[Jour de l'An] Niveau 0 : Arrivée des Infectés.

[ Le Saturday Night - [Jour de l'An] Les Tables]

Le monotonie du port et de la neige qui s'accumulait devant les portes du hangar 0002 fut brisée par un trio assez particulier.

Ce trio, tout d'abord invisible, fit son apparition, sortant de "l'au delà" comme le pensait l'ivrogne qui s'était installé contre un poteau du quai, la bouteille à la main.

Le vénitien, entouré de ses deux sbires s'approcha de la porte métallique qui s'ouvrit dans un grincement caractéristique, dévoilant l'intérieur du bâtiment. Toutefois Di Smorgia ne pénétra pas à l'intérieur, restant planté là, dans l'encadrement de la grande porte de tôle.

Dans un ordre mental simultané, les deux jumelles se glissèrent dans les ombres du port à la recherche de possibles suiveurs tandis que l'italien attendait toujours, fixant les pales lueurs artificielles qui longeaient les ruelles du port.

Il attendit quelques minutes avant de voir apparaitre une sorte de grand zombi dont le visage était périodiquement et faiblement éclairé par les braises d'une cigarette. Il s'approchait, clopinant mollement.

Fatigué, Carlo ?

C'est le cas, monseigneur.

Je pensais que tu t'étais amélioré en endurance, non ? Tu me déçois un peu, Padovani.

J'en suis profondément déso...

Tu devras faire mieux la prochaine fois.

Coupa sèchement le Comte qui continua à fixer la nuit, le regard perdu dans ses pensées ...

[HRP - Hop, voilou, les Infectés qui le souhaitent peuvent se pointer - HRP]

Kimimaro finit par apparaître non loin du hangar. Après un grand flash gris, il se retrouvait dans la neige et tout ce qu'il pouvait sentir malgré son long manteau de grande épaisseur était l'air glacé qui l'entourait et le harcelait de tous les côtés.

Malgré cela, il se redressa et regarda droit devant lui. Il était toujours sous le contrôle du Comte. Il regarda un peu autour de lui, dévisageant les autres personnes présentes d'un regard presque de serpent. Kim n'avait pas l'air qu'il arborait le plus souvent. Il n'était ni doux, ni calme, ni reposant au regard... Le teint très blanc, voir similaire à la neige accentuait l'aspect de ce visage à l'allure de masque vénicien parsemé de quelques tatouages sur le front et sous les yeux.

Sa petite natte sur le côté tombait légèrement sur le côté et se balançait sous le rythme de ses pas. La neige craquait sous les chaussures montantes qui la perforait. Kim s'avançait droit vers le Comte.

Il le regarda un instant avant de s'incliner légèrement comme un disciple à son professeur.

" A votre service Maître... Ma vie existe au nom de la votre."

Ces mots résonnaient, mais même s'ils étaient faux et que Kim ne vouait sa vie qu'au service de sa vengeance, l'emprise du Comte faisait qu'il en était convaincue au péril de sa propre vie.

L'homme se redressa finalement, le teint toujours blafare et d'un revers de sa main essuya le sang sur le bord de ses lèvres.

Hrp me voila de retour après une semaine de vacances apparemment au mauvais moment, donc je récupère le train en route.

Les évènements avaient été très rapide et confus. Et la bataille entre les marionnettes du Comte et les mutants disposant encore de leur libre arbitre avaient créé un chaos innommable dans la salle bondée du Saturday Night. Apparemment laisser le mutants s'entretuer n'était pas dans les plans du Comte et il avait fait en sorte que tous ses nouveaux esclaves partent avec lui vers un grand Hangar.

Evolo après avoir été complètement aveuglé par le fumigène, ne recouvra la vue qu'une fois arrivé dans ce grand Hangar vide. Il portait toujours son vieil uniforme d'officier prussien de la fin du dix-neuvième siècle qu'il avait mis en guise de déguisement avant de partir pour la soirée du nouvel an. La seule explication à ce changement de lieu étaient qu'ils avaient été téléportés. Le jeune Ukrainien ne savait pas qui avait le pouvoir de déplacer autant de gens à la fois, mais l'esprit embrumé par le contrôle du Comte il n'y prêta guère attention.

Il remarqua tout de même un adolescent en T-shirt qui soufflait des volutes de vapeur d'eau condensée par la bouche comme pour rappeler qu'il faisait bien plus froid dans ce hangar que dans la salle de danse de la boite de nuit du bon vieux Sagamore.
Evolo se retourna alors en direction du comte qui trônait avec ses acolytes au milieu du hangar glacé. Le jeune génie attendait qu'on lui dise ce qu'il devait faire, maintenant que la mission de proteger le Comte était achevée son esprit vidé de volonté personnelle au profit d'une obéissance aveugle au véniten attendait un nouveau but de la par de son maître à penser

[HRP - Je rassure ceux qui n'ont pas encore posté, ce n'est pas dérangeant que vous n'ayez pas le temps, puisque là on va ouvrir la suite sur des sujets où il y aura moins de monde. Donc vous pouvez arriver ici au compte-goutte ! - HRP]

Les premiers infectés montrèrent le bout de leur petit nez gelé. Tout d'abord un premier jeune homme que Di Smorgia adorait déjà (le mot "Maître" étant sans doute la source de cette bonne humeur). Puis un second qui s'était distingué par sa férocité lors de l'affrontement du bar.

Enfin, un troisième jeune homme arriva, tout aussi congelé et dans un costume pour le moins ... Extravagant, si si.

Bonsoir bonsoir chers amis ! bienvenue dans ma modeste demeure du moment ... Si vous voulez bien me suivre. Nous allons rejoindre Caballero et notre ami Miksa.

Les grandes portes du hangar s'ouvrirent, dévoilant toute une rangée de matériaux plastiques de diverses origines. A l'intérieur, il ne faisait pas vraiment chaud mais en tout cas, tout le monde était protégé du vent et du froid.

Une fois les invités à l'intérieur, Le Comte leur précéda la marche, discutant d'une manière plus que décontractée et peut être même un brin infantile.

Padovani -le fumeur- resta planté à l'entrée, le regard dans le vide.

Je suis tout excité à l'idée de vous accueillir ici ! Et puis, j'ai beaucoup de surprises pour vous tous !

Tenez.

Le vénitien tourna la tête vers Evolo alors qu'ils prenaient un embranchement entre les différentes étagères et caisses du hangar.

Monsieur Vynnytchenko, c'est bien cela ? Je sens que tu vas bien t'entendre avec notre cher Caballero !

Il baissa d'un ton et se tourna vers eux d'un air confident alors qu'ils arrivaient vers la pente et la porte blindée menant au niveau inférieur. On apercevait la rambarde de sécurité un peu plus loin qui cerclait cette fameuse pente.

Bon, même si je pense que vous ne pouvez plus vraiment être surpris - c'est l'inconvénient, avec ce qu'on vous a fait ingurgité, voyez-vous - ne soyez pas étonné de l'apparence de votre frère. On s'y habitue.

Enfin, je parle je parle, mais monsieur Snake ici présent ne sera pas non plus en reste, puisqu'en dessous nous avons tout un tas de matériels et d'équipements hors de prix venus de l'Italie exprès pour nous divertir ! J'espère que cela te plaira, Snake. Je vous raconterai bien à tous comment nous nous sommes procurés tout cela, mais nous manquons de temps, malheureusement !

Le tatoué, drôle de surnom, tout de même.

Un air soudainement songeur voila le visage du comte qui s'arrêta devant la pente, un doigt posé sur ses lèvres.

Je n'ai pas encore eu le temps de sondé tout le monde, tu m'excuseras Kimimaro, mais, qu'est ce qui te plairais, à toi ?

Le Comte commença par les saluer. Kimimaro l’écoutait alors avec une grande attention et lorsqu’il les invita à entrer dans le hangar, ce ne fut pas de refus car le froid continuait de le faire pâlir plus qu’il ne l’était déjà. Etait-ce vraiment possible ?

Le vénitien leur proclama aussi qu’il avait beaucoup de surprises pour tous les mutants qu’il avait rallié à sa cause par le lien sanguin. Le Démon Blanc se demandait vraiment ce que cela pouvait être… Un spectacle ? Ce ne serait pas étonnant vu la manière et le lieu où il avait fait son « show ».

Kim le suivit de très près et observa en même temps les autres mutants qui en faisaient de même. Jamais rencontré au bataillon…

Des caisses furent désigner à un jeune homme (Evolo), du matériel et de l’équipement hors de prix à un autre à la face tatoué, Snake de son pseudo visiblement.

A l’intérieur du hangar, on pouvait reprendre un peu de couleur. N’étant plus exposé au froid intense et à l’atmosphère humide qui congelait ce qui lui restait de chaleur, il put se sentir moins souffrant.

Soudain, le Comte s’arrêta un moment. Kim en fit de même se demandant la raison. Il l’observa, s'interrogeant sur ce qu’il pouvait bien penser… Son air agar ne demandait que réponse…

Et il l’obtint !

« Je n'ai pas encore eu le temps de sondé tout le monde, tu m'excuseras Kimimaro, mais, qu'est ce qui te plairais, à toi ? », lui demanda Smorgia.

Ainsi donc il fallait du temps pour pouvoir sonder chaque nouvelle recrue. Une confrontation interne se déroula dans son esprit et bien évidemment un compromis forcé se trouva immédiatement…

Baissant légèrement la tête, il lui annonça tout d’abord :

« Vous servir comme il se doit, Maître… »

Il finit par relevé la tête lentement et l’on pouvait finalement apercevoir une digne conviction dans ses yeux…

« Mais à part cela, éliminer de mes propres mains certaines personnes. »

Le ton était brute car la résolution assurée. La vengeance qu’il gardait dans son cœur continuait de faire rage et lui, l’homme qui gardait tout le temps son sang froid en tout circonstance, ne pouvait empêcher de sentir son pouls battre plus fort à l’énonciation du but de sa vie, qui à cause du lien qu’il entretenait avec le Comte, passait en deuxième.

Rabaissant le regard…

« Hélas, sans vouloir vous offenser, je ne pense pas que cela puisse être dans vos possibilités. »

Réussir à accomplir cet acte, lui ferait ressentir une libération et un plaisir qu’il n’aurait connu autrement mais il savait bien que pour l’instant c’était impossible.

Reprenant une allure plus droite et plongeant ses mains dans les poches de son long manteau gris, il reprit…

« Une simple espace où je pourrais m’entraîner me suffira, si cela est possible. »

[Bon désolé pour les absents, on avance... Faudrait voir à vous bouger quand même les infectés pas encore présents... ]

Au moins la morsure du vent ne les atteignait pas ici... Kenjiss parut reprendre quelques couleurs, ou du moins abandonner son teint violet pour un légèrement plus pâle. Le tatoué tourna légèrement la tête en apercevant Tsipora approcher, tout aussi frigorifiée que lui. Faut dire qu'elle portait encore moins de tissu... L'image d'une batteuse à moitié nue transformée en glaçon traversa l'esprit du tatoué qui esquissa un sourire avant de reprendre son sérieux lorsque le comte se mit à parler. Kenjiss l'écouta avec un enthousiasme grandissant à peine nuancé par le fait que ces "équipements" venaient d'Italie. S'il n'avait pas été drogué, shooté, manipulé et j'en passe, le jeune mutant se serait lancé dans un grand discours vantant les mérites des industries de l'oncle Sam, qui étaient certainement meilleures que ce que les européens pouvaient fabriquer. Fort heureusement pour les oreilles de la ligue pour la tolérance et contre le racisme, le tatoué était hors d'état de nuire, du moins de cette manière. Tout ce qu'il entendait lui paraissait génial. Leur maitre avait donc tout prévu. Ils allaient pouvoir continuer sur leur lancée, libérer leurs frères en annihilant les traitres... Soufflant sur une main à trois doigts qui repassait au violet, Kenjiss adressa un sourire d'espoir au comte.

=> Padovani :

Quelqu'un arriva, en sale état. Padovani savait instinctivement de qui il s'agissait. Restait à savoir sur cette personne était suivie ... Le fumeur se contenta de reprendre une 'taffe' de sa cigarette, la recrachant au passage. Les jumelles feraient leur boulot.

"-Est-ce qu'il est possible... de recevoir quelques soins ? Ou dois-je rejoindre le Comte... euh... à l'intérieur ?"

Padovani se contenta d'un hochement de tête en direction de l'intérieur du hangar, indiquant à Ambre d'entrer. Lui aussi n'était pas en pleine forme, son souffle était court, son visage un peu plus livide qui d'habitude, et ses yeux minuscules ...

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

=> Di Smorgia

Le Vénitien était presque attristé de ne pas avoir la possibilité de répondre à la requête de Kimimaro qui se contenta d'ailleurs de demander un lieu où il pourrait s'entrainer.

Bien entendu cher ami ! Vous aurez tout le temps de perfectionné vos dons, vous verrez.

Tsipora vint se joindre à eux, discrètement. Le vénitien la laissa s'intégrer au groupe alors qu'il arrivaient à la fameuse pente bétonnée, menant au niveau inférieur.

"Je suis impatient de le rencontrer, monsieur le comte. Je ne doute pas que votre pressentiment se vérifie."

Le Comte ricana, non pas d'un rire hypocrite, mais d'un rire franc venant du cœur. Voilà qui était parfait, chacun de ses frères prendrait à son tour son nouveau rôle au sein de la 'suite' de Smorgia. Ce dernier était d'ailleurs très impatient de tout leur dévoilé, à ses chers bambins.

Mais voilà qu'un trouble-fait venait irrité l'humeur joyeuse de l'italien. il s'agissait du pouvoir aux dons de caméléons, qui avait lamentablement raté ses exactions au Saturday.

Le sourire du Comte s'envola alors qu'il fixait le jeune homme, sa familiarité y étant pour beaucoup. Et oui, quand on parle à une personne si narcissique qui utilise son sang pour contrôler les autres, mieux vaut éviter de l'agacer.
Di Smorgia adopta un ton froid et menaçant.

Monsieur Fridon, je vous serais gré d'abandonner votre ton moqueur dans les plus brefs délais. J'aimerais ne plus avoir à vous entendre jusqu'à ce que je vous le dise, 'l"ami".

Il claqua des doigts, comme pour parfaire sa menace - tout en s'amusant à envoyer un ordre mental à Kenjiss, lui signalant de baffer son collègue, pour l'exemple (huhu ^^) -. Une fois la 'punition' reçue, le Comte continua sur un ton plutôt gai (et pas "un thon plutôt gai", bien sur).

Bien, mes Frères et Sœurs - car il remarqua l'arrivée de Keela également, augmentant ainsi l'importance numérique des sœurs -, nous allons rejoindre le niveau -1 du hangar, afin de rejoindre Miksa, le Prestidigitateur.

Tsipora, si tu veux bien aller à la rencontre d'Ambre ma grande, afin de soigner ses blessures, je t'en serais très reconnaissant ! vous nous rejoindrez toutes les deux juste après !

D'un geste théâtrale, il invita les autres à le suivre dans la pente. La porte blindée qui en bloquait l'accès s'ouvrit dans un grincement sourd et ils pénétrèrent tous au sein du niveau -1 du hangar 0002 ....

[ Je créerai le sujet du niveau -1 plus tard, le temps que vous répondiez déjà

Ah, oui, et excusez pour les fautes, je suis pris par le temps :s- HRP]

Sinéad vagabondait à travers les rues, silencieuse.
Elle savait où aller. Et elle se dépêchait le plus possible. Elle devait rejoindre le Comte - voilà tout ce qu'elle devait faire.
Et elle le faisait. La jeune fille errait comme une ombre, un spectre imperceptible, marchant d'un pas pressé - n'ayant pas la force de courir.
Il faisait froid et n'y prêtait que peu d'attention. Une seule chose l'obsédait : le Comte. Le reste était totalement superflu. Qu'il fît froid ou que la chaleur fût assommante, que la neige tombât encore ou que sa respiration devînt forcée, tout cela n'était même pas secondaire ; c'était insignifiant.
Son corps en revanche protestait et ne suivait pas son esprit résolu. Et au fur et à mesure qu'elle avançait, elle allait de moins en moins vite.
Elle était déjà malade et cette marche nocturne dans un froid glacial, allant parfois sur la neige, dans une tenue qui, sans être découverte, ne protégeait que lamentablement du froid la jeune fille.
Sa respiration devint forcée. Elle toussa plusieurs fois, et pourtant continuait toujours son chemin.

En passant elle vit d'autres ombres humaines, qui la regardèrent d'un œil surpris. Elle, plissant le front et pleine de méfiance envers celles-ci continuait pourtant son chemin. Elle ne devait pas faire attendre le Comte, aussi allait-elle du plus vite possible - assez lentement, donc. Si Sinéad en forme était d'une constitution moyenne, Sinéad ces derniers temps était accablée de fatigue, les nerfs à vif, et son corps récalcitrant au moindre effort. Sinéad maintenant avait la fatigue et la maladie. Autant dire que c'était sa détermination qui lui permettait d'avancer si vite.

Si vite que lorsqu'elle arriva, ses compagnons partaient déjà vers un autre hangar - ou une autre pièce ? Elle ne savait pas trop - peu importait, le Comte était là. Elle le vit assez brièvement, splendide.
Cela lui redonna du courage. Le voir, lui, celui qui lui avait permis de s'éclaircir, c'était comme une grande lumière lui montrant le chemin à suivre.
Elle continua cependant et rejoignit ses compagnons - et le Comte, bien sûr. Elle aperçut quelques personnes connues : Ambre notamment, qui était blessée, ce qui affecta la mutante - qui, bien que sous l'emprise du Comte, ressentait toujours de l'affection, de la reconnaissance, enfin, peut-être quelque chose qui ressemblait à l'amitié, envers la femme-robot - d'autant qu'à ce sentiment se mêlait aussi celui d'être unifiées sous la bannière du Comte, une sorte de joie d'être camarades -, et aussi Sebastien (qui lui semblait beaucoup plus agréable que le matin même, même si elle ne pensa nullement à aller s'excuser pour sa conduite dans la cuisine), et Evolo, qu'elle connaissait peu mais suffisamment pour savoir son nom.
A cela s'ajoutaient quelques camarades mutants. Sinéad respira, contente - ressentant à vrai dire une jubilation d'être là à préparer le monde mutant, parmi ses camarades mutants. Ce mot lui paraissait bien autrement à vrai dire. Mutant ? Mais oui, mutant - elle était mutante. Et c'était bien normal après tout, d'en être fier : est-ce qu'ils n'avaient pas des pouvoirs surhumains ? Pourquoi alors devraient-ils se laisser persécuter par des humains ?
Bien sûr, le sang du Comte, bien qu'altérant ses opinions et même un peu de sa personnalité, ne pouvait pas tout changer. Au fond, elle ne voulait pas exterminer les humains - sauf si, bien sûr, le Comte le lui demandait expressément. Mais elle se disait maintenant que si, pour que les mutants soient acceptés dans cette société, ils devaient utiliser la manière forte, alors soit ; après tout, eux ne se gênaient pas.
Elle regarda à nouveau, avec une lueur d'admiration dans les yeux, le Comte. Et s'avança un peu vers Lui, sans oser toutefois s'approcher plus ou même de Lui parler.
Elle respira assez longuement, respirant une bouffée d'air, se sentant fière de pouvoir le servir. Cette simple respiration cependant suffit à la faire tousser un peu - elle arrêta cependant sa toux le plus vite possible, ne voulant pas se faire remarquer... de cette manière-là en tous cas.
Et, alors qu'ils descendaient vers le niveau inférieur du hangar, elle se demandait comment elle pourrait mieux servir le Comte. Sans son pouvoir, elle n'était rien d'autre qu'une humaine, une vulgaire humaine... et faible. Sa constitution ne l'aiderait pas assez. D'une simple logique, elle pensa qu'elle devrait alors utiliser son pouvoir. Une frayeur instinctive, acquise durant toutes ces nuits de sommeil troublé, la fit reculer devant l'idée d'essayer de maîtriser son pouvoir. Mais... mais si elle y arrivait ? Elle serait déterminée. Résolue à aider le Comte... et peut-être elle réussirait. Oui, elle réussirait, car il le fallait. Elle savait que son pouvoir lui permettait de se métamorphoser... ou quelque chose, assez semblable. S'endormir quelques instants pour lui permettre de se métamorphoser volontairement, voilà ce qu'elle pourrait faire. En serait-elle capable, cependant ? Elle l'espérait. Pour aider le Comte... oui, elle le ferait. Car à cet instant la peur de son pouvoir n'était rien en comparaison de son admiration obsessionnelle envers le Comte.


[En gros elle arrive jusqu'au hangar, voit les mutants aller vers le niveau -1 et les rejoint. Pendant qu'elle marche, elle pense à la meilleure façon de servir le Comte et en conclut qu'elle devrait utiliser son pouvoir.

Direction ==> Hangar, niveau -1]

Hangar Niveau -2 Préparation logistique de l'attaque

Evolo arriva du niveau -2 par la monte charge. Il portait toujours le costume qu'il avait mit pour la soirée déguisé au Saturday et c'était surement l'un des rares points communs qu'il avait encore avec le jeune mutant ukrainien qui était partit organiser un concert et faire la fête.

Evolo sortit du Hangar et s'avança quelques mètres dans la neige en direction du véhicule le plus proche. Grâce à son montre mutli-fonction, il se connecta au service de verrouillage automatique et centralisé de ce pick-up bleu nuit et en ouvrit les portes sans aucun problème grâce à a compréhension instantanée du système et à son génie en informatique. Il monta dans la voiture et entreprit de la faire démarrer en attendant que ses camarades le rejoignent.

(Résumé : Evolo remonte à la surface et prends le contrôle d'un pick up bleu qu'il trouve juste devant le Hangar. Il attends ses camarades avant de partir en direction de l'institut.)

Peu de temps après qu'Evolo soit monté dans la voiture, ses deux camarades de mission marionnettique le rejoignirent. Ambre et Sébastien avec qui il avait partagé quelque bons moments à l'Institut. Désormais ils allaient précisément attaquer cette institution qui les avaient accueilli.

Une fois que Sébastien eut refermé la portière, le pick-up jeep bleu nuit démarra en quelques dizaines de secondes. Evolo, au volant, le véhicule partit alors en direction de la ville. Le jeune ukrainien n'avait jamais conduit des voiture, mais dés qu'il était entré dans le véhicule il s'était passé comme une sorte de symbiose, une compréhension immédiate et complète entre l'homme et le voiture. Evolo n'avait pas besoin de savoir conduire, enfin pas au sens où les autres l'entendent, il utilisait la voiture, comme toutes les autres machines, exactement comme d'autre utilisent leurs membres.

Le génie de la technologie emmena la jeep bleu à travers la ville d'une manière fluide. Il respecta exactement le code de la route et fit attention de ne pas se faire remarquer. La discrétion était un critère important pour la réussite de la mission. C'est pourquoi ils avaient convenu que Sébastien resteraient sous forme d'ombre pendant tout le voyage et le plus longtemps possible à l'institut. Ce voyage banal les emmena jusque leur cible d'aujourd'hui et maison d'hier : l'institut.

Institut/garage

(Résumé : Evolo embarque Sébastien et Ambre dans la voiture et va jusqu'à l'institut en étant le plus discret possible)