Bureau

==>salle de contrôle

La jeune femme attendait dans ce qu’elle pensait être le bureau du chef de la Confrérie. N’y ayant jamais mis les pieds, elle ne savait pas à quoi s’attendre. Si celui-ci avait été comme celui de son père, il aurait dû être noyé dans le désordre, le bureau disparaissant sous des piles de paperasses et de dossiers. En temps normal, elle aurait fouiner un peu partout, plus par curiosité que par malveillance. Et puis surtout, elle avait peur de se faire prendre en flagrant délit.

Ainsi, elle attendait, et plus elle attendait, plus elle devenait fébrile. Elle s’asseyait, se levait d’un coup pour regarder à la fenêtre, faisait les cents pas, revenait s’asseoir. Elle n’arrivait pas à rester en place. Comment le pourrait-elle d’ailleurs ? la vie de son Mentat était entre ses mains. Il devait attendre son coup de fil, celui qui lui annoncerait qu’il pouvait se considérer comme quasiment libre. Pourvu que Marcus accepte de les aider !

Expert(e) Nombre de messages : 1068 Age : 34 Date d'inscription : 30/04/2005

Quelques instants plus tard, le directeur de la confrérie entra dans son bureau d'un pas rapide. Le visage fatigué, le regard soucieux, il observa un instant Tsipora. Alors qu'il rangeait son communicateur dans la poche de sa veste, il contourna la jeune fille pour prendre place à son bureau face à elle.

Elle semblait perdue et anxieuse, comme une enfant qui s'apprête à recevoir le chatiment d'un père trop sévère. Mais il n'en était rien. Elle avait besoin de son aide, et il allait lui apporter comme il le ferait avec n'importe lequel de ses confrère. Se penchant légèrement sur l'extrémité de son fauteuil, il posa ses mains jointes sur son bureau en fixant le regard de la jeune fille et finit par dire.

"Je vous écoute, mademoiselle."

Enfin, le chef de la Confrérie arriva. La jeune mutante fut prise d’une brusque poussée de timidité. Elle était en face de Marcus Lensher et elle avait toute son attention. C’était presque terrifiant. Mais c’était la seule personne à qui elle pouvait faire confiance et qui pouvait les aider.
Elle prit une grande inspiration avant de se lancer. Il fallait qu’elle soit claire dans ses propos sinon il risquait de ne rien comprendre à la situation et pire, croire qu’elle lui faisait perdre son temps.

Hem…hier j’ai fait la connaissance d’un mutant. Il s’appelle Mentat et c’est un puissant télépathe et…

Sa voix tremblotait un peu sur le coup de l’émotion, la fille délurée avait fait place à une femme qui s’inquiétait pour son aimé…

Il a besoin de nous. Vraiment. Le gouvernement, il est obligé de travailler pour eux, ils lui ont implanté une micro bombe, là, dans la tête. S’il n’obéissait plus, ils la feront sauter. On ne peut pas le laisser ainsi, il veut servir la cause de la Confrérie mais il est poings liés, si vous pouviez l’aider à retirer cette bombe, non seulement on aurait un puissant allié mais un espion au sein de gouvernement.

Elle aurait pu ajouter des tas d’autres choses, comme par exemple qu’elle aimait et que c’était pour ça qu’elle souhaitait lui venir en aide. Que de toute manière, elle tenterait quelque chose avec ou sans son aide. Mais elle se connaissait assez pour savoir qu’elle aurait terminé son dialogue par une crise de larme. Et Mentat n’avait pas besoin d’une pleurnicheuse, mais d’une mutante vaillante et forte.
Elle dévisagea Marcus de ses grands yeux bleus, attendant sa réponse…

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Marcus écouta avec attention ce que lui disait la jeune fille qui, pourtant loin d'être confuse, paraissait toujours aussi mal à l'aise. Pendant que Tsipora lui demandait son aide, trois billes disposée en triangle sur le bureau de Marcus dansaient inlassablement. Ainsi elle lui demandait son aide pour un dénommé Mentat... Mentat.

Des échos d'informations lui revinrent à l'esprit. Des puissants télépathes au gouvernement il n'y en avait pas des masses. S'il s'agissait de celui-ci, son adhésion à la confrérie serait un atout majeur. Marcus réfléchit alors quelques instants sur sa réponse et il finit par lâcher d'une voix chaleureuse et calme :

"J'aiderais votre ami. Je ne vous promet rien mais je ferais mon possible. Vous lui demanderez les conditions de notre rendez-vous s'il en a. "

L’adolescente ne s’était pas rendu compte qu’elle avait retenu son souffle jusqu’à ce qu’elle expire avec soulagement. Marcus acceptait de les aider, c’était tout ce qui comptait à ses yeux. Elle respirait, enfin. Au fond d’elle, elle savait que Mr Lensher ne les aurait pas abandonné, mais en avoir la confirmation de vive voix était bien mieux. Cela ne laissait plus de place aux doutes. Elle s’imaginait déjà appeler frénétiquement Mentat. Voir un sourire s’épanouir son froid visage…quoique lui le souriait pas vraiment, il grimaçait. Ce n’était pas grave, elle sourirait pour eux deux. Elle était loin de s’imaginer que son amant gisait dans une froide ruelle, elle était toute à sa joie.

Ce soir ! enfin…si cela ne vous dérange pas bien sûr, mais le plus tôt sera le mieux.

Elle avait réussit à reprendre son sérieux et à calmer son excitation. Elle allait sortir son portable afin d’appeler le télépathe…

Je vais l’appeler tout de suite, vous verrez, vous n’aurez pas à regretter votre décision.

Dit-elle à Marcus tout en tapant son numéro. C’est là que l’attaque se fit. Attaque, parce qu’elle ne comprenait pas qui pouvait l’assaillir comme ça, et qu’elle n’y était pas préparée. Cela n’avait duré qu’une fraction de seconde. Une série d’image, courte, précise. Un lieu, une ruelle, et des visages. Elle les reconnaîtrait. Et surtout, la sensation de danger puis le froid…

Elle cligna des yeux. Ce n’était pas une attaque, mais un appel. On allait le tuer ? rien n’était moins sûr. Elle se leva, comme si elle était montée sur un ressort. Elle devait avoir l’air d’une possédée avec son teint pâle et ses pupilles dilatées.

C’est maintenant…on vient de lui tirer dessus…f..faut aller le sauver avant qu’il ne soit trop tard.

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" Je vous en prie" lâcha Marcus d'une voix amusée lorsqu'elle sortit son téléphone.
Alors que Marcus se réjouissait d'avance de recruter l'ami de Tsipora qui s'avérait être le mutant d'une importance non-néglibeable, la jeune femme changea brusquement d'attitude.
Quelque chose venait de se passer en elle il le sentait. Mais pour que rien n'en paraisse, le lien qui les unissait était plus puissant qu'elle ne voulait bien l'admettre.

Le visage de Tsipora était devenu terrifiant. L'empreinte que ce qu'elle venait de voir avait eu un impact surprenant pour une mutante si jeune.
Un agent mutant du gouvernement aussi puissant blessé par balle ainsi, ce n'était pas normal et il avait le désagréable sentiment que pour une fois, tout ceci le dépassait.
Comprenant que l'urgence de la situation ne permette pas les questions qui surgissaient dans l'esprit du mutant, Marcus s'empressa de demander :

" Pouvez-vous le localiser ? Un nom de rue, un panneau !"

Avant même que la jeune fille ne puisse lui répondre, Marcus sortit son gauss de son tiroir et le fixa dans sa ceinture. Tant pis pour l'armure ce soir ! Le mutant jeta son manteau sur ses épaules tout en voletant à quelques centimètres au dessus du sol, sa jambe droite toujours prisonnière du medikit. Il retourna près de la jeune fille et se pencha vers elle en tentant de capter son regard. Il ajouta d'une voix plus chaleureuse qu'à l'ordinaire :
"Peux-tu me dire où se trouve ton ami?... concentres-toi..."

L’instant de désorientation passée, Tsipora réussit à se concentrer sur Marcus et sur les informations qu’il souhaitait lui soutirer. L’endroit où Mentat se trouvait ? bien sûr qu’elle le connaissait, elle voyait parfaitement la ruelle, le télépathe lui avait fourni le plus d’informations possible avant qu’il ne coupe la liaison mentale. Frénétiquement, elle chercha un bout de papier dans sa poche et se mit à faire un plan plutôt sommaire du lieu où il devait se rendre. Elle savait que ce n’était pas loin d’un hôtel. Mais de toute façon, même si elle ne connaissait pas le nom de la rue, elle savait s’y rendre.

Oui, je sais. Ne perdons pas de temps, je vous en prie.

Elle avait pris un air implorant et était au bord des larmes. Savoir que le chef de la Confrérie avait l’intention de venir avec elle ne la consolait pas vraiment, il était peut-être déjà trop tard…
Elle secoua la tête, ce n’était pas le moment de se laisser aller. Il n’était pas mort, elle devait s’en convaincre sinon elle n’aurait plus la force de faire quoique soit. Elle jeta un regard vers Marcus, il était blessé ? comment avait-elle fait pour ne pas s’en apercevoir ?

Enlevez votre truc, je vais achever le processus de guérison...si vous me le permettez

Rajouta-t-elle. Elle n’allait pas lui dire comme ça, mais il était hors de question qu’il l’accompagne en étant blessé. Si les agresseurs de Mentat était toujours là, mieux valait qu’ils soient tous les deux en bon état physique.

et…où je peux me procurer une arme aussi ?

Cela lui faisait bizarre de prononcer ses mots, elle n’aurait jamais penser utiliser ça un jour. Elle devait s’endurcir, c’était inévitable et nécessaire…

Expert(e) Nombre de messages : 1068 Age : 34 Date d'inscription : 30/04/2005

Marcus laissa la jeune fille indiquer sur une feuille un plan sommaire, mais qui suffisait apparement à Tsipora, elle le guiderait. Il pressa un interupteur sur le mur afin de faire venir son véhicule près de l'entrée et attrapa ses billes qu'il fourra dans sa poche.
C'est alors que la jeunne fille lui proposa de le guérir. C'est vrai qu'elle en avait le pouvoir et partir avec un handicap de moins n'était pas stupide ! Le mutant s'éxecuta et laissa faire Tsipora.

Alors que le bruit aigu du moteur de la motojet se fit entendre sous la fenêtre du bureau, la jeune mutante demanda une arme, demande qui sembla la surprendre. Sans oser poser de question, il tendit la main et la grande armoire métallique à l'autre bout de la pièce s'ouvrit, dévoillant l'arsenal privé du maître des lieux.

"Sers-toi." Puis, voyant que la jeune femme n'était pas habituée à ce genre de choses, il ajouta avec un petit sourire : " Pistolet à aiguilles guidées, le petit à droite, tu vises, tu verouilles, il finit le travaille. "

Il fallait se dépêcher de trouver ce Mentat s'il n'était toutefois pas déjà mort. Il n'avait plus qu'à se laisser guider par Tsipora, en espérant que ses visions soient justes...

[Tu conclue et tu balance marcus sur la jet et on continue là-bas direct ^^ ! ]

Heureusement que Marcus n’était pas susceptible, il accepta de se faire soigner sans faire d’histoire. C’était tant mieux, cela faciliterait la tâche de Tsipora. Par ailleurs, le processus de guérison était déjà bien entamé grâce au médikit qu’il avait pris soin de porter. Dans un coin de son esprit, tandis qu’elle commençait déjà à guérir le mutant, elle se demandait ce qu’il lui avait fallu de s’être fait blesser. Peut-être oserait-elle le lui demander plus tard lorsque Mentat serait hors de danger. Pour l’heure, elle ne s’occupait que de sa tâche, qui ne lui pris pas plus de quelques minutes.

Une fois cela fait, le maître des lieux tendit la main vers une armoire métallique, laquelle contenait un véritable arsenal. L’adolescente était complètement paumée, lequel devait-elle prendre ? Marcus régla le problème pour elle. Devinant qu’elle n’était pas habituée aux armes à feu, il lui en désigna une qui devait être simple d’utilisation pour la novice qu’elle était.

Merci.

Dit-elle simplement avant d’emboîter le pas au chef de la confrérie. Il avait appeler son véhicule personnel. Elle n’y aurait jamais pensé. A vrai dire, elle serait sûrement partie à pieds, perdant un temps précieux.

== > rue de Boston

_______

Les deux acolytes arrivèrent dans le bureau de leur supérieur. La pièce sentait le parfum de Mr Lensher, comme si ce dernier s'y était trouvé quelques minutes plus tôt. Mais Bender savait que c'était la manière qu'avait Nelson d'entretenir les lieux qui faisait cet effet.

Après avoir tiré un fauteuil à son confrère, le flic mutant prit lui-même à la fois un siège et la parole.

- Depuis que Mr Lensher est parti, j'ai des doutes, Iaroslav. On n'a toujours aucune trace de lui malgré toutes les recherches que nous avons entreprises. Et pas de nouvelles de l'Institut, alors que Malicia prend immanquablement un rendez-vous avec nous lorsque quelque chose se produit. On a attendu trop longtemps.

Iaroslav avait le regard toujours aussi vide, mais cette fois il n'y brillait pas l'étincelle d'intelligence qu'on y trouvait habituellement. La montée des marches l'avait certes fatigué ; mais c'était aussi et surtout parce que Bender ne s'exprimait pas clairement.

- Je parle de l'attaque que le Cercle a menée sur boston il y a un mois. En tant qu'organismes représentant la cause mutante, la Confrérie et l'Institut auraient dû se concilier sur la réaction à avoir. Mais on dirait que le moral a été tellement atteint des deux côtés que personne n'a le courage de venir à la porte de l'autre.

Cette fois il se faisait bien comprendre ; il continua dans sa lancée, jouant avec son vieux Desert Eagle si usé que la sécurité ne fonctionnait plus. Mais il était d'une dextérité hors pair avec cet engin. Iaroslav le savait, et ne s'inquiétait nullement de ce tic auquel il s'était habitué ; de toute façon, se serait-il inquiété qu'on n'aurait pas vu l'émotion transparaître sur son visage.

- Il faudrait donc que l'un de nous deux se rende à l'Institut pour décider de la position à adopter vis-à-vis du Cercle. Quand le Cercle ne donne pas de nouvelles, c'est qu'il prépare un sale coup, et nous savons tous les deux à quel point ils peuvent être désatreusement efficaces, n'est-ce pas ?

Il se leva et alla jusqu'au meuble à liqueurs de Marcus. Il y avait des tas d'alcools que Bender ne connaissait pas, mais de toute manière, rien ne valait un bon vieux Jack Daniel's on the rocks sans glace. Cette petite blague le faisait toujours sourire. Il s'en servit un double.

Oh, et puis allez, un triple. Son corps était habitué au whisky comme son doigt l'était à sa gâchette.

- Un verre ?

La montée des escaliers fut plus périlleuse que prévus, certes les gravir n'était qu'à peine plus compliqué que les monter, mais Dragomir avait utilisé plus d'énergie que prévus en discutant avec toute ces personnes et en devant user de son pouvoir pour calmer monsieur Snake. Autant dire qu'il était vanné donc. Cependant, grâce à sa volonté, Dragomir parvins à arriver tout en haut des escaliers, jusqu'à atteindre le bureau de monsieur Lensher, vide pour le moment.

Pénétrant dans le lieu vide, Dragomir ne fut guère étonné de voir les lieux parfaitement clair, très propre et surtout impeccablement rangé. Nul doute que Nelson passait par la tous les jours, voir plusieurs fois par jour. S'asseyant dans le fauteuil se trouvant devant le bureau, il laissa Nathan Bender s'asseoir sur celui à coté du bureau. Ce dernier attaqua directement dans le vif du sujet, autant dire sur lel sujet l'intéressant. Malheureusement, Dragomir avait un peu plus de mal à récupérer de son ascension et il ne parvenait pas à retenir les informations que lui communiquait Nathan. Ce fut seulement après ses secondes explications qu'il compris où voulais en venir l'homme à la voix d'or.

Le simple fait de renommer le Cercle fit remonter d'étrange souvenir à Dragomir, il savait qu'ils n'étaient pas prêt, peu de ces gosses, instable pour la plupart, étaient prêt, à contrario de l'Institut qui former leurs mutants en ce sens. Mais il suffisait de voir l'attaque des Sentinelles pour en être convaincu, les troupes de Malicia avaient agis de manière coordonné, de manière esthétiquement parfaite. Les Confrériste, eux, avaient attaqué chacun à leurs envies, tous ayant dans l'optique de vouloir vaincre l'ennemis seul, grave erreur, très grave erreur. Et Dragomir ne la répéterait pas.
Refusant d'un signe de main la demande de Nathan, Dragomir lui répondit.

"Je suis d'accord avec vous. Même si l'Institut ne partage pas notre point de vue sur la manière dont les mutants doivent vivrent dans la société, leurs aptitudes d'adaptation est tout bonnement stupéfiante. Il est idiot de parler avec des "si", mais si jamais nous avions eut les mêmes capacités d'adaptation, les pertes auraient été beaucoup moins lourde de notre coté. Je suis d'accord pour rencontrer l'Institut, peut être préférez vous le faire, mais si moi suis habituer à votre tic concernant votre arme, je crains que les officiels de l'Institut n'apprécient guère que vous sortiez une arme. Toutefois, dans la même optique, j'aurais une proposition vous soumettre. Je sais que monsieur Lensher, avant son départ précipité, vous à confier les commandes de l'entraînements des Confrériste présent. Je pense toutefois qu'il serait bon pour eux de rencontrer les membres faisant partie de l'Institut, dans un terrain neutre, tel le bar de monsieur O'Neil durant une soirée réserver pour nous. En outre, jusqu'au conciliabule avec l'Institut, il serait bon à nos éléments les plus...Perturbateur diront nous, de faire une trêve avec l'Institut. Inutile de réveiller les vieilles rancunes Confrérie-Institut, qu'en pensez vous ?"

Dragomir avait parler avec une froideur palpable. Pour Nathan, qui était habituer, cela ne le dérangeait pas outre mesure. mais une personne non habituer risquait fort de se sentir mal à l'aise en face du Cadavre.

Il n'avait beau être vieux que de vingt et un ans, Iaroslav était d'une grande sagesse. Sa remarque vis-à-vis du fait de faire joujou avec son arme ne faisait pas d'équivoque ; il était évident que commettre une telle bêtise lorsqu'un meeting diplomatique ne ferait qu'attiser les tensions qui existaient déjà entre lkes deux groupes. Plus âgé et donc plus patient, Bender ne releva pas la remarque

Iaroslav proposa d'organiser la rencontre au Saturday Night Club ; le terrain était certes plus neutre, mais le cadre était trop agité, et donc propice à la bagarre. Il fallait une atmosphère civilisée qui permettrait d'absorber l'animosité qui, tristement, était permanente chez les jeunes Confréristes.

- Et pourquoi pas plutôt au San Angelo ? Discuter de nos intérêts communs autour d'un bon repas est toujours plus agréable. En revanche, je ne pensais pas à emmener avec nous d'autres membres. Plus il y a de forces présentes, plus ça risque d'éclater. Mr Lensher m'a parlé de la dernière fois que deux équipes se sont rencontrées pour des raisons "diplomatiques". Et ça a dégénéré.

Bender pensait à la fois où on avait capturé Malicia pour l'échanger contre Angel Black, leur premier métamorphe. Un partage en couilles en règle, avec des trains qui volaient. On avait mis Bender sur l'affaire au niveau des dépositions, et ça n'était pas jouasse.

- Nos jeunes confrères sont comme des chiots ; ils ne savent pas se tenir dès qu'on leur montre un nonosse avec lequel jouer. Regardez Snake : il n'a intégré notre groupe que pour assouvir ses désirs de destruction. Il est certes le pire d'entre eux, mais il est loin d'être le seul dans ce cas. Tous les mutants de la confrérie ont une haine, a fortiori s'ils sont jeunes.

Nathan but une gorgée de son triple Jack Daniel's. Il fallait faire vite ; il avait un entraînement à donner. Mais être en compagnie d'un ami en qui l'on avait confiance avec un verre de whisky à la main n'avait pas de prix. Alors que Iaroslav parlait, Bender faisait tourbillonner le liquide dans son verre, s'hypnotisant presque, avec une délectation qu'on pouvait lire sur sa face poilue.

Ah oui, l'échange entre la Confrérie et l'Institut. Dragomir avait lu les "rapports" de cette affaire. C'était surprenant par ailleurs que personne n'eut tenter un coup d'éclat contre la Confrérie et l'Institut, hormis le Cercle bien entendu. il faudrait, qu'à l'avenir, les pertes civiles soient limité dans les échanges diplomatique, voir complètement supprimer. La Confrérie prônait la supériorité mutante et l'extinction de la race humaine, mais pour ce faire il fallait prendre des distance avec les désirs immédiat et les projets sur le long terme. Car, si tuer de l'humain était un exercice attrayant, cela ne diminuait pas moins les chances de survie des autres mutants, ceux esseulés, ceux qui n'avaient tout un groupe pour les soutenir. Et c'était à eux qu'il fallait penser, à quoi cela servirait il de réussir à imposer la toute puissance mutante si jamais les mutants étaient à leurs tours traqués de manière officiel ?

Secouant légèrement la tête afin de faire le tri dans ses pensées, Dragomir comptait bien répondre à Nathan. Si la rencontre entre Confrérie et Institut ne pouvait se faire dans l'immédiat, il serait bon, qu'une fois le conciliabule finit, les confréristes rencontres les institutionnistes. Ne serait ce que pour enterrer la hache de guerre, même de manière fausse. Si un statu quo pouvait être instaurer entre les deux groupes via leurs rencontres, il ne fallait pas perdre cette chance. mais pour l'heure, c'était Nathan qui avait raison.

"Hum, en effet, cette affaire à du laisser des griefs dans l'esprit des officiels de l'Institut. Mieux vaut limiter nos rencontres. Le San Angelo me conviens parfaitement, j'ignorais qu'il avait rouvert. Concernant l'invitation, je pense que la meilleure preuve de notre bonne volonté serait que j'aille, en personne, les inviter à un déjeuner, ou dîner, afin de discuter du statut Confrérie-Institut."

Dragomir se tut un instant, il savait que ce disait Nathan était juste, cependant, il ne pouvait pas demander à ces jeunes gens de modifier leurs personnalité, ou leurs haine, tout ce qu'il pouvait faire, c'était de leurs demander de se contenir. Mais il avait réfléchis à un moyen de contenir cette haine, restait plus qu'à tenter une application.

"Je le conçois monsieur Bender, mais tout chiot doit pouvoir être dresser pour devenir un chien obéissant. Le tout est de trouver la bonne méthode. SI nous laissons ces personnalités aussi différente que nombreuses continuer à assouvir leurs pulsions dés qu'ils sortent, nous risquons fort de nous retrouver face à une guerre ouverte mutants-humains. Chose que nous ne pouvons nous permettre, pour le moment. Enfin, ceci est un problème devant être régler plus tard. Pour l'heure, une fois cette conversation finit, j'irais au bâtiment de l'Institut afin d'inviter les officiels présent à un dîner, ou déjeuner, au San Angelo. Nous sommes d'accord ?"

- Parfait. Un dîner pour deux demain au San Angelo. Je prendrai la réservation. Une fois cela fait, il faudra décider de ce que nous ferons au-delà des décisions prises avec l'Institut, cela va de soi mais mérite d'être évoqué.

Il en avait déjà bu un et demi, sans compter celui qu'il avait pris en bas dans le hall. Après ça, l'entraînement allait être chaud...

- Bien. Il faut aussi que nous nous occupions de cette fête de réveillon avec laquelle les jeunes nous ont cassé les oreilles toute la semaine. Ils croient jusqu'au bout qu'on a préparé une surprise ... Ils vont être déçus s'ils se rendent compte que rien n'a été préparé, en fait. J'ai donc décidé d'organiser quand même quelque chose.

Bender savait déjà que Iaroslav approuverait l'idée ; mais il était encore plus certain qu'il ne serait pas à la fête ce soir. Ou alors il disposait de ressources dont il ignorait l'existence.

- J'ai toute une petite mise en scène pour les amener à s'amuser ce soir... Cette année sera bien arrosée.

Bender regardait maintenant par la fenêtre. Son regard d'aigle déchirait le soleil, comme s'il venait délaborer un plan démoniaque. Pourtant sans sa tête, c'était tout gentil - pour une fois.
Il but la fin de son verre, attendant de voir la façon dont Iaroslav allait réagir.

Dragomir hocha pensivement de la tête quand Nathan approuva ses dires. Bien une chose de faites, ne restait plus qu'à convaincre l'Institut d'aller à ce rendez vous. De préférence monsieur O'Neil, il avait déjà du rencontrer monsieur Lensher suite à une attaque du Cercle, donc il savait comment la Confrérie fonctionné. Mais en fait, ce choix était surtout du au fait que Dragomir n'avait aucune information sur la directrice de l'école de Charles Xavier hormis son pouvoir et son nom. Le reste était passé sous silence, et il n'aimait pas rencontrer des gens pour un sujet d'une telle importance sans rien savoir sur rien.

"Je pense qu'il faudrait prévoir deux cas extrême. Le premier serait le refus de l'Institut à se joindre à nous. Décevante, mais prévisible situation. Nous devrons alors mettre les bouchés double pour éviter un nouveau massacre tel que celui du centre commercial, d'un coté comme de l'autre."

Dragomir se souvenait des attaques des Confréristes envers les humains du centre commercial, ceci était une action déraisonnée et dangereuse donc inutile. Attaquer les humains, soit, mais de façon précise, préparer et surtout efficace, pas en riant aux éclats entre les cadavres humains tandis que la police arrive.

"D'un autre coté nous devrions aussi prévoir une acceptation de l'Institut à se joindre à nous. Ceci serait déjà plus surprenant mais doit être préparé. Si tel était le cas, il faudrait penser à délimiter les interventions Institut-Confrérie. Sans compter qu'il faudrait alors, et seulement dans ce cas là, faire rencontrer nos "hommes" à ceux de l'Institut. Inutile d'espérer un miracle et donc je n'espère pas qu'ils vont s'aimer. Mais si ils arrivaient à se supporter une journée sans qu'aucun éclat ne vienne entacher cette journée, alors nous aurons fait un grand pas en avant. Comprenez que si j'insiste sur ce point, c'est pour prévoir le cas ou l'un de nos Confréristes aurait besoin d'assistance et que la seule possible soit celle de l'Institut. Je sais que cette dernière accepterait, mais par charité mutante, ce que je refuse. Si ils doivent accepter, ce serait parce qu'ils connaissent la personne qui demande assistance. Si non, l'assistance reçu sera inutile, un sentiment de méfiance sera mis en place et cela pourrait tourner au désastre."

Ceci dit Dragomir retomba dans son mutisme habituel. Il n'avait guère plus de choses à dire sur ce sujet et attendais le suivant. Une grimace vit le jour sur son visage quand Nathan aborda le sujet de la fête de fin d'année. Combien de fois lui avait on demandé ? Quinze ? Vingt fois ? Il ne savait plus et ne voulait pas le savoir. Il fit un rapide signe de la main comme pour chasser une mouche avant de répondre.

"A votre guise monsieur Bender. Je vous laisse organiser cela, j'apposerai seulement une condition. La plupart de nos pensionnaires sont mineurs, en outre je connais les effets que peut avoir l'alcool sur les systèmes moraux et logique d'une personne. Et je ne tiens pas à passer la soirée à calmer des enfants faisant étalage de leurs pouvoirs de manière inconsidéré, surtout que certains pouvoirs peuvent être très dangereux. Sinon, je n'ai rien à dire, faite cette fête si vous l'estimer nécessaire."

Un nouveau silence. Décidément, malgré l'effort fournis, Dragomir parlait avec autant de désinvolture et d'ennui d'une importante discussion que d'un sujet frivole, c'en devenais désespérant.

Bender leva son verre aux paroles de Iaroslav. C'était tout ce qu'il pouvait faire suite à cette brillante exposition des possibilités qui s'offraient à eux.

Puis l'homme au livre répondit au sujet de la fête de fin d'année. Certes il y avait de bonnes raisons de s'inquiéter quant à l'issue de la soirée si on ne prenait pas certaines mesures. Mais de là à se faire réprimander d'avance par un jeunot d'à peine cinq ans de plus que le plus jeune des Confréristes, c'était un peu fort, pas vrai ? Il se retint de lui exposer sa vision des choses ; non qu'il aurait eu des difficultés à tenir tête à ce glacial Ruskov, mais il valait mieux rester conciliant en ces temps troublés.

- Evidemment. Nos jeunes pupilles doivent être surveillés de près quand on leur accorde de tels avantages.

*Mais quelque chose me dit que la seule idée de souiller ces lieux qu'ils respectent leur suffira à rester tranquilles.*

Reposant son verre vide sur le bar - où un petit bras articulé vint prendre l'objet pour le laver soigneusement avant de le remettre dans l'étagère -, Bender se tourna à nouveau vers son comparse.

- Bien. J'ai mon entraînement quotidien dans dix minutes, et je ne voudrais pas être en retard, aussi je vais vous laisser tranquille. Je dois aussi passer au commissariat pour récupérer les informations de la semaine. Peut-être ont-ils trouvé quelque chose au sujet de...

Il leva le doigt en direction du plafond. Iaroslav et lui savaient de qui on parlait ; mais il fallait toujours laisser une ambigüité pour l'éventuel espion qui les écoutait. Il ne se doutait absolument pas qu'à ce moment précis, un puissant télépathe enregistrait tout, y compris ce mot imprononcé, laissé pour compte...

Bender échangea une politesse avec Iaroslav, et s'en fut.

Commissariat

Il croisa Vadim qui attendais depuis quelques minutes a la porte de la chambre de Marcus. Nelson l'avait renseigné sur le lieu de discussion de Bender et Iaroslav, et lui avait formellement interdit d'entrer sans en avoir recu l'autorisation. Les discussions qui avaient lieu dans la chambre de Marcus ne souffraient d'aucune interuption, aucune indiscrédition.

Vadim avait donc respecté ces recommandation. Il n'avait pas l'intention d'attirer sur lui les foudres de Iaroslav et de la Confrérie elle meme. Il avait suffisament erré dans les campagnes américaines pour savoir que les mutants et autres étrangers a l'allure non orthodoxe n'y étaient pas les bienvenus. Il n'avait, bien entendu, aucune envie de retourner a cette vie la.

Cependant, rester a la Confrérie sans rien faire ne s'accordait pas vraiment a son caractere, et c'etait la la raison premiere de sa visite a Iaroslav, celui qu'on appelait aussi l'Ecrivain. Des qu'il vit Nathan Bender sortir, il se mit dans l'encadrement de la porte et s'adressa au régent de la Confrérie au nom de Marcus Lensher.

"Monsieur Iaroslav ? Etes vous pret a me recevoir ?"

Dragomir ne répondit que par un hochement de tête à l'annonce des informations que Nathan voulais recevoir. Minimiser la fuite d'information était vitale pour l'intégrité de la Confrérie, et désormais, avec l'un des plus puissant télépathe en son sein, chaque paroles, chaque pensées devras être soumis à une réglementation des plus stricte si l'on voulais éviter l'afflux d'informations.
Observant un instant Nathan, Dragomir cru bon soin d'ajouter une dernière recommandation.

"Je ne saurais que trop vous conseiller de faire attention au commissariat, nous ignorons tout des lieux d'influence ou les membres du Cercle pourraient se trouver et un commissariat de police pourrait être une zone d'importance, surtout à Boston. Après tout, les "bévues" policière envers les mutants existent. Je ne voudrais pas qu'une telle bévue s'applique à votre cas monsieur Bender. Bonne journée."

C'était tout ce que Dragomir avait à dire. Il se sentait las et commençais à avoir faim, mais avant de pouvoir manger, il rencontra monsieur Vik, c'est vrai, il avait failli oublier qu'il lui avait promis de répondre à ses questions. Invitant Vik à s'asseoir sur l'un des fauteuil présent, Dragomir lui répondit avec son ton calme et neutre.

"Bien entendu monsieur Vik, asseyez vous et voyons ce que je peux faire pour éliminer les zones d'ombres de vos questions."

Vadim entra et s'installa dans le fauteuil que lui propose Iaroslav. Il s'éclaira un peu la gorge, moins par nécessité que pour se donner un peu de temps et se répeter mentalement ce qu'il allait dire. Il avait le sentiment que son interlocuteur n'avait pas que cela a faire, alors il faudrait faire vite.

"Monsieur Iaroslav, je suis arrivé a la Confrérie il y a un mois. Je me suis rendu a l'évidence : ce fut un mois de perdu. J'ai l'impression de squatter simplement les locaux, sans prendre part aux actions de la Confrérie, a ses projets. J'aimerai m'impliquer d'avantage.

J'ai entendu parler d'équipes formées de mutants, dans le but de remplir certaines missions musclées. J'ai réfléchi a y postuler, mais je me suis dit finalement que ce genre d'activité ne me conviendrais pas. Je n'ai pas vraiment l'esprit d'équipe, je ne suis pas non plus a proprement parler, un combattant.

J'aimerais donc me mettre au service de la Confrérie, mais je ne savais pas comment, jusqu'a ce matin. J'ai entendu votre discussion avec une nouvelle venue, une métamorphe. Je me suis dit que ce genre de talent serait tres interessant s'il etait couplé au mien propre : l'espionage et le contre espionage. J'ai passé une partie de ma vie a mettre les gens sur écoute, sous surveillance, et j'ai acquis une certaine maitrise dans ce domaine. Pensez vous que mes capacités puissent servir a la Confrérie, et de quelle maniere ?"

Le moins uqe l'on puisse dire c'était que l'homme, car c'en était un, le ton posé avec lequel il parlait et les intonations, certes étouffé par sa capuche, indiqué clairement une maturité avancé; Donc cet homme allait droit au but, ce qui n'était pas pour déplaire à Dragomir, se perdre en palabre inutile pour finalement arriver au même point n'était qu'une excuse pour éviter d'affronter la réalité, ce qui n'était pas son cas.
Les compétences qu'il décrivait, n'était, pour le moment du moins, pas forcément utile, quoique Dragomir était convaincu que Nathan saurait tirer parti de ses compétences, mais un autre point intéressé grandement Dragomir.

"Si vos compétences sont aussi grande monsieur Vik, vous serez vite una tout pour la Confrérie. Personnellement, placé sur écoute les gens n'est pas la priorité des priorité pour moi. Mademoiselle Savage s'infiltrant essentiellement afin de gagner la confiance de gens hauts placés ou de personnes possédant des choses pouvan tservir notre but. Je ne doute pas que placer sur écoute de tels gens puissent être utile, mais, malgré mon jeune âge, je ne fais que moyennement confiance à la technologie, préférant compté sur les aptitudes personnels. mais je ne peut nier l'utilité de vos dons."

S'arrétant un instant, Dragomir repris osn souffle, son air flegmatique contrastant avant son état de semi mort, sa voix cadavérique n'aidant pas du tout à se sentir à l'aise avec lui dans la même pièce.

"Toutefois, posséder de tels talents ne se fait pas tout seul selon moi; je suppose que vous devez avoir de nombreux contacts de part le monde , Des contacts des milieus souterraisn susceptible de nous aider ? Et même si ce n'était pas le cas, je pense qu'envoyer quelqu'un ayant déjà connu ce milieu peut être bénéfique pour la Confrérie. car, et vous pouvez ne pas être d'accord avec moi, pour l'instant les projecteurs du Monde sont placé devant les yeux du Cercle, il ne peut plus agir librement pour le moment, et je veux profiter de ce moment pour l'éliminer complétement. Une fois notre principal adversaire éliminé, nous pourrons alors tranquillement nous attaquer aux grands de ce monde, et vos compétence d'espionnage et de contre espionnage prendra alors tout son sens. Concernant mademoiselle Savage, j'ignore si elle appréciera d'avoir un compagnon de travail, si vous me permettez l'expression, cependant, cela ne coute rien de lui demander."

Vadim écouta attentivement l'Ecrivain parler. Il ne savait pas si c'etait le lieu ou la facon de s'exprimer de son interlocuteur, mais il lui semblait retrouver une impression de secret, de confidence, mais également de défiance, de méfiance, et avant tout, de pouvoir. Le genre de chose qu'on trouve dans tous les batiments de services secrets, et plus encore en Russie qu'ailleurs. Vadim compris alors pourquoi il ne se sentait pas dépaysé : ce n'etait, comme il l'avait cru, parce qu'il avait abandonné son ancienne vie, mais parce qu'il avait retrouvé a la Confrérie, sans s'en rendre compte, l'ambiance dans laquelle il avait baigné 10 années de sa vie.

Il répondit a Iaroslav, en prenant le temps de choisir ses mots.

"On dit souvent qu'il faut connaitre ses ennemis. J'ajouterais de part mon expérience, qu'il faut aussi connaitre ses amis, les anciens comme les futurs, ceux pourraient devenir ennemis comme ceux dont il faudra se faire un allié, et meme ceux qui n'ont rien a voir avec notre affaire. C'est ainsi que s'ouvrent les opportunités. Mais ... hum, vous ferez ce que vous voudrez de cela. Mais l'espionnage peut aussi concerner des cibles industrielles ... Cela peut etre interessant de savoir qui fabrique les meilleures armes, actuellement.

Au sujet de mes contacts ... il ne faut pas voir en moi un courreur mondain. J'etais certes un espion, et un des meilleurs, mais je n'etais rien d'autre qu'un executant. Les contacts que je pouvais avoir, la consigne etait de les oublier. Ce que, d'ailleurs, j'ai eu tout le temps de faire en 8 ans d'absence des services. D'autant plus que dans ces milieux, les choses peuvent changer sur un simple claquement de doigts. Désolé de vous décevoir, monsieur Iaroslav, mais les seuls indices que je pourrais vous fournir seraient périmés. D'autant plus qu'ils concerneraient l'autre bout du Monde.

Cependant, ces milieux ont tous en commun l'amour de l'argent. Si vous avez les poches pleines, vous n'aurez aucun mal a vous attirer des amitiés. Dont il faudra se méfier, bien entendue ...

Au sujet du Cercle, je vous l'ai dit tout a l'heure, je n'etais qu'un technicien, je n'ai jamais eu a me préoccuper de politique, ce n'est pas mon domaine. Si vous savez ou trouver ces gens, je pourrais chercher leur faiblesse. Si vous voyez une utilisation interessante de mes compétences, je serais tres heureux de les mettre a votre service."

"Je vois monsieur Vik. Cela n'est pas très grave remarquer, cela aurait pu nous servir mai snous nous ne passerons, nous avons survécu jusqu'à ce jour sasn, je compte bien tenir jusqu'à la fin sans aussi. Sinon, concernant vos aptitudes, vous pensez vous capable d'infiltrer une zone importante de la ville, comme la mairie, et y placer des micros dans tous les coins, ou préférez vous agir en coopération avec mademoiselle Savage ? Comprennez bien que votre apparence pour le moins original ne manquera pas de vous faire remarquer, à moins que sous ces turbans vous ne soyez passé maîtres dans l'art du déguisement."

Le ton employé était pareil qu'avant, et cela aurait presque pu passer pour une insulte, voir un emoquerie si jamais Dragomir pouvait penser perdre du temps avec ça. Il ne disait jamais rien d'autre que la vérité sur le sautres lorsqu'il parlait, si cela les choquaient, et bien tans pis.

Le ton particulier de Iaroslav n'échappa pas a Vadim, cependant il avait l'habitude, lorsqu'il avait de semblables rencontre, de ne pas s'inquieter de la forme pour se concentrer sur le fond. Les supérieurs s'amusaient souvent a provoquer leurs subalternes en négligeant leur travail, en les insultant ou en les ignorant. C'etait une facon normale de juger des capacités d'un agent, et également de le mettre en deséquilibre pour assurer sa supériorité. Mais seuls les agents de faible expérience se laissaient prendre.

Il répondit donc, toujours sur un ton égal, comme s'il faisait son rapport a son supérieur.

"Infiltrer une mairie ... Hum, la facon de proceder differe en fonction du lieu, bien sur. Dans des lieux publics qui n'ont pas vraiment de raison d'etre surveiller, comme un bureau, une usine ou un hotel, il suffit en général de se fondre dans la masse et de déposer les micros dans des endroits stratégiques. Pour une telle opération, je devrait effectivement faire appel a quelqu'un a l'aspect plus ... conventionnel. Mlle Savage, ou n'importe quel confrere.

En revanche, un batiment administratif ou militaire est souvent surveillé, il dispose déja d'un réseau de caméras et le moindre geste peut etre suspect. Dans ce cas, il est préférable de s'infiltrer de nuit en profitant d'une panne des installations - provoquée, bien sur - pour installer plus discrétement et sans risque notre propre dispositif.

Mais dans certains cas, il est possible de pirater directement le systeme de surveillance pour l'utiliser a l'insu de la cible.

Il peut suffir aussi de s'installer dans un batiment faisant face aux salles que l'ont veut surveiller et d'y installer des caméras et des micros espions aux fenetres.

Travailler avec Mlle Savage peut également élargir les possibilités. On peut envisager une véritable infiltration a long terme, ce qui nous permettrait de poser des systemes de surveillance téléphonique, et également de surveiller le courrier. Tout dépend de ce qu'on cherche a découvrir.

Dragomir écouta toutes les possibilités énoncés par monsieur Void et bien que son esprit perdi tun peu le fil car, avouons le, l'espinnoge n'était pas sa spécialité, comme tous le reste par ailleurs mais passons. Donc, Dragomir écoutait les possibilités émises par Vik et en retiens un nombres suffisant pour ne pas passer pour un idiot si jamais ce dernier venait à vouloir lui poser des questions, mademoiselle Savage devrait être rencontrée afin qu'elle donne sona vis sur une probable équipe à formé avec monsieur Vik, mais il faudrait aussi prendre contact avec Nathan, qui devait être parti au poste de police à l'heure qu'il était, afin que ce dernier, plus apte dans le système de l'espionnage, puisse le diriger plus convennablement que Dragomir.

"Ceci est très intéressant monsieur Vik, les possibilités, comme les risques, sont nombreuses et variés, cependant, je pense qu'avec deux alliés en plus avec vous, vous devriez pouvoir mettre sur écoute à peu près n'importe qui et quoi. Il nous faudra discuter avec mademoiselle Savage pour prendre sona vis sur la question mais aussi avec monsieur Bender afin que ce dernier donne son point de vue sur l'utilisation de vos capacités ensituation réelle. En parlat de capacité, pourriez vous me dire quel est votre pouvoir mutant afin de vous répertorier dans nos listes ?"

"Mon pouvoir mutant ? Hum, appeler cela pouvoir, c'est beacoup dire. Je suis capable de modifier la température d'un élement proche, de quelques degrés. Cela me sert principalement pour réchauffer mon assiete lorsqu'aucun four micro onde ne se trouve a proximité, et cela m'économise une veste supplémentaire lorsque je sors dans la neige ou dans la nuit.

Vous voyez, ca n'a rien d'extra-ordinaire. Meme si j'ai l'impression de le maitriser plus facilement ces derniers temps, je manque peut etre de pratique. J'ai vu quelques démonstrations de mutants de la Confrérie, comme Miss Savage ou ce jeune homme, Kenjiss. Je suis loin de les égaler."

Vadim senti que l'entretien tirait sur sa fin.

"Je pense qu'il est temps que je vous laisse. Je vous remercie de m'avoir répondu. J'attendrais un signe de votre part, lorsque vous considererez que je peux servir la Confrérie."

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