Triste soirée (scénar Yoss)

La nuit régnait dans le parc de la confrérie. La forêt bordant la propriété était parcourue par d'étranges brises qui secouaient une à une les branches des arbres.
Des ombres semblaient se mouvoir à travers l'épaisse masse de conifères et de lentes respirations pouvaient se faire entendre au milieu du souffle du vent.

Une voix murmura alors imperceptiblement à un talkie-walkie :
" Echo 1, ici echo 7. On a un contact dans le parc en train de fumer.
Que fait-on ?
- Ne pas tirer. N'attirez pas l'attention, 7. Mission de surveillance. On enregistre et on attend la relève.
- compris leader.
- Terminé. "

Une des ombres sembla disparaître un instant et réaparut derrière une fontaine tout en notant d'étranges codes sur un bloc magnétique.
En repartant à sa position initiale, une brindille craqua sous son pied.
Il se précipita sur son talkie et y lança une salve d'avertissements :
" A tous, Code 6, evacuation ou élimination ! Je répète, code 6 "

Les ombres bougèrent soudain beaucoup plus vite. Des mallettes se refermaient, des cliquetis troublaient le silence anormal. Une dizaine de soldats camouflés sortirent leurs armes et se replièrent lentement vers un point d'extraction où les attendait un hélicoptère furtif...

Une crac, plusieurs clics...
La forêt n'était décidemment pas normale ce soir. Le mutant fixa sa cigarette dans sa bouche et roula derrière le rocher.
Ses yeux scrutaient l'obscurité tandis que ses mains sortaient ses deux desert modifiés.
Au bout de quelques dizaines de secondes, il aperçut un reflet de la lune dans un objet métalique.

" Pas un geste !"

Il en fit un... Yoss tira alors une salve de cinq balles striées sur la cible tout en sortant le second. Là, le mutant ne portait pas son armure et était seul, dans la nuit, face à un nombre inconnu d'ennemi. Il se redressa au milieu du parc et jeta sa cigarette avant de remettre une mèche de cheveux.

* Si je dois crever, autant pas être dépeigné ! *

Avec un sourire provocateur, yoss attendit alors un signe quelconque...

Une loure mase tomba alors à terre. Ne sachant pas ce qui lui arrivait, trois balles lui transperçèrent l'abdomen et une alla percuter sa joue.

" Ici leader, nettoyage ! "

Trois grenades métalliques, des grenades à plasma filèrent en direction du jeune homme. Cinq des soldats étaient déjà partis et les quatres restant se chargerait du prétencieux mutant.
Un de ces hommes qui était sur l'épaisse branche d'un arbre centenaire sorti un fusil à lunette bozar.
Cette fois, ce mutant ne leur échaperais pas...

* Oh les en°°lés ! * hurla yoss en lui-même en voyant les grenades.
Il se précipita en prendre une et la rejeta vers son expéditeur avant de fuir derrière une pierre.
Trois énormes explosion de lumière blanche se firent derrière lui, envoyant des milliers de débrits dans les air.

Le jeune mutant ne prêta pas attention aux éclats de bois qui s'étaient planté dans la chair de sa jambe et vida alors ses deux chargeurs dans la forêt sombre dans laquelle il ne percevait pas le moindre soldat.

" Vous m'aurez pas gratos les mecs ! " grogna yoss pour lui-même.

( lol le vieux carnage ^^ ! )

Il phasa ! Instinct de survie face à l'agression inatendu du militaire qui bascula en avant de par sa perte d'équilibre. Yoss plongea alors violement sa main dans le torax de l'homme, traversa ses os et arracha le coeur dans un mouvement violent et sanglant.
Exténué et respirant par sacade, le jeune mutant se jeta dans l'herbe, épuisé, flottant au milieu du mare de sang...

* Mon dieu, qu'ais-je fait pour subir ceci..? *

Ignorant qu'il restait un des soldats, yoss s'effondra sous la fatigue, n'osant même plus bouger.

* Cette fois je te tiens... *
L'image verte du front de Yoss allongés dans le viseur numérique du bozar réjouissait le tireur. Il était le seul survivant et cela lui vaudrait bien une médaille !
Son doit s'approcha lentement de la sécurité qui se désactiva et son doigt glissa délicatement sur la gachette.
Il tira, un sourire mauvais sur son visage.

Elyon courait de toute ses forces. Au loin, elle avait vu une scène peu commune... Une sorte de fusillade... Mais c'était plusieurs contre un. Le garçon ou la fille qui se faisait attaqué avait tué tout les garde sauf un, et ce dernier s'apprêtait à le tuer. Elle dégaina une fois de plus ses poignards qui se trouvaient dans les poches arrière de son jean et hurla lorsqu'elle fut à deux mètres des deux personnes :

" IL EST À TERRE ESPÈCE DE LÂCHE ! "

Le point de contact entre le tronc et la branche sur laquelle était installé le sniper explosa. L'homme, déséquilibré, dévia son tir. La balle siffla juste à côté de la tête du garçon qui était à terre. Le sniper tomba et se foula la cheville. Elyon se jeta alors sur lui et, en deux coups de poignards, lui trancha la gorge. Elle s'assit à même le sol, vidée.

* La vie dans la rue en comparaison, c'était les vacances... *

Elle planta ses poignards dans le sol en essayant de reprendre son souffle.

Yoss entendit un sifflement. Une balle filait doit sur lui mais elle fut déviée.
Comment ? Par qui ?
Son regard se porta sur la jeune fille qu'il avait trouvé quelques heures plus tôt.
Il se releva difficilement et passa machinalement sa main sur son cou. La paume en sang, il tâta sa gorge et senti un filet de sang couler. La balle avait transpercé le bord de sa gorge. Celle-ci n'était pas touchée mais son cou l'était assez pour saigner abondemment...
Il murmura alors avec u nfaible sourire :

" Merci... j'ai l'impression qu'on a bien fait de te rammener ! "

Le tireur d'élite périt la gorge tranchée par la violence de la jeune fille. Comment tant de violence pouvait être contenue dans un si petit corps...
Un hélicoptère noir arriva rapidement devant les deux adolescents et une grenade de gaz tomba sur l'herbe.
*Prenez le mec, il en sait beaucoup trop... *

En quelques secondes, le corps alors inanimé du jeune homme était issé à bord et l'appareil disparut dans le nuit.

Elyon porta ses mains sur sa gorge et toussa.

" Enflures... "

Elle vit l'hélicoptère décoller, emportant Yoss. Utilisant ses dernières forces, elle se leva et courut jusqu'à la Confrérie, pour chercher de l'aide.