Arrivée des Confréristes

Le Félin descendit de sa chambre, un peu mal réveillé. Il aurait pu paresser au lit tout le reste de la journée : avec Liliane il avait rempli son quota d'entrées de la semaine. Mais une voix, puis deux, puis une petite dizaine avaient commencé à parler dans le hall, haussant le ton de plus en plus... Jusqu'à ce qu'une véritable foule prenne le dessus.

1. Il fallait qu'il voie ça.
2. Il fallait qu'il engueule le responsable de ce réveil intempestif.

Le Félin bouscula Edouard, le majordome, et quelques autres serviteurs, qui étaient tout au fond de la salle.

- Excusez-moi. Pardon. Laissez-moi passer.

D'autres gens lui bouchaient le passage. Il lui fallut quelques "Excusez-moi d'affilée avant de comprendre qu'il s'agissait d'Edouard,n du début à la fin. Il devait y avoir un gros problème.
Demander gentiment à un seul de tous les Edouards de se pousser pour que toutes ses copies lui laissent le passage constituait un effort non négligeable étant donné la taille du pied gauche sur lequel il s'était levé, mais il le fit quand même. Les Edouards s'exécutèrent.

- C'est quoi votre problème, à vous, les mioches ? demanda-t-il de toute sa hauteur à Ashern, qui se trouvait devant les autres, comme un chef. Vous savez pas qu'ici il y a des gens qui essaient de dormir ?

Ayant épuisé son quota de paroles pacifistes pour la journée, Liliane laissa tout le monde donner son avis et vaquer à ses petites affaires. Vu le nombre de personnes présentes, les personnalités et les points de vue différents que cela engendrait, il n'était pas très difficile de comprendre le... ahem... bordel que cela entrainait. Si le but des trois élèves de la Confrérie était de venir foutre le... ahem... bordel à l'Institut, ils avaient bien réussi leur coup à première vue.

Malgrès les paroles et actions qu'elle trouvait parfois irresponsables de la part de certaines adultes (la diplomatie et la délicatesse ça faisait parti de leur dictionnaire ? ) Liliane resta sans broncher, même lorsque sa vue fut soudainement obscurcie par des dizaines de copies du dos de ce cher Edouard _passionant. Lorsqu'un nouveau protagoniste entra dans l'arène, Liliane réagit enfin, trouvant que toute cette histoire allait un peu trop loin et que si le Hall n'était pas évacué, ce serait encore pire. Elle agrippa donc ce cher félin par le dos de son pull.

"T'aurais pas l'impression d'arriver après l'orage et de jouer le bravache qui met inutilement de l'huile sur le feu pour passer son sal caractère sur les autres, très cher félin de mon coeur ?" ironisa-t-elle d'un ton coupant en le tirant vers l'arrière. "Ces trois confréristes ont très bien compris qu'ils n'étaient pas les bienvenus et qu'ils feraient mieux de rentrer chez eux, maintenant laisse Edouard faire son boulot et allons voir ailleurs tu veux ?"

Assurant maintenant sa prise sur le bras du mutant à tête de chat, elle le traina sans ménagement, à la faible force de ses petits muscles, vers les escaliers. Et râlant toujours pour la forme :

"Et tu sais qu'à une époque tu as été adolescent aussi ? Ca t'aurait plus qu'on t'appelle 'mioche' ?"

Vraiment, certains adultes n'étaient pas bien mieux que des adolescents de certains points de vue...

Snake faillit eclater de rire en voyant le majordome se multiplier et leur annoncer qu'un d'entre eux était un tueur....

-Dis donc Ashern, tu me ferai presque peur, maman le vilain tueur ! A moins que ce ne soit la douce Typhanie que je vois mal en tueuse psycopathe....

Citation :

C'est quoi votre problème, à vous, les mioches ?Vous savez pas qu'ici il y a des gens qui essaient de dormir ?

-J'en avais pas jusque la mais il semble que c'est toi le probleme la ! Tu veux te rendormir ? Pas de probleme je peut t'y aider ! Vien la sale matou !

Puis il se fit trainer par la " diplomate " qui lui passa un savon

-Ouais ecoute ta maman et retourne dormir ! Pas si mechant que sa en fait celui la....Couché j'ai dit sale boule de poil !

Il se tourna vers les autres confreristes, et leur parla sur un ton plus discret

-On fait quoi la ? Jusqu'a present on est encore en vie mais sa risque de ne pas durer..Notre admirable tueur a t'il un plan pour nous sortir de la merde dans laquelle il nous a mise ?

Pour cette assemblée extrordinaire dans le hall, il ne manquait que la cerise sur le gateau: la directrice.
Elle poussa lentement la porte et fut étonné de voir pluiseurs dizaines de personnes dans la pièce.
"Euh bonjour"lança t'elle un peu désapointée. Elle eut un regard vers l'un des Edouards, puis ses yeux vinrent se poser sur les membres de la confrérie.
Elle leur sourit gentiment et s'avança jusqu'à eux.
"Y'a t'il un problème?"demanda t'elle d'un air interrogateur.

Quelque fois les hommes ne se distinguaient guère des enfants, aussi vieux et sage semblaient ils.
Si Ludwig fit sa sortie avec une certaine classe et une touche de vitriole, les autres hommes présents ne réussirent qu'à prouver la théorie que la testostérone n'est pas bonne pour le fonctionnement des cellules nerveuses, du majordomme qui se planta devant les gosses comme un char d'assault, au mutant félin qui débarqua sur la scène comme si elle lui appartenait, faisant un one-man-show qui fut mis à mal par la demoiselle pacifiste qui l'emmena avec elle par le col.

Même si ses discours avaient montré ue certaine innocence, la jeune femme lui paraissait cette fois sous un meilleur jour, un peu moins de guimauve et un peu plus d'action.

Forcément, devant telle réponses, un des gosses commença à chauffer, avant que ne débarque la jeune femme croisée dans le bar, aussi gracieuse qu'un papillon se posant sur une fleur, pas le moins du monde géné par la cohue dans la pièce.

Racquel s'amusait de la situation autant qu'elle la lassait.
Il n'y avait pas grand chose à dire ou faire de plus, les choses se déquantaient d'elle même après les vaines menaces.
Spectateur désintéressée, elle se recula puis disparut dans un couloir, inaperçue des acteurs restant en scène.

L'un des hommes présent ne semblait pas vouloir calmé le jeu. Au contraire il semblait parler sans s'en rendre compte, et ses paroles n'était pas des plus intérressante...
Lorsque le majordome se multiplia, elle recula de quelque pas vers la porte. Puis lorsqu'il annonça qu'il y avait un tueur psychopate parmis eux, elle se regara Ashern et Kenjiss. Apparemment c'était Ashern, vu la réaction de Kenjiss. Elle laissa la l'histoire, ce n'était pas le moment...

Une autre vint leur demander si il y avait un problème, mais Typhanie sortit sans faire plus d'histoire, se demandant bien ce qu'elle faisait la... Elle comprenait mieux la situation, mais c'était toujours brouillé dans sa tête. Elle n'avait pas envie d'histoire...
Ce qui était sur, c'est qu'ils avaient eu une bien mauvaise idée...elle ne remettrait pas de si tôt les pieds ici...

Snake s'apercut qu'il restait tout seul fasse a un meute de majordomes et quelques membres de l'Institut plutôt remontés....Il cria a la cantonade

-Merci les gars, si si j'insiste ! Heuresement que je qu'on est dans le meme camps ! J'aurai des doutes sur votre appui sinon !

Il se retourna et ne pipa aucun mots aux mebres de l'Institut.Il passa la porte d'un pas rapide qui traduisait un certain enervement

*Bon je voit que tout le monde ce soutien moralement ici ! Le soit disant tueur qui lache prise fasse a un meute de majordomes en costard cravate et l'autre qui se barre en me laissant seul fasse a eux...Bonjours la coopération ! *

Il marcha vers la Confrerie..Il avait besoin de s'installer et pourquoi pas de grignoter un morceaux ? Le verre du Saturday Night ne lui remplissait pas vraiment le ventre

Ashern se fit dépasser par un Kenjiss plutot en colère alors qu'il n'avait pas finit de descendre les grandes marches de pierres blanches. Il jeta un bref coup d'oeil en arrière. Personne n'avait l'air de vouloir les raccompagner jusqu'au portail ... Et la politesse ? Il rit intérieurement et ralentit le pas pour être à la hauteur de Typhanie.

"Désolé ..."

Ses excuses semblaient un peu déplacées ... Se sentait-il responsable de ce qui s'était passé ? D'un coté, oui, étant le seul majeur et le premier entré ... Il aurait mieux fait de rester tranquillement dans son fauteuil. Ou peut-être que non, car maintenant, il avait une raison de les haïr ... "Haïr", le mot était un peu fort tout de même, mais c'était bien ce sentiment qu'il ressentait, de la haine ... Envers qui ? Les membres de l'Institut ou envers lui-même ? Le doute planait dans sa tête, et n'étant pas naturellement propice à la réflexion, se refrogna de plus belle.

[Suite à la Confrérie, je te laisse y poster Typhanie]

Liliane lâcha finalement le Félin au pied des escaliers. Après avoir monté quelques marches, elle se retourna pour jeter un coup d'oeil sur la scène, avec un peu plus de 'hauteur'.

Voyant que, malgré toute l'agitation, les trois Confréristes s'en allaient sans violence (cela aurait été un peu suicidaire dans les circonstances, mais bon, on ne sait jamais de la part d'adolescents qui se sont fait traités de mioches, de tueurs et autres douceurs...), Liliane se détendit, satisfaite.

Elle baissa les yeux sur le Félin et lui adressa un grand sourire, tout mécontentement suite à son manque de diplomatie précédent oublié.

"Voilà, tu peux retourner dormir ! Bonne sieste !"

Et elle monta l'escalier avec sa gaieté ressucitée, ayant encore une fois oubliée à quoi elle pensait avant tout ce raffus, c'est-à-dire il y a vingt minutes à peine.

>> https://evolution-x.forumactif.com/viewtopic.forum?p=9406#9406

(mé-heuuu ! ze veux zouer moi !)
Le Félin, un peu trop en vrac pour comprendre ce qui s'était passé, se laissa ballotter par Liliane comme un nonagénaire en pleine crise de prise d'initiatives déplacées. Quand il reprit le fil et qu'elle lui souhaita une bonne sieste, il lui jeta un :

- C'est ça. Fous-moi la paix.

Sur ces paroles empreintes de bon sens - pour un félin en tout cas -, il fit une moue horrible. Bousculant sans vergogne les Edouards qui ne s'étaient toujours pas réunifiés, Le Félin se rendit à la cuisine boire un café. Il serait bien plus d'attaque après ça.

Akira regarda les autre partir un après l'autre. Elle marcha tranquillement vers la chambre puis elle se retourna vers Malicia, et elle lui.

- Vous direz, à John, s'il vous plaît, si vous le voyez avant moi. Que je maudit son intelligence infaillible...

Puis elle continua à son chemin vers sa chambre pour y dormir...