Camille Mayfield

Prénom et nom : Camille Mayfield

Surnom : Archie (ce surnom lui vient du célèbre savant Archimède)

Age (Date de naissance) : 26 ans – 26 août 2005

Race : mutant

Clan : L'Institut

Pouvoir :
Elle peut contrôler la pression des choses qui l’entourent. Enfin ça c’est dans ses rêves ! Pour l’instant, ça ne marche qu’avec l’eau et il faut qu’il y ait contact. Ah non, j’oubliais, ça a aussi fonctionner une seule et unique fois dans l’air… Ce qui lui montre qu’avec un peu d’entraînement, elle sera sans doute capable de le faire dans d’autres éléments.
Une pression est une grandeur intensive rapport d'une force sur une surface (définition donné par Wikipédia). Et justement, c’est au niveau de cette force que réside son pouvoir. Elle peut à volonté, l’augmenter ou la diminuer.
Un des résultats dans l’eau est de modifier la poussée d’Archimède (elle peut donc faire couler ou faire flotter toute sorte de chose). Elle sait qu’elle est capable d’augmenter cette force dans une piscine sans personne dans l’eau, sinon, elle peut maintenir environ 5 personnes, d’un poids moyen, à la surface. Après la durée dépend de son état de fatigue, si elle reste immobile et calme, elle peut le faire pendant quelques heures, mais si elle s’amuse avec les autres, cela ne durera pas plus d’une heure (voir moins).
La seule fois que ça s’est produit dans l’air, elle a failli en mourir, enfin elle a tout de même réussit à faire pression sur un mur pour l’empêcher d’exploser (c’est un peu comme si quelqu’un essayait de pousser la porte et que vous vous poussiez dans l’autre sens pour qu’il ne l’ouvre pas !). Elle n’a cependant jamais réussit à le refaire depuis…
Il est évident que son pouvoir dépend également de la surface sur laquelle elle l’exerce, plus celle-ci sera grande, plus vite elle sera fatiguée. Elle peut utiliser son pouvoir sur des surfaces éparses (par exemple, plusieurs personnes qui marchent sur l’eau avec elle), il est entendu que plus ces surfaces seront éloignées les unes des autres et moins elle pourra exercer son pouvoir longtemps sur celles-ci.

Evolution possible :
- le faire dans l’air (et le contrôler) : faire exploser ou imploser des objets, d’abord de petite taille puis de plus en plus gros.
- le faire dans l’eau sans contact direct (agir à distance, de plus en plus éloigné au fur et à mesure que son pouvoir progresse).
- le faire avec d’autres matières (à voir lesquelles)
[Je ne sais pas dans quel ordre ces évolutions vont se produire, j’imagine que cela dépendra du rp et de vous.]


Aptitudes :
C’est une sportive dans l’âme et elle pratique ou a été initiée à de nombreux sports Mais aucun d’entre-eux ne peut lui servir en combat. Par contre lors de déplacement, ou de fuite, elle peut conduire pas mal d’engin motorisé, tel que motos-neiges, bateaux, scooter des mers et voitures naturellement ! Elle a tout les permis qu’il faut. C’est toujours ça de pouvoir opéré une retraite stratégique, non ? Par contre si par malchance ces engins tombent en panne, inutile de compter sur ses talents de mécanicienne ! Elle sait les conduire/piloter, mais pas les réparer, ni les entretenir… quoique vous pouvez tout de même lui demander de faire le plein d’essence.
Je suppose que c’est aussi ici que je précise qu’elle sait piloter un hélicoptère.
Et puis, si elle est, tout de même, amenée à combattre, elle a suivi des cours d’autodéfense, lorsqu’elle était à la faculté. Elle sait donc désarmer un agresseur et le mettre à terre. Enfin, les seules fois où elle a eu à le faire était lors de ces fameux cours, elle n’ira sûrement pas très loin avec ça dans la réalité.

Description physique :
On peut dire que Camille est assez soucieuse de son apparence, normale puisqu’elle est de temps à autres sous les feux des projecteurs (entendez par là qu’elle est amené à aller de temps à autre avec ses parents à des soirées mondaines, elle n’est tout de même pas une star de cinéma) ! Une description rapide me ferait juste dire que c’est une grande brune, mais cela ne suffit pas pour que vous la reconnaissiez si jamais vous la croisez, n’est-ce pas ?
Elle a des traits assez fins et féminins. Elle aime à dire que ses yeux noisettes prennent des reflets or au soleil, mais malgré ce qu’elle raconte c’est tout de même rare !
Sa stature droite et digne lui donne parfois un air suffisant à la limite de l’arrogance, elle en profite lorsqu’elle veut impressionner des personnes, voir les remettre à leur place. Mais en général, ce n’est pas du tout son caractère et elle sait adoucir et faire oublier cette impression de dureté par un magnifique sourire, le plus souvent amicale.
Dans ses déplacements ou dans ses gestes, aucune hésitation, lorsqu’on la voit, on sait de suite qu’on a à faire à quelqu’un qui a de l’assurance. Bien que ses muscles ne soient pas saillants, son corps est celui d’une sportive à n’en pas douter, malgré tout, sa silhouette reste très féminine.
Ses tenues sont toujours soigneusement choisies par elle en fonction des circonstances. Sa garde-robe est très vaste et va de la robe de soirée au jean.

Signes particuliers :
Elle a une cicatrice de quelques centimètres sur le haut du bras gauche, séquelle qu’elle garde de l’attentat.

Histoire :

Tranquillement assisse dans son fauteuil, elle regarda le carnet que son frère lui avait apporté, il y avait quelques mois de cela. Elle s’était finalement décidé à écrire comme il le lui avait conseillé. Tom lui avait promis que cela lui permettrait de faire le point. Elle prit le stylo posé sur la table à côté d’elle et commença à tracer des lignes manuscrites sur le papier blanc.

"Je suppose que pour expliquer qui je suis, je dois dire quelques mots sur mes parents en premier lieu. Très bien puisqu’il le faut ! Mon père est Robert Mayfield, il est avocat, spécialisé en droit international, ma mère, Margaret Mayfield, est une femme au foyer, enfin si je puis dire, puisque entre les soirées mondaines et les différents clubs et organisations dont elle fait partie, elle n’a jamais eu vraiment de temps pour sa maison !
Moi, je suis Camille, je suis un imprévu et je n’ai pas vraiment été conçu sciemment. Malgré cela, ma famille n’a jamais vu en moi un problème, j’ai été le petit plus qui pimente une vie trop calme et routinière. Ne me demandez pas comment je le sais, je ne pourrais pas vous répondre. Le plus probable est tout de même que ce soit mon frère Thomas qui me l’ai expliqué à un moment ou un autre.
Tom est dix ans plus vieux que moi, et on s’entend assez bien, enfin comme frère et sœur, quoi. Nous sommes partagés entre des temps de chamaillerie et des temps où nous prenons soin l’un de l’autre. Mais je m’avance peut-être un peu dans mon histoire en vous disant cela.

Je suis née en France, mon père était en poste à l’ambassade des Etats-Unis dans ce pays à l’époque. Je pense que mon enfance a été assez ordinaire, j’ai été à l’école dans un prestigieux établissement privée de Paris. J’étais curieuse ce qui a facilité mon apprentissage. Attention, je n’était tout de même pas un génie, mes résultats étaient normaux, j’avais la plupart du temps d’assez bonnes notes. Mon temps se partageait à l’époque entre mon école et ma famille… enfin plutôt mon frère. Comme je l’ai déjà dit, mes parents étant souvent absents, nous nous retrouvions souvent tous les deux. Tom était à cette époque une source de tourments éternels pour moi. Oui, je sais c’est sans doute un peu exagérer mais c’est que je ressentais à cette époque. En effet, mon frère prenait un malin plaisir à parier avec moi, à chaque fois, j’avais beau savoir que j’allais perdre, il lui suffisait de faire appel à mon ego pour que je tombe dans son piège ! L’enjeu de ces paris ne fut jamais l’argent, non, c’était de me voir faire quelque chose. Il me construisait des parcours incroyables que je devais faire en skate ou en roller. Maintenant, quand j’y repense je comprend pourquoi Tom rigolait autant, il ne devait pas être facile de garder son sérieux devant mes hésitations, mes passages hasardeux d’obstacles (comprenez par là que je les franchissais n’importe comment pourvu que je ne tombe pas) et mes chutes souvent ridicules. Sur le moment, je ne pensais qu’à réussir pour lui prouver… en fait je ne sais plus trop ce que je voulais prouver. Je me rends compte aujourd’hui que ma combativité me vient sûrement de là, ainsi que mon sens de l’équilibre, d’ailleurs !
Nous partions au ski, tous les hivers lorsque nous étions en France, je m’en souviens également très bien, là encore à cause de Tom. J’ai appris à skier, les premières années, j’ai fait pas mal de chute et puis est arrivé un moment où j’en faisais moins, mon frère s’ennuyait peut-être… enfin, un jour mon gage pour avoir perdu le pari fut de faire de la moto des neiges ! Naturellement, puisque j’étais encore une enfant, j’aurais un engin adapté à ma taille. Tom insista pour en fait lui aussi, mais comme il était plus âgé, il eut droit au modèle adulte. Vous imaginez bien les moqueries qui fondirent sur moi lorsqu’il me vit avec ma mini moto des neiges ! J’étais furieuse et lui proposa une course, que je gagna, mais au prix d’une chute spectaculaire et d’une fracture au bras. C’était ma première vraie blessure, avant je n’avais guère eu que des égratignures. Au fil des années, les paris ont pris des enjeux, toujours sportifs, mais de plus en plus extrême, nous en étions à la moto des neiges, il y a eu ensuite scooter des mers, hors bord, saut à l’élastique, saut en parachute, j’en oublie sûrement mais vous avez sans doute saisi ce que je tente d’expliquer. Sinon, ce n’est pas grave ça n’a pas vraiment d’importance, cela explique juste pourquoi je suis aussi sportive : pour faire face au future gage des paris que je ferais avec Tom !

Mais je me suis sûrement encore un peu avancé et j’ai d’autres choses à vous dire, des choses qui se sont passé en France… surtout une chose, un secret. C’était lors d’une de nos éternelles dispute, la gouvernante était sortie, et Tom et moi nous disputions une bouteille d’eau. Mon frère l’avait mise trop haut pour que je puisse l’atteindre et moi, naturellement, je voulais boire ! Lui avait un verre et buvait devant moi, me narguant, c’était une déclaration de guerre ouverte ! De la cuisine, je passa au salon, prit de la peinture, et avant qu’il pu s’en apercevoir, mes doigts étaient dans son verre et l’eau se teintait de violet. Il commença à s’énerver, moi aussi et le verre se brisa… non, le verre explosa, répandant de l’eau colorée et des morceaux de verre partout. Aussi stupéfait l’un que l’autre, nous nettoyâmes tout avant le retour des adultes. On en parla, la même chose nous était venue à l’esprit ce jour là, l’un de nous était un mutant, comme on ne savait pas qui, on décida de se taire et de garder le secret mais on se promit que quoiqu’il arrive à partir de maintenant, on se dirait tout. Peut-être qu’un jour ou l’autre nous aurions fini par nous déchirez sans ce serment, qui pourrait le savoir ?
Même si j’espérais que ce fut Tom, je savait que l’eau avait changé entre mes doigts et que le verre, c’était moi qui l’avait fait exploser. Mais être mutant n’était pas de bon augure en ce temps là, je ne suis pas sûre que ce soit mieux maintenant, mais je ne suis plus une petite fille au moment où j’écris ces mots.

Cela se passa peu de temps avant que l’on ne déménage. A l’époque on ne me dit pas la vérité, il est vraie que les conflits mondiaux ne m’intéressaient pas tellement. Je suppose que c’est lorsque le président de notre pays fut tué qu’on alla rejoindre la famille de ma mère à Londres. Je ne me souviens pas vraiment de l’école où j’allais, mais je me souviens que ma grand-mère et mon grand père doublait notre argent de poche lorsque nous rapportions des bonnes notes (autant dire que mon bulletin scolaire était très bon !). De ce temps là, je ne me rappelle pas vraiment grand chose jusqu’à l’incident… c’était environ, un an après notre arrivée à Londres. Pour la fin de l’année scolaire, nous étions invitez chez un camarde pour une Garden party avec piscine. Après l’histoire du verre, j’avais évité de me trouver en contact avec de l’eau, mais rien ne s’était produit, au bout d’un moment, je me souviens m’être dit que c’était peut-être passé, que j’étais peut-être guérie, comme pour une grippe… Bref, revenons à l’incident, mes parents étant je ne sais où, c’était mon frère qui m’avait conduit. Je ne me souviens pas du nom des différents protagonistes. Ce que je peux vous dire c’est que peu de personnes étaient arrivé et que j’étais assisse les jambes dans l’eau, en train de discuter avec une amie. Est arrivée une fille que je n’aimais pas, s’en suivit une discussion qui me mit hors de moi. Je crois que c’était au sujet d’un garçon, mais je n’en suis pas sûre. Bref, je senti l’eau changer, comme pour le verre, oui exactement comme le verre ! Je ne sais trop comment décrire ce sentiment mais je su que j’agissais sur toute la piscine, heureusement, personne ne s’y baignait à ce moment… Puis j’ai entendu le plongeoir, je me suis retirée de l’eau aussi vite que j’ai pu, mais cela ne suffit pas. Aujourd’hui encore je revois l’eau devenir rouge. En fait, le plongeur ne s’était que légèrement cassé le nez, ce qui saigne beaucoup mais n’est pas très grave. Naturellement, je l’ignorais, j’ai demandé à mon frère de partir, immédiatement. Les gens présents crurent que j’avais été choquée de voir tout ce sang (et je n’étais pas la seule dans ce cas) et pour le garçon tous se mirent d’accord pour dire qu’il avait mal plongé.

Histoire (suite) :

Dans la voiture, mon frère du me rappeler notre serment pour que je lui parle enfin et que je lui raconte toute l’histoire. J’ignorais ce qu’avait le garçon, à ce moment, je pensais l’avoir tuer et dis à Tom que je n’étais qu’une criminelle, une meurtrière… un monstre ! Pour conclure mon temps de parole je promis de ne plus jamais sortir de chez nous ! Mais il est des promesses impossibles à tenir.
Cela me fait presque sourire aujourd’hui mais à l’époque j’étais terrifiée et je suis restée plusieurs jours enfermée dans ma chambre. Le seul qui pu franchir le seuil de mon sanctuaire fut mon frère. Il promis de m’aider et je le cru. Aussi entre deux chamailleries et dans le dos de tout le monde, il m’aida, à comprendre et à maîtriser ce pouvoir que je détestais. Pendant les vacances, j’avais déjà pas mal progresser, toute fois, on trouva une excuse pour que je sois dispenser de natation à la rentrée scolaire, le temps que j’appréhende mieux mon pouvoir. Quelques années passèrent, Tom m’aida énormément même si des fois j’avais un peu de mal, après tout, on ignorait tout les deux comment fonctionnait mon pouvoir, mais naturellement, avec le temps, je le maîtrisais de mieux en mieux. Le seul fait marquant durant ces années, fut un accident, ou une panne, je ne suis plus sûre. Cela arriva en plein vol, alors que notre famille se rendait dans une des résidences secondaires. L’hélicoptère piqua du nez et je dois dire, qu’encore une fois, j’ai eu très peur, au point de pas vouloir remonter dans un tel engin ! Mais ma famille l’utilisait énormément pour les déplacements de proximité, alors mon père fut furieux et me fit prendre (de force) des leçons de pilotage de cet engin. Aujourd’hui, je sais piloter un hélicoptère, même si j’ai toujours une certaine appréhension en vol et que j’évite autant que possible ce mode de transport.

Le prochain épisode de ma vie, c’est mon… enfin notre retour au pays. Le calme était relatif naturellement, mais je crois que mon père en avait assez de travailler avec le père de ma mère. Je découvris que j’avais deux oncles, l’un dans la finance et l’autre dans l’art (il dirige des galeries d’art d’après ce que j’ai compris). On ne les a vu qu’une fois et je pense que mon père ne s’entend pas beaucoup plus avec sa famille qu’avec celle de maman.
Ce retour signifiait aussi pour moi, l’université, j’allais à Yale pour suivre un cursus scientifique. Mon frère quant à lui était devenu journaliste dans un journal de Boston, On se téléphonait souvent et il continuait à mes donner des leçons aussi souvent que possible, même si je n’avais plus vraiment besoin de lui, je ne savais pas comment lui dire. A cette époque, j’étais capable de nous faire traverser un lac (pas trop grand) en marchant sur l’eau. Ce n’était pas comme avec la piscine, je savais que mon pouvoir ne s’exerçait alors que sur la plante de nos pieds.
La première fois que je le fis, on a du payer un bateau-taxi pour nous ramener de l’autre côté du lac, parce que l’aller m’avait trop épuisée et que je ne pouvait pas faire le retour.
Avec le temps, mon pouvoir ne me faisait plus peur, je pense que je le maîtrise bien aujourd’hui. Je suis capable non seulement d’agir sur la poussée d’Archimède, c’est d’ailleurs de lui que me vient mon surnom, mais également dans d’autres directions (pas seulement sur une poussée verticale). C’est ainsi qu’en augmentant la pression sur ses soutiens, j’ai fait s’écrouler un petit ponton. Je précise que c’était du bois, usé par les années, je ne suis pas sûre que j’aurais obtenu le même résultat sur du béton !

Ce que j’ai à dire ensuite concerne mon frère. Il avait toujours été là pour moi aussi lorsqu’il a eu besoin d’aide, je n’ai pas hésité une seconde. Je ne sais pas tous les détails, même au jour d’aujourd’hui, mais j’ai confiance en lui ! Il me demanda d’être au port de Boston à une heure bien précise, il m’avait fait un petit plan, pour m’indiquer l’endroit exact dans le port. Je suivis ses instructions, il m’avait qualifiée de plan de repli stratégique. Je n’ai pas vu ce qui s’est passé avant, juste mon frère est arrivé en courant, et nous avons fuit en marchand sur l’eau, dans la nuit noire. Ses poursuivants ont essayé de nous suivre en bateau, mais en modifiant la pression de l’eau, je l’ai fait coulé… Nos entraînements ont alors pris une autre tournure, puisqu’à présent j’étais capable de faire flotter les choses, maintenant je devais apprendre à les faire couler, si ce bon Archimède me voyait, je me demande ce qu’il dirait de moi !

Il ne me reste plus q’une chose à vous dire, la plus difficile, parce que la plus récente. Ma main tremble et je ne suis pas sûre que cela soit vraiment intéressant… Non, en fait c’est moi qui n’ai aucune envie de parler de ça, mais Tom m’a dit de tout écrire, alors je vais le faire. Pardonnez moi si mon écriture n’est pas parfaite pour ce passage. Il y a un an de cela, nos diplômes en poche, une amie m’a invité avec plusieurs autres dans sa résidence d’été pour fêter ça. Nous étions dix amies… aujourd’hui, nous ne somme plus que trois… Mon cœur se serre en repensant à cela, je me sens tellement responsable de ne pas avoir sauvé tout le monde.
Nous avions prévu de passé trois semaines là-bas, dans la résidence du Gouverneur de l’Indiana, mon amie était sa fille. Le début du séjour fut parfait, un vrai rêve et surtout, du repos bien mériter après toutes ces années à travailler comme des malades ! Bref, tout se passait bien jusqu’à … jusqu’à une après-midi. Le matin, nous avions été faire du quad dans les bois alentours et certaines d’entre-nous qui étaient fatiguées avaient décidé d’aller se reposer un peu dans la chambre à l’étage. J’étais parmi elle, en fait de repos nous nous sommes installées dans une chambre et avons commencé à discuter, une petite discussion pré-sieste en quelque sorte. Les autres étaient en train de faire je ne sais quoi dans le salon.
Nous avons entendu l’explosion, puis tout s’est passé tellement, je vais vous dire ce que je crois qu’il s’est passé pourtant je ne saurais en être sûre. Alors que l’explosion aurait du détruire toute la maison un mur a résisté, je pense que c’est moi qui l’ai maintenu ainsi. J’ai senti l’air se modifier quelques instants avant le choque, je pense que j’ai fait pression sur le mur, cela l’a empêche de voler en milles morceaux. Mais il a volé tout de même, nous étions cinq dans la chambre, cinq que le mur a protégées et nous sommes cinq à avoir été entraînées avec lui dans les airs puis dans l’eau.
Après le choc avec le mur, j’étais blessée, je ne saurais dire exactement où mais je souviens que j’avais déjà mal. En sentant le contact avec l’eau, je me suis dit que j’étais sauvé, que nous étions sauvé, j’allais utilisé mon pouvoir et nous remonter… Mais j’étais épuisée, je ne pouvais faire aucun mouvement et tout finit par devenir noir.

Je me suis réveillée dans la chambre d’une clinique pour apprendre que des pêcheurs et des plaisanciers étaient venus à notre secours. Mais sur cinq, nous n’étions plus que trois, l’une de nous était manquante et on cherchait encore son corps, on ne l’a toujours pas retrouvé aujourd’hui… L’une était morte en arrivant à l’hôpital. Les deux autres avaient quelques fractures et moi, j’étais dans le coma depuis deux mois.
Quand à celles qui se trouvaient dans la maison, elles étaient toutes mortes… On accusa un type du coin, soit disant qu’il aurait voulu s’en prendre au Gouverneur. Mais je ne crois pas que ce soit lui, j’ai examiné les dossiers de la police, j’ai eu le temps pendant mes longs mois de convalescence et de rééducation. Mais l’homme en question était un mutant, les autorités n’ont donc pas du chercher plus loin !
Alors qu’avant une carrière de biologiste cellulaire m’attendait, aujourd’hui je n’ai plus qu’un mot à la bouche : JUSTICE ! Mon frère a contacté des gens qui connaissent de gens qui ont des connaissances et il m’a parlé d’un Institut qui pourrait peut-être m’aider, j’ai pris contact avec eux et on a accepté de me recevoir."

Elle posa le cahier, soulager que ce soit enfin fini, se sentait-elle mieux ? Pas vraiment, mais son frère n’avait pas tord, cela lui avait permis de mieux voir où elle en était. Elle mis le cahier dans sa valise, c’était la dernière fois qu’elle voyait cette chambre où elle s’installait pendant la semaine, pour la rééducation. Elle avait, entre autre, eu une fracture de l’épaule qui avait nécessité plusieurs opérations puis un long réapprentissage. Mais aujourd’hui elle avait récupéré toutes ses facultés motrices et elle allait commencer une nouvelle vie. Elle descendit l’escalier pour sortir enfin à tout jamais de cet endroit, en enfourchant sa moto elle se dit qu'elle allait enfin pouvoir se rendre utile, enfin du moins l'espérait-elle…

Caractère :
Camille est le genre de personne sur qui on peut compter. Le fait d’être mutante ne lui pose pas vraiment de problème, malgré tout à part son frère personne n’est au courant. Elle a un caractère assez tranché et ne lâche rien, cette force de caractère peut parfois devenir un défaut lorsqu’elle s’entête de trop. Elle n’a pas peur de grand-chose, ou plutôt si elle a peur, elle est quand même humaine après tout, mais les paris avec son frère lui ont donné l’habitude de ne pas céder à l’effroi et à tout essayer.
Malgré son assurance, elle reste tout de même marqué par les grands épisodes de sa vie et notamment l’explosion à laquelle elle a survécu. Pourtant elle refuse de se laisser abattre et veut continuer à vivre. Tous ces longs mois de rééducation, et même encore aujourd’hui, lorsqu’elle doit faire quelque chose, elle prend ça comme un combat, une lutte pour ne pas sombrer.
De temps à autre, elle a besoin comme le plus part des gens, de faire le point, en général, elle fait cela avec son frère. Ils sont très proches, unis par un même secret. Elle se préoccupe beaucoup de ce qu’il fait, surtout qu’à certains moments ça à l’air dangereux ! Elle ne peut même pas envisager de la perdre, cela serait la fin du monde pour elle. Quand à ses parents, ce sont des étrangers pour elle, alors elle les aime bien sûr, mais pas plus que ses amies.
Cela va la changer de vivre dans un environnement où les autres vont la voir sous vrai jour. Mais bon, elle s’en inquiète pas plus que ça, elle verra bien une fois sur place

Ambitions : Ce qu’elle veut à présent, c’est faire justice, trouvé le véritable auteur de l’attentat, bien sûr, mais pas seulement. Elle veut aussi faire en sorte que la paix dure entre les mutants et les humains.

Bienvenue !

C'es tellement rare une fiche comme ça que ça fait vraiment plaisir

Je l'ai déplacée ici le temps qu'on la traite, mais ça ne devrait pas durer longtemps^^

Je n'ai... rien à dire

Juste un détail, pour la X-Force, tu ne pourras être au courant de l'existence des équipes qu'une fois arrivée sur place

Tu peux modifier ta fiche en disant par exemple que tu espères te rendre utile d'une quelconque façon une fois arrivée à l'Institut

Pour le pouvoir, ça m'a l'air correct, j'attendrai néanmoins le passage d'Evolo

J'ai modifié légèrement la fin de l'histoire pour les histoires d'équipes ^^

Désolée d'avoir posté au mauvais endroit

S'il y a des questions sur le pouvoir, je pense pouvoir apporté des réponses...

Perso j'en ai pas, je les aurais posée sinon , mais comme en général Evolo regarde aussi de près les pouvoirs j'attend son avis^^

Pour le pouvoir, je n'ai pas vraiment de question.
Je précise juste qu'il faudra que tu fasse attention à bien être raisonnable dans les quantités d'eau manipulée et les modification de pression occasionnée.

Ah oui, je te préviens quand on augment la pression d'un liquide celui ci prend moins de place (genre quand on appui sur une éponge elle devient plus dure, mais elle a diminué de volume)
Donc comme ton pouvoir n'est apparemment que sur la pression, il faudra prendre ça en compte dans tes rp.
Pour faire marcher des gens sur l'eau d'une piscine, il faut forcement que l'eau soit sous pression, donc comprimée, donc que le niveau soit plus bas que si tu ne faisais rien.
Sur un lac, cela n'a pas de grande influence sur le niveau (puisque la volume est très important ( et que la zone comprimée peut être juste à la surface, avec l'eau "normale" qui comble l'espace d'en dessous que cette eau libère en diminuant de volume), mais si le "récipient est plus petit, il faudra faire gaffe.

Pour te donner une idée, pour pouvoir marcher sur l'eau il faut a peu près multiplier la pression par deux, donc diminuer le volume du liquide manipulé de moitié.

Si tu prend en compte ça (tu n'es pas obligé de le rajouté dans ta fiche, il faut juste que tu fasse gaffe pendant que tu joueras) tout ira très bien, donc je suis favorable à ta validation (Sam si tu passe par là)

Fiche validée alors^^

Une diminution du volume d'eau, que je suis bête ! Voilà un détails qui m'avait échappé...
C'est gentil de me l'avoir dit parce que sinon effectivement dans le rp ça serait passer à la trappe

Bon, sinon, merci de votre accueil... je vais voir où je peux m'incruster

Vas-y, vas-y^^

Faut pas avoir peur