Quand la fuite n'est pas la solution

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Lou-an avait quitté Boston voilà quelques temps, au début partie pour se mettre au vert pour qu’on l’oublie, par la suite résignée à ne plus revenir à Boston vu ce qu’elle avait osé faire. Lou-an n’avait jamais voulu crée autant d’ennui suite à la terrible attaque de Mallone, elle c’était sentit coupable, c’était de sa faute si elle avait amené le gouvernement sur les traces des mutants. Lou n’avait prit aucune affaire importante, sauf une, son seul ami, celui qui avait tenté de l’aider et de ne pas la juger sûr ses actes.

L’aveugle, enfin un mutant qui depuis la suivait comme son ombre, voyageant de ville en ville, rapidement ils quittèrent le continent américain pour se réfugier en Europe. Au début ils visitèrent l’Allemagne pour enfin finir par atterrir dans la plus belle capitale française. Lou n’avait pas subit d’attaque de sa seconde conscience depuis quelques temps, elle avait comme disparu ou préféré ne pas se manifester pendant une longue période. Lou quitta sa teinture gris clair et opta pour quelques choses de plus tendance, un beau rouge vif donnant un aspect de brasier à sa chevelure, donnant un air tout autre à la jeune femme, ses cheveux avait poussé depuis le temps, elle avait complètement changé de look, la femme timide était toujours là, mais plus sûr d’elle. Elle avait appris le Français, mais avait toujours son accent. Mais elle portait toujours dans ses bagages son aveugle préféré. Qu’elle abandonna un jour à Paris de peur de lui faire du mal !

Elle ne côtoyait pas grand monde, préférant flâner le long de la seine, et oublier ce pourquoi elle était partit, mais les faits la rattrapèrent vite, elle entendit parler des événements troublant, jusqu’au jour ou elle appris que le chef de la confrérie était derrière les barreaux. On avait beau tenté de fuir, la destinée nous rattrape toujours, domicilié dans un petit hôtel pas trop cher, la vie n’était pas si mauvaise. Mais la solitude lui était bien dur ses temps si, voilà plus d’un moi qu’elle n’avait pas utilisé la moindre fibre mutant qu’elle possédait. La jeune femme vivait paisiblement mais c’était bien trop calme pour elle. Elle sortait le soir, dans la plupart des boîtes parisienne. Mais quelques choses lui manquait, était-ce la confrérie ou alors sa conscience n’était pas en paix, et elle souhaitait prendre sa faute, et accepter le châtiment terrible qu’elle pourrait subir, en tant que traître à sa nation. Car oui Lou-an était de ceux que le gouvernement pourchasse un mutant, elle n’y pourrait rien changer… Elle n’avait plus d’honneur comment avait-elle pu trahir sa seule famille.

La jeune femme se retrouvait coinçait entre ses quatre murs à réfléchir même le ciel n’était pas de la partie, gris. Lou sortit dans la rue pensant qu’un peu d’air lui changerait les idées, mais rien n’y faisait chacune de ses pensées la ramenée un bon moi plutôt, alors qu’elle trahissait la confrérie. Elle était lâche d’être partit comme une voleuse, de ne pas avoir affronté la conséquence de ses bêtises. Elle déambulait dans la rue bruyante, se faisant bousculer, on la fixait toujours bizarrement comme si on savait ce qu’elle était. Après tous, elle faisait partie de ses monstres inhumains, mais elle était pire qu’eux tous . Lou n’aimait pas, ce qu’elle était devenue, fuyant, longeant les murs de peur de voir surgir sa punition.

Depuis quelques temps elle se sentait épier quelqu’un qui lui collait au basque de loin mais qui ne loupait pas un de ses gestes.

*ET si Marcus avait envoyé des assassins, me montrer qu’on ne le trahit pas *

Lou-an sentit ce goût amer envahir sa bouche, le goût de la peur emplissait ses narines, elle s’arrêta dans une ruelle, et prise de nausée, s’assit le long du mur crasseux. Elle posa la tête dans ses mains et se mit à pleurer tous ça était de la faute de cette putain de conscience, Pyra la dévastatrice, cette conscience qu’elle ne contrôlait pas trop fragile et pas assez hargneuse. Lou n’était qu’une enfant en proie a des pulsions noires et obscures et un feu dévastateur, la partie femme qu’elle refusait ou du moins n’appréciait pas, elle avait appris qu’elle pouvait être femme sans être cette être arrogant, manipulateur, et terriblement vulgaire. Elle repoussait autant que possible ce côté mais elle s’en trouvait changée des fois elle pensait qu’elle devenait une seule personne, mais Pyra était toujours là pour lui rappeler que sans elle, elle ne serait pas ce qu’elle était devenue. La réponse arriva
Un matin l’handicapée, lui remit la main dessus, et la sermonna en long en large en travers. Lui disant que ce n’était pas la solitude la solution.

Elle repris confiance et redevînt les yeux d’Arkan lui décrivant le mieux qu’elle pouvait ce qu’elle voyait, elle appréciait ce contact, mais il fallait se rendre à l’évidence, ils devaient rentrer, elle mena Arkan à u salon de thé et lui demanda:

Euh ! … Puis-je te demandais quelques choses sa me travaille depuis quelques temps, que penses-tu si je te dis. je veux rentrer à Boston …

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Arkan se rappela toutes les mésaventures, qu’ils avaient eu depuis un moi avec Lou-an, elle était une personne extraordinaire malgré le fait qu’elle partageait son esprit avec une folle furieuse, il ne portait pas dans son cœur Pyra. Mais n’évoquait jamais son existence, il c’était fait à ce trio peu conventionnel. Silencieux face à Lou, il réfléchissait tout en continuant à se replonger dans ces vacances improvisées. Il n’avait guère appréciait l’abandon de Lou au bord de cet institut, mais il lui avait prouvé qu’on ne se débarrassait pas de lui aussi facilement. Il avait déambulé de longues heures jusqu’à la nuit tombée, seule dans le noir constant il avait utilisé son don et avait réussit à se sortir de ce mauvais pas. Lou le croyait totalement aveugle et ce n’était pas plus mal, ainsi elle ne changeait pas de comportement avec lui, toujours agréable et souriante. Elle le prenait par la main et lui racontait des heures durant des paysages féeriques tentant de rendre plus jolie les villes qu’ils traversaient. Arkan les voyait mais préféré imaginez ce que voyait Lou… Elle était si belle, seule regret sa teinture. Arkan passait des heures à la regarder dormir tranquillement, elle ignorait qu’il voyait son visage et préféré lui inventer des horribles mégères plutôt que de lui dire à quoi elle ressemblait réellement. Arkan aimait regarder Lou, elle avait une innocence et une candeur très sensuel alors qu’elle ne le voyait pas. Tous ses gestes étaient gracieux même son petit air boudeur était irrésistible …

IL regarda comme à son habitude le visage familier de Lou et esquissa un sourire.

"Ah ! Enfin tu prends une décision censée, petit oiseau à enfin utiliser son cerveau."

Il éclata de rire devant la mine de Lou, elle était comique avait ses grands yeux ébahissent et son air étonné.

"Je te chante sûr tous les tons depuis plus d’un moi que j’en marre de visiter du pays et là miracle, tu utilises ta tête. Mais oui que je veux rentrer le style oiseau migrateur c’est plus pour moi. Lou excuse-moi pour ce que je vais dire, mais tu es si belle lorsque tu souris, alors s’il te plaît arrête de cacher ton sourire, et tes yeux sont magnifiques …"

Il se tût et baissa la tête, il lui avait enfin dit ce qui lui passait par l’esprit, il posa sa main sûr celle de Lou et lui dit :

"Alors on fait quand nos valises oisillons …"

IL adorait la taquiner, en lui donnant ce petit surnom affectif, et après tout n’était-elle pas un oisillon qui avait peur de prendre son envol …

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