Nouvelle arrivée, nouveau départ

*Rebecca...'Celle qui a eu ce qu'elle voulait'...*

Angela souriat doucement. Ainsi elle allait à l'Institut. Un choix intelligent pour une si jeune femme. Si Angela avait fait le même à son âge, elle n'en serait certainement pas là aujourd'hui...

"Permettez-moi une remarque, Mademoiselle Goom. (elle se penche et murmure). Vous êtes la deuxième mutante évidente à entrer ici en moins d'une demi-heure. Il y a dans ce bar des hommes enivrés dont il est difficile de prévoir les réactions. Dans notre situation, et je dis bien notre, il est imprudent de rester au même endroit longtemps.(Angela prend une cigarette et l'allume. Elle la tend à Rebecca) Je ne vous demande pas de vous intoxiquer, mais de prendre cette cigarette, de me saluer de façon ostentatoire comme si vous aviez obtenu ce que vous vouliez, et de m'attendre dehors sous le lampadaire de droite. Compter jusqu'à 6 et je serai là. Vous ne bougez de la lumière sous aucun prétexte. Je vérifie que personne ne vous suit et je vous rejoins. Je vous propose de venir à mon hôtel où vous pourrez vous reposer cette nuit. Je dois me rendre demain à l'Institut et je vous y déposerai. Si vous êtes d'accord, sortez maintenant. Nous parlerons dehors."

Rebecca-Laure resta quelques secondes perplexe sur ce que venait dire Angela.

*Et alors? *

C'est vrai, Rebecca-Laure se sentait assez capable de se défendre en cas d'agression. Mais d'un autre côté, elle venait d'arriver en ville alors elle n'allait pas commencer à créer une émeute et avoir dajà mauvaise réputation.

"Très bien."

Furent les seuls mots qu'elle prononça pour l'instant pour ne pas attirer les autres personnes. Elle pris gentiment la cigarette de son interlocutrice, son sac qui était sous la table, et sorti calmement. Comme convenu, elle se plaça sous le lampadaire, et compta intérieurement, tout en faisant semblant de fumer.

Angela observa Rebecca. Elle sortit comme prévu. Angela soupira tout en surveillant discrètement la salle.
Rebecca n'avait visiblement pas une grande expérience de la malveillance. Elle ne se méfiait pas assez et cela pourrait la mener droit dans la gueule du loup, un de ces quatre.
La haine, l'hostilité, et par-dessous la peur étaient les armes les plus redoutables de la planète, et les plus employées. Un bar comme celui-ci pouvait mener à une rixe, ou pire un lynchage. Un bar comme ça pouvait cacher n'importe quel mutant au pouvoir mortel, ou pire des agents gouvernementaux sortis d'une quelconque branche secrète. Les mobiles importaient peu, seule la volonté de nuire comptait. Si un mutant comme Marcus devait se battre de toutes ses forces pour y échapper, que pouvait-elle faire, elle, jeune mutante ?
Angela s'était assez battue, avait trop de fois échappé à la mort, avait été traquée plus que de raison pour baisser sa garde maintenant.
Elle devrait visiblement être vigilante pour deux.

6...Elle se dirigea vers le bar et paya les consommations. Personne n'avait suivi Rebecca. Mais quelqu'un pouvait encore la suivre, elle.

Elle vit de suite la jeune fille. Elle allait bien et était seule. Sans un mot, elle lui saisit fermement le bras et l'entraîne aussi vite que possible dans une impasse sombre en face de la porte du bar. Puis elle la plaque contre le mur et lui intime d'un de ses regards dorés les plus redoutables de faire silence. Elle se dirige, toujours en glissant silencieusement et le regard à rayon X enclenché, vers le fond de l'impasse. Elle en revient avec une barre de fer. Elle jette son magnifique manteau par terre avec le reste de ses affaires et se place devant Rebecca.
Jambes et nuque souples, bras armé et ferme, le gauche pour assurer sa garde, elle passe en vision infra-rouge et attend de voir ce qui sort du bar...

Rebecca-Laure commençait à trouver agacent et presque perfectionniste l'attitude d'Angela. Mais elle n'allait pas pour autant se disputer avec elle, elle agissant ainsi sûrement à cause d'un passé dans un travail à très haute responsabilité, plutôt par habitude. La mutante aux cheveux verts se contenta de donner son avis.

"Ecoutez, je n'ai pas un pouvoir vraiment puissant mais il peut me suffire à me défendre. Je n'ai rien fait aujourd'hui qui aurait pu me mètre à dos quelqu’un, je ne sais pas si vous attendez une personne en particulier..."

Puis elle se délaça à côté d'Angela pour être à découvert de sa protection.

"On a qu'à aller directement à l'hôtel. Vous m'avez proposé de passer la nuit dans votre chambre..."

*Elle a peut-être raison...*

Pensa Rebecca-Laure. Elle n'était peut être pas assez au courant du problème mutant. Si avoir un pouvoir était plus ou moins un avantage, cela aportait le désavantage d'attirer contre soit certains humains.

Angela n'avait pas le même discours qu'elle mais tenait des propos cohérants , ce qui la métait en confiance. Elle ne tarda pas à suivre la direction qu'elle lui avait indiqué, probablement celle de l'hotel.

Les deux mutantes arrivèrent devant un hôtel de standing. Angela précéda Rebecca pour lui montrer le chemin. Elles prirent l'ascenseur et arrivèrent dans un couloir au tapis moelleux. Angela inséra sa carte magnétique, et ouvrit la porte.
Il s'agissait d'une suite : deux chambres, deux salles de bain, un grand salon et un plus petit. Angela fit rentrer Rebecca.

"Vous voulez un repas ou un chocolat chaud ?" Elle se dirigeait vers le téléphone du room service en disant cela, jettant au passage son manteau et la barre de fer sur le canapé . En décrochant, elle montra par un signe de tête à Rebecca l'autre chambre.
"Installez-vous. Par là. Faites-vous couler un bon bain chaud si ça vous dit...Oui. Angela Santini, chambre 230. J'aimerais un thé au lait et des scones au raisins. Merci. Oh et ...Rebecca ?..."

Elle se tourna vers la jeune fille pour savoir ce dont elle avait envie.

Rebecca-Laure arriva dans la suite d'Angela et fit de même qu'elle en jetant son manteau à coté du sien sur la canapé. Elle fit ensite quelques pas dans la suite pour prendre ses repaires, voyant qu'il y avait deux chambres et deux salles de bains. Elle posa son sac dans la chambre libre. Elle revint dans le salon, entendant que la propriétaire de la suite l'appellait.

"Oh je ne sais pas..."

Répondit dit-elle, non pas parce qu'elle ne voulait rien, mais pour lui donner le temps de réflèchire. Quelques secondes plus tard elle s'apercut que quelque chose lui ferait bien plaisir.

"Finalement je veux bien une corbeille de fruit si c'est possible."

Dit elle en s'avancant vers la fenêtre afin d'admirer le vue que donnait l'hotel, en attandant que la conversation téléphonique ne soit finie.

"...et une corbeille de fruit s'il vous plait. Merci. Oh, et j'aurais besoin d'une voiture pour demain matin 9 h 00. Merci"

Quelques temps après, le room service apporta la colation et Angela glissa un pourboire au groom. Puis elle s'installa pour prendre son encas. Elle ne pouvait pas rester sur de l'alcool, ou son sommeil, et plus encore son réveil, en pâtirait.
Ensuite une douche pour dégager les odeurs de fumée et dodo !

"Vous n'avez besoin de rien pour cette nuit, Mademoiselle Goom ?"

Rebecca-Laure vit arriver le groom et lui adressa un sourir en remerciement. Elle s'installa vers Angela pour comme elle entamer son encas.

"Non merci, je pense avoir tout ce dont j'ai besoin ici."

Lui répondit-elle en finissant une grappe de raisin, pensant directement aller se coucher après l'encas, pour être en forme à l'arrivée de la voiture, a parement à 9 heures, ce qui voulait dire se lever plus tôt. Surtout que Rebecca-Laure dormait mal dans un lit.

"Au fait combien je vous doit pour la chambre?"

"Au fait combien je vous doit pour la chambre?"

Angela se serait presque étouffée avec son thé. C'était vraiment adorable! Mais quelqu'un qui prenait une suite dans ce genre d'hôtel, n'avait pas vraiment besoin qu'on l'aide à payer. De toute façon, Angela avait confié sa Mastercard en arrivant, pour ouvrir une note à son nom. Elle signerait simplement en partant, et ne regarderait sans doute pas le détail.

"Absolument rien. La chambre est déjà payée. Mais merci. Bien je me rends demain à 9 h 30 à l'Institut. Une voiture nous attendra en bas. Si vous voulez être réveillée demain matin, il vous suffit de faire le 0 * 9 et vous aurez le room-service en ligne. Ils vous appellerons à l'heure dite. Pour les communications extérieurs, le 0 suffit"

Elle finit son thé au lait.

"Vous êtes mon invitée, Mademoiselle Goom, alors demandez tout ce dont vous avez besoin. L'hôtel a de grandes capacités. Il y a des centaines de chaînes de télé dans votre chambre.
En ce qui concerne, je vais seulement aller me coucher maintenant. Je me lèverai à 6 h 00 comme tous les jours. Mais pas d'affolement, vous pouvez vous levez quand vous désirez. Je sortirai aussi pour aller courir, vous resterez seule environ 1 heure. Mais l'hôtel est sûr et le personnel s'occupera de vous.
En ce qui me concerne, je déjeunerai à 8 H 30. Si vous le voulez, déjeunons ensemble."

Rebecca-Laure se douait de la réponse qu'elle allait avoir, mais elle préfèrait avoir posé la question, par principe. Ecoutant les explications d'Angela, elle répondit à ses propositions.

"J'ai l'habitude de me réveiller vers les 8 heures donc je n'aurrait pas besoin du room-service. Je vous attendrai pour le petit déjeuner."

Prenant une pause tout en finissant sa corbeille de fruit.

"Comme vous aller vous coucher je vais en faire de même. A demain."

Finit elle en se préparant à aller dans sa chambre.

Il était 8 heures, Rebecca-Laure venait de finir de se préparer, comme il était prévu, elle se rendit dans le salon pour prendre le petit déjeuner, et vu qu'Angela était également prête. Elle s'assis également à table pour commencer à manger.

"Bonjours. Vous avez bien dormi?"

Demanda-t-elle en posant son sac contre un mur, ses affaires étaient déjà prêtes, et la chambre libre.

Rebecca-Laure se servit une viennoiserie ainsi qu'un bol de cacao pour commencer le petit déjeuner.

"J'ai moyennement bien dormi, je ne suis pas très habituée à dormir dans un lit, bien qu'il était confortable."

Elle prit une pause en continuant sa viennoiserie.

"Je suis venue à Boston principalement pour rentrer à l'institut Xavier. Comme je connais pas trop la ville je ne vais pas y faire grand chose, du moins pour l'instant."

Finit-elle en se reservant du lait.

je ne suis pas très habituée à dormir dans un lit, bien qu'il était confortable

Angela fut surprise et haussa un sourcil, mais ne releva pas. Elle ne connaissait pas assez Rebecca pour lui demander ce qu'elle entendait par là. Elle se contenta de boire son brûlant breuvage.

Comme je connais pas trop la ville je ne vais pas y faire grand chose, du moins pour l'instant

" "The city of Higner Learning" est un des surnoms de cette ville. La ville de l'enseignement supérieur, et pour cause : vous trouverez ici les plus grandes universités du continent, voire de la planète. Harvard, MIT...Quand au travail, Boston en regorge.
Je ne dis pas ça pour vous embêter. Mais vous risquez de vous ennuyer sans occupation. Je n'ai pas cru déceler en vous une inconditionnelle du combat inter-mutants, ou autre d'ailleurs. Je vous vois donc mal y consacrer votre temps entier. Et puis, à votre âge il est sain de se stimuler intellectuellement, de se faire des amis, de découvrir le monde...Ne voyez aucune malice dans mes propos, au contraire, je trouve votre attitude des plus honorables.
Dans tous les cas, études ou travail, si je peux vous aider à entrer quelque part, dites-le moi, je le ferai volontiers. Avez-vous une envie particulière ?"

Elle finissait son cacao à présent et son regard se tournait désormais vers le délicieux croissant posé devant elle.

Rebecca-Laure écouta avec attention les explications d'Angela tout en finissant son cacao.

"J'aprétie beaucoup vos propositions mais je viends de finir mes études en biologie. Mon père est chercheur, je compte plus tard travailler avec lui. Pour l'instant j'ai choisi d'entrer à l'institut Xavier pour en savoir plus avec mon pouvoir, voire en soigner certains aspects. Il me fait très mal suporter la chaleur et le soleil, c'est pour ça que vous m'avez vu avec des gants au bar."

Expliqua-t-elle en finissant son petit déjeuner, à parament avant l'autre mutante.

"Bien, mais si vous avez besoin d'aide vous savez où me trouver. Si vous voulez bien, il faudrait que nous y allons afin de ne pas être en retard"

Angela se leva et prit ses affaires pendant que Rebecca la suivait. Elle referma la porte derrière la jeune fille.
Dehors, un chauffeur attendait devant une berline, dans laquelle Angela s'engouffra, tandis que le chauffeur s'occupait du bagage de Rebecca. Quand la jeune fille entra à son tour, le chauffeur referma la porte derrière elle.
Dans la voiture, Angela se tournait vers la vitre, tendue. Pour elle, de ce jour découlerait peut-être les retrouvailles avec sa soeur. Elle craignait cet entretien, la peur d'être jugée sur son passé la hantant. Elle gardait le silence commençant à se concentrer sur la rencontre.
Quand le chauffeur s'assit, Angela lui tendit une carte avec l'adresse de l'Institut.

Rebecca-Laure prit son sac et suivit Angela pour sortir de l'hotel, puis entra dans la voiture venue pour les amener à l'institut. De même que pour les bagages de l'autre mutante, le chaufeur pris les siens et les mis dans le coffre.
Une fois dans la voiture, elle remarqua que Angela avait l'air tracassée. Elle n'osa pas lui demander pourquoi, car comme elle la jugeait comme une personne matures d'esprit en pensa que cela devait être personnel. Alors elle regarda par la fenêtre pour observer les rues de Boston, en attendant d'être arrivée.

La voiture s'arrêta devant les grilles de l'Institut. Le chauffeur regardait, interrogateur, dans le rétroviseur. Puis il descendit chercher le bagage de Rebecca, avant d'ouvrir la porte à la jeune femme.
Angela, elle, ne bougeait pas. Elle fixait l'imposante demeure. Les larmes commençaient à s'accumuler derrière ses lunette noires.

*Je ne peux pas...pas maintenant...Si jamais ils venaient à apprendre que je suis en relation avec Marcus...Ils me prendraient pour une traîtresse et m'abatteraient...C'est un suicide...Et puis, je n'y crois pas, à cette histoire...Pourquoi m'aideraient-ils? Ca ne les concerne pas...Pourquoi s'intéresseraient-ils à une mutante perdue dans la nature ? Ils ne la connaissent pas...Je n'y crois pas, Alana...Personne ne donne rien sans rien...Si j'avais au moins quelque chose à négocier, à leur échanger...Pas moi...Dès qu'ils m'identiefieront comme une ancienne mercenaire, ils me jugeront, ils se méfieront...Alana...Il n'y a pas de rédemption pour les gens comme moi...Je suis allée trop loin...Pas de pardon...Pas de salut...Juste se battre...encore et toujours...Aucun espoir...*

Angela se tourna vers Rebecca. Elle avait pris une décision.

"Bonne chance, Mademoiselle Goom. Nos chemins se séparent ici. J'ai été ravie de vous rencontrer. J'espère que vous trouverez ce que vous êtes venue chercher. Mais je vous serais reconnaissante de ne pas parler de moi à l'Institut. Dites seulement qu'une personne s'est proposée pour vous amener. J'ai juste changé d'avis. Peut-être nous reverrons-nous un jour, Mademoiselle Goom. Aurevoir."

Angela n'attendit pas la réponse de la jeune fille pour ne pas avoir à donner d'explications supplémentaires et fit signe au chauffeur d'aider la jeune fille à descendre. Elle adressa un petit signe d'adieu de la main à Rebecca par la vitre. Puis quand le chauffeur remonta, elle lui indiqua seulement de rentrer à l'hôtel.
Pendant tout le trajet, ses yeux la brûlèrent, sa tête cogna sourdement, et ses visions commencèrent à dérailler. Quand elle descendit du véhicule, elle titubait légèrement. Elle perdait la maîtrise de sa vue à chaque fois qu'elle était soumise à une tension émotionnelle intense, notamment concernant sa famille, elle subissait de violentes migraines ophtalmiques. Contrecoup de son pouvoir.
Elle monta comme elle le put, et dans sa chambre fonça vers son sac. Elle en sortit des photos de ses soeurs. Et elle s'effondra en pleurs. Elle espérait que sa paranoïa n'avait pas condamné sa jeune soeur.
Elle n'avait pas l'habitude de faire confiance. Il lui faudrait apprendre. Et ce serait long. On ne revenait pas sur une décennie d'habitudes comme cela. Et elle avait peur. Elle trouvait effrayant au plus haut point de donner sa confiance, c'était comme sauter à l'élastique. Elle avait encore du mal à croire que l'Institut pouvait l'accueillir, elle, les bras ouverts, et l'aidait comme on aide une amie, sans rien exiger en retour. C'était pour elle trop tôt. Elle avait besoin d'observer l'Institut, de voir par elle-même cette organisation qui prônait la tolérance et la paix...
Et ensuite, elle verrait...Mais pas maintenant...Pas tant qu'il y aurait Marcus dans le tableau en tout cas...

La journée fut une longue suite de cauchemars, prenant la forme des experimentations sur les mutants de façon diverses et horribles.
La migraine ne lâchait pas Angela, la martyrisant au plus au point, lui faisant quasiment perdre la tête, en tout cas la maîtrise de sa vue. Au bout de plusieurs heures, Angela dut prendre une décision : devenir folle dans cette chambre d'hôtel, ou prendre l'air. Elle choisit la seconde option.

Avec difficulté, elle revêtit une moulante combinaison noire, par-dessus laquelle elle passa son harnais. Elle mit deux cuissardes qui contenaient sur les côtés, deux lames de 25 cm. Elle ajusta une large cartouchière, qui contenait des chargeurs, de multiples capsules de produits pharmaceutiques et autres poisons, et dans le dos deux sacoches, l'une pour les systèmes de sécurité mécaniques et l'autre pour les systèmes électroniques et informatiques. Elle passa par-dessus ses épaules deux armes, un pistolet à aiguilles évidemment et un pistolet de Gauss. Elle enfila un grand manteau noir souple. Puis elle finit par enfiler deux sortes de gants. La mains droite portait une petite arbalète qu'elle pouvait relier à son harnais. A gauche, une autre arbalète, celle-ci destinée à recevoir les capsules. Elles les recouvrit de sorte de mitaines sombres Elle fixa enfin, deux poignards à l'intérieur de ses avant-bras.

Angela n'était que l'ombre d'elle-même en sortant de l'hôtel. Toujours aussi belle dans sa douleur,mais visiblement déconnectée du monde des vivants. Elle s'était armée car elle savait qu'elle était vulnérable. Mais elle n'avait pas le choix, il lui fallait mettre fin à cette torture en inspirant de l'air frais et en essayant de reprendre pied dans le monde réel.
Ses visions s'alternaient moins vite,mais sa tête martelait toujours aussi fortement le rythme des angoisses d'Angela.
Elle commença à marcher dans Boston.


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