A la rescousse de John (scénar John)

Evolo restait silencieux sur son siege, il était pensif:

*Qu'allons nous trouver la bas? Qu'est ce qui a pu se passer pour qu'un mutant comme lui lance un SOS... Comment Sagamore peut il penser que nous puissions vraiment le sauver alors que nous n'avons reçu aucun entrainement... Enfin Cerebro est un ordinateur puissant et si il a déduis de ses analalyse que nous en étions capable, cela doit être vrai*

Cette dernière pensée était plus proche de la tentative d'autopersuasion que de la véritable conclusion, en réalité Evolo était assez angoissé à l'idée de ce qui pouvais les attendre la-bas mais il s'éfforçais de ne pas le montrer car il voyait bien que les autres n'étaient completement à l'aise non plus et il ne voulais pas contribuer à achever le moral du groupe.
Il regarda alors les autres qui étaient avec lui dans l'appareil, ils semblaient tous plus vieux que lui, c'est vrai qu'il ne faisait pas ses 16 ans car toutes les epreuves qu'il avait subies l'avait fait murir plus vite, mais cela le rassurait tout de même de se savoir entouré d'adultes.

Comme tous les autres, Melian ne dit d'abord rien. Ses sens n'étaient pas du tout habitués à un transport par les airs, et elle essayait tant bien que mal de se repérer. Elle avait stoppé son pouvoir : le laissait divaguer plus loin que l'avion lui-même l'aurait épuisé pour rien. Or, elle en aurait besoin tout à l'heure.

Les yeux fermés, elle tatonnait la feuille de John Bender, toujours cette mélodie dans la tête... une mélodie liée maintenant aux traces de couleurs qui y étaient resté. Elle le reconnaîtrait entre mille, déjà... Elle fredonnait même cette petite melodie, mais s'arrêta quand Evolo et Solaris se mirent à discuter. Ca faisait du bien de les entendre, et ça détendait l'atmosphère !

Alors, Solaris faisait de la lumière... Evolo son rayon, c'était les machines...et Daniel... hihi, elle le connaissait déjà ! C'était à son tour maintenant, non ? Autant qu'ils sachent qu'elle ne pourrait pas leur être d'une grnde aide si la situation devenait plus périlleuse...

Mon nom complet est Melian MacEvoy. Je viens des Hautes Terres d'Ecosse où j'ai vécu pendant 19 ans, avec mon père. Je viens juste d'arrivée à l'institut... alors pardonnez mes erreurs ^^ Je ne sais si je vous serai très utile... mais je ferais de mon mieux !!

Oh, oui, de toutes ses forces !

Ah, mais je n'ai pas de surnom... Evolo, Solaris, ... c'est joli ! Et ça représente bien vos pouvoirs...
Le mien, c'est difficile à l'expliquer avec des mots... mais disons que le monde m'apparaît autrement que par des images. Je vois ce que j'appelle l'aura des gens. Les mutants se distinguent énormément des humains, mais après, il y a tellement de nuances entre les mutants eux-mêmes par exemple ! C'est très riche... et je ne perçois pas encore tout... Mas je veux apprendre...

oups... elle parlait un peu beaucoup là, non ?
Un peu gênée, elle chercha Daniel de ses sens disponibles.

Ca va Daniel ? Ce n'est pas trop dur à piloter ? Si nous pouvons t'être utile à quelque chose..

Daniel avait les mains crispées sur le manche de l'appareil. Il avait été surpris par la vitesse de la bête. Mais le coup de main avait été rapide a prendre et maintenant il se détendait de minutes en minutes, regardant le paysage qui défilait sous l'appareil, les nuages qu'ils perçaient a une vitesse ahurissante, tournant de temps en temps sa tête sur la droite pour regarder si il allait dans la bonne direction par rapport a la balise de John.

Ils avaient mangé une bonne distance a présent. C'était bien. A entendre le silence pesant qui régnait dans l'appareil tout le monde était sous pression. Daniel également, mais comme toujours quand il était aux commandes d'un véhicule, ça le détendait. Arriva enfin le moment où les autres ouvrirent la bouche. Le mutant qu'il ne connaissait pas qui posa une question a Evolo et qui se présenta sous le surnom de Solaris. Maintenant il avait un nom a mettre sur la cagoule.

Ils présentèrent ensuite leurs pouvoirs. Le dénommé Solaris expliqua que son corps était en gros comme un catalyseur a énergie solaire. Evolo, quand a lui, pouvait crée et comprendre toute sorte de machines et vint le tour de Melian qui se présenta, s'attardant comme toujours, débordant un peut sur sa vie privée et pressentant son pouvoir de détection. Le problème était toujours le même avec elle ... Elle n'avait pas confiance en elle ... Voila un détail qui pourrait être un problème pour sa vie future.

Elle parla à Daniel. Se dernier serra un peut plus les commandes. Melian lui demanda si ce n'était pas trop difficile a piloter. Il répondit a la question par un balancement de la tête mais se rendit compte que Melian ne pouvait pas le voir ... Donc il fut contraint d'ouvrir la bouche. Mais il en profita pour répondre a la seconde question que cette dernière était en train de poser.

- Non ce n'est pas trop difficile a piloter. Et oui vous pouvez faire quelques chose pour moi ... Oubliez que je suis là.

Sa main droite lâcha le manche pour se diriger vers un lever qu'il poussa vers l'avant. Si il avait bien compris la disposition des commandes ce levier devrait les aider a aller plus vite. En poussant les moteurs ? Il ne le savait pas. Mais ça l'étonnerait fortement si le levier avait été placé là et qu'il n’ait pas de rapport direct avec la vitesse de l'engin.

Quand Solaris ricana apèrs la présentation d'Evolo et qu'il dit:

"Je sais maintenant pourquoi ils t'ont envoyés dans cette mission ! C'est pour que tu nous expliques à quoi nous servent tous les gadgets qu'ils nous ont refilés !"

Evolo pensa qu'il n'avait pas forcement tort et commença donc à leur expliquer:

"Le paquetage qui nous a été fourni contient comme vous avez pu le voir de l'équipement militaire de survie, cependant il y a aussi cette montre, en réalité c'est un communicateur, quand vous appuyer sur se bouton et que parler près de ce micro, les autres membre de l'équipe pourront entendre votre message, et cela à une très grande distance, je ne connais pas exactement la portée de ce communicateur, mais vu sa conception, elle devrait atteindre plusieurs kilomètres"

Il avait écouté attentivement Solaris décrire son pouvoir, il comprit tout de suite en quoi cela pourrait leur être utile dans un sauvetage. Celui de Mélian était pour lui plus mystérieux, il lui demanda alors pour clarifier sa vision des choses:

"Mélian, est ce que ton pouvoir te permettrait de reconnaître John quand on le rencontrera? Je n'ai aucune idée de ce à quoi il ressemble et pour pouvoir l'aider il va falloir qu'on le trouve."

Oui, je pense que je pourrais le reconnaître maintenant sans problème... ! J'en suis sûre...même s'il n'est pas tout seul.

De ce côté là, elle se faisait confiance.
Elle avait rangé la feuille de John pour tripoter un peu cette montre qu'Evolo venait de décrire. C'est qu'elle essayait de s'occuper, pour "oublier" Daniel comme il le lui avait demandé.. Elle ne voulait plus le déranger.

A encore des centaines de kilomètres de là, deux adolescents marchaient sur la plage, déserte. L'un d'entre eux s'arrêta, montrant une bosse informe qui se dessinait là où les vagues léchaient le sable. Ils se mirent à courir.

Grande fut leur stupéfaction. Un homme, vêtu d'un seul short, était allongé là. Sa peau et ses lèvres étaient bleuies par la mer, et il ne semblait pas respirer.

- Tu crois qu'il est mort ? dit l'un.
- Je sais pas. Ne le touche pas.

Celui qui avait dit à l'autre de ne pas le toucher sortit son téléphone portable et appela les sevices d'urgence. Il échangea quelques informations avec eux et raccrocha.

- Ils seront là dans dix minutes. J'espère qu'il va aller... s'il est en vie.

Les dix minutes passèrent, et les pompiers vinrent mettre le quasi-cadavre de John sur une civière. Il était en vie, mais dans un état proche de celui du coma. Il fallait faire vite avant qu'il ne meure pour de bon.

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Quelques heures plus tard, John était toujours inconscient, mais sa vie n'était plus en danger... du moins pour le moment. La police était venue, et avait pris des photos de John pour l'identifier. Ce qui serait difficile : l'identité de John Bender n'avait jamais été référencée dans aucun pays.

Les photos circulèrent sur tous les réseaux d'information de la police, du FBI et des services secrets. Nulle trace de son identité, que ce soit en Amérique ou ailleurs...

Mais ce n'étaient pas les services officiels qui allaient poser des problèmes. Quelque part dans un appartement sombre, un écran de veille qui affichait un magnifique cercle d'or s'arrêta, laissant s'afficher la photo de John, avec son nom, puis la liste des endroits où il avait été vu, ainsi qu'une note spécifiant qu'il était à l'hôpital de Grayson, en Californie, et qu'on venait de le sortir d'un état critique.

Les priorités de l'ordinateur changèrent et il diffusa sur le réseau l'ordre d'aller tuer John Bender.

(HRP : Je sais que c'est toi qui aurait dut le faire Daniel, mais comme t'es absent depuis plusieurs jours, je me lance.)

Mikke était toujours absorbé par la lecture de son livre sur le Wushu quand la voix de Daniel retentit dans la cabine de pilotage. Solaris rangea rapidement le bouquin dans sa veste et regarda pas les fênêtres de l'hélicojet. Un soleil de fin de journée, rayonnait d'un magnifique orange clair. Mikke sourit à la splendide vue qui s'offrait à lui. Il se tourna vers Daniel qui annoncait leur position d'une voix ferme et assurée :

Le signal de John provient de cette ville : Grayson, en Californie.

Dan tapota nerveusement l'index sur l'indicateur de position et reprit ses explications.

Apparement il est dans un des ces batîments. Vu la disposition, ce doit être un hôpital...

Au mots hopitâl, Mikke eut un mauvais doute. Les hopitaux de Californie étant connus pour leur vaste taille, il ne serai pas chose facile de localiser John. Il se détacha et se rapprocha du pilote pour lui parler.

Euh, c'est grand un hosto... On va avoir du mal à le reprérer parmi tous ces gens... surtout qu'avec notre accoutrement, va pas falloir qu'on se pointe gentillement à l'accueil pour demander le numéro de sa chambre...

Mikke se tourna alors vers la jeune Melian :

J'espère que ton pouvoir marche aussi très bien à travers les murs...

(HRP : Bon, j'ai trop envie de jouer, il me faut ma dooooooose ! Alors Solaris et moi on passe à l'action ! WE ! WANT ! ACTION ! John)



La montre de John n'émettait plus de signal ; la batterie était morte. Mais les jeunes mutants avaient eu le temps de localiser l'endroit. Melian reconnut l'aura de John, qui malgré son état de santé, flamboyait de mille couleurs à travers les murs de l'hôpital. Elle montra la direction, et Daniel entama la procédure d'atterrissage.


Dans la chambre de John, deux hommes en costume noir et à l'air louche entrèrent, refermant la porte derrière eux avec soin. Sans mot dire, ils se dirigèrent vers le lit.
Tandis que l'un prenait dans ses mains le tuyau de perfusion, l'autre sortit de ses poches une seringue et un petit flacon dont l'étiquette disait "Cyanure". Il piqua la seringue dans le couvercle et en aspira 30 ml.
Soudain, celui qui tenait le tuyau montra vivement du doigt la fenêtre de la chambre. Un hélicoptère d'un modèle peu courant arrivait auprès de la fenêtre, et commençait à se poser...
Daniel rapprochait lentement l'appareil du sol ; en passant devant les fenêtres du premier étage, il reconnut John... et grande fut sa stupeur quand il vit deux hommes en smoking près de lui. L'un tenait une seringue. Il voulut avertir les autres, mais trop tard : l'un des deux hommes pointait déjà un pistolet laser sur eux, et tira. L'hélicojet, touché au rotor arrière, s emit à tournoyer sur lui-même, de plus en plus vite. Les réflexes de Daniel étaient bons, mes ses compétences restaient limitées. Il parvint à poser l'appareil à l'horizontale, mais ce fut dans un crissement d'acier contre bitume. Dans une gerbe d'étincelles, tous furent éjectés de l'habitacle à l'exception de Mikke, qui avait senti le coup venir, et s'était bien accroché.
L'hélicojet n'était plus en mesure de fonctionner pour le moment. il pourrait voler quand on aurait réparé le rotor arrière.


Le bruit du crash réveilla John, et en une fraction de seconde, il vit ses deux agresseurs, lut l'étiquette et comprit. D'un geste brusque, il prit des mains du type le pistolet laser, arrachant dans le même mouvement le tuyau de son bras.
Surpris, les deux acolytes du Cercle - ça se voyait tout de suite à leurs méthodes - levèrent les mains. John, se demandant combien de temps il avait passé dans cet hôpital, tira dans la poitrine de celui qui tenait la seringue ; ce dernier tomba, la carcasse fumante. L'autre, dépourvu d'arme, prit ses jambes à son cou. John le laissa faire, puis quand il fut certain qu'il ne reviendrait pas, se laissa retomber sur les fesses. Il était si fatigué... Il fallait qu'il se repose encore. Mais il fallait qu'il voie d'abord ce qui s'était passé en bas. Il se hissa à la fenêtre à la force de ses bras, et eut envie de pleurer.

*Ils m'ont envoyé des gamins ! Des gamins ! Mais que leur est-il passé par la tête ?*



Mikke sortit de l'appareil et chercha ses compagnons. Ils étaient tous inconscients et blessés ; le choc les avait amochés. Il faudrait rapidement s'occuper d'eux. Mais John était en danger de mort. Solaris cacha ses camarades derrière un buisson et s'élança.
Il était déjà dans l'hôpital quand trois vans noirs arrivèrent sur les lieux de l'accident, laissant descendre douze hommes armés d'énormes fusils à prisme. Le Cercle avait tout prévu, et savait qu'on n'assassinait pas si aisément un leader mutant. Six d'entre eux entrèrent au pas de course, et les autres partirent bloquer les trois issues du bâtiment.


(HRP : Allez Solaris, tant pis pour les autres, ils n'avaient qu'à être là, ils se réveilleront en revenant ! )

(HRP : Ok c'est parti ! Je vais faire mon possible ! )

Après l'accident, Solaris cacha ses coéquipiers près des buissons. En voyant le groupe d'acolytes rentrer dans le bâtiment, son sang ne fît qu'un tour, il devait faire vite et être efficace, la vie de John en dépendait. Avant de s'élancer vers la première entrée du bâtiment, il se retourna vers Daniel et lui prit un des P 99 qu'il avait en sa possession. Il aurait bien voulu leur venir en aide mais leur état ne semblait pas désespéré...pas autant que celui de John en tout cas...

Ainsi armé, il s'approcha discrètement de l'entrée la plus proche. Accroupi, passant de voiture en voiture pour dissimuler sa présence. Lorsqu'il fut assez près, il put distinguer l'armement conséquent des deux hommes qui gardaient la porte : des fusils à prisme ! Avec son P 99, la partie s'annoncait hardue.

Il décida de ne pas tenter une attaque de front, s'il pouvait les mettre hors d'état de nuire sans avoir à tirer de coup de feu, ce serait l'idéal mais il y avait peu de chance que ses désirs ne reflètent la réalité.
Solaris porta attention à tout ce qui pouvait l'aider dans son entourage. C'est alors que ses yeux se posèrent sur un des containers d'ordures placé contre le mur à la gauche des deux hommes.
En un éclair, il se rapprocha de celui-ci et sortit le livre sur le wushu de sa veste. Il le regarda d'un air peiné. *Désolé mon vieux, tu m'as appris plein de trucs cools mais j'ai rien d'autre sous la main.*
Il lança alors d'un geste puissant le livre, qui alla s'écraser dans la paroi en métal du container, provoquant un bruit de taule froissée.
La diversion espérée marcha à la perfection; comme un seul homme, les acolytes se retournèrent dans la direction du container et se mirent à tirer.
Mikke en profita, tel un diable sortant de sa boîte, il bondit hors de sa cachette et fit feu sur les deux hommes. Avant de comprendre qu'il s'était fait avoir, un des deux reçut une balle en pleine poitrine et s'écroula au sol. Le second eut le temps de braquer son arme dans la direction de Solaris et de faire feu.
Anticipant l'attaque, Mikke se jeta au sol, évitant au passage une décharge d'énergie qui alla s'écraser dans le pare brise d'une voiture. Il tira alors plusieures balles en direction du soldats. Ce dernier en reçut une dans l'aine et s'effondra sous la douleur.

Solaris se releva alors difficilement. Il avait lourdement chuté au sol, ses côtes en avaient pris un sacré coup. Il se dirigea alors vers la porte. En passant près du soldat gémissant, il eut pitié, c'était la première fois qu'il causait la mort. Il espèrait qu'il n'aurait pas souvent à le faire.
Il regarda, dégouté, le sang rouge vif qui se répandait sur le sol et s'empara alors du fusil à prisme qui trainait à coté du corps. Puis Solaris pénétra dans le bâtiment, prêt à préter main forte à John. En espérant qu'il n'était pas déjà trop tard...

Après l'accident de l'hélicojet Evolo avait été sonné et était resté quelque instant sans connaissance, mais cela ne dura et au bout d'à peine quelques seconde il était à nouveau sur pieds. Heureusement il n'avait aucune blessure sérieuse. Il se leva et regarda autour de lui pour jauger la situation, il vit alors Solaris entrer dans le bâtiment en tuant les acolytes, Evolo pensa alors:

*Il est fou de partir seul comme ça à la rescousse de John, c'est très dangereux, il faut que je le rejoigne, à deux on aura plus de chance de réussir.... Mais je ne peux pas l'appeler, cela ruinerait tous les efforts qu'il a fait pour être discret...Je vais plutôt le rejoindre.*

Evolo couru alors en direction de la porte par laquelle Solaris était entré dans l'hôpital. Lorsqu'il passa le seuil de la porte il dut ralentir pour ne pas s'étaler dans la mare de sang qui entourait le cadavre laissé par Solaris.
Comme l'entrée de Solaris et le coup de feu qu'il avait tiré avait de toute façon annihiler toute chance d'entrer discrètement Evolo appela son camarade:

"Mikke attends, j'arrive, c'est trop dangereux pour que tu y aille seul"

Et Evolo accéléra encore pour réduire l'écart qui le séparait de Solaris.

(HRP je suis de retour, je vous avait prévenu de mon absence de la semaine mais apparamment je n'était pas le seul, maintenant profitons en)

Maudissant Sagamore et Malicia d'avoir fait une telle chose, John se mit en quête de toute l'énergie que contenait son corps, jusqu'à la moindre parcelle. Il devait économiser au maximum... parce que la colère qui l'habitait était sans nom.
Ignorant la fatigue, il reboutonna d'une main la veste de son pjyama, tout en ouvrant la fenêtre de l'autre. Puis il se pencha pour voir ce qui s'était passé.
Il vit un jeune homme en cape - *déjà un héros ? depuis combien de temps suis-je allongé là ?* - se cacher pour entrer dans le bâtiment, qui était cerné par des soldats en tenue de ninja avec des fusils à prisme. Ces trucs-là pouvaient couper un mur en deux. Il allait sortir quand il vit l'un des autres reprendre conscience, et aller droit au-devant des gardes.
Ecoutant ses calculs, il sortit de la chambre, prit l'escalier qui était juste en face, descendit jusqu'au rez-de-chaussée et ouvrit la porte. Devant se trouvait - comme prévu - un livre de Wushu. Il le prit et se cacha derrière la porte, lâchant le pistolet laser.
Des deux mains, il fit tourner les pages à toute vitesse, lisant chaque technique pourtant avec soin. Aujourd'hui, John expérimenterait le kung-fu en colère et en pyjama. Mais il n'aimait pas trop le style Wushu, bien qu'il ait appris quelques trucs dans ce bouquin.

La fenêtre s'élevait à trois mètres quarante six au-dessus du sol, et John calcula qu'il pouvait se rétablir. Il sauta en bas, à l'opposé du jeune garçon qui ne se camouflait pas pour entrer. Le Cercle n'avait fait entrer personne, il l'avait vu. Les deux seuls étaient hors de combat.

- Alors comme ça, vous voulez me tuer ? Ca ne vous suffit pas ? Vous nous croyez si mauvais que cela ?

Les soldats, surpris au départ par cette irruption inopinée, ne bougèrent pas tout de suite. Puis, d'un élan, d'un seul, ils se ruèrent dans sa direction. John ne savait pas s'il devait survivre à cela dans l'état où il se trouvait, mais c'était toujours mieux que de devoir ramener trois jeunes mutants morts à l'Institut.

- Je suis quelqu'un de bon, et je vais vous le prouver : je ne vous tuerai pas !

Le kung-fu, ça faisait son effet, et sur les neuf soldats qui l'attaquaient, John en immobilisa sept et blessa les deux autres. Paralysés par ses prises, ils pourraient bouger à nouveau dans une petite heure. Les yeux exorbités, ils regardaient John, debout au milieu d'eux.

- C'est n'importe quoi, cette histoire ! N'importe quoi ! Pourquoi tout le monde ne se contente-t-il pas de rentrer chez lui et vivre une vie paisible ? Vous recherchez le danger, et voilà ce qui se passe quand on s'y frotte ! J'espère que vous avez compris la leçon ! Tout ce qu'on veut, c'est qu'on nous laisse tranquilles.

Soudain, on vit une dizaine de vans noirs s'arrêter auprès des autres.

[HRP : allez un petit coup de gueule ! ]

Solaris n'en croyait pas ses yeux, le mutant en pyjama qu'ils étaient censés sauver, le plaqua contre un mur pour l'empêcher de le tirer à l'intérieur du bâtiment. De plus, il ressortit immédiatement en leur donnant de directives ! Abasourdi, Mikke ne bougea pas et l'homme retourna au combat. Depuis l'hôpital, il entendit des cris, des explosions et des rafales de fusil à plasma puis plus rien...

*Merde il a dut se faire buter le cinglé !*

Mikke s'arrêta un instant et le doute s'empara de lui. Il avait quand même l'air sûr de lui. Discrètement, il ressortit pour voir les résultats du combat.
Le spectacle qui s'offrit à ses yeux l'impressionna autant qu'il le mit hors de lui. L'institut venait de risquer la vie de plusieurs personnes pour un type qui s'en sortait très bien tout seul. Une véritable perte de temps que cette "mission". Son pyjama était en lambeaux mais il arborait une fier expression. Lorsqu'il leur dit qu'ils devaient rentrer à l'institut Solaris était fou de rage autant contre John que contre l'Institut. Sa peau rayonna jusqu'à devenir brûlante et commencait à consumer ses vêtements. Il retira sa cagoule et ses gants fumants, sa peau rayonnait comme jamais, à ce stade, il était difficile de le regarder en face. Il se dirigea vers John et s'adressa à lui d'une voix furieuse.

Mais c'est quoi ce délire ? A quoi ça sert qu'on nous envoie t'aider alors que tu débrouilles très bien tout seul ? Personne ne nous avait prévenu que tu te prenais pour Super Bruce Lee !
La prochaine fois, leur "mission" ils la détailleront ou ils iront se la mettre où je pense !

Mikke se retourna alors d'un mouvement brusque, sa cape noir virevolta avec la vitesse. Il sentait que les rayons qu'il émettait étaient puissants. Ils ne voulait pas les exposer trop longtemps pour ne pas leur faire courir de risque. Il s'approcha du containers où il avait jeté son livre et se défoula dessus à coups de poings et de pieds...

(HRP : bon, je joue à votre place, les enfants. Mais restez cool, j'ai fait ça correctement )

Malgré sa fatigue de tout à l'heure, John se sentait de moins en moins faible. La période de convalescence n'avait été qu'une transition dans sa fusion avec Black Widow ; maintenant, il était tout feu tout flamme. Il était toujours en contemplation de son poing, mais cettte fois il ne réfléchissait pas. Il fallait juste qu'il réussisse à ne pas regarder l'intense lumière qu'émettait le jeune mutant qui était venu le sauver.
Quel pouvoir incroyable... Et quel potentiel ! Apparemment c'était ses émotions qui le rendaient plus lumineux, et il en était à un point proche de son maximum. Mais John pouvait faire encore plus de lui : une véritable bombe, un homme capable d'irradier à mort des centaines de personnes. Sauf qu'il ne voulait pas faire cela. C'était une bonne chose que ce garçon n'ait pas été enrôlé dans les troupes de Marcus Lensher, car eux l'auraient voulu.

John voyait des flashes derrière le container sur lequel cet intéressant jeune homme se défoulait. Il lui demanda à part lui de se calmer. Immédiatement, Solaris s'arrêta et sortit de là, l'air hébété. john devina qu'il l'avait entendu.

*Serait-ce l'un des pouvoirs qu'elle m'a offerts ?*

~Je suis télépathe, mon gars, c'est pour ça que tu m'as entendu d'aussi loin. T'en fais pas.~

- Ah... Okay, dit Solaris en se rapprochant de John. C'est bizarre l'impression que ça fait... Aucun télépathe ne m'avait jamais...
- Pas grave, coupa John en jubilant intérieurement à l'idée qu'il était désormais télépathe. Comment ça se fait que vous soyez là ? Qui est l'inconscient qui vous a envoyés ? Vous vous jetiez dans la gueule du loup en venant ici sans l'assistance d'un mutant expérimenté.
- C'est Sagamore O'Neil, dit Evolo qui avait réussi à raccrocher sa mâchoire inférieure au reste de son crâne. Mais apparemment c'est le Cerebro qui a décidé qui irait.

John médita ces paroles, qui n'étaient pas vides de sens. Pourquoi était-ce donc Sag qui avait dirigé les opérations ? Serait-il arrivé quelque chose à Malicia ? Certainement... Sinon elle serait venue le chercher elle-même.

*Suffit que je prenne quelques vacances pour que tout se parte en sucette...*

Les inévitables badauds s'étaient rassemblés autour de la scène de combat. Mais par bonheur, ils ne s'approchaient pas trop, la rumeur selon laquelle John avait à lui seul neutralisé tous ces soldats s'étant répandue comme une traînée de poudre.Melian et Daniel se réveillèrent, un peu sonnés mais presque indemnes - Melian avait le bras qui saignait, et Daniel s'était cassé un doigt en tombant. On fit les présentations - John fut tout particulièrement impressionné par Melian ; cette jeune demoiselle était non seulement très belle, mais en plus elle devait l'ignorer. Mais le plus époustouflant était qu'elle exploitait si peu son pouvoir... En réalité, elle était absolument effrayante.
Quelques minutes suffirent à Evolo, sous les directives de John, pour réparer l'hélicoptère, puis ils repartirent, John aux commandes. Lui savait employer la fonction jet de l'appareil, et en une demi-heure ils furent de retour à l'Institut.

(HRP : Je suis rentré à la maison ! OUAIIIIIIIIIIIIIIIS !!!!)