En route pour le Saturday!!

[salle a manger]

Léon fut, comme prevu, le premier a arriver au garage. Pendant qu'il attendait ses camarades, il fit le tour de la piece afin de voir quelle voiture conviendrait le mieux a leur sortie nocturne.

Il en fallait une qui soit assez spacieuse pour les contenir tous sans qu'on s'y sente ecrasé. Une pas trop tape-a-l'oeil pour eviter de crier sur tous les toits qu'ils étaient présents, mais avec une certaine classe tout de meme.

Finalement, il en trouva une: assez grande, modele recent et tout l'équipement interieur au top de la technologie actuelle. La couleur était passe-partout, et rien de l'exterieur ne pouvait faire dire qu'ils étaient autre chose que des jeunes ados sortis pour faire la fete.

Il prit donc les clés de la voiture, et s'assied a l'interieur. Les sieges étaient confortables. Il demarra l'engin et l'amena juste devant l'entrée du garage et attendit patiemment les autres.

Chambre de Koyuki


Après être passées par la chambre de Nell, celle-ci désirant un manteau plus long que celui que Koyuki lui avait proposé, les deux jeunes mutantes finir par enfin arriver aux garages. Sur le chemin, Nell démontra son exceptionnelle aptitude à tomber ou trébucher, en fait, elle dévoila à Yuki une maladresse qui serait probablement bientôt légendaire au sein de l’Institut. Lorsqu’elles arrivèrent dans ledit garage, les deux jeunes filles purent découvrir un Léon à moitié nu (c’est tout de même mieux qu’a moitié habillé) et curieusement, c’est seulement à ce moment là que Yuki remarqua la ressemblance entre les deux asiatiques. Ils avaient tous deux les cheveux blancs, même si ceux de Koyuki étaient en fait gris, et bien sur les yeux bridés, propre à leur origine commune. La tenue de la flaque se compléta sous leurs yeux d’une veste rouge, ouverte, d’un ruban de couleur similaire pour les yeux, et de chaines entourant son cou et son torse. Ces dernières avaient d’ailleurs probablement aidé Koyuki à se rendre compte de sa ressemblance avec Léon… Elle-même portant souvent des vêtements à chaines…

Mais ce soir, Koyuki avait sortit une tenue plus féminine, moins « industrial gothic lolita », qui lui donnait l’air un peu plus âgé, et avait opté pour un maquillage plus doux lui aussi. Ses yeux se voyaient sublimés par le rouge de leurs paupières et le noir de leurs cils. Sa cape cachait cependant la grande partie de ses vêtements, en fait, seules les chaussures dépassaient tout à fait. Léon, lui, leur demanda, après s’être excusé de ne pas être encore prêt, comment elles trouvaient son costume. Koyuki l’adorait, bien trash, comme elle aimait, bien sexy aussi, enfin, la notion de « sexytude » de la nippone étant plutôt originale, Léon pouvait se faire du souci. Elle lui répondit en anglais, pour que Nell puisse comprendre, aussi car elle se devait de parler la langue du pays dans lequel elle se trouvait.

-Whaaa ! J’adole j’adole ! tou dévlé tabillé comme ça plusse souvent ! Tou vela lé mien quan on séla alivé au satouldai ! (Wha j’adore, j’adore, tu devrais t’habiller comme ça plus souvent ! Tu verras mon costume quand on sera arrivé au Sat)

Koyuki était aux anges, elle se sentait bien, à sa place, et avait soudain très envie de faire la fête. Peut être était-ce l’effet que lui faisait la tenue de Léon, ou bien encore la perspective de passer la soirée en compagnie de Nell, Léon et du petit nouveau au si magnifiques yeux violets, et surtout en compagnie de Sébastien. Quoi qu’il en soit, elle était d’humeur à fêter la nouvelle année et n’avait qu’une hâte, se retrouver enfin dans ce bar nommé le Saturday Night.

Tenue de Koyuki :

Si Nell était gênée de surprendre Léon ainsi, rien dans sa physionomie ne le laissa paraître. Elle leva bien un sourcil étonné, mais rien de plus, si ce n'est détourner le regard pour le cas où Léon serait plus pudique qu'il n'en avait l'air. Elle n'accueillit alors ses excuses que d'un léger sourire, puis d'un haussement d'épaules qui devait vouloir dire en gros : "Bah..."

Elle attendit un instant qu'il ait fini, puis détailla du regard le résultat. C'était un déguisement pour le moins révélateur, même s'il fallait avouer que le costume était en soi plutôt joli, et même assez impressionant. Si la jeune boîteuse s'était un tant soit peu préoccupée des charmes masculins, elle aurait sans nul doute beaucoup plus admiré les vêtements de Léon, mais, manque de pot, sa réaction de ce côté - là se résuma à une simple remarque "il est bien foutu".

Elle mit un petit temps à comprendre que le jeune nippon demandait son avis, et Koyuki la prit de vitesse, démontrant un enthousiasme que la jeune fille aurait volontiers qualifié d'attendrissant, surtout qu'elle faisait un effort pour parler anglais.

"Hmm, c'est vrai que c'est très joli."

Bien que sa voix soit restée aussi calme - presque plate- que d'habitude, Nell se détendait peu à peu sous l'influence de la bonne humeur de Koyuki, qu'elle sentait plus joyeuse, moins stressée par l'anglais.

Avec un regard à Koyuki, elle entreprit de suçoter un réglisse dont elle possédait une boîte dans sa poche, puis, geste dont elle avait peu l'habitude, en proposa silencieusement aux deux jeunes personnes présentes. Qui sait, peut-être d'autres avaient-ils le tic de suçoter du réglisse...

Une fois la boîte rangée, Nell se décida à demander enfin à Léon quel était le fameux groupe, histoire de ne pas arriver totalement en touriste à la soirée dans laquelle elle s'incrustait gaiement - ou pas.

"Dis, Léon.. " Elle avait réussi à le tutoyer ! Elle faisait donc des progès... "Quel est donc le fameux groupe qui sera là - bas ? J'ai bien entendu parler du concert, mais je n'ai pas entendu leur nom.."

Chambre de Sebastien

Seb arrivait au pas de course, il était visiblement pressé, il avait tout de même fait attention à ce qu'Ananta puisse le suivre, il arriva par dérrière Nell et d'un signe de la main il demanda à Léon de ne pas la prévenir de son arrivée. C'était tout de même dans les aptitudes requises du Caméléon que de ne pas se faire repérer, il s'approcha lentement de la jeune mutante, et lui chuchota quelques mots :

"Ce soir c'est les Untitled, ils sont vraiment pas mal... ha oui et Bouh !"

Il n'attendit aucune réaction de la part de Nell, il replaça simplement d'un coup d'épaule le costume qui se déformait à chaque mouvement ample qu'il faisait. (Vous aurez une photos plus tard )
Sebastien n'avait fait attention qu'à Léon pour le moment dans la pièce, son costume ne l'avait absolument pas étonné, il était même surpris que le mutant aquatique soit si sobre. Quand les yeux du Caméléon tombèrent sur la jeune niponne, il ne put retirer son regard, elle était bien plus élégante que durant l'après midi. Et ce fut là qu'il se rendit compte à quel point la manieuse de glace pouvait ressembler à Léon, ils n'avaient pas le même style et pourtant on sentait qu'ils étaient presque sur la même longueur d'onde.

*Laisse tomber Seb', Léon est déjà sur le coup...*

Il adressa un clin d'oeil à son coequipier, puis il se tourna vers Ananta, ce dernier était très amusant dans sa tenue de « savant fou », il fallait le voir pour le croire, on aurait dit qu'il avait fait ça toute sa vie... Sebastien hésita même à lui demander si il n'avait pas tourné dans un film du genre "Frankenstein" du futur. Mais s'était pas vraiment le moment de s'occuper des costumes de chacun, il jetta un coup d'oeil à sa montre, et se rendit compte qu'ils étaient en retard, le concert avait sans doute déjà commencé depuis un moment.

"-Heu Léon... on y va ? Tu conduis ? ... Alex va encore attiser les petites rivalités entre nos deux équipes si on rate le concert, tu le connais... Il va encore nous dire qu'on fait tout pour ne pas le voir chanter..."

Sebastien savait que s'était entièrement faux, ou presque, le téléporteur n'aurait pas pu savoir si Léon ou le Caméléon étaient présents se soir là puisqu'il y avait un monde incroyable au Saturday, et pour Nell et Koyuki, le Caméléon pensait que s'était pas du genre d'Alex de tomber amoureux d'une nouvelle comme ça, quoique.
Il attendit que chacun se prépare à partir, et il espérait que le mutant aquatique conduise bien, ou du moins mieux que certains membres de l'institut qui étaient des dangers sur patte. Seb se demandait même comment il n'y avait pas eu d'accident de la route depuis la création de l'institut, avec les chauffards que "l'école pour surdoués" possédait.

[HRP : On va directement au Saturday ? Enfin Choisissez... ^^ [HRP]

[Hola ! J'ai pris la liberté de nous acheminer joyeusement vers le Saturday, de façon cohérente et RPtique, afin que nous ayons la liberté de nous éjouir ci-là bas. En attendant, je vais changer mon avatar.]

Une nouvelle fois, Ananta et Sébastien étaient partis dans une folle cavalcade qui les emmenait de couloirs en couloirs. Le jeune russophone avait bien du mal à se repérer dans l'Institut, à ce rythme, d'autant plus qu'il était tout occupé d'un problème singulièrement plus urgent et essentiel à sa survie.

Les chaussons de chirurgien qu'il avait trouvé dans le placard aux merveilles présenté par son nouveau camarade n'étaient pas les souliers idéals pour courir le sprint. Donc, le jeune homme devait maîtriser de glissants dérapages à chaque angle de leur équipée effrénée, afin de ne pas s'encastrer dans le mur.

Tentatives périlleuses mais finalement fort réussies, grâce au sens de l'équilibre naturel du jeune mutant. Décidément, cette soirée s'annonçait pleine de surprises et, si tout se faisait sur ce rythme là, il aurait besoin de dormir trois jours d'affilée pour se remettre de son initiation aux mystères étudiants de sa nouvelle école.

Finalement, sa nouvelle connaissance — qu'il ne connaissait d'ailleurs pas du tout, puisqu'ils n'avaient échangé que quelques rapides répliques, toutes autour de la fête — se retrouvèrent dans l'immense garage de l'Institut. En découvrant les rangées de véhicules qui se succédaient, Ananta haussa légèrement les sourcils.

Le jeune homme ne pouvait s'empêcher de s'interroger sur les origines du financement de l'école. Peut-être que sa paranoïa innée l'aidait à se montrer suspicieux, mais enfin il voyait mal qui, gouvernement et organisations criminelles mises à part, pouvait bien avoir des sommes aussi folles à dépenser pour entraîner des jeunes mutants.

Mais l'heure n'était pas à ces interrogations aussi malvenues que curieuses pour une cervelle jeune, et donc normalement en proie à l'innocence. Or, si l'innocence d'Ananta était un chapitre des plus discutables, toujours est-il que son attention fut attirée par autre chose, d'à la fois plus original que le nombre anormalement élévé de bolides dans cette école et plus intéressant. Cette chose, c'était Léon.

Ananta n'avait d'abord pas remarqué les autres personnes dans le garage, tout occupé qu'il était d'abord à maîtriser sa trajectoire et donc à s'arrêter et ensuite à détailler les lieux du regard. Mais maintenant qu'il s'était assuré une assise stable et une connaissance superficielle de son nouvel environnement, il avait tout le loisir de les observer.

Sur les costumes des jeunes filles, l'Indien expatrié jeta un rapide coup d’œil. Ce qui attira bien plus son regard, c'était l'accoutrement d'une extravagance folle de Léon qui était habillé, déshabillé serait en fait un peu plus exact, en quelque chose qui devait tenir du diable, du moins Ananta supposait-il que c'était l'intention.

Ou plutôt, l'intention devait être d'exhiber les charmes de Leon, qui n'étaient certes pas des moindres. Une telle absence de pudeur ravalait Ananta au rang de la presque moralité, ce qui constituait un exploit assez considérable pour être noté, quoique ses nouveaux camarades, pour le connaître assez peu, n'avaient aucun moyen de le savoir.

« Waaa ... »

Cette remarque aussi explicite qu'admirative avait été soufflé à un ton assez bas pour paraître un petit nouveau de se draper de toute sa dignité, en l'occurrence sous la forme d'une festive jovialité tout à fait à propos, si tant est que dignité il put avoir, habillé en savant fou, les cheveux en bataille, la blouse blanche largement ouverte — mais tout de même, tout de même, un peu moins que Leon — et singulièrement sanglante.

Machinalement, il faisait tournoyer son tube à essai entre ses doigts, ne parvenant pas à détacher son regard de l'aquatique mutant. Pour sa défense, il fallait bien avouer que le déguisement de Leon avait de quoi susciter l'émotion dans la foule. Et Ananta supposait que la foule ne se réduisait pas à lui. Ou au moins l'espérait-il.

Mais le plus urgent était de ce rendre au Saturday, dont Ananta avait compris qu'il s'agissait d'un bar à la mode parmi le groupe d'étudiants, et où devait d'ailleurs se produire un groupe, musical et non moins étudiant, rattaché à l'Institut et gouverné — despotiquement ? — par le susnommé Alex dont il ignorait pour l'instant l'identité, heureux qu'il était.

Il fallut donc s'engouffrer dans le véhicule, et en vitesse s'il vous plaît, pour débouler avec une non moindre célérité, qui n'avait d'égale d'ailleurs que la fiévreuse alacrité des jeunes automobilistes, dans les rues de Boston, à la recherche du bar tant désiré.

Ils firent tant bien que, en partant un certain nombre ils arrivèrent le même nombre, mais très vite, non mais au part, mais au bar, en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, ce qui est à la fois remarquable et inquiétant pour la sécurité routière, mais n'oublions pas qu'ils sont jeunes, il faut savoir montrer sa grande et divine clémence.

C'est en ces termes que la soirée commença vraiment pour le petit groupe.

[-> Saturday.]