l'impasse. Suffit de serre bien fort, tirer la goupille et jeter. "

Il s'en souviendrait toujours de cette arme qui les avait mis en déroute lors de l'attaque surprise. Si la proie ne voit pas son prédateur, elle est quasiment déjà entre ses crocs.

[Résumé : Kim prend 2 beretas, 1 uzzi, 3 grenades fumigènes, 3 flashantes, 3 explosives ainsi que des chargeurs et va dormir. Au réveil il enfile un gilet par balles et ses armes et tend une grenade fumigène à Sinead pour le cas où il y aurait des problèmes. Et finalement il attend que tout le monde soit prêt à partir.]

Kenjiss ne rêvait jamais.

Allongé sur la couchette parfaitement inconfortable, le mutant avait un sommeil agité, comme d'habitude... Les drogues, l'alcool et le contrôle mental du comte n'avaient rien arrangé à ses problèmes psychologiques qui se traduisaient en ce moment par un véritable bordel dans son crâne... Tout d'abord des couleurs. Rien d'apaisant. Des cercles rouges qui explosaient dans des gerbes oranges, viraient au jaune pour sembler s'écraser sur ses yeux pourtant fermés... Le mutant roula sur le côté, comme pour ne plus avoir à subir la lueur électrique qui inondait l'arsenal.

Kenjiss cauchemardait.

Il avait déja fait beaucoup de cauchemard. C'était presque comme si il avait conscience d'en faire. Mais cette fois... C'était différent. Il le sentait confusément. Quelque chose n'allait pas. Une angoisse sourde lui nouait l'estomac, trachant avec l'appréhension de l'inconnu qu'il éprouvait souvent. Cette fois il savait qu'il risquait plus que de simples flash backs. Cette fois il pouvait réellement être atteint. Par des choses qui ne venaient pas de son esprit. Pourtant il n'arrivait pas à se réveiller. C'était comme si il était bloqué dans son esprit. Le tatoué tenta d'étouffer la vague de panique qui montait en lui. Il se retourna. Une silhouette. Une seule. Terrifiante.

...

Kenjiss recula. Il n'y réussit pas. Resta planté sur place. A comptempler la silhouette s'approcher toujours. Entièrement noire. Il ne voyait pas son visage. Mais il savait. Il savait qu'elle était là. C'était elle. Un faible gémissement s'échappa des lèvres du mutant, paralysé de peur. Il était faible. Incapable de bouger, de se défendre. Il ne pouvait que subir. Son cerveau refusait de faire quelque chose. Il ne put qu'ouvrir la bouche, sans savoir que son corps endormi reproduisait les même mouvements, les même sons.

... Maman ?

Kenjiss se tu. Il observa la femme approcher. Sans un bruit. Sans un mot. Tenta de braquer son arme sur elle. Impossible. C'était sa mère. Il ne pouvait pas la tuer. Il ne devait pas. Elle leva quelque chose. Un éclair métallique. Le tatoué tenta une fois de plus de bouger ses jambes, de s'enfuir. Rien. Il était décidement englué dans une sorte de vase invisible... Le tatoué eut un dernier geste désespéré. Il braqua son arme sur sa tempe d'un air de défi.

Tu ne m'auras pas encore ! Je suis mort, tu m'as déja tué avec ton programme !

Il pressa la détente. Clic. Chargeur vide. Il savait qu'il n'en avait pas d'autres sur lui. Alors Kenjiss comprit ce qu'était la fatalité. Il tomba à genoux. Impuissant. Incapable de faire le moindre geste. La femme leva sa seringue, un sourire vicieux aux lèvres en fixant son fils. Kenjiss attendit qu'elle s'abatte. Elle s'abattit. Et il refusa d'accepter sa mort. Avec un hurlement de douleur, Kenjiss se jeta en arrière. Il y eut un craquement sonore alors qu'il hurlait toujours. Et retomba à côté. Les jambes coupées au niveau du genoux. Une silhouette noire passa au dessus de sa mère. Ailée. Une harpie. Un ange de la mort. Qu'importe. Son heure était enfin arrivée. Kenjiss ferma les yeux en souriant.

Tu me m'auras plus...

Il y eut un cri. Kenjiss ouvrit les yeux pour recevoir en pleine rétine la lueur crue des néons du hangar. Il mit trois secondes à réaliser où il était. En sécurité. Avec son maitre. Poussant un soupir de soulagement, Kenjiss s'assit sur sa couchette. Le tatoué se souvint alors du cri qui l'avait réveillé... Il tourna la tête vers la jeune femme qu'il connaissait en tant que Sinead. Qui s'était déja détournée pour aller chercher ses armes. Kenjiss se leva à son tour, ébouriffant sa tignasse déja suffisament en bataille... Il ne songea même pas qu'il venait de passer une heure dans un lit près d'une nana. En clair il avait pulvérisé son dernier record de ... cinquante neufs minutes trente secondes. Mais peu importe. Observant d'un oeil morne ses coéquipiers se préparer, le tatoué assura solidement sa sulfateuse dans son dos. Cette saloperie était particulièrement lourde avec une gravité normale... Il prit également une paire de lunettes de vision nocture. Pour en avoir déja utilisé à la confrérie, il savait s'en servir... Il les glissa à sa ceinture. Puis il s'approcha de ses frères d'armes. Sinéad arborait une paire d'ailes impressionantes... Comme demandé par le comte. Une fois de plus son maitre avait eut raison sur leurs talents. Le tatoué eut alors une inspiration subite. Ils avaient besoin de se coordonner. Il s'adressa à ses frères pour la première fois depuis qu'il avait vu le comte.

Bon... On est tous ensemble pour servir notre maitre. Nous allons être en infériorité numérique. Mais comptez les un sur les autres. Nous sommes plus forts, nous sommes unis. Le comte nous guide. Nous sommes son bras armé, son rempart. De nous dépend le sort de la race mutante. Servons le. Exterminons les traitres.

Donc on va être transporté par Sinead. Pour ma part je maitrise la gravité. Donc je ne pèse rien. De même Si, tu peux me lâcher à tout moment et à n'importe quelle hauteur, je ne sentirais rien. Donc pas la peine de s'en faire pour moi. J'ai le gros flingue au passage, j'assure les tirs de couverture. Placez vous derrière moi pour éviter d'être touchés par des projectiles matériels. Pour le reste je ne peux rien garantir.

[Kenjiss dors, cauchemarde et parle dans son sommeil sans s'en rendre compte (phrases en orange). A son réveil, il achève de s'équiper et tiens un petit briefing en attendant d'autres ordres. ]

Perso-PNJ Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 18/12/2007

Les infectés prenaient tour à tour leurs rôles à cœur, pour la plus grande satisfaction du Comte. Tandis que chacun d'entre eux s'armait ou prenait ses quartiers, le mécène italien se retourna vers ses trois compagnes d'un instant.

Mesdemoiselles, si vous voulez bien me suivre.

Le Comte les invita à le suivre avec une petite révérence, les dirigeant vers une sorte de terminal électronique parsemé de nombreux écrans géants, situé légèrement à l'écart de l'agitation principale. Une fois arrivé à hauteur des consoles du terminal, Di Smorgia leur présenta fièrement son bien.

Chères amies, voici donc venu pour vous l'heure de mes révélations !

Derrière lui, les écrans s'allumèrent sans qu'il ne touche à rien. Smorgia avait les bras levés vers le ciel comme une sorte d'imploration, désignant à ses adeptes quelle voie ils devaient prendre. Son sourire inhabituellement machiavélique aurait fait frissonner n'importe quel individu non drogué par le sang de l'italien. C'était un sourire carnassier, celui que l'on trouve sur le visage du prédateur devant sa proie, du tyran devant son esclave. Le plus pur sentiment de domination.

Puis, soudainement, alors que cette sensation atteignait son paroxysme, une image s'afficha sur l'écran principal du terminal. Une image sombre où l'on distinguait un homme mal rasé, fatigué, épuisé. Un homme abattu par des heures de souffrances acharnées. Un homme dont le visage seul inspirait autrefois crainte et respect à bon nombre d'individus.

En baissant de quelques centimètres le regard, on constatait que les yeux du Comte scintillaient d'une fierté immense, plus encore que lors du chaos indescriptible qu'il avait provoqué dans le Saturday Night. Di Smorgia n'était plus qu'arrogance et puissance. A cet instant précis, il savourait une victoire gagnée d'avance, et de sa voix forte mais terrifiante il s'adressa à ses trois comparses droguées :

Mes Sœurs ! Je vous présente, à vous et vous seules ! Le courageux, le téméraire guerrier de la cause mutante. Nous vivons dans une jungle, et de cette jungle j'ai fais tombé son Roi !

Oui, son Roi !

Sa voix se fit plus forte, plus déterminée, mais retombit presque aussitôt, annonçant l'inévitable mais non moins attendue nouvelle (je vous fais patienter un peu, les blasés du Comte ? XD).

... Marcus Lensher.

Le regard du Comte fixait à présent Samarah, bien que mentalement, il envoyait les images télépathiques permettant à Keela de 'voir' ce qu'il y avait sur les écrans.

Le Comte jouait avec sa proie.

A présent, savourez la puissance que je détiens entre mes mains, mlle Lemington. J'espère que bientôt, vous pourrez contacter vos amis afin que vous puissiez faire partager ce que vous voyez en ce moment même.

J'ai envie de me divertir de vos amis, vous comprenez ?

Le Comte éclata d'un rire franc mais effrayant, celui d'un psychopathe tenant un couteau entre ses doigts devant un enfant terrorisé.

Il existe une mince frontière entre la folie et la réalité. Vos amis doivent pensés que je suis fou, et je ne les en blâme pas ! Qu'à cela ne tienne. Je les attends.

Son rire se poursuivit.

Elle avait cherché rapidement le Comte des yeux, et déçue les avait détournés. Il n'était pas là... mais Il avait laissé des instructions précises. Sa tâche : éliminer les mutants ennemis. Aucune restriction dessus, juste accomplir cette mission. Tout faire pour satisfaire le Comte...
Elle regarda ses deux compagnons. Sans doute, quelques heures plus tôt, elle ne les aurait pas considérés comme tels - mais la Sinéad actuelle voyait en eux deux serviteurs fidèles du Comte, tout comme elle. Oui, comme elle ils feraient tout pour vaincre ces mutants traîtres à leur cause...
Kimimaro, jeune homme au teint maladif - mais elle ne s'inquiétait pas. Il était capable de réussir avec eux, sinon le Comte ne l'aurait pas choisi pour être des leurs. -, marcha et prit dans une assez grande caisse, similaire à celle où elle avait piochée son arme, un petit objet sphérique qu'elle reconnut quand il le lui tendit comme étant une grenade. Elle le prit précautionneusement, et le garda à la main.

- Merci.

Sa voix était bien plus assurée qu'il y a quelques heures - qu'avant même qu'elle ne s'endormît. Le sommeil est réparateur, dit-on ; dans le cas de Sinéad, il était véritable guérisseur. Ses cernes avaient disparu, sa peau était renouvelée. Son corps était nouveau - la fatigue des mois passés avaient croulé sous le rêve avenant de la mutante.
Son regard nouvellement ferme s'arrêta sur Kenjiss, qui venait de prendre la parole. Elle l'approuva en hochant de la tête. Il maîtrisait la gravité... tant mieux, ce serait d'autant plus facile pour elle pour voler... le Comte pensait décidément à tout... et ils devaient se montrer dignes de sa confiance.
Ce fut le moment choisi par Caballero pour intervenir - il leur donna quelques informations sur les informations qu'il était en mesure de leur fournir, notamment sur la position des mutants adverses -, la voix résonnant par l'intermédiaire de leur oreillette. Elle répondit succinctement - "D'accord" - et réfléchit quelques instants. Ils allaient bientôt partir... mais avant, une petite mise au point était de mise.

- Pour préciser, mon pouvoir me permet de me transformer... à cette manière... mais je ne peux pas le faire quand je ne dors pas.

Elle avait bien souvent eu du mal à parler de ce "pouvoir"... mais elle ne se forçait, ici, qu'à peine : c'était juste tellement simple, ces quelques mots...

- Et vous ? demanda-t-elle en regardant Kimimaro.

[Je considère qu'il répond bien sûr, histoire de ne pas rester bloqué pour une seule question. ^^']

Bien... ils étaient prêts, alors... elle les invita à sortir, considérant qu'il valait mieux prendre son envol dehors - même si le hangar était grand.
Il faisait froid. Pourtant, ce n'était pas comme tout à l'heure... elle n'avait pas de mal à avancer, son début de maladie avait disparu. Plus de toux. Plus de mal à marcher, non... elle sentait ce nouveau corps ancré en elle. Elle peinait même à le croire, mais... mais c'était ça, son don. Un don que le Comte lui avait sûrement permis de maîtriser... elle le remercia intérieurement de sa générosité.
Cette courte prière finie, elle inspira profondément. Il était l'heure de faire ses preuves... un peu d'angoisse au ventre, elle appréhendait ce moment où il faudrait qu'elle s'élevât contre l'apesanteur - contre cette appréhension se dressait, titanesque, son dévouement envers le Comte di Smorgia.
Elle expira une dernière fois. Puis, elle fit bouger ses muscles nouveaux.
Ce fut une étrange sensation. Quelque chose de différent par rapport à ce qu'elle s'attendait à ressentir. En fait, c'était presque comme si elle marchait... elle se souleva ainsi d'une dizaine de centimètres, avant de se reposer brutalement. Ce fut la surprise de ces sensations qui l'avaient troublée une seconde - suffisante, toutefois, pour la faire chuter.
Retombant sans conséquence sur la neige, l'irlandaise prit un moment pour calmer ce qui surgissait en elle. Oui, c'avait été vraiment d'étranges sensations... simplement par leur simplicité. C'était un effort physique, presque rien de plus, si ce n'était le vent qu'elle sentait bouger.
Résolue à s'envoler, elle retenta l'expérience, se préparant à accueillir en elle ces nouvelles sensations que lui procuraient le vol.
Elle vola ainsi pendant quelques secondes : expérimentant, elle se dirigeait du mieux qu'elle pouvait. Et elle apprit rapidement - c'était, en définitive, très instinctif... ses vêtements suivaient son mouvement, se fendant cependant un peu trop face au vent - il fallait dire qu'une robe rapidement enfilée, ce n'était guère le plus pratique pour ce genre de situation : elle se défaisait et Sinéad sentait bien que si elle allait plus vite - et elle serait certainement amenée à aller plus vite encore -, elle s'enlèverait complètement. Et l'irlandaise, en plus de n'avoir pas encore perdu tout sens de la pudeur, pensait davantage à la pratique : par ce froid, il valait bien mieux avoir des vêtements plus appropriés... elle aurait d'ailleurs dû y penser avant.
Elle se reposa sur le sol et se tourna du côté des deux garçons.

- Je dois me changer... cette robe ne tiendrait pas...

Ceci fait, elle rentra dans le hangar, demandant à Caballero où elle pourrait récupérer une combinaison. Il lui indiqua la caisse adaptée, et elle s'empressa de s'y rendre.
Choisissant le modèle conseillé - léger, elle en choisit un à sa taille -, elle constata cependant qu'elle ne pourrait pas y rentrer avec ses ailes...
Qu'à cela ne tienne, elle enfila tout de même la combinaison, mais dut s'arrêter là où ses ailes commençaient, laissant une assez bonne partie de son dos nue - quoique lesdites ailes couvraient aussi ce dos. Malgré cette utilisation sans doute peu recommandée de la combinaison, celle-ci restait assez près du corps pour qu'elle ne tombât pas.
Ceci fait, la mutante put sortir de nouveau dans le hangar. Il n'y avait plus de temps à perdre... oui, elle avait conscience d'en avoir fait déjà perdre beaucoup à leur groupe. Mais ça n'arriverait plus, elle se le promit.

- Je suis prête...

Un léger problème se posait cependant : comment faire pour transporter ces deux-là ? Ce n'était pas tant le poids qui importait mais la manière de faire : elle ne pourrait pas les transporter sur le dos, de même pour devant, ne restait donc vraiment plus que les jambes comme endroit d'attache, ce qu'elle expliqua à ses comparses :

- Vous allez devoir vous agripper à mes jambes.

Une fois ceci dit, elle s'envola et, précautionneusement, quoique ce n'était en rien facile, la mutante s'efforça de rester à la hauteur de Kenjiss et Kimimaro.
Quand ce fut fait, elle s'éleva dans les airs. Exercice assez difficile du reste. Mais Sinéad était prête à cela pour servir le Comte.
La mutante s'envola au final sans bruit, se battant contre le vent, dans une nuit qui, loin d'être finie, était déjà riche de promesses et d'espoir pour elle.

[Suite dans Longue traque. ^^
Résumé : Sinéad explique son pouvoir, demande quel est celui de Kimimaro (je considère qu'il lui répond), puis va dehors... elle s'entraîne quelques minutes à voler, mais se rendant compte que sa robe n'est absolument pas faite pour cela, décide de rentrer et prend une combinaison plus adaptée... enfin, elle revient et s'envole avec Kenjiss et Kimimaro, qui s'agrippent donc à ses jambes.]

En bon maître, le Comte distribuait ses diverses tâches à ses esclaves, aveuglés par son influence néfaste. Et tous semblaient satisfaits de se voir ainsi attribuer des ordres qu’ils exécuteraient avec plaisir. Même au péril de leur vie s’il le fallait.

Alors qu’il avait envoyé sur le terrain la majorité de ses serviteurs, le Comte invita trois demoiselles à rester à ses côtés. Fallait-il y voir là un quelconque privilège ? Peut-être, compte tenu de ce qu’il allait leur révéler…

La jeune mutante ferma la marche derrière les deux acolytes féminines qui suivirent le Comte, sans broncher. Il les mena dans un sous-sol sombre. Il lui fallut quelques minutes pour s’habituer à l’obscurité bien que cela ne fut pas nécessaire. Car le Comte ne tarda pas à allumer un écran géant qui projeta dans la salle toute la lumière qu’il pouvait. Il ne projeta d’ailleurs pas que ça… L’image qu’il renvoya aux jeunes mutantes avait de quoi surprendre.

Même si elle ne l’avait jamais rencontré face à face, elle le reconnut tout de suite. Qui ne connaissait pas ce visage ? Il était célèbre pour avoir tenté de semer la misère au nom de la cause mutante à plusieurs reprises. Et chaque fois, la ville avait eu droit à son bain de sang…

Marcus Lensher… Le dirigeant de la Confrérie… Aux mains du Comte. Voilà qui mettait fin à sa suprématie…

Autant sa vue en avait déjà terrifié plus d’un par le passé, autant le voir ainsi aujourd’hui, ravagé et épuisé par les sévices du Comte, n’inspirait même plus un soupçon de crainte.

L’ère de Marcus et de sa Confrérie était à présent révolue ! Place désormais au règne du Comte Di Smorgia !

Un sourire aux allures machiavéliques toujours collé à ses lèvres, elle détourna son regard du prisonnier pour le poser droit dans celui du Comte. Celui-ci lui confia enfin une mission, sa mission et elle l’accepta avec honneur.

"Je ferai tout pour leur apporter votre message et qu’ils comprennent enfin à qui ils ont affaire. Je crois que cela, elle hocha négligemment la tête vers l’écran, devrait les convaincre rapidement…Dans le cas contraire, je les éliminerai un par un… "

Un éclat de cruauté extrême traversa son regard sombre. Oh oui, le sang coulerait ce soir et rien à cet instant n’aurait pu lui apporter davantage satisfaction. Pour une fois, elle tuerait en toute connaissance de cause et sans limite. Rien n’y personne ne pourrait l’en empêcher. Et tout son corps en frétillait déjà d’avance… Son esprit était d’ailleurs tellement occupé avec ses pensées sanguinaires qu’il ne fit pas attention au fragment de flèche mentale qui le traversa, signe qu’un puissant télépathe était en colère. Mais il ne passa pas inaperçu pour tout le monde…

"Je suppose que vous m'accompagnez", dit-elle à l'attention des deux autres.

Déjà, elle avait fait demi tour et se dirigeait vers la sortie du hangar. Que le carnage commence…

(HRP : Sam' accepte la mission que le Cpmte lui confie et compte bien tout faire pour la mener avec succès. Elle invite Tsipora et Keela à la suivre.

Pour le topic, je sais pas encore XD)

Kim écouta le topo de Kenjiss sur la stratégie à adopter et la mise en condition morale pour rester booster durant la bataille qui allait survenir bientôt. Une information importante retînt son attention : son pouvoir, la maîtrise de la gravité.

De même il ne tarda pas d’avoir plus de renseignements sur le pouvoir de Sinead : Celui de se transformer après avoir dormi ou d’être dormi. La nuance dont elle avait fait preuve, laissait une idée que les deux possibilités étaient possible dans l’esprit du jeune Kim.

Et la question fatidique arriva de la part de la jeune demoiselle ailée…

« Et vous ? »

Kim prit un léger temps de réflexion sur la manière d’exprimer son don.

« Et bien, je contrôle mes os… et tout du moins tout le calcium qui est contenu dans mon corps. »

Cela expliquait en gros ce que son don faisait mais laissait toutes les possibilités d’utilisation traverser l’esprit de ceux qui l’avaient écouté.

Ne disant plus rien pour compléter la description, il laissait place à une démonstration future pour expliquer ce qu’il pouvait faire de son calcium et de ses os.

La jeune demoiselle alla finalement se changer et leur annonça qu’ils devaient s’aggriper à sa jambe pendant qu’elle allait s’envoler et les trimballer sous elle. Pourquoi pas si elle en avait la force et puis c’était un grand avantage de pouvoir attaquer par les cieux.

Il se laissa donc transbahuter par la demoiselle ailée, Sinead, aux côtés du tatoué, Snake.