Visite à l'Institut

Une autre personne se présenta. Visiblement il sortait des cuisines d'où une odeur agréable de repas de fête s'échappait.
Il aperçut le jeune homme dans le hall d'entrée, hésitant visiblement sur la conduite à tenir.
Edouard vérifia sa tenue toujours impeccable, chassa un grain de poussière qui n'existait pas sur la manchette amidonnée de son costume et s'avança vers le jeune homme.

"Bonjour Monsieur et bienvenue à l'Institut en ce soir de fête."

Il afficha un sourire poli au nouveau-venu. Il glissa une main dans sa poche et en ressortit une carte magnétique.

"Je suppose que vous souhaitez integrer l'Institut, je me trompe?"affirma t'il en jettant un coup d'oeil au sac du jeune homme.

Il lui tendit la carte magnetique.

"Voici la clé de votre chambre, le numéro est indiqué dessus. Le chemin pour se rendre à l'aile des chambres est celui-là."

Il lui désigna l'escalier puis le couloir des chambres.

"Ce soir, un diner est organisé à l'Institut pour fêter le nouvel-an, vous pourrez y rencontrer tout vos petits camarades. Et je crois aussi que la soirée se terminera en ville, au Saturday Night, lors d'une soirée déguisée. L'Institut serait honoré que vous vous y joigniez..."

Edouard afficha une nouvel fois son éternel sourire aimable et patient.

"Alors, j'ai carrément une chambre à moi tout seul qui m'était reservée ! Vous aviez prévu mon arrivée, remarque, ça doit pas être dur si y a un gars parmi vous qui a un don de prédiction..."

Dit Regan en faisant un tape amicale sur le dos du Majordome

"Et en plus, y a une fête, ça c'est tout ce qui manquait, ca doit être mon jour de chance, dommage que j'ai pas joué au loto aujourd'hui, bon, alors, merci à vous pour l'acceuil, je vais tout de suite me joindre à la fête, on verra plus tard pour ma chambre, je vais poser mon sac dans ma chambre, et je cours à la fête"

Sur ce Regan mit sa carte dans la poche de sa longue veste de cuir, prit son sac, puis alla dans la direction des chambres

Chambre

[Rue de Boston]

Du magasin de jeux video a l'Institut, la voiture de Laura dut mettre une dizaine de minutes a faire le trajet. Ce n'etait certes pas long, mais la mere attendait cet instant depuis tellement longtemps que cela lui parut une eternite.
Et pourtant dans le vehicule, elle s'intima tout de meme de ne pas avoir trop d'espoir au cas ou son fils ne serait pas present dans le batiment ou elle se rendait. Mais son intuition de femme et de mere lui dit qu'il serait bel et bien la.

Une serie de pensee traversa son esprit: comment etait-il? Quels epreuves horribles a-t-il du traverser? A-t-il tellement change de lorsqu'il vivait en Chine? Et bien d'autres encore, allant de la plus sensee a la plus farfelue...
Le flot continue de ses pensee fut interrompu par le coup de frein assez sec que mit son chauffeur. Cela ne voulait dire qu'une seule chose...

«Nous sommes arrives Madame.»
«Oh... merci Max.»

Laura jeta un coup d'oeil depuis la fenetre. Le fameux Institut etait un peu a l'ecart de la ville, dans un coin assez calme et encadre par un paysage charmant. Le batiment en lui-meme etait immense, c'etait comme un assemblage de plusieurs batiments tous relies par de longs couloirs. Les innombrables fenetres etaient d'un cote eclairees ou l'on voyait de temps en temps une ombre passer furtivement, et d'un autre cote plongees dans le noir.

Le parc qui entourait le manoir etait tout aussi immense, decore par des fontaines, des arbustes, fleurs etc... Il fallait surement tout un bataillon de jardiniers afin de s'occuper de tout ca, et a en juger par la proprete des lieux, le dit bataillon devait faire un travail plus qu'efficace.

Les grilles qui separaient la propriete de la rue etait... egalement immenses. Ces dernieres s'ouvrirent pour laisser passer la voiture. Max fit avancer le vehicule a travers le parc et jusqu'au devant des marches qui menaient aux portes d'entree qui se dressaient, immenses et defiant quiconque souhaitant du mal a ceux et celles qui vivaient paisiblement derriere, de passer.

Laura inspira un bon coup et descendit du vehicule, elle monta lentement les marches, les yeux rives sur les portes. Une fois devant, elle respira profondement une seconde fois et appuya sur le bouton de la sonnerie. De l'exterieur elle put entendre la-dite sonnerie resonner a l'interieur du manoir.

Elle n'avait plus qu'attendre... que quelqu'un vienne lui ouvrir et elle pourrait ainsi se presenter.

(HJ : que devient Madame Asakura pendant la soirée du Nouvel An ?)

je fais un peu de nettoyage et je viens de retomber sur ton message^^