Keela Stormsky

Prénom et nom : Keela Stormsky

Surnom : Dream

Age (Date de naissance) : 23 avril 2011, 19 ans

Clan : Confrérie

Métier : Journaliste (débutante, même si certains vous diront qu'elle a un "don"... enfin, pour tout vous dire, elle se sert de son pouvoir pour faire des articles intéressants... chacun ses trucs)

Pouvoir :
Le pouvoir de Keela est assez singulier en lui-même, puisqu'elle a la capacité de créer des images, et de les projeter par ses yeux. Ces images n'ont ni consistance, ni odeur, ni goût, ce sont juste des apparitions, des projections en trois dimensions.

Cependant, utiliser ce pouvoir dépend de nombreuses variables. Tout d'abord, la jeune fille a besoin d'une concentration très poussée, pour pouvoir utiliser son pouvoir. Autrement dit, elle peut toujours faire apparaître toutes les horreurs qui lui passent par la tête, si vous lui parlez de quelque chose qui déplace son attention en même temps, les images deviendront immédiatement plus floues, jusqu'à probablement disparaître.

De plus, elle doit avoir en idée une image très précise de ce qu'elle veut faire apparaître. Si elle pense simplement à une théière, quelque chose de vaguement ressemblant apparaîtra, mais sans couleur, ni forme définie. Bref, une théière floue, sans crédibilité. Au contraire, si la taille, la couleur, la forme de cet objet sont déterminés parfaitement, l'image créée pourra passer pour une vraie théière (sauf si quelqu'un tente de la toucher)... Pour s'aider, Keela possède un cahier cartonné, qu'elle ne quitte presque jamais. Lui permettant d'écrire et de dessiner, et ainsi de garder une idée précise de ce qu'elle veut faire apparaître et de ce qu'elle a déjà créé (puisqu'en relisant la description, il lui serait aisé de faire réapparaître la chose), il est un accessoire parfois nécessaire pour utiliser son pouvoir, bien qu'elle soit parfaitement consciente qu'avec un certain entraînement, il lui sera inutile. Pour l'instant, remarquons tout de même que si elle utilise son pouvoir en dessinant, ce qu'elle fait apparaître a l'apparence de ce qu'elle a dessiné, mais, toujours, en trois dimensions... et étant donné qu'elle n'a pas un trait forcément "réaliste", cela se voit très facilement...

Keela peut faire apparaître toutes sortes de choses, de toutes tailles. Cependant, notons les limites de ce pouvoir, déterminées par ce souci du détail et de la concentration :

-Elle peut très difficilement –en fait, elle ne peut que si elle est dans une pièce calme, sans personne, ni son, ni lumière particulière qui pourrait capter son attention- faire apparaître deux choses en même temps, si elle les a décrites avec précision. En effet, il lui faudrait se concentrer parfaitement sur ces deux objets -ou êtres-, et plus encore si les objets sont différents. Cependant, elle n'a ni intelligence, ni concentration surhumaine, et s'il est facile de faire disparaître ses images en déplaçant son point de vue, cela serait encore plus simple lorsqu'elle fait deux choses en même temps.

-Il lui est possible de faire apparaître des êtres "vivants". Cependant, ils ne peuvent pas non plus parler -comme ses objets ne font aucun bruit-, et n'ont pas de gestes instinctifs, puisqu'ils n'existent que par la présence et l'imagination de Keela. Elle doit donc redoubler de concentration, si elle désire les faire bouger et donner une illusion de la réalité. Là encore, il est très simple de briser une illusion qui demande autant de concentration.

-Si lire ses propres créations et notes lui permet de faire apparaître des images, il en va de même lorsqu'elle lit ce que d'autres ont faits. Dès lors, si elle lit la description d'un personnage, ou d'un lieu, son pouvoir se chargera automatiquement, et elle devra l'utiliser... ou risquer de se fatiguer les yeux à un point dangereux, par la force de sa propre imagination. Ainsi, lorsqu'elle lit un livre, elle en a presque un film dont les événements principaux se déroulent devant ses yeux... et si elle ne laisse pas son pouvoir agir dans des moments pareils, comme il sera expliqué plus tard, elle risque une fatigue des yeux considérables, qui attaquerait sa vision, tout en lui donnant d'énormes maux de tête.

-Bien sûr, son pouvoir est limité par son imagination. Elle peut donc "presque" tout créer (enfin, plus l'apparition est grande, plus les détails sont difficiles à additionner), mais si son imagination lui fait défaut, si elle est atteinte du "complexe de la page blanche", son pouvoir ne servira pas à grand chose qu'à faire de la fumée sans odeur ni consistance. De plus, il lui est bien plus simple de faire apparaître quelque chose qu'elle a déjà vu, puisqu'elle en a une idée bien plus précise dans la tête.

Terminons par les manifestations et retombées physiques de ce pouvoir (ou « petit moment un peu plus scientifique pour comprendre ce qui est touché par le gène X ») :
Pour définir ce pouvoir, il suffit de voir en les yeux de Keela deux projecteurs, qui renvoient les images qu'elle accumule dans son esprit. Ses yeux, au niveau de la rétine, ne possèdent pas seulement des photorécepteurs : certains d'entre eux ont changé en projecteurs. Ces projecteurs fonctionnent exactement de la même manière que les photorécepteurs, à l'inverse. Elle a des cônes, des bâtonnets (régissant respectivement les couleurs et la lumière), mais au lieu de stimuler les neurones, ce sont les neurones de Keela qui les stimulent. Et au lieu de recevoir, ils envoient. Le cerveau de la jeune fille permet de gérer l'image, en transmettant les informations. Mais, les yeux n'étant pas faits pour ce genre d'application, à la base, ils se fatiguent et se détériorent rapidement.

Ces deux fenêtres sur son imagination se mettent à briller d'une lueur blanche -plus ou moins puissante selon le degré de concentration et de précision accumulé-, puis jettent deux traits blancs dans l'air (qui sont insensibles, sauf pour la vue). Ces traits prennent ensuite la forme de l'image, dont la précision et la longueur de l'apparition dans le temps dépendent de tout ce qui a été décrit auparavant.

Si Keela est capable de forcer une apparition de faible énergie -la théière floue que nous avons déjà décrite-, il lui est impossible de retenir une apparition d'énergie puissante. En effet, son imagination lui fait cumuler de l'énergie sous la forme de cette lueur blanche qui se fixe à ses yeux, mais cette énergie est non seulement très peu discrète, mais trop forte pour ses yeux, qui se fatiguent rapidement. Au fur et à mesure des utilisations de son pouvoir, elle a déjà fait énormément baisser sa vue, et cela n'est qu'un début. Accumuler trop longtemps l'énergie nécessaire à l'apparition qui se présente, ne fait que la projeter plus rapidement vers l'instant fatidique où ce don la rendra aveugle, puisque les photorécepteurs s'habituent trop à envoyer, au lieu de recevoir. Et s'ils ne prennent plus la peine de recevoir les images, son cerveau n'obtiendra plus aucune information, même si cela ne l'empêchera pas de continuer à en envoyer. Et puis, même si c'est moins grave, le surplus d'énergie sur ses yeux lui donne un mal de crâne assez monstrueux. Pour l’instant, les photorécepteurs de Keela reçoivent moins bien la lumière et les couleurs que chez quelqu’un qui a des yeux « normaux ». Pour elle, le jour le plus beau semble un éternel crépuscule, et elle est presque aveugle durant la nuit.

Dernier détail avant de clore cette description, Keela possède des lunettes de vue, pour cause de myopie -son œil est trop long-. Pour rendre les images projetées "normales", elle doit les faire passer par ses lunettes.

Aptitudes :
-Dessine et écrit assez bien (au passage, elle préfère écrire).
-Joue aux jeux de rôles, et au théâtre.
-Sait se défendre avec un bâton (ceci dit, elle ne possède pas un niveau très élevé, il lui faut donc de l’entraînement), même si elle utilise plus souvent une barre de fer (et oui, il faut s’adapter avec le milieu).
-Apprécie grandement déguster un bon thé (non, pas les thés en sachet, elle pourrait vous les jeter au visage…) ou une tisane.
-De part ses études de Lettres, elle possède une culture littéraire –et plus généralement artistique grâce à sa famille- assez poussée.
-Est journaliste.

Description physique :
Keela a toujours fait partie des plus petits de sa classe. Et, maintenant qu’elle est adulte, les gens la prenne régulièrement pour une fille de quatre ans plus jeune. Il faut dire, et avouer, qu’elle aurait bien besoin de prendre quelques kilogrammes supplémentaires. De plus, elle n’a jamais cherché à faire adulte grâce à ses tenues vestimentaires. L’envie d’être simplement quelqu’un, sans s’attacher aux normes physiques de ce temps, pourrait justifier la difficulté qu’il y a à la décrire. En réalité, dire ce à quoi elle ressemble serait presque une insulte à ses yeux.
Petite et fine, donc, elle ne possède rien de remarquable, de plus attirant qu’une autre. Et ne se sent pas inquiète, ni embêtée de cela. Ses cheveux, d’un brun clair aux légères teintes rousses, sont légèrement bouclés, ou, si nous désirons être exacts, sont plutôt rebelles, parvenant à régulièrement embêter la jeune fille par leur capacité à ne pas se laisser coiffer. Elle les porte longs et détachés, certaines mèches lui revenant régulièrement sur le visage, ou avec une espèce de bandeau sur lequel est brodé une plume... Ses yeux sombres, aux teintes grises, vertes ou bleues selon les avis des autres, reflètent une tristesse, ou une nostalgie lointaine. Un manque, mental et physique, qu’elle ne pourra jamais combler ; un souvenir tenace, aussi destructeur qu’agréable, qu’elle ne voudra probablement jamais délaisser. C’est dans ce regard que vous pourrez, souvent, observer l’image d’un cahier à la couverture cartonnée, aux pages de papier recyclé, encré d’une écriture manuscrite un peu brouillonne, aussi vive que tendue. Keela lit beaucoup, mais elle écrit encore plus, sur son cahier. Des histoires, des personnages se mêlent sur ces pages dans lesquelles elle est probablement la seule à pouvoir se diriger… en grande partie parce qu’elle ne prête que rarement ses brouillons à quelqu’un. Cependant, si vous avez le courage de risquer de vous attirer la colère d’une jeune fille comme elle –qui, somme toute, n’a rien de bien effrayant-, ne criez pas trop rapidement victoire après avoir obtenu le livre : il faut non seulement réussir à déchiffrer l’écriture de l’adolescente, mais aussi éviter les coups qu’elle peut vous asséner sur le crâne.
Vêtue de sombre, généralement d’un jean et d’un tee-shirt –ou un pull, en hiver- avec une phrase ou un dessin imprimé, elle prend pour couleurs le bleu, le gris et le violet. Ainsi, elle profite d’une certaine discrétion, et parvient à se mêler à la foule, suivant ses besoins. Son statut de journaliste à Boston profite beaucoup de ce côté effacé qu'elle peut se donner. Il faut noter que lorsque son pouvoir ne fonctionne pas, elle ressemble en tous points à une Humaine normale. Et, elle n’aime pas se faire remarquer par tout un chacun, quand elle juge que ce n’est pas intéressant de l’être.
Les mains de Keela sont un mystère à elles seules, selon ses proches. Pour quelqu’un qui écrit autant, il paraît étrange qu’elles soient constamment dissimulées sous des gants, ou sous des bandages. Cependant, vu le sang qui teinte les bandes blanches qui la protègent, souvent au bout des doigts, et l’encre étrangement rouge avec laquelle elle écrit régulièrement, ces blessures peuvent s’expliquer. Les parents de la jeune fille ont d’ailleurs tenté de l’arrêter, mais en vain : il semblerait que le lien entre le corps et l’âme de la jeune fille soient très ténus, et, son caractère destructeur risquerait de redoubler de vigueur, en rencontrant une opposition. Laissez-la donc se tuer pour entrer dans ses transes d'écrivain... elle pourrait vous en vouloir, sinon.

Signes particuliers :
Aucun tatouage, mais la jeune fille porte un percing à l’oreille droite, un anneau, plus exactement. Elle a pour habitude de glisser un stylo ou un crayon à papier derrière cette même oreille.
Les nombreuses cicatrices qu’elle porte aux mains, et ses yeux blancs et lumineux lorsqu’elle utilise son pouvoir peuvent aussi passer pour des signes particuliers. Ce n’est pas forcément le cas de la jeune fille qui vit les premières comme des rédemptions, et les seconds comme quelque chose de parfaitement normal.

Caractère :
« Il me manque… »

Une phrase. Peut-être qu’une seule phrase pourrait suffire, pour caractériser cette jeune fille. Solitude, enfermement, nostalgie. Fuir ceux qui ne comprendraient pas, craindre ceux qui ne voudraient pas comprendre. Haïr la compassion, tout en l’appréciant. Et ne jamais, jamais s’avouer sa propre faiblesse.

Constamment plongée dans un monde imaginaire, elle évite la réalité. Les faits, les informations, cela ne l’intéresse pas. Elle a fondé son propre monde, dans ses écrits, et lui, au moins, il lui plaît. Le reste n'a peut-être pas tant d'importance. Le reste ne devrait que disparaître, s'effacer, et se fondre en quelque chose de nouveau, de plus beau... Pourtant elle est journaliste. Comment, me demanderez-vous ? Et bien, elle a un tel rapport avec la réalité que même les pires événements la laissent terriblement indifférente, et qu'elle peut se permettre de les décrire et de les commenter, pour informer. Bien sûr, avec un pouvoir comme le sien, et quelques photographies d'un éventuel complice, elle peut dévier la vérité, et commenter des événements qu'elle a elle-même créés... malhonnête, certes, mais elle débute dans le métier et n'a aucun remord à s'offrir les coups de pouce qu'elle juge nécessaires.

On ne peut pas parler de colère, pour elle. Elle ne hait pas les Humains, elle est effrayée par leur incompréhension. Elle n'a pas confiance en eux, mais ce n'est pas pour autant qu'elle ne désire que les tuer. Ne plus penser à eux, les faire disparaître, oui, mais pas les tuer. Ce ne serait pas suffisant. Et cela n'apprendrait rien à personne. Et puis, l'être vivant a toujours besoin d'exemples, pour comprendre ce qu'il faut faire et ne pas faire... alors... alors si les Anti-Mutants en venaient soudainement à disparaître, s'ils se perdaient, pour laisser place à un monde meilleur, elle ne s'en plaindrait pas. Elle tiendrait plutôt la main à celui ou celle qui déciderait de leur sort.

La sensation la plus présente pour cette jeune fille est la solitude... et, peut-être, la tristesse vient-elle juste après. Et celles-ci ont fait place à une sorte de cynisme régulier, parfois très cruel, entourant la jeune adulte. Il est très rare de la voir se plaindre. Au contraire, elle sait parfaitement sourire, et se montrer plus sadique que nécessaire. Au fond, même si elle le cache, c'est pour personnifier ce qu'elle hait le plus.
Keela porte un deuil constant, qu'elle craint de quitter. Ses vêtements sombres en sont probablement la marque la plus évidente. De plus, par douleur, autant que pour briser ses instruments pour faire ce qu'elle sait le mieux faire, elle passe régulièrement une lame sur ses mains, notamment sur ses doigts. D'où la présence de bandages... Elle a aussi une tendance à dissimuler l'état véritable de ses mains, et, ne les observant pas, n'a de cesse de se montrer cruelle envers elle-même, punissant le fait même d'être en vie.

Forte de caractère, cependant, elle a bien du mal à accepter de se tromper. Alors, il lui arrive d'agir avec une mauvaise foi évidente, presque risible, qui l'amuse. Car elle n'a pas perdu son humour. Même si d'étranges choses peuvent la faire rire.

Ne faisons pas d'elle une orpheline brisée. Non, elle a ses parents, et, dans son Angleterre natale, vit tranquillement avec eux. Si elle les a quittés, en leur disant tout simplement qu'elle allait à Boston pour rejoindre la Confrérie -aucun des parents, contrairement à ce à quoi elle s'attendait, ne s'y est opposé-, c'est par choix personnel. Parce qu'elle sait que sa place est là, et qu'elle peut apprendre quelque chose dans ce lieu. Elle s'est trouvé un poste de journaliste, même si elle débute dans cette branche, et peut commencer petit à petit à vivre de son propre argent. Pour l'instant, elle vit à la Confrérie, ne pouvant pas vivre sur le léger pactole d'apprentie journaliste.

Et puis, sincèrement, elle se fait une idée un peu mielleuse de l'Institut Xavier. Pas envie de se retrouver avec des pauvres enfants de riches, bercés dans un monde idéal, dans un trop plein de bonheur. Ces gens-là ne méritent que peu de considération... tout au plus, elle se ferait un fin plaisir de les désillusionner, et de briser leurs espérances. Pour que le monde soit beau, et parfait, il faut le rendre meilleur, et pas fermer les yeux sur ses faiblesses.

Et, pour terminer ce portait vif de cette fille, nous devrons nous pencher sur un « léger détail »... Elle est terriblement susceptible... et tout aussi rancunière... deux traits de caractère qui s'entendent très bien, mais qui ne feront pas d'elle l'ennemi le plus agréable.

Histoire :

Salisbury, Angleterre, juste avant les vacances de Noël...

-Vous pouvez vous asseoir... normalement.

Elle releva son regard sur le psychologue. Un homme aux cheveux assez dégarnis... Non, elle n'avait rien contre les chauves, mais, quand elle en voyait certains se battre avec trois poils pour donner l'impression qu'ils avaient des cheveux, cela la faisait rire. Intérieurement. Elle n'était pas bête au point de rire ouvertement de la coiffure de son psychologue. Ou psychiatre. Peu importait, elle aimait autant les deux métiers... c'est-à-dire mal, pour ceux qui se poseraient la question.

-Je suis assise normalement.

Elle était, plus exactement, installée sur une chaise, les genoux repliés... donc, ses rangers noires partageaient la place avec son postérieur, sur le beau velour rouge. Elle aurait pu respecter cet homme, mais non, elle avait été envoyée ici par son école, sous prétexte qu'elle était une tarée, parce qu'elle passait son temps à faire des trucs "bizarres"... les gens avaient peur de ses moments de colère, et, peut-être que les Etats-Unis filtraient toujours, en quelque sorte, les gens qui venaient vers eux. Ces temps-ci, elle avait entendu parler de certains problèmes dans la région de Boston, aux informations. Bien sûr, sa famille avait entendu parler d'une certaine Confrérie, et, elle voulait vérifier... ce qui n'était su de personne, heureusement, sinon, elle se retrouverait déjà enfermée dans un asile.
Cet homme vieillissant, et chauve, en face d'elle, était purement et simplement une plaie, un pauvre type sans intérêt, qui tentait de faire comprendre qu'elle était folle, et qu'il valait mieux l'enfermer. En vain, puisque ses parents soutenaient qu'elle avait raison de partir... Bref, elle n'avait rien à faire ici, perdait du temps, et le savait.

-Si vous le dites... Parlez-moi de votre famille, mademoiselle.
-Je suis la fille de deux Mutants. Je suis Mutante, et il y a une forte probabilité que mon petit frère le soit aussi.
-Vos parents ont quel genre de pouvoirs ?
-Ma mère a un pouvoir qui s'apparenterait à une guérison, et mon père une empathie avec les plantes. Ils ne sont pas entraînés, donc ça ne fait pas grand chose d'intéressant.
-Vous avez des problèmes avec eux ?
-Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
-Le ton de votre voix quand vous en parlez.
-Je parle toujours comme ça. Avec ou sans problèmes. La seule chose que je puisse leur reprocher, c'est... non, rien, finalement ils ont eu raison pour tout.
-Qu'alliez vous dire ?
-En quoi ça vous regarde ?

Il soupira, et elle s'en amusa, tout en gardant un air désintéressé. Elle allait le rendre fou... ou suffisamment l'énerver pour le dégoûter de son métier. Au choix. Au pire, il irait lui-même voir un de ses confrères. Dans tous les cas, elle n'allait pas se montrer agréable avec lui.

-Je suis là pour vous aider...
-Le problème c'est que je n'ai pas besoin d'aide, et la seule raison de ma présence est que ce foutu établissement scolaire m'a menacé de m'enfermer directement dans un centre pour adolescents en difficultés, si je ne venais pas vous voir. Vous, vous êtes ici pour trouver en quoi je suis folle, moi, je suis ici parce que je ne veux pas me retrouver au milieu d'attardés mentaux.
-Alors jouez le jeu, et ça ira plus vite, pour vous, et pour moi.
-Mais j'ai tout mon temps.

Keela posa ses pieds sur le bureau du psychologue. Il ne fit aucune réflexion, mais sa rage était sensible. Magnifique. Délectable. Elle voulait prendre le dessus sur la conversation, manipuler le moindre mot, et elle allait y arriver. Il ne paraissait pas très résistant.

-Mes parents sont divorcés. Gamine, je leur en voulais. Maintenant, je sais que je suis très bien avec ma mère. Je n'aurais pas supporté de grandir avec le paternel. Pas assez de règles. Vie trop aléatoire. J'aime le bien fait.
-Vous aimez les règles, et pourtant vous avez déjà porté la main sur plusieurs élèves. C'est contre la loi, si vous ne le savez pas.
-Prenez-moi pour une cruche... Je l'ai fait parce qu'ils étaient contre les Mutants.
-Vous vous permettez, donc, de chercher à tuer les Anti-Mutants ?
-Bien sûr. Et je vais bientôt, de la même manière, chercher à détruire plusieurs gouvernements... le monde est pourri par ces gens qui n'ont aucun respect pour le progrès de l'humanité. Il est temps de faire face au futur...
-Vos professeurs avaient raison, vous êtes bel et bien folle. Et vous avouez vos crimes.

L'adolescente éclata de rire, en faisant craquer les jointures de ses doigts entourés d'un bandages taché de sang. Ce type était merveilleusement pitoyable. Ses « crimes »...

-Je suis une rêveuse, alors, fatalement, je suis folle. Et il n'y a aucune preuve de ce que j'ai fait, ou non. Ni aucun moyen de savoir si je me fous royalement de votre gueule, ou pas.
-Soit... Et... Vous avez perdu un camarade, dans votre scolarité.

C'était dit... comme elle l'aurait dit, si elle avait été à la place de ce médecin. Avec une froideur presque excessive, avec un ton qu'elle détestait. Il l'avait prononcé comme une remarque, une simple remarque. Et elle voyait cela autrement.
Il avait été un frère, plus qu'un ami. Plus proche d'elle que son frère de sang. Plus proche d'elle que n'importe qui. Ils avaient vécu des années, plusieurs années de plaisir et de bonheur. Elle l'avait perdu. Comme ça. C'était un fait, pour ceux qui l'entouraient. Pour elle, c'était une malédiction. Une destinée détestable. Une lame enfoncée dans son cœur, plus profondément que celles qu'elle utilisait pour se taillader les mains. Pour lui, sa douleur était intérieure, et l'effritait, comme une maladie mortelle.
Elle secoua négativement la tête, chassant de ce geste ses idées sombres. Keela n'allait pas donner l'avantage à cet homme... pas maintenant.

-En effet.
-Vos professeurs notent que cet à partir de cet événement que vous avez commencé à écrire, et à vous détruire les mains.
-J'écrivais avant.
-Et vos mains ?
-Ce sont les miennes, non ? J'en fais ce que je veux.
-C'est tout ce que la mort de votre ami vous inspire ?
-Vous ne me connaissez pas, vous n'avez pas à me juger.
-Je suis justement là pour vous connaître.

Elle soupira, se redressa, s'asseyant enfin normalement.

-Et vous me foutrez la paix si je vous raconte une "belle" histoire ?
-Oui, c'est tout ce que je demande.

En très peu de temps, elle se retrouva avec le coup-papier du psychologue dans la main droite, la lame peu fine de l'objet contre la gorge du médecin. Sans prévenir, la jeune fille était devenue menaçante, dangereuse...

-Très bien. Parfait. Alors écoutez-moi attentivement. Je suis l'aînée des enfants d'une famille recomposée. La définition que j'accorde au mot de famille est peut-être un peu étrange par rapport à ce que nous trouverions dans l'esprit de la plupart des êtres dits « normaux », car on oublie généralement qu'une famille recomposée est une famille disloquée. Je vis dans un monde de silence, chez moi, et j'ai appris à aimer autant la tranquillité que l'action. Je suis un paradoxe vivant, entre désillusions et rêves. Désillusions parce qu'un des êtres que je préférais est mort, détruit par un gène X qui a fait peu à peu arrêter son cœur. Sa famille et moi étions les seuls à lui tenir la main. Dehors, des pourritures telles que vous lui jetaient des pierres au visage. Je l'ai vu descendre vers le chemin de la mort, jusqu'au bout, et presque personne n'était là à son enterrement. Ce monde est en train de sombrer dans l'indifférence, et personne ne fait rien... Et moi, je rêve de briser cette réalité. Je rêve de mettre fin à ces guerres inutiles. S'il faut un coup d'éclat, un bain de sang, un exemple, je ferai partie de ceux qui mettront en place une nouvelle justice. Et d'autres rêveront, comme je le fais aujourd'hui, de gré ou de force. Le Mal, je le briserai à sa source... mon père m'a parfaitement expliqué qu'il ne suffisait pas d'être honnête pour être juste.
-Calmez-vous, je vous prie...
-Je ne suis pas du genre à m'énerver, juste me laisser emporter par quelques vagues de violence...
-Votre ami... était-ce quelqu'un de bien ?
-C'est celui qui m'a fait jurer de rendre ce monde meilleur. Je lui ai promis. Je vivrai pour faire de ses espoirs une réalité... Et j'écris. J'écrivais avec lui, j'écris maintenant pour lui... Et pour ce monde tout entier...
-Euh... pourriez-vous retirer ce coupe papier de ma gorge ?
-Non. J'ai quelque chose à demander. Signez le papier attestant que je ne suis pas digne d'un enfermement dans vos prisons à âmes. Et pas de bêtise, je suis suffisamment proche de vous pour savoir si vous faites un faux pas.

Elle le suivit du regard, observant le moindre de ses gestes. Il approcha le papier de lui, prit un stylo, data, puis signa. Elle sourit, de ce sourire un peu ironique dont elle avait l'habitude, tout en parlant pendant que le psychologue dégarni suivait son ordre.

-Mon pouvoir est un écho à ce rôle que j'ai accepté. J'ai découvert mon gène X sur le lit de mort de mon ami. Et son visage m'est apparu, souriant, au-dessus de son corps mort.
-Ce que vous faites est malhonnête, vous me forcez à signer ce papier, cela ne va pas vous aider.
-Je n'ai pas besoin de votre aide. Vous ne me comprenez pas. Personne ne me comprends.
-C'est en disant cela que vous vous enfermez dans la solitude.
-C'est préférable à l'hypocrisie. Et avec un pouvoir comme le mien, on n'est jamais seule.
-Vous ne rêvez pas de la vie d'une fille de votre âge ? Connaître un garçon, sortir en boîte...
-... me droguer et finir tous les soirs ivre comme morte, ou crever en voiture ? Non, merci, ça ne m'intéresse pas. J'ai mes occupations, vous savez ? Je passe de longues soirées à jouer à des jeux de rôles. C'est presque aussi plaisant que d'écrire son propre livre... Diriger des personnages, leurs vies, leurs évolutions... et quel que soit le moyen de jouer, du moment que je puisse m'exprimer, cela me va.
-C'est bien ce que je disais, vous êtes enfermées dans un monde de chimères... et de ténèbres.
-Je sais. Il faut croire que je m'y complais. Et merci de votre participation...

Elle prit le papier, le plia, et le rangea consciencieusement dans une chemise cartonnée, avant de relever la tête vers le médecin, prise d'une interrogation...

-Dites-moi... qu'est-ce qui vous dit que je n'ai pas menti du début à la fin de notre entrevue ?

Quelques instants plus tard, elle était seule, ses mains meurtries planquées dans les poches de son manteau aux formes rappelant vaguement le dix-neuvième siècle. Il neigeait, et l'humidité de l'air rendait ses cheveux plus sombres... à moins que ce ne soit sa propre vue, qui lui jouait encore des tours. Le monde autour d'elle était devenu bien sombre, depuis qu'elle était suivie par les apparitions données par son imagination.
Elle n'avait pas menti, elle avait volontairement effacé les détails. Des détails comme la main de Levias, mourant, dans la sienne. Ses doigts qui devenaient de plus en plus froids... elle avait passé bien des heures à veiller sur le corps de son frère... parce qu'il y avait bien longtemps qu'elle l'appelait plus ami. Et ces mêmes mains étaient aujourd'hui pleines de sang, et de douleur...
Cela faisait quatre ans, maintenant. Elle se refusait le deuil. Elle le vengerait de l'indifférence humaine, avant.

Ses parents, c'était une autre histoire. Ils la soutenaient pour tout ce qu'elle faisait. Elle ne s'en plaignait pas. L'ambiance un peu tendue de sa famille était devenue une habitude, pour elle. Elle avait grandi dans cette atmosphère... elle regrettait juste leurs silences, à tous. Elle reviendrait pour le briser...
Mais ce n'était pas le moment... elle était sur le point de partir, de traverser un océan. Et d'agir pour le bien des Mutants... Elle avait entendu parler de cette Confrérie aux informations, des problèmes qui ont lieu dans cette ville, qui semblerait être le cœur même des affrontements et des discussions pour ceux qui étaient comme elle. Et elle avait l'ambition d'y aller. Son père, qui lui en avait parlé, justement -ses relations avaient toujours semblé étranges à Keela, elle n'en avait même pas été surprise-, l'avait soutenue au point de financer son départ et ses études de l'autre côté de l'Atlantique. Elle avait refusé, elle allait se lancer dans le journalisme, elle avait déjà un rendez-vous pour signer un contrat d'embauche.
Elle sortit un dé à vingt faces de sa poche, le lança, et observa la petite forme blanche se perdre dans les flocons de neige. Lorsque le dé retomba, il s'arrêta sur le quatre... Quatre ans... et maintenant, il était temps d'agir.

Au pire, ce qu'elle vivrait pourrait épaissir ses livres d'histoires...

Ambitions :
-Rendre le monde meilleur (ce qui peut passer par la terreur pour tous les Anti-Mutants).
-Pousser chaque être vivant à rêver et à imaginer en publiant ses livres.

Bienvenue!!


juste une suggestion pr le moment... fait des paragraphes avec ton pouvoir parce que des pâtés ainsi, ça tue les yeux justement^^

à première vue, j'aurais rien à redire sur le pouvoir, juste un ptit truc, à voir avec les autres, soit l'idée du carnet est bonne et tu peux la garder (et elle a conscience qu'il n'est pas forcément utile) soit elle ne le sait pas encore, comme le livre de Drago

je suppose que qd tu crées des êtres vivants, ils sont loin d'être parfaits, ils sont flous aussi comme la théière?

Oki oki, je m'en vais aérer un peu tout ça (en espérant que j'ai la place, parce que je me suis fait engueuler par le fofo à cause de la longueur du message, lol) ^^

Comme vous voulez, pour le carnet. Les deux solutions me vont, de toutes manières, et j'avoue que j'ai hésité à lui donner la conscience de cette inutilité. Donc ordonnez, j'agirai en conséquence !

En effet, pour créer un être vivant, il faut soit beaucoup de concentration, soit lui donner la forme de ceux qu'elle dessine. Cependant, ce ne sont que des dessins, et elle n'a pas fait les Beaux-Arts (et même, pour dessiner parfaitement quelqu'un, il doit bien falloir des heures de boulot). Dans tous les cas, ils ne seront jamais parfaitement semblables à la réalité. Flous, mal proportionnés, etc...

Ceci dit, et là, je laisse ça à vos avis respectifs, je me demandais si elle ne pouvait pas donner une image presque parfaite, dans le cas des humains, à ceux qu'elle connaît très bien, depuis des années (ses parents, son frère, et celui qu'elle a perdu). Cela ne se limiterait quasiment qu'à quatre personnes, et, la connaissant, elle n'en utilisera qu'une. Mais bon, voilà, je demande l'autorisation ^^

Voilà, l'histoire est postée...
Euh, je me suis peut-être donné un peu trop de libertés dans la forme de cette histoire. Si vous voulez que je la retravaille pour lui donner une forme plus "scolaire" -peut-être un simple récit-, n'hésitez pas à me le dire. Ca va juste me prendre du temps, lol.

perso je ne reproche rien à ton histoire, j'aime bien^^

pr les interrogations qui ont été soulevées, je vais attendre l'avis des autres^^

pr ma part je n'ai qu'une chose à dire...

y a une faute là

Citation :

parce qu'il y avait bien longtemps qu'elle le l'appelait plus ami

'fallait qd même bien que je trouve quelque chose à dire...

XD Mince, ça m'apprendra à ne pas me relire parce que j'ai faim... -___-

D'accord, j'attends donc les avis du reste du Conseil Jaffa ^^

Tain le conseil jaffa (moi tout du moins) va tenter de se motiver pour poster e tlire ta fiche ce soir mais je promet rien ><

Bon, je fais un petit up de ma fiche, tout en signalant qu'il s'agit du 3e compte d'Ambre Eireen. Accordé par le Conseil Jaffa, bien évidemment, sous ma supplique (oui, à genoux et en pleurs, lol... *sort*).

Donc... bah... voilà. Je ne voulais pas garder ça inutilement secret, je préfère que tout le monde soit au courant de mon vice.

Bon, pour l'histoire en elle même, ce qui, finalement, me gène le plus c'est la dissociation faites aussi clairement entre l'Institut et la Confrérie en fait. Je crois que tous savent à peu près la même chose : confrérie et institut regroupent des mutants, et, il me semble à peu près l'unique chose qu'ils savent dessus car, généralement, quand un humain se fait tuer les humains ne disent pas "encore un coup de la confrérie" mais plutôt "encore un coup des mutants". je pense pas que dans l'esprit la confrérie soit si différente de l'institut, c'est juste un lieu à détruire (pour beaucoup). De même que leurs habitdes, leurs règles et toussa, toussa, la confrérie ne fait pas de propagande dans la rue et l'unique moyen de savoir ce qu'elle fait vraiment c'est encore d'y entrer vraiment.

On va me trouver chiant mais je pense quand même que c'est un point important.

D'accord, mais qu'est-ce qui permet à quelqu'un de choisir entre la Confrérie et l'Institut, alors ? Et la Confrérie n'est-elle pas un tant soit peu connue pour ce qu'elle est?

Ceux qui connaissent la Confrérie et savent, dans une certaine mesure, ce qu'ils font et ce qu'ils veulent le savent grâce à du bouche à oreille, souvent lancé par les propres dirigeants de la Conf (je le vois comme ça moi) ça évite que leurs désirs soient clairement affiché et donc évite une représaille de l'armée à titre préventif tout en suscitant la curiosité pour les autres mutants de vir si ce qu'on dis sur la conf est vrai ou si, finalement, ce n'est qu' un mensonge.

Donc, ce que tu veux, c'est que je supprime l'idée que Keela se retrouve amenée face au psychologue parce qu'elle a décidé de partir aux Etats-Unis pour aller à la Confrérie ? (que je sois sûre de la partie à éditer XD)

Sinon, pour le pouvoir, ça va ?

Ah oui le pouvoir rien à dire la dessus (d'ailleurs j'y pensais même pas c'est te dire ^^) c'est juste cette partie là de l'histoire qui me chiffone ouais, par contre, tu peut parfaitement la modifier en expliquant au psychologue ce que toi tu a entendus parler de la confrérie et que tu y va pour voir si c'est vrai, ça c'est possible évidement, le bouche à oreille fonctionnant très bien

Je viens d'éditer. En gros, de ce que j'ai changé, les professeurs et le complexe scolaire de Keela cherchaient plus vraisemblablement à la faire enfermer pour ses côtés un peu extrêmistes et violents. Ils ne sont donc pas au courant de l'existence de la Confrérie.

Si Keela connait la Confrérie, c'est parce que son père, qui a des relations parfois louches, lui en a parlé.

... Bref, ça change quelques détails du dialogue, mais le fond principal (le plus important, quoi), n'a pas été changé.

J'espère que c'est plus crédible ainsi ^^.

Sinon, pour le pouvoir, j'en suis contente ^^. Juste, les détails qui nous chiffonaient, Sam' et moi (l'idée de rendre Keela consciente ou non de l'utilité de son pouvoir, et l'existence de quatre personnes qu'elle connaît suffisamment pour en créer des images "parfaites"), que faisons-nous ?

Bon, je crois que je commence à embêter un peu tout le monde, mais je fais un UP... dites-moi ce qui ne va pas, j'éditerai...

Arf, sorry mon enfant ^^ ben vu que ta modifier le passage demandé et que je vois rien d'autre je vais dire fiche validée hein ^^

Allez va jouer.

Oki oki, j'attends donc d'entrer dans le groupe des fiches validées pour poster ^^.

Afin de régler le problème, je propose de faire un compromis, Sam'. Dire que Keela est conscietne qu'elle peut se débrouiller sans livre, mais laisser le fait que pour créer des êtres humains (ou vivants en général, je pense que faire un chien crédible n'est pas si simple XD), ils sont généralement imparfaits (sauf ses parents, son frère, et le fameux Levias -et si je dois chercher des images pour montrer dans ce sujet à quoi ils ressemblent, dites-le moi).

Voilà, j'espère que ça te va (mais je peux toujours changer ça).

Pour le lien dans ma signature, j'attends que le sujet soit déplacé dans la Confrérie.

Voilà, je vous préviens, j'ai édité pour dire dans la fiche qu'elle était journaliste. Ca a rajouté quelques lignes dans l'histoire, et un peu de choses dans le caractère, si je me souviens bien, mais rien qui change l'essence du personnage.

J'ai souligné, vu son âge, qu'elle débutait. Mais elle se sert de son pouvoir et de ses connaissances en écriture pour... comment dire ? ... trouver des sujets dont elle aurait l'exclusivité .

Merci d'avoir accepté d'en faire une journaliste ^^ !