petit déjeuner

L'explication de Kenjiss... il avait froid ? Pitoyable, faudrait trouvé mieux. Avoir tout lâché ? Comme s'il s'en voulait, après tout ce qu'il avait fait, et le peu de responsabilité qu'il avait ici, c'était surement pas ça. Sans doute le confort qui manquait au mutant, ou juste l'idée de retrouver un refuge et des gens comme lui dans la barraque de la Confrérie. Mais la troisième raison était plus intéressante, et surtout plus énervante à entendre pour Tyf. Sans faire attention de ce que le jeune homme ajoutait à l'attention d'Ivy, elle s'emporta presque aussitôt.

« Ah c'est maintenant que t'y pense ? Bah c'est bien, ça met le temps mais ça arrive! T'as eu ta chance je crois non ? Je t'avais dit que je t'aiderais, maintenant c'est trop tard t'as tout lâché sans rien dire. Tu croyais quoi ? Que j'allais t'accueillir bras ouvert ? »

Elle s'interrompit, et laissa tomber l'idée de lui faire comprendre quoi que ce soit. Même s'il en était capable, elle ne voulait même plus essayer. A ce moment l'intervention d'Ivy la surpris, car l'espace d'un instant, durant son emportement, elle l'avait presque oublié. Soudainement face à face avec...elle même. Typhanie ne cilla pas et fixa Ivy tendit qu'elle lui tirait une pseudo-balle dans la tête avec ses doigts. La jeune fille sourit doucement.

« Alors la, je t'avoue que tu me déçois... t'aurais pu sortir ton arme non ? Ça aurait été plus nature! Toi qui veut de l'ambiance, si tu fais les choses à moitié aussi! »

Durant ce mois, Typhanie avait prit de l'assurance... elle n'aurait jamais fait ça avant. Encore une chose qui avait changé, depuis son arrivé ici. Entrant dans son jeu, la mutante se retourna en l'ignorant et en allant se chercher un petit pain au chocolat qu'elle mordit doucement. Quant à sa proposition... après une seconde de réflexion elle se tourna vers Ivy.

« Alors même en étant moi, tu sais pas ce que je veux ? Ton pouvoir est pas très utile...Et puis je crois pas avoir une voix comme celle là... »

Typhanie pensait que le pouvoir d'Ivy ne servait à rien si elle ne pouvait imiter correctement la voix et la façon d'agir de chaque personne. L'entourage n'est pas toujours dupe, et il faut savoir se faire passer pour quelqu'un d'autre. Enfin ça c'était sans doute parcequ'elle n'avait jamais pu essayé, les gens sont sans doute plus crédules, ils croient ce qu'ils voient... Toujours est-il qu'elle avait toujours ce petit sourire, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu à faire avec quelqu'un de provocateur, voir avec quelqu'un tout court. Ce dernier mois n'avait vraiment pas été très amusant.

« Je peux te poser une question ? Comment tu fais lorsque t'essaie de prendre la place de quelqu'un... t'y vas à l'instinct ? »

Du coin de l'oeil elle observa Terry s'en aller, et une autre personne à l'allure non-chalante entré. Mais elle ne s'en occupa pas davantage car eux-même ne s'occupaient pas de leurs affaires. Quant à Kenjiss, elle le laissait à ses réfléxions près de la fenêtre et ne s'en occupait plus.

"Encore faut-il que je sois armée et apte à tirer. Je suppose que je me mettrais plus en danger moi-même que les autres si j'avais une arme..." répondit Ivy tout sourire pour Typhanie venant tout juste de lui répondre qu'elle aurait du sortir sa véritable arme à feu et de se la jouer franc jeu. Un mensonge de plus, faire croire qu'elle était désarmée, innocente, fragile, trop faible pour le combat, ça avait du bon de surprendre les gens par moment, aussi bien ses alliés que ses ennemis.

"Inutile ? Tu crois ?" Ivy émit un petit gloussement d'amusement, réarborait petit à petit cette silhouette d'origine de jeune femme aussi blanche que le lait, avant de reprendre plus sérieusement : "peut-être que je n'ai tout simplement pas envie d'étaler devant tes jolis yeux d'émeraude l'étendue de mes capacités... après tout, en à peine une minute je copie ta voix et ses intonnations ainsi que tes caractéristique physique, imagine ce qu'il me serait permit de faire avec un minimum de préparation... Mais ça pourrait dégouter pas mal de monde tout ce mensonge, chose que je ne désire pas avec des gens censés être de futurs coéquipiers, vous n'auriez plus confiance en moi et ce n'est pas ce que je suis venue chercher ici.
Il se pourrait qu'un jour je te sauve la vie en prenant une balle qui t'es pourtant destinée, ne rit pas avec ça car si c'est pour la bonne cause j'accepterais d'être le leurre de n'importe qui, de toi, de Kenjiss, de tout le monde dans la confrérie... C'est ce que je suis après tout... le reflet blafard d'un être vivant..."

Ivy baissa la tête, ses mèches cristalines glissant devant ses yeux, quelque peu nostalgique, repenssant à ce qu'elle venait de dire. Elle a toujours été inutile pour les autres, Typhanie avait raison malgré la réponse qu'elle put lui apporter... *...où est le mal ?* c'est vrai, c'est grâce à ces niaises petites choses que l'on appele Humains dehors qui se sont permit de lui railler au nez qu'elle doit ses économies plus ou moins conséquentes en profitant de leur stupidité ...et c'est tout. Elle semblait quelques instants triste de n'être absolument "rien" au yeux des gens, ne s'étant fait aucun nom vu que les titres des autres elle les volait, et encore, personne ne le savait vu son pouvoir...

Elle releva la tête, écoutant Kenjiss lui indiquer qu'il n'était pas préférable qu'il sorte. La blanche mutante lui répondit donc : "Trouillard" clein d'oeil toujours aussi provoquant pour se dernier, regard malicieux offert, Oui, il manquait un 5ème point dans le raisonnement du tatoué. Ivy se tourna vers la sortie après un petit signe de main pour l'assemblée, remarquant enfin Mentat, lui adressant un regard qui pouvait sembler "neutre" vu ses globes occulaires dépourvu d'iris et de pupille en apparences, sortant de la salle à manger pour se diriger vers le hall d'entrée, elle irait seule en ville.


[>> Hall d'entrée] (ne faites pas attention à mon avatar, il est la pour le hall d'entrée =) )

Mouarf, Riley se marrait bien, regardant ces moments touchants... gênant pour Kenjiss et la façon qu'Ivy avait de l'épier tout en tentant de le provoquer. Il remuait tout seul sur sa chaise, en perdant presque son équilibre par moment quand il se balançait dangereusement, fixant la scène pendant que ses épaules se levaient légèrement pour retomber à chaque ricanement de ce dernier. D'ailleurs, il avait répondu d'un simple hochement de tête à la réponse de Terry, plus concentré par les railleries continues de miss... "bonnasse", il lui était venu une autre appellation mais il trouvait celle là parfaitement dans son vocabulaire. Il était même en train de se dire qu'il était connu maintenant, lui, Riley si même des gens qu'il ne connaissait pas, connaissaient son prénom, ça n'avait rien pour arranger son égo d'ailleurs. Mais c'était devenu plus intéressant de fixer la scène presque théatrale maintenant que Typhanie semblait avoir repris contact avec le monde, se mêlant au duo, traversant grâce à son pouvoir la gorge d'Ivy. Les lunettes de Riley restaient fixées sur "l'évènement" alors que son rire commençait à s'intensifier doucement, il rêvait ou la main de Savage bougeait sous l'imperméable blanc, était-elle nerveuse ? elle cherchait une arme ? Ou alors ça la démangeait peut-être ? Et oui, Riley avait une vue imprenable, installé, décontract, sur sa chaise en un équilibre presque parfait. Du sang versé pendant un p'tit déj aurait sûrement fait tâche et la main droite du jeune homme qui était en train de lui frotter la nuque, se surprit à glisser jusqu'à la branche de carbone de ses lunettes de soleil. Après tout, c'était bien marrant, il ne savait pas lui-même pourquoi mais il ne voulait pas un mort ici, pas la mort d'un mutant à cause de blague. Il ne connaissait pas Ivy, comment prévoir sa réaction si elle sortait un flingue, il se doutait que Kenjiss avait remarqué aussi et ses réflexes devaient être aiguisés mais qu'y avait-il de plus rapide que la lumière ? PFff, dire qu'il s'inquietait presque du sort de l'un d'eux, du coup ça lui avait coupé l'envie de bien rigoler. Il haussa un sourcil lors du départ de Terry "mon cher",c'était des avances ? Non, Riley n'était pas du tout de ce bord, il préférait bien plus les femmes, ou plutôt leurs nichons, le joli cul, et la gueule qui va avec... Ouais, plus ou moins ça.

Finalement, un index et un pouce levés, voilà la seule arme de Ivy Savage ? Riley n'y croyait pas mais il esquissa un léger sourire en entendant le 'pan' articulé par la bouche de celle-ci qui était d'ailleurs transformée en Typhanie. Un clone parfait, malheureusement l'effet de surprise était moindre ce qui rendait la chose moins amusante pour les yeux de Riley qui 'verifiait' de bas en haut. Une nouvelle entrée, silencieuse celle-ci, Riley s'apercevait à l'instant que Eva avait quitté la salle mais c'était le russe ! ou plutôt le russe numéro II, c'était parfaitement l'image que s'était fait Riley du Russe moyen, sauf qu'aujourdh'ui il s'était rasé la barbe et n'avait pas une bouteille de vodka à la main. Mais le temps des blagounettes semblait être maintenant finis

"Ce soir, j'propose le Saturday, j'suis passé devant, il fait boîte, parce que si on laisse le russkof et l'flic s'occuper de ce soir, j'vois déjà l'ambiance... si Dragomir s'occupe de la 'zic. On n'a plus qu'à s'enterrer."

Son regard traversait la salle de part en part mais s'arrêtant quelques secondes sur Tsipora qui était visiblement attirée par l'arrivée du Russe II, il devait faire des trucs ensemble mais lui s'en foutait. Ivy partait à son tour, aprés son speech, prête à mourir pour un de nous ? C'était touchant... Riley en aurait presque ri, il pouvait enlever ses lunettes, mais ramasser pour les autres c'était autre chose, Gilet par balle, voila l'utilité qu'avait trouvé Riley pour la métamorphe. Finalement... Il avait plus faim, les croissants avait fait leur effet. Il s'étira, reflechissant à ce qu'il pouvait faire maintenant, le bide bien remplis.

Un peu de confiture de fraise coula sur la main gauche du tatoué. Glissa vers la cicatrice laissé par deux doigts qui avaient été broyés. Disparus. Kenjiss regarda avec une légère pointe de tristesse la confiture recouvrir avec une quasi perfection ses doigts manquants. Pareille à du sang. Attrappant une serviette, il s'essuya rapidement la main et la reposa à côté avant d'avaler son chocolat cul sec. Brulure. Le liquide était bouillant. Kenjiss n'en avait cure. Flottant à mi chemin entre les souvenirs et la réalité, le jeune mutant termina son croissant sans même y penser. Les yeux perdus dans le vague, Kenjiss se leva et rangea soigneusement sa chaise avant de prendre la direction du hall. Ce n'était pas une hallucination, c'était un souvenir du passé... Quelque chose qui remontait de sa mémoire tourmentée. Quelque chose qu'il ne pouvait maintenir prisonnière d'une prison déja si délabrée. Et soudain tout bascula. Violence, haine, tout déferlèrent...

Kenjiss se serait plié en deux de douleur s'il n'était pas autant habitué à ces crises régulières. Avec une sauvagerie meurtrière, les images se bousculaient dans sa tête. Sa lame perforant une cage thoracique. Ses balles déchiquetant un homme bedonnant, agenouillé qui le suppliait. Et aucune pitié, aucun réconfort dans ces souvenirs. Il n'était pas apaisé pour autant. Violent choc. L'image d'une femme d'environ cinquante ans qui braque un flingue sur lui. Elle tire sans hésiter, la haine se reflétant sur son visage. Douleur encore, cuisante. Kenjiss porta violement la main à sa tempe, la planquant contre sa cicatrice. Il devait trouver des réponses à présent. Sans un mot, le jeune mutant quitta la salle à grands pas.

Chambre de Kenjiss

(Désolé pour le retard ma petite louve blanche^^)

Le ruse seservit au buffet frugalement, pas un regard pour les gens qui sortaient sans se préoccupper de lui. Dans leurs pensées, il lisait parfois tant de mievrerie, de petites trahisons intimes ou de provocations mineures qu'il s'amusait à les cataloguer comme à son habitude. Bien sur, toutes ces considérations sur les psychée de ses contemporains étaient la vision froide et réductrice du mentalise qu'il était. Cependant, le sourrie glacial et lointain qu'il affichait ne dissimulait pas son ironie moqueuse.

La pensée de Féodor dimitrievitch se tourna vers sa belle de nuit, depuis qu'elle avait teint et taillée sa splendide crinière, il la trouvait plus belle qu'une diamant. La jeune fille qu'il avait rencontré se transformait en un grand cygne blanc qui le chavirait. Le russe ressentit la douloureuse impression de Tsipora comme un couteau rougi au feu plongé dans son coeur. Il s'en voulait de refuser d'afficher ses sentiments en public.

Brusquement, il vint en boitant s'assoir à ses côtés. Allant jusqu'à poser sa main sur celle de Tsipora, il la fixa droit dans les yeux. Tandis que ses pensées volaient vers elle comme elle avait su le rejoindre l'instant d'avant, le lien télépathique entre eux devenait de plus en plus fort, et il n'avait aucun besoin de se concentrer pour cela.

* Ma petite louve blanche ! C'est pour ton bien que je fais cela ! Je ne saurais laisser ces fous avoir barre sur nous. Il y a ici plus de malades que dans un asile d'aliéné. Je veux te protéger... *

A présent, la pensée du télépathe se glissait comme une main délicate se glissait en tsipora. Doucement, elle portait tout le désir sauvage du vieux loup solitaire et sa passion pour la jeune femme. mais dans le même temps la main physique de Mentat s'accrochait à celle de Tsipora et sans peur ni honte, il vint déposer sur ses lèvres roses un baiser bref, mais vrai de chaleur.

* Ce soir, je t'emmenerais où tu voudras, si tu le veux. Loin de cette armée de malades mentaux tous près de s'entretuer. *

La lutte brève et les mots échangés entre Typhanie Rider et Ivy lui arrachèrent un sourire. Il tourna la tête, le cinglé tatoué sorti après une dernière crise psychotique que ressentit le russe. Un être bien torturé que ce Kenjiss, son amie typhanie se troublait. Le russe ne put s'empêcher de l'interpeller. De quoi se mêlait-il, Tsipora le chageait tellement qu'il en venait à intervenir dans les fadaises des autres.

" Mademoiselle Ryder, votre ami tatoué est bien plus malade que vous le pensez, mais bien moins qu'il ne le croit lui-même. Il y a en vous des émotions que vous renfermez.. Je crois qu'il a encore plus besoin de vous qu'il ne l'imagine lui-même. "

C'était dis et inutile. Il ne comprenait pas certaines de ses réactions depuis que Tsipora l'avait rencontré, il naviguait à vue. Lui, le calculateur froid et distant se laissait prendre au jeu. Même les pensées vaseuse de Riley sun qui le frappait avaient le don de lui chauffer la bile, cette façon de vouloirse détacher des choses, un égoisme brutale. Jamais la confrérie ne parviendrait à s'organiser, à ni à devenir véritablement dangereuse si ses membres se tournicotaient autour comme des prédateurs, les uns pour les autres. Mezntat se controlla pourtant en sentant sous sa main la peau diaphane de sa compagne.

Typhanie écouta Ivy, qui disait ne pas être armé. Pourtant ici, la plupart l'était, en tout cas Kenjiss qui avait certainement son éternel lame dans le dos, et elle même. Cela la laissa légerement perplexe. Ce qu'elle dit ensuite, Typhanie l'écouta sans un mot, intéressé. La sauver, après tout pourquoi pas. Si elles avaient une mission à faire ensemble, Tyf n'hésiterait pas non plus... mais elle ne risquait pas sa vie en même temps, pour sauver celle de quelqu'un d'autre, elle ne faisait que partager son pouvoir quelques instants.
Le pouvoir d'Ivy ne lui paraissait pas non plus inutile, loin de là, il pouvait même s'avérer dangereux. Tout dépendait de la personne qui serait copier, et son aptitude à l'imiter. Elle la regarda sortir toujours sans rien dire, retournant se rassoir à la table ou d'autre se trouvait. Kenjiss sortit peu après, semblant... étrange. Elle connaissait ça. Alors il n'avait toujours pas réussis à se débarasser de ses crises ? Tyf le laissa partir sans rien dire et resta assise, bien que troublé. Ce que mentat n'avait pas manqué de remarqué, avant de s'adresser à elle. D'ailleurs elle le connaissait lui ? Non... ou elle avait oublié. Mais il lui semblait bien que non.

" Mademoiselle Ryder, votre ami tatoué est bien plus malade que vous le pensez, mais bien moins qu'il ne le croit lui-même. Il y a en vous des émotions que vous renfermez.. Je crois qu'il a encore plus besoin de vous qu'il ne l'imagine lui-même. "

Elle leva les yeux vers lui. Bien plus malade ? Mais c'était qui, lui, un genre de médium ? Typhanie fut plus marqué par les paroles de cet homme qu'il ne semblait le penser lui même. Plus besoin d'elle... qu'est ce que cela signifiait ? Avant qu'elle n'ai eu le temps de répondre, son portable vibra dans sa poche, et elle en vit un numéro qui ne l'avait pas appelé depuis bien longtemps. Mais ce numéro provenait justement de la personne qui était sortit quelque instant plus tot. Elle décrocha.

"... Je.... Je suis vraiment dans la merde la. J'ai besoin d'aide. Chambre..."

La communication ne semblait pas vraiment possible. Et Tyf ne pu pas demander d'information sur ce qu'il passait. Soudainement inquiète malgré ce qu'elle lui avait dit plus tôt, elle jetta un regard à mentat avant de se lever et de partir rapidement dans le hall. La, elle monta les escaliers quatre à quatre pour aller voir ce qui se passait du coté du mutant.

[--> chambre de Kenjiss]

Le russe ne répondit pas de suite aux pensées virevoltantes de sa petite louve. Tispora semblait croire que tous ces chacals pouvaient avoir confiance en un semblant d'alliance. Profil de rapace sombre, il laissa traîner sur ses lèvres un sourire aigue. Pour lui qui lisait le ond des âmes, en chacun, il devinait la part onscure et dangereuse, et la confrérie était le plus affreux nid de scorpion qu'il avait jamais vu depuis la cours du Tzar à Saint Petersbourg.

~ Méfie toi d'eux, ma douce amie. Les charognards se dévorent entre eux ! J'ai une grave nouvelle qui me préoccupe depuis ce matin. On dirait bien que la Confrérie va avoir des problèmes. Dragomir et Natahna discutaient tout à l'heure de leurs inquiétudes. On dirait que notre divin Marcus a litteralement disparu de la surface de la terre. ~

Mais, il reconnaissait aussi la volonté qui depuis un mois animait sa jeune compagne. elle débordait d'energie, s'entrainait plusieurs fois par jour. Une étincelle étrange et sensuelle allumait le regard du russe d'ordinaire si froid. Il avait vu son long corps gracile et encore nubile se transformer sous l'impulsion de ses entrainements de fer. Les longues cuisses de pouliche qui laissaient deviner sa silhuette de femme, son ventre plat, où les abdominaux commençait d'affleurer, ses bras blancs et gracieux. Tsipora se métamorphosait en une combattante de choc. Il caressa le satin de sa joue quand elle l'embrassa avant de suivre des yeux cette silhouette légère qui rbalançait comme une promesse de printemps eternel.

~ Oui, tu l'auras, j'en suis sur, petite louve aux dents longues ! A ce soir... ~

Savoir qu'elle voulait trouver un travail et dans un leiu ou des dizaines d'hommes aux mains sales pourraient la voir, l'ennervait beaucoup. Mais, il ne savait pas lui dire ce qu'il en pensait. Un dernier baiser,. elle allait disparaître de la pièce. Lui-même se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire de cette information. il se retourna vers riley Sun. Il avait quelques idées de ce qu'il comptait faire pour l'avenir immédiat. Aller secouer les puces de son réseau d'information. Un bon espion est celui qui sait ou aller chercher les informations.

" Mister Sun, si vous ne faites rien, pourquoi ne pas vous joindre à moi, j'ai quelquies visites à faire avant ce soir. si cela vous interresse. "

Le russe se leva attrapant prestement sa canne, il sortit de la salle en boitant bas comme à son habitude.

( Hrp : Riley, si ca te tente, direction... staurday Night...)

Etonnant ? Frustrant ? hum, plutôt Acadabran ? Ouais, il y avait pas de mot plus pourri qui trottait dans la tête de Riley. Il suivit des yeux le départ de Kenjiss puis de Typhanie, enfin, au moins une partie du départ, n'étant quand même pas si préoccupé par leurs enjambées vers un lieu totalement inconnu et en fin de compte sûrement dénué d'intérêt. Mais alors il se préocupait de quoi ? Ce mystère que ses yeux vitrifiés tentaient de déceler, dénouait ses regards, les contacts... charnels. Riley essayait de comprendre, comprendre ce dialogue muet entre Tsipora et le russe. Ses yeux passaient de l'un à l'autre, dissimulés derrière les verres fumés. Il n'y avait plus aucun doute que ces deux là sortaient ensemble. Leurs regards se croisaient, certaines mimiques mais sans aucun son, c'était presque comme un film muet... c'était tellement lassant.
Riley s'étira encore une fois, se redressant sur sa chaise, jetant même un bref regard vers le décor glacial qui se profilait dérrière la vitre.
Ouai, certains regards s'expriment sûrement mieux que les mots, bien que lui ce qu'il aimait c'était ouvrir sa gueule. Il entendit une chaise racler légèrement sur le sol et il suivit un instant le départ de la louve sur le parquet vernis. Il n'avait rien décidé encore, une ballade dans Boston enneigé, regarder les gens plus ou moins heureux, en famille parfois, en groupe d'amis de l'autre. Et lui devrait trimballer sa carcasse seule et les méprisait. C'était plutôt un bon début...
Il se leva lentement, alors que la proposition de Mentat venait d'arriver à ses oreilles et que celui-ci commençait son départ.


"Ouais... ok je te... vous suis"

Papi, papi... Il l'avait gardé pour lui, gardé dans ses vagues de pensées dénuées d'interêt, chaotiques, dans son esprit antipathique. Cette proposition l'interressait parce qu'elle était synonyme de surprise. Quelque chose qu'il ne controlerait pas, en contradiction avec son parcours dans Boston dont il avait à peine défini les grandes lignes. Il y avait maintenant, juste ses semelles frappant le parquet et il ne put s'empêcher de sourire légèrement alors qu'il précédait Mentat et que sa main aggripait le cadre de bois d'une des portes et qu'il l'a rabattait sans une quelconque délicatesse, créant un claquement sourd ébranlant un instant le manège continu des semelles sur le sol, qui s'enfuyait tranquillement vers un lieu encore inconnu à Riley.
Achevant ce chapitre dans un léger écho.