Arrivée de Satine

Satine passa timidement la porte. Silencieusement. Elle regarda autour d'elle, il n'y avait pas un chat. On entendait uniquement le bruit du vent qui s'engoufrait dans l'encadrure de la porte.
Satine fit quelques pas dans le hall, mais elle ne savait pas du tout où se rendre.

"Il y a quelqu'un ?" Demanda t-elle à haute voix.

Le majordome surgit d'un coup. Il avait un sourire de dément.
"Bienvenue à la confrérie, une chambre est mise à votre disposition et je monterais vos bagages, avez vous besoin de quelque chose d'autre?"
Il avait un peu l'air d'un savant fou et semblait décalé dans son rôle de majordome.

Avant que la porte ne se referme une main vint la bloquer.
- Hey!!! Me fermes pas la porte au visage. T'aurais pu m'attendre.

*Qu'est ce que je suis venu faire ici ? ca m'énerve deja *

Noa pénétra dans le hall d'un pas assuré.
- Alors c'est ici ? Mouais je devrais pouvoir m'y faire.

Son regard se posa sur le majordome et grimaca. Elle pensa à sa tenue que c'était une personne du personnel donc se permit d'ajouter sa première phrase désobligeante.
- Oh mon dieu !! Completement désolée pour vous vos parents devaient pas être concentrés. Mais après tout vous y êtes pour rien.

Elle lui fit un sourire plus ou moins aimable témoignant de la joie qu'elle éprouvait d'être à la confrérie.

- Bon ? On s'installe où ?

Elle était volontairement provoquante, à eux de réagir si ils voulaient qu'elle les traitent en égaux.

Le majordome eut aussi un sourire édenté dans la direction de la jeune fille.
"Où vous aller vous installer? Dans une chambre mais je pense qu'une étable aurait mieux correspondu à votre caractère de cochon."
Il se tourna vers Satine.
"Vous pouvez aller vous installer, il est encore tôt, peu de personne sont réveillées."

" Comme quoi la vie est injuste. On a jamais ce qu'on mérite. Enfin dans mon cas comme dans le votre on ne va pas se plaindre. Je ne vous ferais pas l'affront de vous dire ce qui vous aurez mieux correspondu. Entre gens civilisés je ne voudrais pas pousser au conflit. J'espère que vous êtes d'accord avec moi. "

* Il est nul lui, il aurait pas pu s'écraser. Je sens que je vais me faire chier *

Elle souleva la valise et partit vers les chambres pour en chercher une libre. Elle s'arreta devant une porte ou elle vit deux noms.

" C'est pas des chambres individuelles ? " demanda t'elle en l'air en s'adressant au majordome.

Elle s'arreta devant une porte puis se tourna vers Satine
" Si t'es nouvelle je suppose qu'on va se retrouver dans la meme chambre. Je m'appelle Noa et toi ? "

Elle lui tendit la main avec un sourire.

*Boah on verra ce que ca donne elle a pas l'air d'une moins que rien esperons que les apparences ne seront pas trompeuses *

Le majordome se mit à rire. Un rire de fou. Il était habitué à ces jeunes qui se prenaient pour le nombril du monde sous pretexte qu'ils étaient des mutants. Ah, ils perdraient vite de leur superbe.
Il prit d'une main les bagages de Satine et les rejoignit à l'étage
"Non en effet, deux par chambre, mais si celà vous gène, je peut toujours tenter de vous trouver une étable..."
Il posa les baggages à terre.
"Monsieur Marcus n'est pas là pour l'instant. Si vous souhaitez lui parler, vous devrez attendre son retour.Voilà...Avez vous encore besoin de moi?"

Evan descendit lentement de la voiture, d'une démarche nonchalante et détachée. Il n'allait pas s'écraser pour les quelques minutes où il était, encore, le numéro 87456. Quelques minutes où il pouvait encore faire chier, et laissé une dernier impression, au gardien qui l'accompagnait. Était-il si dangereux que ça pour qu'un gardien soit obligé de l'escorter jusqu'à cette Confrérie ? Apparemment. De toute façon, la miss qui l'avait libérée n'avait pas l'air elle non plus d'être aux anges. Pas que cela lui fasse quelque chose, mais c'était tout de même bon à savoir.

Le jeune homme se redressa, tournant ostensiblement le dos à son escorte personnelle et matta d'un air boudeur le bâtiment qui se dressait devant lui. La confrérie. Mais que faisait-il ici ? Oh, il n'avait certes pas eut le choix. c'était soit ça, soit la prison pour... combien ? Un nombre bien trop important de mois... oh, là non plus on ne pouvait pas dire qu'il était libre. Mais il avait plus de chance de retrouver ses ailes. Et il était, il fallait bien l'avouer, assez curieux de voir l'évolution de ses pouvoirs entre les mains de spécialistes.

Jetant un coup d'oeil ennuyé au policier et à la jeune femme raide et froide qui discutait doucement, Evan fit quelques pas en direction de l'entrée du bâtiment. Ce n'était plus ses affaires. il n'était plus sous le contrôle de l'Etat et il était libre. Ou presque. Mais il avait accepté le marché. Donc...

"Bon, pas que j'm'ennui mais on se les cailles ici..." lança-t-il à la jeune femme, en se retournant à peine.

Il ne fallait tout de même pas trop lui en demander. Il n'avait à aucun moment de voyage tenter de casser la gueule de gardien qui se permettait maintes remarques désobligeantes. On n'allait pas lui en vouloir pour un écart de langage.

Une portière claqua derrière lui et un bruit de moteur gronda. Entendant à plein le salut ironique que lui adressa le policier Evan plongea ses mains dans ses poches. Il sentit la femme s'approcher de lui et, sans un mot, le précédé devant la porte qu'elle ouvrit. Evan soupira et s'approcha du bâtiment.

[hj : paraît que je dois copies coller ça là...^^ bah ashern c'est à toi...]

Les portes s'ouvrirent brutalement alors qu'Evan n'était encore qu'à plusieurs mètres d'elles. Oh, les mutants de cette Confrérie étaient si doués qu'ils avaient sentis sa présence avant qu'il ne sonne à la porte ? Ou tout simplement l'avaient-ils vu arriver. Ou tout simplement encore ce n'étaient pas du tout pour lui.

Option trois, le jeune homme qui venait de jaillir du bâtiment ne leva même pas la tête vers lui. il semblait absorbé dans ses pensées, mains dans les poches, démarches pressés. A quoi pouvez bien être pressé un mutant ? bonne question. Lui n'était jamais pressé. Ou très rarement. Il faut dire que la notion d'heure et d'emploi du temps lui était totalement inconnu. Certaines personnes n'étaient malheureusement pas comme lui. Et il sentait que dans ce bâtiment, il entrerait dans l'ordre et la discipline. Une brusque envie de prendre ses jambes à son coup le prit à la gorge. La miss ne pourrait pas l'arrêter et il serait de nouveau libre. En fuite, mais libre.

Malheureusement ce n'était déjà plus possible, le mutant pressé venant de se rendre compte de sa présence. Evan distingua la lueur d'hésitation dans ses yeux. Apparemment il ne savait pas quoi choisir entre faire sa connaissance et retourner vaquer à ses occupations. Finalement, semblant se décider, dans élan d'altruisme, il se dirigea vers le jeune homme et lui tendit une main froide, presque raide.

- Ashern Akumetsu. Alors, nouveau ?

Non voyons, il avait vécu toute sa vie ici, cela ne se voyait-il pas ? Evan ravala pourtant les remarques railleuses qui lui piquèrent la langue. Il ne serait pas bon de se mettre à dos la première personne qu'il rencontrerait ici. Pur l'instant du moins... ensuite... mais s'il voulait une chambre qui donnait sur autre que les chiottes, il devrait bien faire un petit effort.

Le jeune homme tandis la main et serra celle que lui tendait le mutant pressé, et glacé d'ailleurs, placide, sans aucune émotion superflu, tout en jetant un coup d'oeil goguenard à la miss, laissée en plan près de la porte. Celle-ci, levant les yeux au ciel, pénétra dans le bâtiment, semblant juger qu'il était maintenant entre de bonne main. Il hésita entre la supplier de revenir et lui lancer une réplique peu polie mais opta pour le silence. Monsieur devant n'apprécierait pas à tout les coups.

"Ouaip... moi c'est Evan."

Il jeta un coup d'oeil au bâtiment et enchaîna, ne pouvant refouler sa curiosité naturelle, mais tout en gardant cependant une attitude la plus blasée possible :

"C'est ça alors ? la Confrérie... "

Quelle question...intelligente ? Il n'allait tout de même pas lui demander ce qu'il pouvait bien foutre dans un endroit pareil ni ce qui l'attendait à l'intérieur...

Serra sechement la main du mutant. La main de celui-ci était certes plus chaude que la sienne, d'ailleurs c'était à chaque fois la même chose, c'était peut-être pour ça qu'il rechignait à rencontrer du monde ... Mais dans un établissement tel que La Confrérie, comment faire autrement ?

Evan a écrit:

"C'est ça alors ? la Confrérie... "

A ces paroles, Ashern émit un petit rire intérieur, rendu inaudible par le vent glacé qui soufflait devant le Hall. Il aimait ce temps, cette température, c'était son élément, son univers ...
Belle question oratoire ... Sûr que c'était pas le commissariat central ... Ashern voyait que son interlocuteur était aussi doué que lui pour les conversations sans grand intéret ... Un léger sourire apparut aux commissures de ses lèvres.

Ashern -Et ouais ... T'as qu'a entrer, normalement un majordome devrait t'accueillir, il se démerde toujours pour surgir de nul part ... Et si tu veux rencontrer du monde, t'as la cuisine, il y a pas mal de monde en ce moment, du moins il y en avait lorsque j'en suis sortit ... Tu m'excuse si je te fait pas visiter, hein ...

Ashern posa une dernière fois son regard sur le prénomé Evan et un leger demi sourire vint parcourir ses lèvres. Un sourire forcé, certes, mais autant se montrer le plus accueillant possible, après tout ... Même si l'effet pouvait être tout autre sur lui.
Il remit ses mains dans ses poches et partit négligemment, murmurant un faible "A plus", les gravillons crissants sous ses pas.

==> Centre commercial

Evan se retourna à peine quand Ashern-quelque chose continua son chemin du même pas pressé, ses mains, glaciales, à nouveaux rangées dans ses poches. Le mutant semblait plus âgé que lui et, aucun d'eux n'étant ni expansif, ni très sociale, il y avait peu de chance que leur conversation - déjà bien vide - ne tienne encore plus de quelques secondes. Et puis, il n'avait aucune envie de s'attarder dans le froid et le vent.

Un majordome ? Ce serait bien la première fois qu'un majordome l'accueuillerait quelque part. La première fois depuis longtemps également qu'il aurait une chambre et un lit. Depuis... plusieurs années oui. Les matelas pétés de la prison ne comptant bien sûr pas.

Evan grimpa quatre à quatre les marches menant à la porte, et, d'une démarche détachée et sûr, il pénétra dans le bâtiment. Un Hall d'entrée, grand, largement éclairé, s'étendait à l'intérieure, s'ouvrant sur de nombreux couloirs et portes de chambres.

C'était grand. Très. Et pas de traces d'un quelconque majordome. Si celui-ci pouvait bien se dépêcher.

Angel arriva à son tour. Il était plutôt bien habillé, style gravure de mode, ce qui détonnait un peu avec le style de la confrérie.
"Euh, j'crois que le majordome est occupé, mais j'peux t'aider à trouver ta chambre si tu le souhaites."
Angel repoussa d'un geste exaspéré une mèche qui lui tombait sur les yeux.

" Un majordome n'est jamais occupé monsieur Black ! " renchérit Nelson en corigeant Angel.
Il s'approcha d'Evan et salua le nouveau venu. Le majordome tendis une main ouverte vers le ciel au mutant :
" Puis-je prendre votre sac et vous indiquer votre chambre, monsieur ?"

Evan releva la tête nonchalamment vers la porte qui venait de se refermer. Un jeune homme, sur son trente-et-un - un vernissage de prévus peut être ? - s'approchait d'un air sûr. Que lui valait l'honorable visite de môsieur je m'habille chez Channel ? Sûr, qu'à côté, lui, en vieux jean délavé et chemise remonté aux manches, il avait une autre gueule. Mais justement, lui, il avait de la gueule. Une belle, sous entendu...

Mais peut être pas la peine d'exprimer ses pensées à haute voix. Avec ses mutants agressifs, on ne savait jamais. Il pourrait mal le prendre. Faire attention à tout ce qu'il disait, il ne pourrait pas longtemps. Mais mieux valait pour l'instant ne pas se mettre la Confrérie tout entière à dos. Après peut être, pourrait-il ouvrir sa (belle) gueule.

- Euh, j'crois que le majordome est occupé, mais j'peux t'aider à trouver ta chambre si tu le souhaites.

Oh... il était serviable en plus. Il allait finalement se taire, ne pas gâcher un discutions qui commençait bien. Enfin, surtout quand elle se déroulait dans un hall comme celui-ci.

Avant qu'Evan puisse répondre à ce salut et à cette proposition si bien attentionnée, un vieil homme surgit de nul part. Le majordome ? Dans le mile. Hé bien, le majordome n'était-il plus occupé ? Pas apparemment.

"Mon sac ?" Evan esquissa un léger sourire et, d'un geste du menton indiqua la sacoche qui tombait sur son flanc. "Tout est là..."

C'était petit mais il y avait tout caser. Et on pouvait encore y mettre quelques petites choses. Il n'était pas du genre à se trimballer avec quatre valises derrière lui. Même si il aurait eu les moyens d'en remplir la moitié d'une. Mais ce que contenant son sac était autrement plus précieux. N'imaginez pas qu'il soit un tant sois peu sentimental... ce n'était que des objets pratiques qu'il aurait du mal à quitter.

"Vous parliez d'une chambre..." ajouta-t-il d'une voix moqueuse.

Evan se mordit la lèvre et passa une main machinale dans ses cheveux. Si Joe le voyait... il serait plier en deux.

Noa posa ses affaires dans la chambres laissant Satine à ses pensées.
Elle n'avait pas de temps à perdre si celle là voulait pas se décider c'était tant pis pour elle.
Elle retourna vers le hall esperant trouver quelqu'un pour la guider de préférence. Un garcon elle avait une influence toute particulière sur eux.

* Bon j'espere que y'aura pas que des autistes sinon je me barre *

Elle arriva dans le hall ou l'attendait deux membres de la confrérie elle supposa.

* Tiens on m'attend, en plus ils sont pas mal enfin y'en a un qui sait s'habiller *

- Bonjour

Elle s'approcha, elle était habillée simplement mais le portait bien.

- Trois beaux garçons pour m'accueillir c'est gentil

Elle fit un sourire malicieux en inclinant la tête et en plissant légèrement le nez.

- L'un de vous pourrez me faire visiter je crois que j'ai froissé "monsieur"
Elle insista sur le monsieur en regardant le majordome.

La majordome sourit niaisement à Evan. Le majordome se saisi du sac et le posa dans l'entrée. Il revint avec une clef frappée du numéro 17. Il ajouta avec entrain :
"Voilà monsieur, vous occuperez la chambre 17, avec un dénommé M. Ashern si je ne m'abuse. Vue sur le parc, si cela ne vous dérange pas. "

Nelson accouru instantanément près du nouvel arrivant et le salua.
" Bienvenue à la confrérie Monsieur, prenez la peine d'entrer dans le hall..."

Le majordome loufoque salua à nouveau le jeune mutant et se tourna vers la jeune femme qui lui parlait quelques instants plus tôt. Il répondit avec un petit rire :
" J'aurais parié que passé la soixantaine le terme beau garçon ne serait plus approprié, mais soit !
Pardonnez mon manque de courtoisie, je me nomme Nelson.

Ainsi vous voullez visiter ? Soit ! Nous commencons tout de suite."

Le majordome toussota et débuta sur un ton théatral amusé :

"Mademoiselle, vous vous trouvez ici dans le hall d'entrée de la Confrérie des Mutants fondée par Magnéto il y a de nombreuses décennies. Après son assasina, M. Marcus reprit l'affaire et l'améliora à sa façon. Le bâtiment est à nouveau opérationel depuis 13 mois. Il accueille des élèves, comme des adultes qui souhaitent faire progresser leurs pouvoirs.

Ce hall donne accès à tout les escaliers menant aux chambres, aux salles d'entrainement et aux centre de contrôle. Vous avez sur votre droite et votre gauche deux couloirs qui déservent les salons, la cuisine et les portes au fond des couloirs mènes au parc.

Souhaitez vous visiter la cuisine et le salon ? "

Evan jeta un coup d'oeil à le jeune fille qui s'était avancée vers eux. Il l'a détailla sans aucune gène, pour la bonne raison que, lorsqu'on montre ainsi ses gambettes, c'est que l'on est pas assez effarouchée pour crier à l'assassin. Jeune, pas belle mais jolie, un sourire provocateur au coin des lèvres, elle semblait elle aussi être nouvelle ici. Les lèvres d'Evan s'étirèrent en un sourire charmeur. S'il y avait aussi des jambes à la Confrérie, son cas n'était peut être pas si désespéra que ça.

L'entrée d'un nouveaux personnage attira son attention. Rentrée scolaire ? On se bousculait au portillon. Au moins passerait-il inaperçu dans la foule. Passe inaperçu ? Nooon, ce n'était pas du tout son genre.

"Besoin de compagnie beauté ?" demanda-t-il avec un clin d'oeil aguicheur.

Le naturel revenait au galop comme ont dit. Mais si tôt dans la journée. Et puis, la confrérie abritai peut être de bons morceaux, il ne faudrait pas lancer ses invitations à la va vite. Ou peut être devrait-il se calmer et voir où il se trouvait avant de jouer le tombeur de ses dames. Petite habitude dur à recaler.

"Y'a pas de piscine ? Sinon, je préférerais ma chambre..."

Ashern... ce n'était pas le mutant pressé qu'il avait croisé il y a quelques secondes ? Si c'était le cas, la conversation allait être drôlement joyeuse dans la chambrée.

- C'est possible mais pas n'importe qu'elle compagnie.

Elle le regardait dans les yeux, de son iris en ce moment rouge. Elle n'exhibait pas particulierement ses jambes mais avait une attitude un peu aguicheuse sans devenir vulgaire.

- Par exemple de ses compagnies qui se présentent avant de parler.

Elle se tourna vers le majordome puis dit à Evan.

- Apparement je suis pas la seule à arriver aujourd'hui, tu viens pour la visite aussi ?

Elle jeta un coup d'oeil à Angel attendant qu'il réagisse.
* Il est vraiment pas mal de près peut être que je vais survivre ici enfin bon ne te rejouis pas trop vite des beaux t'en a deja croisé pas mal et c'est pas rare que ca aille pas plus loin *

Elle regarda entrer encore un nouvel arrivant.
* Je me suis pointé au dortoir des gars ou quoi ? A part celle de tout à l'heure y'a que ca *

Angel était resté muet lors de l'arrivée des autres: d'abord le majordome, la jeune fille, puis le nouveau.
Celle qui retint bien sur son attention était la jeune fille. Un brin provocante, legerement piquante, une véritable étincelle...
Il lui sourit. Il n'allait pas s'ennuyer avec untel phénomène. Il s'avança.
"Je me présente Angel Black, votre chevalier servant. Si je peux vous aider en quoi que soit?"
Il eut à nouveau ce sourire charmeur.

Ashern arriva en trombe, dans un piteux état, les vetements couverts de sang, aussi bien rouge que bleu ...

*Merde, yen a du monde ici ...*

Sa blessure lui engourdissait tout le bras, et il compressait la plaie pour eviter que la glace ne se brise et qu'il se remete à saigner. Il remarqua même des nouveaux ... C'était la semaine des portes ouvertes en ce moment ou quoi ? Il ne marmonna pas de "bienvenue" ou autre, et fonça dans les escaliers, direction sa chambre, pour nettoyer tout ça et extraire cette putain de balle qui n'avait pas l'air d'être ressortie.

==> Chambre d'Ashern et d'Evan

Evan haussa un sourcil. La miss nous la jouait haute société ? Hmm, sûr que le copain de Channel lui conviendrait mieux. Il sourit néanmoins, ses lèvres fines et rosées s'étirant légèrement.

"Si c'est tout ce qui peux te faire plaisir..." Son sourire s'élargi. Il mit quelques secondes à se souvenir de sa question banal et vide. "Ouaip...moi aussi..." répondit-il distraitement.

Le jeune homme se détourna vers les autres personne présente, sans plus prêter attention à la jeune fille et sans décliner son identité, ce que c'est paroles avaient pourtant sous-entendu qu'il allait faire.


Le majordome ne semblant pas pressé de lui indiquait sa chambre, il leva la tête et, à défaut d'examiner les personnes présentes, jeta un regard circulaire au grand hall, se demandant encore, ce qui allait lui arriver. C'était grand. Moderne. Son regard habitué chercha l'oeil d'une possible caméra ou de tout autre outil de détection. Rien de notable. Apparemment. Il était sur à plusieurs centaines de pourcent que la Confrérie ressemblait plus au commissariat du coin qu'à un centre de vacances. Mais au moins, ça ne le dépaysera pas.

Evan grimaça une légère moue boudeuse. S'il commençait comme ça. Une nouvelle entrée le tira de ses pensées. Passage fréquenté par ici. Il ne se retourna d'abord pas, imaginant l'arrivée d'un nouveaux confrériste - ou de n'importe quel nom qu'on pouvait bien leur donner. Mais le pas pressé et rapide lui rappelant quelque chose, il leva le museau et, se penchant légèrement sur le côté, jeta un coup d'oeil derrière.

Oh, tient donc, le mutant pressé ! Dis donc, il ne savait pas où il était parti mais l'acceuil n'avait pas semblé lui plaire. Le regard du jeune blond s'arrêta, comme attiré par un aimant, sur le bras - sillonait de traces brunâtres - qu'Ashern serrait contre lui. Du sang ? Intéressant...méchant le comité de réception dis donc...

Evan observa Ashern traverser le hall en direction des chambres, d'un pas pressé et sans leur prêter attention. Il mit quelques secondes à prendre conscience de ce qu'il était entrain de faire. Il restait là, bras ballant, alors que le seul évènement intéressant de la journée disparaissait dans un couloir.

Le visage d'Evan s'illumina un instant et, dédiant au petit groupe un nouveaux sourire charmeur, lança en arrangeant d'un main détaché les plis de son blouson.

"J'vais suivre mon coloc. Il me fera visiter. Au plaisir de vous re-croiser un jour !"

Et, sans plus leur prêter la moindre attention, le jeune homme s'élança d'un pas rapide et élégant vers la direction qu'avait prise le mutant pressé. Et blessé. Les risques du métiers ? Quel métier ? Il n'avait rien signer lui. En faite...si... Mais rien qui sous-entendait qu'il courrait un quelconque risque. Mais le plus important pour l'instant, c'était sa propre curiosité. Le reste, on verrait après. Il avait un coloc à filer.

Nelson avait la forte impression de parler dans le vent depuis un petit moment. Il s'arrêta donc et, sur un coup de tête posa les sacs en déclarant.
" Bien ! Débrouillez-vous, moi je vais tuer ce maudit chat qui viens de casser un vase au grenier... "
Sur quoi le majordome s'engouffra dans les escaliers en direction des derniers étages...