La sulfureuse Ivy débarque [Réservé]

Nelson vous observa tandis que vous vous placiez dérrière la chaise et que vous parliez. Étrangement, cela faisait longtemps qu'il n'avait vu quelqu'un aussi décider, la plupart des personnes débarquant ici était tout simplement des enfants paumés ne sachant plus vers qui se tourner dans cette société anti-mutante. La plupart ignorer totalement le pourquoi de leurs présence en ces lieux. Pas cette jeune femme.

"Et bien, votre présence pourrait nous aider effectivement mademoiselle, ou madame, Savage. Cependant, afin de jauger du niveau d'aide que vous pourriez apporter, je crains qu'il ne faille me convaincre, mais pas seulement moi, mais aussi les deux personnes responsable des personnes désireuse de rejoindre notre cause."

Et c'était vrai, Nelson était l'homme de confiance absolu de Marcus, celui qui pouvait donner son avis sans risquer de se voir prendre une bille en pleine tête. Mais il n'avait aucun pouvoir sur la gestion interne des mutants, il pouvait les accepter, mais là il s'agissait plus que d'accepter un simple mutant paumer des bas fonds de Boston, mais aussi, et surtout d'accepter d'engager une sorte de mercenaire mutante.
C'est à la fin de la phrase de Nelson qu'un singulier bruit de canne se fit entendre. Régulier, ni lent, ni rapide, normal en somme. Un léger frottement accompagner ce bruit de canne, comme si celui qui marchais avait quelques difficultés à le faire correctement.

Apparaissant à l'encadrement du petit salon, surpris de voir Nelson accompagner d'une jeune femme, Dragomir fit son apparition. Habituellement, Dragomir était habiller d'un costume noir sobre et classique, mais aujourd'hui il arborait d'étrange vêtement blanc. Mais il n'y avait pas que cela d'étrange. Son bras droit était plâtré de la main jusqu'à l'épaule et reposais grâce à une lanière autour du cou de Dragomir (ou l'on pouvait encore y apercevoir sa croix). Sur son front, l'on pouvait voir un bandage mangeant presque la partie haute de sa tête. Les vêtements qu'il portait empêchais aux deux personnes présente d'en voir plus, mais, au vu de sa manière de se déplacer et de la lenteur de ses mouvements, nul doute que ses blessures étaient répartis dans l'ensemble de son corps. Il jeta un coup d'oeil à la nouvelle venue puis à Nelson avant de continuer son chemin vers l'un des sièges du petit salon, lieu privilégier de Dragomir pour le calme ambiant y régnant.

"Dragomir, désirez vous mourir ? C'est la troisième fois aujourd'hui que je vous vois hors de votre lit. Vos blessures sont grave, vous ne devriez pas les traiter à la légère. Se tournant vers Ivy, un soupir résigné s'échappant de ses lèvres. Mademoiselle Savage, voici Dragomir Iaroslav, l'une des personnes étant charger de gérer les mutants présent en ces lieux."

Dragomir haussa à peine un sourcil quand Nelson le sermonna. Depuis un mois que cela durait, il était habituer maintenant, et il avait de toute façon, du travail. Mais là n'était pas la raison pour laquelle il était venu ici, le repos réparateur était déjà plus simple et acceptable pour lui. Il avait travailler durant la matinée à classer les noms des mutants recenser par la Confrérie qui avaient survécu à l'attaque du Cercle. C'était morbide, mais il avait fait ça le plus calmement possible.
Une fois installer dans son fauteuil, ayant fermer ses yeux deux secondes, il répondis à Nelson.

"Monsieur Nelson, cela fait un mois que vous me le dites, et cela fait un mois que je continue, je pensais que vous auriez compris. J'ai beaucoup de choses à faire et rester cloîtrer dans mon lit n'est pas mon genre."

Sa voix restait aussi froide que d'habitude, la partie chevrotante et son fort accent russe finissait de rendre sa voix très désagréable à entendre, mais peu importait pour lui au fond. Pour le moment, il se contentait d'attendre, d'attendre que la demoiselle prenne la parole ou qu'elle l'ignore, au choix.

Ivy s'appretait à répondre à Nelson mais fut coupée immédiatement alors qu'elle entreprit d'ouvrir la bouche : un étrange bruit retentit dans les couloirs, un homme marchant avec une canne visiblement, pénétrant en ces lieux, blessé apparemment. Son attitude si froide, glacial même, fit sourire la belle Savage, celui-ci n'ayant jeté qu'un bref coup d'oeil vers elle sans aucune salutation, le domestique se chargeant de faire les présentations. Bizarrement un nouveau sourire apparu sur les lèvres de la jolie Ivy quand le jeune homme s'exprima pour répondre à Nelson, dévoilant un accent Russe qui rappelait bien des choses à la fille unique des Savages. Nostalgique mais sans aucune once de tristesse qu'elle repenssait brièvement à ses histoires que sa mère, d'origine Russe, lui racontait sur son pays.. mais l'heure n'est pas à la mémoire d'un temps révolu.

"Iaroslav mh ? Comme l'a dit Monsieur Nelson je m'appele Ivy Savage, c'est un plaisir de faire votre connaissance."

Elle mentait, oui, comme toujours il fallait faire bonne impression. Comment pouvait-elle déjà se réjouir de pareil rencontre ? quelle niaiserie, elle en rierait en tant normal, consciente qu'elle aurait peut-être droit à une remarque de cet être désinteressé.
Pas facile donc, Ivy aurait du mal à s'intégrer ici, c'était même sûr et elle en fut de surcroît certaine lorsqu'un deuxième individu pénétra dans la confrérie. Obscur était-il, sans doute autant qu'elle, Ivy ne pu qu'hausser un sourcil... se sentant quelque peu étrangère en ces lieux inhospitaliés, seul le domestique invitait à porsuivre la conversation en tout cas. Ses yeux se tournèrent vers l'homme qui l'avait accueillit, reprennant la conversation :

"Vous convaincre donc ?"

Ivy se permit ensuite à s'assoir dans le fauteuil qu'elle touchait tout à l'heure. Croisant les jambes, ses fessiers confortablement installés au fond du siège, ses mains posées sur le rebord des acoudoirs.

"Je le peux. Seulement... je ne peux que conseiller à ces messieurs -désignant Dragomir et Kenjiss du regard- de pardonner mon impétuosité." Elle regarda alors en direction de Kenjiss, sourire malicieux aux coins des lèvres, continuant de parler à Nelson.

"Imaginez qu'il ne dépendrait que de votre volonter pour posséder l'identité de quelqu'un." Suite à ses dires, l'une des mains d'Ivy se dirigea vers son buste, ses doigts se saisissant doucement de la fermeture éclair de sa combinaison de cuir.

"Imaginez que selon votre bon vouloir, d'un simple clein d'oeil, le monde vous prenne pour la personne que vous détestez le plus... Que vos paroles, vos gestes, vos décisions, tout ce que vous pourrez envisager de faire, inluence non pas votre existance mais celle d'un autre."

Continuant son geste, la mutante tira lentement sur sa fermeture éclair en toute senssualité, laissant à qui l'admirerait l'occasion de se noyer dans un décolté improvisé des plus alléchant.

"Imaginez-" Elle crispa mystérieusement les paupières, sourire espiègles pour Kenjiss, le regardant de bas en haut, et finir par le défier du regard "-ce jeune éphèbe de ténèbres n'étant plus maître de son propre corps car il ne serait plus seul à le posséder !" les traits d'Ivy changèrent comme les écailles d'un caméléon, son teint changeant, son visage se modifiant, sa carrure également ! sa poitrine rebondie laissant place à des pectoraux jumeaux à ceux de l'homme qu'elle copiait... Kenjiss !

"Tu n'as rien manqué vu que tu n'as jamais quitté ces lieux."

La jambe d'Ivy s'écarta un peu plus, croisant donc à présent les jambes tout comme le ferait un garçon et non une femme, pure masculinité dans son attitude, ça allait de soit.

"Je peux faire ce qu'il me plait, son identité est mienne jusqu'à ce qu'elle me lasse et qu'elle ne m'amuse plus."

La voix avait changé également !! passant du féminin au masculin en un instant. La voix était similaire à celle de son homologue mais il y aviat cette petite différence agaçante faisant qu'on pouvait aisément les disocier.
La mutante gloussa alors de rire brièvement de sa voix propre et féminine et reprit, toujours bien installée, sadisme dans son expression, en contradiction avec ce qu'elle avait montré aupparavant : "et je suppose que tu y tenais à tes doigts, mh ?" Elle laissa échapper un silence afin que tous se rende compte qu'elle provoquait son "original" et finit par poser une main sur sa bouche, jouant parfaitement le rôle de quelqu'un conscient d'avoir fait une bêtise tout en s'en moquant, révèlant une main intact que ne possède désormais plus Kenjiss.

Apparement la nouvelle arrivante n'avait pas froid aux yeux... Car elle commençait joyeusement à se déshabiller devant tout le monde. Et elle eut un sourire espiègle pour le jeune tatoué qui répondit par un mince frémissement des lèvres. Kenjiss ricana moins intérieurement lorsqu'elle commença à se métamorphoser pour lui ressembler, allant même jusqu'a imiter les motifs compliqués de son tatouage et sa voix... Enfin pas tout à fait, elle avait encore un léger défaut de prononciation de ce côté la. Mais elle le provoquait avec sa main, la passant lentement devant son visage comme si elle s'excusait de l'avoir froissé. Kenjiss haussa les épaules. Il avait vu tellement de pouvoirs mutants qu'un de plus... Même si celui çi était amusant, il en avait vu d'autres. Et ses doigts... Depuis ces derniers temps, il avait plus tendance à considérer la perte de ses membres comme une marque de guerrier, de combattant. C'était sans doute stupide mais l'essentiel était d'en tirer une fierté qui évitait de broyer du noir.

Le mutant écouta distraiment le russe qui lui ordonnait d'avoir un compte rendu demain, dans son bureau. Oui d'accord si ça l'amusait... Au moins avait t'il toujours une chambre. Mais cette femme avait tendance à l'agacer après tout. Il était ce qu'il était et ce n'était pas une exhibisionniste avec des moues de séductrice qui allait l'imiter... Voyons maintenant jusqu'ou allait son imitation si parfaite. Le jeune tatoué releva la tête, un sourire inquiétant aux lèvres.

Mon identité ? Il te manque une chose pour que tu me ressemble tout à fait... Outre mes doigts.

Les pupilles du jeune mutant se mirent à briller alors qu'il décollait du sol dans un salto avant, atterissant juste devant son sosie en restant accroupi.

Une chose qui m'appartiens

Kenjiss pris appui sur son bras gauche et se propulsa par dessus la tête de Kenjiss², sans effort, comme s'il participait à une compétition de saut à la perche, avec une perche en moins. Il atterit à l'horizontale du mur, plaquant ses pieds contre celui çi pour rebondir dessus et décoller à près de quatres mètres du sol, écartant les bras comme s'il imitait un saut de l'ange. Sauf qu'au bout de ses bras brillaient désormais deux lames de près de 20 cm chacune. Les scientifiques avaient en effet une facheuse tendance à conserver des trophées de l'armé, bien utile à leur jeune assassin. Assassin qui executa une roulade parfaite sur le tapis et se redressa en poussant simplement sur les mains. Les deux lames se fichèrent sur le mur, leurs lames parfaitement parallèles, bien en vue du second Kenjiss tandis que le vrai se redressait, à quelques centimètres du visage de l'autre.

Ma volonté. Ma volonté de tuer. Met toi en travers de mon chemin, gêne moi dans ma traque en utilisant ma forme et je te tue c'est compris ? J'arracherais tes boyaux jusqu'a ce que tu me supplie d'arreter.

Toujours aussi sain mentalement le Kenjiss ? Pas vraiment non... Outre sa petite séance de frime avec son pouvoir (prouvant ainsi qu'il n'avait pas totalement changé) le mutant avait cedé à la première provocation pourtant bénigne... Les deux lames vibraient encore tandis que le mutant fixait son clone, prêt à en découdre pour détruire cette abomination qui se prétendait lui. Comme on disait vulgairement, on le cherchait, on le trouvait.

[J'adore jouer des dingues XD]

Il semblerait que Dragomir fut convaincu, ou du moins Ivy avait-elle su passer la première "épreuve", évitant de se faire passer pour un poids plus qu'autre chose. Ainsi donc ce n'est pas le premier métamorphe qu'il rencontrait, heureusement d'ailleurs, un leader sans expérience paraîtrait bien stupide dans le monde dans lequel nous vivons... Elle l'écouta ensuite indiquer les directives avec le second mutant, son original, Kenjiss s'appelait-il, sans broncher, calme et posée.
Vint ensuite les questions, au nombre de deux plus exactement ainsi que ce sous-entendu remarqué par Ivy qui concernait la confiance. Sur ce dernier point on pouvait compter sur elle... choisissant toujours la meilleure option pour elle, il est aisé de la garder à ses côtés tant que l'on sait s'y prendre, ainsi fonctionne la vie et Dragomir le sait certainement.

Mais Kenjiss réagit aussitôt et un divin sourire apparu à nouveau sur les lèvres d'Ivy, ou plutôt du double Kenjissien. En effet elle aurait pu se dire : "et de un", l'emportement de Kenjiss lui révèlait son potentiel, ce qui lui fera économiser de sa salive maintenant que sa curiosité est assouvie le concernant. Elle assista donc à sa petite séance d'acrobatie de haut niveau dans la pièce, avec grand respect, silencieuse alors que son sourire disparut pour laisser place à un visage neutre, attentive lorsqu'elle vit les lames : il ne fallait pas non plus que ce mutant prenne trop au sérieux sa provocation et ne veille l'égorger... En fin de compte, Kenjiss se retrouva nez-à-nez avec lui-même, c'était grandiose. Elle lui répondit :

"Que de colère, quelle énergie pour sauvegarder ta fierté, c'est un tantinet niais, mais si séduisant."

Peu à peu la jeune Savage revint à sa dernière apparence de jolie rousse aux yeux vert, ses jambes croisées revenant à une posture plus féminine, sa silhouette s'affinant, la délicate courbe de ses hanches revenant à la normale tandis que sa main se posa sur la joue du garçon devant elle, le regardant dans les yeux de son regard doux.

"Je ne possède effectivement pas cette volonter de tuer sans raison contrairement à toi, Kenjiss. Pourtant je ne connais aucun scrupule à ôter la vie de qui me plait et cela sans en éprouver la moindre petite émotion si ce n'est du plaisir à le faire."

Souriante, sa main finissant de glisser sur la joue du jeune homme, elle ajouta : "Je ne suis pas de celle qui entrave ses alliés, je ne suis pas du genre à gêner mes potentiels coéquipiés, tu n'as rien à craindre. Mais il me faut répondre à Monsieur Iaroslav maintenant, je pense que ceci l'agace." Terminant son geste tout en longeant tendrement le menton de l'adolescent, touchant brièvement son nez du bout de l'index de cette même main par la suite, finissant par la reposer minutieusement sur l'accoudoir.

Décidément ce Dragomir savait parler avec fermeté à ses... comment Ivy devait les appeler d'ailleurs ? Ce Kenjiss n'était ni son eslave, ni son guorille, ni son domestique. Certe il en était le leader vu le ton autoritaire qu'il prenait avec facilité à son encontre, mais elle n'en savait pas plus sur l'organisation de la confrérie.
Enfin ! la jeune mutante put dire avec plus de précision à qui elle avait à faire, appercevant la rafale de foudre provoquée telle un coup de fouet pour calmer la bête qu'était Kenjiss. Peut-être avait-il l'autorité suffisante pour mener un groupe de personnes à la mentalité stable, mais à voir l'attitude désinvolte de l'adolescent en réponse il aurait fallu plus de poigne... ou pas.

Quand à Kenjiss justement, ce dernier disait beaucoup de choses, outragé par le délicat contact d'Ivy, dommage il était si doux. Le bougre la compara ensuite à un serpent, pire, à un boa constrictor. Ivy fronça les sourcils, détournant son regard de celui du jeune homme. Mais il ne fallait pas s'y méprendre : nullement choquée par ce que venait de se passer, elle fit cette mimique juste pour se donner un genre alors qu'au fond d'elle même, et tandis que Kenjiss s'adressait à Dragomir, elle pensait que si tout lui était si déplaisant alors pourquoi était-il toujours là à écouter les sermons d'un homme qu'il déteste au lieu de l'éventrer ?

"Ce n'est pas grave, je comprends, j'imagine que j'y suis plus ou moins pour quelque chose" répondit-elle à Dragomir qui s'excusait à la place du principal interessé de ce qui venait de se produire.

"Je ne sais actuellement combien de temps je puis tenir une forme volée Monsieur Iaroslav, asser de temps pour agir, je peux vous l'assurer, je n'ai jamais faillit. Après quoi les crampes se font sentir et il me faut improviser afin que personne n'assiste à la métamorphose vers ma forme initiale... ce qui pourrait être génant."

Se mordillant la lèvre inférieure, Ivy réfléchis ensuite au sujet de leur montrer cette forme si mystérieuse qui la caractérisait. Elle aurait peut-être droit à des visages dégoutés bien qu'elle même s'assume, la blancheur de sa peau ne convient peut-être pas à tout le monde, à moins que justement, son apparence si extraodinaire pourrait les charmer. Est-ce vraiment prudent de lui accorder cela même pour cette entretient "d'embauche" ?

"Je ne sais pas si je le puis... c'est comme-ci vous me demandiez de m'offrir nue à vos yeux. Mes masques sont ma carapace, tout comme votre froideur et votre détachement font la vôtre Monsieur Dragomir, elle nous forge une barrière."

Ivy décroisa ses longues jambes pour finir par les recroiser dans le sens inverse afin d'être plus à l'aise. Tôt ou tard ils la verraient de toute manière, si elle était amenée à vivre un temps ici, il était de toute façon forcé qu'ils la voient tous dans l'apparence avec laquelle elle naquis.

"Bien, s'il le faut vraiment."

Rapidement la rousseur de ses cheveux devinrent de plus en plus terne, virant petit à petit au gris, de plus en plus clair, de plus en plus blanc, l'aspect terne devenant ensuite plus lumineux et brillant de santé, laissant place à de splendides mèches de cheveux blancs. Ce qui se produisait s'étendait même sur sa peau alors que son visage prit une toute autre forme, plus malicieuse, plus affinée, une autre femme en bref. Ses yeux virèrent eux aussi à une blancheur inquiétante, sans vie, comme-ci la créature qui se dessinait devant eux ne possédait plus d'âme. Ses formes étaient plus avantageuses également, sa poitrine un poil plus esquise, toute en finesse et en armonie avec sa taille de déesse dissimulée sous sa combinaison de mortard moulante. A noté qu'Ivy semblait bien plus dangeureuse, ayant plus de caractère, sa présédente énergie plus en avant, elle ne souriait plus.

"Je suppose que cet acte marque votre accord concernant mon intégration en votre organisation, n'est-ce pas ? Le monde extérieur est dangereux pour les mutants tel que moi possédant une apparence si dégradante au yeux des Humains, ces batards. Pourvu que je puisse vous aider tant qu'ils crèvent tous. Je ne demande ni argent, ni pouvoirs, je ne souhaite qu'une simple situation et votre protection en échange de ma fidélité."

Kenjiss n'avait pas tords, la nouvelle prestance d'Ivy, bien que de surcroit sensuelle et tentatrice, n'envisageait rien de bienfaisant... Quand à ses motifs, nul ne pourrait dire si elle mentait.


[HJ : pour le temps q'uil est permi à Ivy de rester sous une autre forme j'en sais rien moi même en fait -_- Une suggestion par mp pour moi ?]

Dragomir ignorait superbement Kenjiss. pour lui la situation était simple, soit le jeune impétueux accepter un semblant de commandement, soit il pouvait partir, retourner dans la crasse des caniveaux sordide où il pourrait faire étalage de tout son talent psychotique. mais l'heure n'était pas à cette question, il en parlerait avec lui, quand ils seront seul. De toute façon, même si Dragomir avait fait attention à ce qu'avait dit Kenjiss il n'aurait pas réagis. Cet enfant était instable, le provoquait alors qu'il était déjà un nerveux de nature n'était pas la chose la plus judicieuse. Non pas qu'il avait peur de lui, mais plutôt qu'il ne voulait pas déclencher un combat inutile. Il récupérait à peine de ses expéditions contre le Cercle, inutile de rajouter des blessures supplémentaires à son compteur, il était déjà assez servis.

Nelson, lui par contre, entendis avec clarté ce que disait Kenjiss. Il savait Dragomir capable de gérer quelques situations, mais là c'était plus grave qu'une situation, c'était un mutant fou armé de deux lames, ce n'était pas une simple dispute entre étudiants qui éclataient. Peut être que Dragomir n'était pas à la hauteur de la tache après tout, il faudrait qu'il vois ça avec les véritables instances dirigeantes de la Confrérie pour savoir si Kenjiss devait être surveiller au bien libre de ses mouvements. En attendant, Nelson obtempéra, lui aussi avait vu l'instabilité actuel du jeune homme, le pousser dans ses derniers retranchements serait dangereux et inutile.

Dragomir, confortablement calé dans son fauteuil écouta le récit de Ivy Savage. Rare était les métamorphe ne possédant pas une apparence naturelle repoussante ou différente. Il avait longtemps soupçonné l'ancien métamorphe de la Confrérie de cacher sa véritable apparence, vu son niveau, cela aurait pu être possible. Mais aujourd'hui, il existait des appareils holographique capable de cacher la véritable apparence des mutants à allures étranges? Peut être que miss Savage en accepterait un.
A priori, elle semblait réticente à l'idée de montrer sa véritable apparence, chose fort peu étonnante, mais cela ne changeait rien, si elle désirait ne pas lui montrer, il devrait lui demandait de conserver une forme unique tant qu'elle restait dans le bâtiment de la Confrérie, et ceux afin d'éviter de devoir faire un recensement des locataires tout les jours pour voir qu'on en à un en trop.
Mais après avoir croiser et recroiser ses jambes, elle décida de montrer sa véritable forme. Dragomir, son livre posé sur ses genoux, son bras droit toujours bandé observa cela avec la plus parfaite indifférence. La couleur de cheveux, la couleur de peau, la couleur de ses yeux, ses formes, tout avait changé. De l'exotique rousse aguicheuse et semblant sans soucis, il ne restait que la femme.

Finalement la métamorphose s'acheva sur une femme blafarde, semblant terriblement dangereuse. Étrangement, Dragomir préférait sa forme original, au moins là il voyait à qui il parlait, à une mutante, ayant très certainement souffert durant sa vie, mais ayant développer une personnalité radical afin de se protéger de ce monde. Dragomir n'avait pas eu cette force, il s'était laisser happer par ce monde, par ces humains. Aujourd'hui il ne restait plus rien de l'homme qu'il fut et qu'il aurait du être; Même la haine avait disparus, ne restait plus qu'un profond désir de finir tout cela, d'un coté comme de l'autre.

"Votre fidélité ? Je n'en ai pas besoin, ni moi, ni la Confrérie. Ne vous méprenez pas, vous êtes désormais le bienvenue ici, monsieur Nelson vous accompagnera jusqu'à votre chambre par après et vous donnera votre pass. Vous pourrez ainsi vous installer comme bon vous semble. Mais, la Confrérie n'a pas besoin de personnes soumises. Il faut des personnes fortes. Personne que vous me semblez être."

Une pause; Dragomir ne cherchait pas vraiment ses mots mais venait de remarquer deux choses, la première c'est qu'ils étaient tout les deux l'un en face de l'autre "nus"; Elle avec sa forme original, Dragomir avec son livre sortit de sa poche afin d'utiliser plus facilement son pouvoir. Mais même cela ne lui semblait être rien, peut être entait elle quand elle disait qu'elle voulait juste voir les humains mourir. Cependant qu'elle pouvait être la probabilité qu'elle dise la vérité ? Faible ? grande ? Il ne voulait pas d'une personne soumise, ceux sachant obéir quand il le faut et prendre des initiatives aussi quand il le faut était les meilleurs alliers pour les mutants.

"Regardez notre impétueux monsieur Kenjiss. Malgré sa brutalité, et son indiscipline, il peut être efficace dans certains moments. J'ignore si vous haïssait les humains au point d'accepter tout, et pour être tout à fait franc avec vous je ne vous le demanderait pas, et ceux car j'ignore totalement ce que vous pouvez ressentir, c'est votre douleur, vos fantômes à vous de les gérer seule. Mais j'ose espérer que vous ne placerez pas cette haine et vos fantômes avant les intérêt globaux des mutants ? N'est ce pas ?"

Dragomir s'essaya, tandis qu'il était assit, à un nouvel exercice qu'il avait commencer durant le mois. Il tentait d'apprendre, ou plutôt de réapprendre, à sourire. Mais ce n'était guère concluant, cela donnait une sorte de demi lèvres fendus complétement bizarre. Mais il convenait à Dragomir, qui devait faire des efforts sur sa joue pour réaliser un tel exploit. Il ferma quelques secondes ses yeux avant de parler de nouveau dans l'air ambiant.

"Monsieur Kenjiss, veuillez je vous prie regagner vos quartiers, à moins que vous n'ayez une chose d'une importance vitale. Rouvrant les yeux il fixa, normalement sans éprouver crainte, horreur, ou dégout vis à vis de l'apparence de miss Savage, cette dernière droit dans ses yeux blanc, qui éxprimaient encore moins de vie que ceux de Dragomir. Mademoiselle Savage. Si vous désirez vous installer dans votre chambre, Nelson vous y conduira, si vous voulez encore discuter de votre rôle dans la Confrérie je suis tout ouie. Mais dans un cas comme dans l'autre, Nelson va déjà vous remettre un élément indispensable pour toute personne de la Confrérie, d'ailleurs, il faudra qu'on parle du remboursement de votre communicateur monsieur Kenjiss, enfin bref. Nelson se dirigea vers Ivy et il lui tendis un tout petit appareil, ce dernier était le communicateur de la Confrérie, permettant à tout un chacun de communiquer entre eux. Cet appareil vous permettra de communiquer à partir de n'importe quel canaux de la ville de Boston, ainsi que celui, sécurisé, de la Confrérie. Bien entendu, l'inverse est également possible."

Dragomir, ceci dit ferma de nouveau ses yeux, il tentait de récupérer; Dans une semaine il pourrait se déplacer sans problème sans canne et il pourra enfin ôter ce bandage de son bras droit afin de le faire fonctionner, bon gré, mal gré, de nouveau.

Kenjiss commençait à avoir sa dose de métamorphose mais apparement elle n'en avait pas finis... D'une sulfureuse rousse, on passa à une non moins aiguichante blanche très pâle. Le mutant leva les yeux au ciel en se demandant ce que dire "sac de farine" ou "mutante albinos ça existe ? " lui valait en terme d'éclair ou de paroles blessantes vu qu'apparement le ptit chef de la Confrérie ne fonctionnait qu'a ça. Le mutant haussa les épaules en entendant l'échange de paroles entre la métamorphe et le froudroyeur... Tiens tiens, un coup de foudre en vue ? Non ce n'était pas drôle, mieux valait oublier cet humour pathétique... Il avait vraiment changé au point de perdre son légendaire sens de l'humour noir et blessant ? Le mutant sourit intérieurement, amusé de voir qu'il lui restait tout de même beaucoup de restes de "l'ancien" Kenjiss et haussa une nouvelle fois les épaules devant le ton impératif utilisé par le russe. Son regard passa des formes attirantes de la jeune femme (à 16 ans, il arrive que le regard dévie tout de même...) aux yeux de Dragomir, qui lui exigeait de rembourser son communicateur.

Négatif "boss", je crois que je mérite qu'on me file un nouveau communicateur après m'être fait tirer dessus par une dizaine de missile, de lasers et d'autres conneries métalliques, tranchantes et explosives, de m'être pris un immeuble sur la tête, d'avoir du sortir d'une trentaine de tonnes de gravats, tout cela après avoir sauté d'un immeuble de vingt mètres dans un brasier... Pas que je me surestime mais c'est un peu gros de me faire rembourser un gadget alors que je n'ai fait qu'encaisser... J'ai d'ailleur perdu deux doigts dans cette histoire, j'ai ptet droit à une compensation non ? Euh oula non, pas de speech sur ma douleur et mon incompétence merci.

Toujours ce ton arrogant et désagréable... Mais peut être n'était ce que le reflet de l'ardente douleur qui lui dévorait le coeur, douleur qu'il s'efforçait de cacher ? Douleur d'être ce qu'il était, de ce qu'il avait fait, de ce qu'il avait subis, de ce qu'il n'avait pas fait et de ce qu'il avait lachement évité. Douleur également pour ceux ou celle qu'il avait perdu ? Kenjiss gardait bien des secrets dans un corps trop jeune pour supporter autant de choses... Quelqu'il en soit, le jeune mutant n'attendit pas de réponse du russe et réhaussa son étui d'un coup de rein avant de partir de la pièce sans se retourner. D'abord un petit tour dans sa chambre, poser ses flingues et lames. Et puis après ? Refaire connaissance peut être ? Un sourire amer plissa les traits du tatoué alors qu'il montait lentement les marches.

[=> Sais pas encore ou]

Ivy ne se contenta d'un sourire en coin alors que Dragomir lui expliquait que se n'était pas de personnes fidèles que la confrérie avait besoin mais de personnes intelligentes sachant prendre d'elles même des innitiatives, les bonnes. Oui, le Russe ne se trompait pas, la mutante à la peau blanche était quelqu'un de fort, cependant Ivy avait beau être conforme aux attentes de l'organisation mutante, elle n'en demeure pas moins imprévisible et horriblement "absurde", dans le sens où ses réactions sont parfois dénuées de toute logique Humaine, mais ce qui pourrait se rapprocher le plus de la jeune femme est peut-être le mot "complexité"... Pourvu que ses confrères la comprènent un jour... ou peut-être ne vallait-il mieux pas en fin de compte.

Son regard sans âmes s'orienta alors en direction de Kenjiss qui s'eclipsait, inclinant légèrement le visage, tandis que Dragomir lui parlait à son sujet. Elle l'écouta, celui-ci lui expliquant que malgré son indiscipline et son manque profond de calme, ce qui n'était pas un mal, était un atout pour la confrérie. Elle posa même ses yeux sur la bouche de son interlucuteur : tentait-il vraiment de lui sourire ? Si ça lui était si difficile de le faire, pourquoi le faisait-il ?
Quoiqu'il en soit et ne sachant pas quoi en penser, Ivy décroisa les jambes et se leva doucement par la suite, faisant un petit tour de la pièce, contournant le mutant au pouvoir électrisant, l'écoutant lui indiquer quelque directives sur la suite des évènements tout en prenant posséssion du fameux communicateur offert par Nelson.

"Kenjiss est sans doute l'élément le plus aléatoire de la confrérie je me trompe ?"

Dit-elle en reportant la discussion sur son cas. Se dirigeant alors derrière Dragomir elle s'approcha de son fauteuil, déposant avec minutie ses coudes sur son dossier, s'y appuyant en croisant les bras, laissant l'opportunité à Dragomir de sentir son délicat parfum. Approchant son visage légèrement, se cambrant divinement, Ivy parla d'une voix un peu plus basse :

"Confrontez-le au sujet de sa haine, au sujet de sa désinvolture perpétuelle, il pourrait-être bien plus efficace encore, j'en suis persuadée. Je veux dire par là que les gens s'enflammant si rapidement sont facile à rediriger afin de servir "notre" cause. Faites connaissance avec lui, prenez conscience de ce qui l'anime, vous obtiendrez la solution qui fera de lui un pillier de l'organisation. Il se fout sans doute de la confrérie, ce n'est pas grave, mettez-le face à son interet personnel pour qu'il réagisse comme vous l'entendez."

Se redressant quelque peu, elle ajouta : "même si se ne serait que lui promettre des illusions en fin de compte..." Elle sourit alors, dessinant une mignonne petite ride juvénile sur sa joue, reprennant : "mmh quel dommage qu'il soit si jeune, je trouve ce garçon... interessant" soupirant ensuite.
L'aura que pu sentir Dragomir en son dos étant loin d'être celui d'un angelot, difficile de faire confiance et de peut-être resister à l'envie de se retourner comme pour s'assurer que l'ombre ne le poignarde. De plus, son apparence si maléfique en rajoutait une couche, surtout s'il avait parfaitement compris ce qu'elle venait de sous-entendre. Il n'était pas simple d'esprit, il devait logiquement avoir saisit. Mais de toute façon, tout n'est qu'apparence dans ce bas monde, peut-être qu'Ivy n'était pas si dangereuse qu'elle ne le paraissait, qu'elle ne voudrait le paraître... peut-être. A moins qu'elle soit pire encore, c'est vrai après tout, ils n'en sont qu'a leur premiers entretiens.

"Qu'est-il prévu de faire me concernant ? aurais-je un emploit du temps à respecter ? Un uniforme à porter ? Des choses à savoir impérativement ? Vous parliez de soumission tout à l'heure, d'innitiative : il met impossible de faire quoique se soit hormis obéir vu que je ne sais rien sur la situation actuelle, Dragomir."

>clap clap clap<

Bender avait assisté avec émerveillement à la métamorphose de cette nouvelle arrivante. Discrètement, du haut de l'escalier. Puis quand Kenjiss quitta les lieux - il l'aimait bien, ce petit, malgré tout ce qu'on disait sur lui ; au moins, lui allait au combat sans trop réfléchir avant - il descendit rejoindre son allié et cette plantureuse nouvelle recrue.

- Vraiment impressionnant ! Un atout de taille pour notre cause.

Il prit place sur l'un des confortables fauteuils du hall et demanda à Nelson de lui apporter un whisky, sec. Il n'était certes que sept heures et demie du matin, mais comment voulez-vous réussir à vous réveiller sans un petit remontant ?
D'un oeil malicieux, Bender contempla les courbes opulentes de la femme. Iaroslav venait de lui faire la remarque quand à son apparence. Ses arguments étaient plus que bons ; de plus on ne pouvait laisser un tel pouvoir se gaspiller pour rien. Bender se permit même une remarque de son cru.

- Permettez-moi d'ajouter, Miss, qu'avec un tel corps vous devriez plutôt être fière en arpentant les couloirs de la Confrérie. Ici il n'y a pas d'humain pour vous juger sur votre... Mmmh... Enveloppe.

Un sourire de délice se peignit sur les lèvres de Bender ; ce rictus était plus effrayant qu'autre chose. Heureusement le whisky arriva, interrompant ce regard. C'était comme il l'avait demandé : pas un seul glaçon pour troubler la liqueur ambrée, si parfait qu'il l'engloutit d'un coup, rendant immédiatement le verre à Nelson. Iaroslav et ce blanc démon délibéraient encore au sujet du rôle qu'elle allait jouer au sein de la Confrérie. Il les laissa parler pour ne pas ralentir leur conversation ; d'autres choses plus urgentes devaient être réglées entre les lieutenants de Marcus.

"Je suppose que beaucoup de choses fonctionnent de cette manière. Que chacun se bat avec sa part d'égoïsme pour assouvir ses propres desseins, parfois même pour ressentir le respect et l'attention d'autrui..."

Ivy partageait le même point de vue que Dragomir visiblement. Le jeune homme était intelligent, savait parler et avait de bonnes manières, tout ceci faisait que la blanche mutante s'y interessait également, l'écoutant volontier d'une oreille attentive, sans toute fois sombrer dans une trop importante sympathie qui pourrait être bien trop précosse à son goût. Au fond, malgré un accent des plus désagréable, le jeune Iaroslav n'était pas si dérangeant, probablement qu'a l'avenir, Ivy se plaira surement à de nouveau lui parler si elle en avait l'occasion ultérieurement. Tout ceci l'ammena à réfléchir sur un point : si la confrérie était si flexible concernant ses adhérants et la motivation qui les poussent à rester ici, alors elle n'aurait probablement aucun mal à s'y intégrer comme elle l'envisagerait, il fallait faire ses preuves pour ne pas être mise à l'écart tout simplement.

Mais un bruit d'applaudissement vint détourner l'attention de la belle Savage, cette dernière tournant son fin visage en direction de sa source. Un Homme, plus agé celui-ci, venant de nul part, vint s'ajouter à la conversation. Vêtements classieux sur les épaules en contradiction avec son aspect plus délaissé quand à lui. Il semblait impressionné par son petit tour à en juger par ses dires, la qualifiant d'atout de taille pour servir leur cause. Ivy sourit, amusée par cette arrivée imprévue, gloussant de malice d'une manière pratiquement inaudible lorsqu'il la complimenta au sujet de son aspect physique dont elle ne devait hésiter à arborer fièrement en ces lieux. Oui, c'est vrai, les mutants fréquemment rejetés par la société actuelle était plus compatissants et ouverts aux "handicaps" de leurs semblables.

Dragomir se chargea de faire les présentations ensuite. Ainsi donc il s'agissait là d'un autre personnage influent de l'organisation ? S'il venait à se charger des entrainements de la jeune Savage, ses compétences martiales ne devraient sans doute pas lui plaire : elle qui ruse, elle qui triche en duel... tout en sournoiserie et délicatesse, plus s'est bref et en silence, sans la moindre trace et mieux ce sera, l'assassin par exelence. Préférant les couteaux de combat pour égorger et éventrer ses proies, le pistolet munit d'un silencieux pour liquider les plus téméraires, ainsi que sa langue pour embrumer l'esprits des adversaires trop puissants... à moins que se ne soit le poison leur étant dédié à ceux-là ?... Bref, Ivy devait avoir certaines lacunes niveau combat pour poids lourds... ce serait une aubène que d'être soumise à un entrainement afin d'être pire encore !

"Enchantée Monsieur Bender" se limita-t-elle de répondre à son tour.

Le jeune Iaroslav lui demanda alors si elle prendrait quelque chose et c'est d'un signe de tête affirmatif qu'elle répondit : "oui, volontier" et le Russe lui parla ensuite de ses fonctions. Elle inclina sa tête sur le côte lorsqu'il lui dit que le port d'uniforme gacherait son style, plongeant son regard dénuée de toute émotivité du à cette blancheur morbide dont on ne pouvait absolument rien traduire hormis cette étincelle maligne qui brillait dans les méandres "ténébreuses" de ses yeux. Seul un nouveau sourire pouvait permettre à Dragomir de traduire qu'elle avait apprécié sa petite touche humoristique peut-être involontaire concernant son style. Cela pouvait être prit de divers manières : tant sur son aspect que sur ses manières "d'opérer" sur le terrain, quelle finesse, elle espérait que ses dires soient voulu. Ensuite inutile de préciser qu'il était l'objet d'une grande attention de sa aprt, elle le "scanait" littéralement. Tout en restant silencieuse, ce n'était pas son genre d'interrompre ses interlocuteurs, elle continua de l'écouter, et finit par répondre :

"Très bien. Je suis de votre avis, une équipe de choc n'est pas ce qu'il me conviendrait le mieux : j'ai pu assister à de redoutables déployements de force et de pouvoirs au cours de ma vie, je pense qu'y perdre la vie serait la meilleure chose que je puisse faire en pareils cas... Il me reste une dernière question, simple curiosité : qu'arriverait-il si l'un de nos membres ne se montrerait pas présent lors de votre appel ? Qu'ai-je fait pour que je merrite votre confiance si rapidement Dragomir ?"

[Hj : Nath, je considere que cette rencontre a lieu apres notre entrainement. Ca te va ?]

Comme souvent ces dernieres nuits, Vadim avait été incapable de trouver le sommeil. Aussi s'etait t il levé tot et, apres avoir prit un repas frugal, il avait eu envie d'aller faire un tour au parc ou dans les rues de Boston. Aussi se dirigieait il vers la hall de la Confrérie, la sortie. Il croisa un adolescent qu'il n'avait jamais vu. Adolescent ? Si son corps le disait, son attitude le démentait. Encore un monstre ...

En approchant du hall, Vadim ralentit le pas. Il entendait des voix, celles de Dragomir Iaroslav, le chef de la Confrérie par intérim, ainsi que celle de Nathan Bender, le lieutenant. Il y avait également une voix féminine inconnue. On parlait de forces, de se battre, de la Confrérie et de ses regles. Mais ce qui avait eveillé son attention, c'etait les mot "infiltration" et "gouvernement". Dans son "ancienne vie", il avait entendu ces tant de fois en tant de circonstances qu'un reflexe naturel l'avait saisi. Il approcha en faisant preuve de la plus grande discrétion et s'arreta juste avant d'entrer dans le hall. Il écoutait aux portes.

Au bout de quelques instants, un sentiment de honte et de futilité l'etreignit : ce vieux reflexe n'avait pas sa place ici, il n'etait pas la pour espionner et recueillir des informations. D'ailleurs, les voix de cette piece évoquaient simplement la situation d'une nouvelle venue au sein de la Confrérie. Vadim se redressa et pénétra dans la salle lorsque la femme formulait une derniere phrase au sujet de la confiance. Elle aura beaucoup a apprendre a ce sujet, songea t il.

L'apparence de la femme etait frappante : sa peau, ses cheveux, meme ses yeux étaient entierement blanc ou en nuances de blanc. Cela lui rappela bizarrement que les Japonnais avait une quantité de mots dans leur langue pour désigner toutes les gammes de blanc possibles et imaginables. Un artiste peintre nippon serait sans doute transporté d'émotion en observant cette créature.

Il y avait aussi Nelson, le brave domestique. Il s'obstinait a se considerer comme un domestique, mais Vadim avait vite compris que dans la Confrérie il avait plus de pouvoir que la quasi totalité des résidents, Marcus non compris. Ne serait ce que par les conseils avisés qu'il donnait et le soin qu'il mettait a ce que ces batiments restent vivable, il etait plus qu'indispensable.

Vadim aimait bien Nelson. Ils avaient soigné ensemble un jeune garcon le jour meme de l'arrivée de Vadim, et ils avaient discuté souvent par la suite. Nelson etait peut etre le seul qui paraisse s'interesser a Vadim, quand il n'etait pas pris par son travail premier, entretenir la Confrérie. Aussi, c'est tout naturellement a lui qu'il s'adressa en premier.

"Nelson, comment allez vous ? Je me suis procuré un magnifique jeu d'echec hier, et je me demandais si cela vous interesserait d'en faire quelques parties, quand vous aurez le temps ..."

Puis Vadim se tourna vers les autres personnes presentes. Sa voix grave n'avait presque plus d'accent, il avait assimilé avec une remarquable facilité les inflexions particulieres de l'anglais-américain de Boston. Mais on distingait encore quelques sons surprenant provenant des modifications internes nombreuses, dont son corps avait été victime.

"Bonjour mademoiselle, messieurs ... Monsieur Iaroslav, je voudrais avoir une discussion avec vous, d'ailleurs je pense qu'elle pourrais vous interesser aussi, monsieur Bender. Si vous avez le temps, ici et maintenant, ou ailleurs et plus tard ..."

Ce frais matin de décembre 2030 semblait propice aux rencontres dans le hall de la Confrérie. En tout cas, vu le nombre de personnes présente dans ce hall à cette heure si matinale, cela le laissait suggérer. Après mademoiselle Savage, monsieur Nelson, monsieur Kenjiss Snake, monsieur Nathan Bender, c'était à une nouvelle personne de pénétrer dans ces lieux sous la personne de monsieur Komievski, ou s'approchant.
Regardant tout d'abord miss Savage finir de s'interroger sur le pourquoi de l'obtention si rapide de la confiance de Dragomir. De la confiance ? Non. Dragomir ne faisait confiance à personne, sauf à lui. Ce qu'il avait accorder à miss Savage n'était rien de moins qu'un rapport mutuel d'approbation de travail en commun. Rien de plus, rien de moins. Il est vrai que sur beaucoup de point cela pouvait ressembler à de la confiance, mais ce 'en était pas. Si ils s'étaient retrouver dans un champ de bataille, peut être cela aurait pu être de la confiance, mais éphémère, à peine plus longue que la durée du combat.

L'écrivain n'eut pas le temps de répondre que déjà monsieur Bender répondis à sa place. Ce qu'il disait n'était pas dénué de sens, et s'approchait beaucoup de la vérité, mais il fallait cependant apporter quelques éclaircissements de la part de Dragomir qui, s'approchant avec le verre demandé par miss Savage, lui répondit sur le ton de la conversation.
De son coté, Nelson discutait de partie d'échec avec Vadim.

"Monsieur Komievski. Je serait toujours prêt à disputer d'une partie d'échec avec vous. Cela devra malheureusement attendre après le petit déjeuner que je servirais bientôt vu le nombre de personnes éveillés."

"Mademoiselle Savage, monsieur Bender à raison sur un point, la confiance n'est pas une nécéssité absolu pour votre intégration à la Confrérie. Néanmoins, il me semble important qu'une relation de cause à effet naisse entre les personnes présente à la Confrérie. Confiance, amitié, amour, crainte, suspicion, jalousie, envie, respect. Appeler ça comme vous le voulez pour votre cas mademoiselle. Mais sachez que pour mon cas, la "confiance" que je vous porte et que vous avez acquis aussi rapidement est du à votre manière d'agir. J'ignore si vous étes réel et sincère ou si il s'agit d'un rôle de composition de votre crue, mais sachez que je ne perd jamais de temps. Ma confiance, utilisons ce terme faute de mieux, n'est toutefois ni éternel ni réel, elle est juste nécessaire. Il est probable que vous ne compreniez pas ou je veux en venir, ce n'est pas très grave au final, toujours est il qu'il n'y à aucune raison particulière pour que ma confiance ne vous soit pas accordé."

Retournant s'asseoir avec difficulté, Dragomir tourna, cette fois ci, son regard vers monsieur Komievski. Ce dernier désirait parler à Dragomir et à monsieur Bender sur un sujet semblant important. Faisant un rapide signe de la main gauche indiquant qu'il allait revenir à lui, il poursuivis la discussion avec Ivy Savage au sujet des personnes absentes au appel aux réunions et briefing. La réponse de monsieur Bender était suffisante, bien qu'à chaque absence non prévus par l'un des deux lieutenants, une justification devra être apporter. Comme pour le cas de monsieur Kenjiss Snake.

"La réponse de monsieur Bender est parfaitement correct, bien que je risque fort de demander les raisons qui ont pousser quelqu'un ) être absent aussi longtemps. Mademoiselle Savage, avez vous d'autres questions à posées ? Ou bien désirez vous rejoindre votre chambre afin de prendre possession des lieux. D'après ce que j'ai compris, un petit déjeuner, fort matinal, sera bientôt servi. Se tournant vers Vadim. Monsieur Komievski, votre question est elle importante ? Si non, pourriez vous patienter quelque minutes le temps que monsieur Bender et moi même résolvions le problème dont il veux me faire part ? Nous aurons tout le temps de discuter durant le petit déjeuner je pense."

Ivy haussa l'un de ses fins sourcils. Les deux leaders se contredisaient au sujet de la confiance de mise : elle n'avait pas révé, l'un, Dragomir, lui avoua tout d'abord qu'il fallait avoir confiance en elle avant d'aller plus loin dans ce qui était son adhésion au sein de la confrérie, tandis que l'autre, Nathan, lui disait que ce n'était pas necessaire le tout accompagné d'un rire gras. Bien sûr, elle avait compris que tous se servaient de ce qui leur chantait en échange de services rendus pour l'organisation, mais la mutante trouvait se paradoxe déroutant... Le Russe lui offrit alors un verre et Ivy en prit possession tout le remerciant d'un signe de tête. Dragomir lui exposa ensuite sa vision de la chose tout dit qu'elle apportait le précieux liquide à ses lèvres, en buvant une gorgée pour se déshydrater. Le jeune homme s'accordait à présent avec ce que venait de lui répondre monsieur Bender en lui apportant quelques précisions supplémentaires alors qu'un discret rictus apparu sur les lèvres de la jolie Savage lorsqu'il abordait le sujet d'un possible rôle de composition qu'elle leur jouerait. Peut-être ou peut-être pas, certe l'âme d'Ivy n'a rien d'angélique, ils n'avaient encore rien vu, quoiqu'il en soit, elle ne trouverait aucun interet à faire couler la confrérie, pourquoi ferait-elle ça alors que justement elle à tout à y gagner en leur prettant main forte actuellement ?

"Et bien et bien" dit-elle en riant "je vois que vous êtes bien accordés messieurs" disant cela sur un ton ironique et taquin lorsqu'ils eurent terminé leur exposé en commun.
La mutante au teint plus que pâle finit alors son verre et répondit : "Très bien, je vous remercie à tout deux pour vos précisions. Je suis suffisamment séduite que pour me joindre à vous messieurs, l'endroit me semble engageant, j'ai comme l'impression que je vais m'y plaire."

Et bien oui, il fallait qu'elle même test l'endroit, loin d'être l'une de ces lèches bottes soumises dévoilant un Curriculum Vitae surchargé anfin d'espérer être acceptée au sein de cette organisation dont elle n'en connaitrait qu'à peine les preceptes. Il fallait qu'elle plaise comme il fallait qu'ils lui plaisent, ainsi fonctionne Miss Savage. Ivy se dirigea ensuite vers la sortie, approchant de Nelson afin de lui déposer délicatement son verre entre les mains du bout de ses doigts encerclant le rebord du récipiant alors qu'elle passait à proximité. Elle en profita pour saluer le nouvel arrivant, Monsieur Komievski, tout de noir vétu, le visage complétement dissimulé dans une espèce de cagoule, quel mystère bien qu'il ai l'air plutôt sympathique.

Tournant légèrement la tête sur le côté, regard en coin pour l'assemblée : "Sachez Dragomir que je n'ai nul besoin de ces niaises petites choses que sont l'amour, l'amitié ou même la jalousie pour faire de moi un élément fort de la confrérie. Seule la rivalité et la confrontation m'anime, me divertit. Je ne donne le meilleur de moi-même qu'à ces conditions, j'espère que je trouverais quelqu'un à la hauteur ici, ce ne serait pas amusant dans le cas contraire..." laissant quelques secondes à ses interlocuteurs pour reflechir elle reprit à nouveau : "Oh, et j'oubliais : si un jour vous avez besoin de quelqu'un afin de porter la parole de la confrérie à qui vous le désirez, je serais ravie d'accomplir cette tâche, il me tarde de rencontrer nos potentiels adversaires ou partenaires, le manque d'actions m'ennuie...
Sur ce, je vous laisse messieurs, apparemment des choses urgentes demandent votre attention."

Puis regardant Nelson : "Monsieur Nelson, je vais chercher mes affaires, je reviens de suite."

Ivy marcha alors en direction de la sortie du hall, ses talons dont la résonnance se eurtant à chacune des parois de l'étage sous le coup de sa démarche voluptueuse, droite, fière et inébranlable, ses hanches se balançant de manière hypnotique à mi-chemin entre délicatesse et ensorcellement, faisait aisément penser à ses femmes fatale que l'on voit fréquemment accrochées au bras des "grandes gens" de ce monde. Une poignée de minutes passa apres qu'un légé courant d'air glacé s'invitait dans le hall d'entrée l'espace d'un instant lorsqu'elle ouvrit la porte. Et la voici revenant avec un sac à dos noir dont l'une de ses bretelles était seule posée sur une épaule afin de le porter, sa main gauche empoignant fermement un second bagage suspendu à ses côtés. "Bien, je suis prette Monsieur Nelson."

Nelson était rester stoïque durant tout le temps qu'avait duré la conversation, nul doute qu'a défaut de devoir aider dans ce sujet si important que monsieur Bender semblait décider à discuter avec monsieur Iaroslav, il pourrait aisément les aider quand viendrait le moment où l'on demandera son aide justement. Observant la jeune et troublante, femme blanche sortir chercher ses affaires, nelson en profita pour discuter avec Vadim.

"Monsieur Komievski, le petit déjeuner va être servis dans quelques minutes, nous aurons l'occasion, après ce dernier, de discuter ensemble d'un temps ou nous pourrions jouer aux échec tout les deux."

Puis Ivy Savage revint de dehors avec deux sacs avec elle. Elle semblait voyager léger, mais peut être cela contenait il tout ce qu'elle avait pu, ou voulu, ammenner avec elle. Toujours est il que Nelson ne se laissa pas démonter, et, malgré son âge, se permit de prendre les sacs de la jeune femme avant de la conduire à sa chambre, au vu de son âge, ce serait dans l'aile réserver aux adultes de la confrérie.

Quartier des confrériste, chambre d'Ivy Savage.

Cuisine

Pour une fois, l'oreille aiguisée de nelson ne fut en rien responsable de sa rencontre avec une nouvelle arrivante. Décidement cela affluait beaucoup à la Confrérie aujourd'hui, ce n'était pas pour lui déplaire. Il s'arréta devant la porte, observant un instant la jeune femme avant de lui sourire sincèrement.

"C'est exact mademoiselle, bienvenue à la Confrérie. Au vu des bagages que vous transporter vous ne me semblez pas être ici par hasard. Comme je vous vois charger comme un boeuf et que le petit déjeuner est prêt, que diriez vous de partager notre collation matinale avant que vous ne nous exposiez vos questions mademoiselle ?"

Pour une fois Nelson allait vite, peut être un peu trop, mais il savait qu'il prendrait tout son temps si la jeune femme le désirait elle même.