Au petit café du coin

Les salauds ! Ils attendaient simplement une réponse avant de les éliminer ! Sonya comprenait maintenant leur petit jeu. Riley ! Il n'aurait jamais dû leur dire qu'il ne le savait pas où était la jeune femme qu'ils recherchaient, ils auraient peût-être eu une petite chance ! Mais non, elle se faisait des illusions, dans les deux cas cela en serait revenu au même. Ces hommes devaient les connaître ou tu du moins en savoir beaucoup sur eux.

Sonya, paralysée, voyait le roquet se diriger vers eux mais n'arrivait pas à esquisser le mondre geste. Son corps refusait de lui obéir à cause de cette foutue peur qui ne voulait pas la quitter ! Merde, elle était foutue, condamnée par son propre corps. Son désespoir se faisait de plus en plus sentir et sentait les larmes lui picoter les yeux. Elle ne pouvait pas mourir maintenant ! C'était impossible, pas elle ! Sur le coup, tout ce qu'elle avait envie de faire, c'était de crier.

Cependant, l'image de la jeune femme qui s'était interposée entre elle et les autres hommes lui revint à l'esprit. Elle tourna brusquement le regard vers elle et vit avec effroi que celle-ci ne bougeait pas non plus, se protégeant de ses bras, inutilement alors que l'impacte du roquet se faisait imminent. Sonya ressentit alors une grande frayeur pour elle. Elle avait tenter de la protéger et elle ne pouvait alors pas l'abandonner à son sort.

Sonya avait tellement peur pour la jeune femme que cette fois-ci, son corps finit par lui obéir. C'est ainsi que Sonya plongea vers la jeune femme et poussa de toute ses forces celle-ci vers l'avant, se laissant aller avec elle pour leur éviter à toutes deux de prendre le roquet de plein fouet. Celui-ci s'écrasa d'ailleurs non loin d'elles et Sonya crut même qu'elle était en train de s'enflammer tant la chaleur était insoutenable. Elle prit bien soin de bloquer leurs respirations à toutes deux.

Ils ne fallait tout de même pas qu'elle se fasse tuer par la fumée pleine de toxicité non plus ! Alors que l'impacte ne laissait voir maintenant que des débris calcinés, ainsi que de petites gerbes de feu, Sonya libéra la jeune femme de son poids, et tenta de voir où pouvait se trouver Riley. Malheureusement, elle n'y réussit pas, allongée sur le dos. Elle fut prise d'une immense inquiétude. Et s'il était ? Non, il ne fallait pas penser au pire, il n'était pas mort !

Sonya tenta de se relever, mais en éprouva une extrême difficulté. Tous ses membres la lançaient sans qu'elle ne puisse savoir pourquoi. Elle ne pouvait voir aussi les petites écorchures qui ornaient son visage dûe à l'impacte de l'engin destructeur. Elle réussit néanmoins à se mettre sur les genoux, respirant difficilement sous l'effort. Elle jeta un oeil sur la jeune femme, elle était vivante, ouf ! Elle détourna ensuite le regard.

"Riley !" Cria-t-elle en espérant de tout coeur qu'elle obtiendrait une réponse de sa part.

Riley ,la tête contre le béton avait mangé le trottoir . Mais ses lunettes avait tenu le choc, c'était le principal ..se redressant lentement,il avait réussi à se mettre à quatre pattes face contre terre ,il crachait ses poumons,sa gorge était brulante et l'air autour de lui n'était que de la poussiére et des cendres ,un bourdonnement dans ses oreilles ,le rendait presque sourd,l'impact n'avait pas dû être loin . L'autre enfoiré allait payer ça , s'appuyant pour se relever complètement, poussant sur ses deux bras, il sentit son bras blessé lacher , et il retoucha le sol n'ayant pu se rattraper , regoutant encore une fois à la dureté du sol. Riley laissa échapper un rire nerveux, il avait l'impression d'être paralysé , son épaule entaillée était morte et il ne pouvait presque rien faire maintenant de son bras , il était inutile. Puis, au milieu du bourdonnement sauvage, il entendit qu'on l'appelait. Alors comme ça ? Sonya était vivante , tant mieux..

Dans un grognement , plus qu'un cri de rage , il se releva, le visage marqué par la fatigue, la sueur coulant doucement le long de sa tempe . En à peine 2h ou un peu moins , il avait abîmé tous ses vêtements, et la chemise toute propre qu'il avait emprunté à la Confrerie juste avant de partir, n'était plus dans le même état.
Traversant la masse de poussiére qui commençait à s'évaporer doucement au rythme du vent, un petit cratère s'étant creusé dans le sol , il s'arrêta devant Sonya et l'inconnue ..Il n'était plus très beau à voir, le visage grave , la mâchoire serrée et ses vêtements étaient en sale état mais surtout il avait mal à son épaule, il avait chaud et sa fierté en avait pris un coup, ce gars s'était assez foutu de sa gueule pour aujourdh'ui . C'était à lui de frapper maintenant. Ravalant sa salive ,il articula un rapide

"Quoi ?" à l'attention de Sonya. Il le savait bien ,elle l'avait appellé pour savoir si il n'était pas mort mais lui ne s'inquiétait pas une seconde de l'état de Sonya et de l'inconnue . Maintenant tout ce qu'il l'avez dans la tête c'était de choper ce mec , il allait lui mettre assez de lumière dans la gueule pour qu'il oublie son nom et aprés, il le finirait avec ses poings. C'était le seul moyen pour lui de regagner son honneur .
Il n'avait jeter qu'un rapide coup d'oeil sur Sonya et maintenant son regard était dirigé vers le toit du batiment ..

Claudia, dans son monde de mort et de chaleur extrême, n'avait pas sentit qu'une personne la projetait au sol. Elle était bien trop loin de tout cela d'ailleurs. Elle avait même vu sa vie défiler devant ses yeux, sûre qu'elle allait y passer. C'est lorsque son épaule vint heurter violement le sol qu'elle reprit contact avec la réalité.
Elle gémit sous la douleur et sentit peu après qu'une main se posait sur sa bouche et son nez, bloquant toute respiration. Elle paniqua, ne comprenant pas ce qu'il se passait sur le coup et geigna quelques secondes. Mais elle finit par se taire, fermant les yeux lorsque la roquette percuta puissamment le sol.

A ce moment-là, Claudia avait l'impression d'être dans un four à haute température. Un peu plus et elle fondait vraiment comme neige au soleil ! Elle allait finir en québab ! A cette pensée, son coeur se mit à battre plus vite. Durant tout le moment de son enfer, elle n'avait pas senti le poids de la jeune fille au-dessus d'elle.
C'est lorsque les choses se calmèrent qu'elle s'en rendit compte alors que cette dernière la libérait de son poids. Claudia comprit alors qu'elle venait de lui sauver la vie. Elle en aurait pleuré si elle n'était pas encore en état de choc. En fait, Claudia avait du mal à raccrocher à la réalité. Elle était toujours vivante ! Elle qui pensait ne pas y réchapper !

Trop de tension liée à la peur ainsi qu'à la fatigue la firent finalement pleurer tout son saoul. Elle n'avait même plus la force de se lever et regardait, les larmes aux yeux, la jeune fille tenter de se relever avec difficulté. Elle était mal en point et Claudia vit son visage rougit par les égratignures.
Et elle ? Dans quel état était-elle ? Elle préféra ne pas y penser et tentait de se relever à son tour. Son épaule lui faisait extrêmement mal suite au choc contre le sol, mais à part ca, tout avait l'air d'aller bien, elle n'avait pas d'autres douleurs. Claudia réussit à se remettre debout tandis qu'elle entendait la jeune fille crier le nom du jeune homme.

Claudia se rapprocha d'elle au moment où elle voyait justement ce dernier apparaître et lui répondre. Claudia n'en revint pas qu'il puisse lui parler ainsi alors qu'elle s'était faite du souci pour lui. Les jeunes manquaient vraiment de bonnes manières ! Mais bref, ca n'était pas vraiment son problème après tout.
Elle se pencha vers la jeune fille à genoux et lui dit d'une voix qui trahissait toute sa reconnaissance envers elle. Elle lui avait sauvé la vie et Claudia lui en serait éternellement reconnaissante. Quelle ironie tout de même ! Dire qu'elle était venue pour la protéger et que c'était exactement le contraire qui s'était produit !

<< Je vous remercie de m'avoir sauvé mademoiselle, sans vous, je serais certainement plus de ce monde >>

Rien qu'à la prononciation de cette phrase, Claudia sentit son corps trembler de peur. Elle pensa aussi au fait qu'elle avait certainement mis en danger la vie de son ange gardien en s'interposant comme une imbécile. Anéantie, elle préféra alors s'en aller pour se faire oublier et s'enfuit alors à l'autre bout de la ruelle, sa main soutenant son épaule endolorie.

L'Institut

[HRP : Vala, visite éclair xD]

Aucune réponse. Sonya commença à sentir son coeur s'accélérer. C'était pas possible, Riley n'était tout de même pas mort ! Non, elle ne pouvait le croire. C'était étonnant de même de voir à quel point elle était inquiète. Elle le connaissait à peine pourtant, mais elle devait avouer qu'elle avait extrêmement peur pour lui. Le voyait-elle déjà comme un ami ? Oui, sans aucun doute. Enfin, pour le moment, le plus important, c'était de voir q'il était toujours en vie, ce qu'elle espérait de tout coeur.

Sonya finit néanmoins par soupirer son soulagement lorsque Riley lui répondit. Au moins était-il toujours vivant ! Plus de peur que de mal comme l'on disait. Cependant, elle vit qu'il semblait souffrir de son bras. Il avait dû tomber dessus ou quelque chose comme ca. Merde ! Pourquoi avait-il fallu que ca leur arrive à eux ? Les mutants ne pouvaient jamais vivre en paix, c'était un monde quand même ! Elle se demandait toujours d'ailleurs comment ces hommes les avaient découverts mais bon.

Elle lui souria lentement alors qu'il s'approchait, mais finit bien vite par détourner le regard vers l'autre jeune femme qui s'était relevée sans que Sonya ne s'en rende compte. Elle la remerciait ? Autant dire que là, Sonya était sur le derrière. Cependant, elle en ressentit une grande joie intérieurement. C'était la première fois qu'elle était remerciée par une autre personne. A dire vrai, elle en ressentait aussi une grande fierté maintenant qu'elle repensait à ce qu'elle avait fait.

Sur le coup, elle n'avait pas vraiment réfléchi, suivant juste ce que lui dictait sa peur. Pour montrer à la jeune femme que tout allait bien, Sonya se contenta simplement de lui sourire en faisant un petit signe de tête. Sourire qui se figea lorsque celle-ci se détourna brusquement et s'en allait en courant. Mais ? Pourquoi se sauvait-elle ainsi ? Incompréhensible. Etait-ce la peur ou la culpabilité ? Dans tous les cas, Sonya ne lui en voulait pas, elle avait juste tenté de la protéger et comprenait son geste.

Elle reporta ensuite son attention sur Riley et se releva difficilement à son tour. Celui-ci n'avait pas l'air dans son assiette et semblait vraiment contrarié. Quoi de plus naturel d'ailleurs ? Sonya suivit ensuite son regard alors qu'il le braquait vers le toit du bâtiment qui leur faisait face. Les hommes étaient toujours au même endroit. Ils ne pouvaient pas être de la mafia. Ils semblaient ne pas craindre la police ni de se faire voir alors que la mafia agissait plutôt dans l'ombre.

"Riley, on ferait mieux de ne pas s'éterniser ici" Lui dit-elle doucement tout en regardant sur le toit.

Ces hommes risquaient d'en remettre une couche c'était certain ! Et Sonya n'avait vraiment pas envie de voir si ca allait être le cas. Elle tourna alors les talons et, comme l'autre jeune femme précédemment, elle se mit à fuir. Elle ne savait pas ce que Riley avait l'intention de faire, mais elle espéra qu'il la suive et pas qu'il cherche à jouer les gros bras. Ces hommes étaient beaucoup trop dangereux pour un mutant seul et blessé qui plus est.

---> La Confrérie

Ses yeux étaient toujours braqués vers l'homme au RPG, il ne le voyait que très peu...il savait que ce gars était vraiment dangereux mais il n'en avait rien à foutre, tout ce qui lui importait, c'était de pouvoir se le faire, qu'il souffre ..mais les sombres formes des cinq autres hommes apparurent sur le toit de l'immeuble comme pour l'empêcher de réaliser sa pensée .
Merde ! il n'était pas tout seul, les poings de Riley se serrèrent et son bras gauche le lança, comme si l'entaille faite par le bout de métal s'était agrandie, les bruits de pas rapides de la jeune femme qui s'était jetée devant Sonya se firent entendre et il la vit détaller aussi vite qu'elle était apparue, elle était étrange..
Il baissa la tête un instant, la douleur le poignardant à son épaule..Merde , son vol plané sur le béton, n'avait pas laissé indemme son épaule ..cette épaule était à chier ,il ne pouvait plus se servir de son bras . En tout cas, il aurait du mal pour le foutre dans la gueule de ce mec et à ses cinq potes.
Merde ...

Sonya était maintenant prés de lui, debout, il sentait sa présence à ses côtés. Et la siréne bien reconnaissable des poulets se rapprochait, il n'avait plus de temps ! ces gars ..ils allaient s'en sortirent sans même une égratignure. Il ne pourrait pas les boxer pour cette fois, il allait devoir abandonner et cela le mettait de plus en plus en rogne .
Puis Sonya lui parla doucement. Comment pouvait-elle être aussi calme alors que ces gars s'étaient foutu de leur gueule et qu'ils avaient failli les buter ?!
Il la regarda un instant , tournant vers elle son visage grave et il dut accepter la chose , elle avait raison en fin de compte ,les flics seraient bientôt ici et Riley, bien que sa fierté lui interdisait presque d'y penser , ne pourrait pas gagner dans cet état ..
il ne les tueraient pas aujourdh'ui..mais un jour, il leur ferait payer.
Levant la tête une derniere fois vers les six ombres, il gueula pour lui même

"Merde ! ces enfoirés.."

Il se mit à suivre Sonya de près, le regard perdu maintenant dans le vague, passant à côté du corps d'Olivia, il se baissa et desserant la main d'Olivia dont les doigts étaient comme inscrustés dans le manche de l'arme ,attrapa son couteau et le fourra dans sa poche . C'était avec ce couteau qu'il allait la venger, il lui ferait ce cadeau d'adieu
Qui était cette jeune femme qui s'était incrustée et qui était partie ensuite en courant ? Qui était ces enfoirés ? et surtout qui était cette Miss Carlton, celle qu'ils recherchaient ? Riley ruminait ça tout en suivant Sonya qui avait pris le chemin de la Confrerie. Rageant intérieurement d'avoir encore échoué, de n'avoir pu rien faire .Il avait était faible ..et il ne pouvait pas l'accepter.

>> [La Confrerie]

Une heure et demi plus tard...

===> Porte n°5 - Chambre de Vanessa Carlton...

Vanessa était en train de voler, admirant (enfin si l'on pouvait admirer) la ville qui s'étendait devant elle. Elle adorait cette sentation de se sentir enfin libre lorsqu'elle était dans les airs. Ses soucis lui paraîssaient bien loins alors. Sa cuisse lui faisait un peu mal, mais rien de bien méchant heureusement. Vanessa se demandait comment elle avait pû s'endormir comme ca, d'un coup. Sûrement cette ville qui la fatiguait plus qu'elle ne l'aurait cru...

La jeune femme finit par fronçer les sourcils lorsqu'elle vit qu'une légère fumée noirâtre s'élevait non loin de là. Vanessa, intriguée, alla y jeter un coup d'oeil, et, une fois arrivée à hauteur de cette dernière, fut stupéfaite de constater que plusieures explosions avaient eu lieu ici. Elle perdit un peu en altitude, pour mieux observer ce qu'il se passait. Elle vit ainsi, avec horreur le corps de plusieures personnes, calciné. Mais qu'avait-il bien pû se passer ici ?

A peine eût-elle le temps de se faire cette réfléxion qu'elle sentit une brusque petite douleur sur son cou. Plissant les yeux sous la soudaine douleur, elle finit par porter la main à ce dernier et fut déroutée lorsqu'elle découvrit qu'il s'agissait d'une seringue. Comment était-ce possible. A n'y rien comprendre. Elle la retira lentement alors que ses gestes se faisaient de moins en moins mobiles jusqu'à ce que Vanessa sente tous ses membres se paralyser.

La jeune femme ne put plus bouger et c'est ainsi qu'elle alla s'écraser sur le sol, au centre d'une ruelle abandonnée. Elle ne savait pas qui avait fait cela, mais il avait bien calculé son coup à n'en pas douter ! Cependant, Vanessa ne serait sûrement plus de ce monde si elle volait à plus grande hauteur. Elle était encore en vie, mais son corps, lui, c'était tout autre chose... Elle ouvrit difficilement les yeux et tenta de se mouvoir, mais impossible hélas. Son corps devait être dans un piteux état.

- Content de vous revoir Miss Carlton. Alors ? Le jeu du chat et de la souris ne vous tente plus ? Parfait !

Vanessa ne les avaient même pas entendu arriver ! Alors c'étaient eux... Quoi qu'elle aurait dû s'en douter de toute manière. Cependant, la jeune femme ne montra aucune expression aucune lorsqu'elle posa difficilement son regard sur le petit groupe d'hommes. Bien armés qui plus est. Etrange, elle ne ressentait aucune peur à ce moment-là, comme si elle s'était finalement résignée. Oui, Vanessa voulait en finir avec toute cette mascarade qui faisait de sa vie un enfer depuis bien trop longtemps... Mourir devait être sa destinée après tout, tout comme ses pauvres parents...

- Vous retrouver n'a pas été chose aisée vous savez, et pour cela, le patron voudrait vous voir morte le plus rapidement possible

Sur ce, celui qui venait d'ouvrir la bouche leva son lance-roquettes et visa la jeune femme. C'est ainsi, que sans états d'âme, il laissa échapper sa roquette sur la jeune femme qui ne put alors l'éviter... Vanessa, voyant la mort arriver, prit son médaillon de sa poche et le serra très fort dans sa main... Cela, étrangement, lui fit se rappeler la promesse qu'elle avait faite à Dragomir de le sauver. Non, elle ne pouvait pas l'abandonner, elle n'en avait pas le droit ! Vanessa ferma les yeux et se concentra, concentra toute la haine et la colère qui sommeillaient en elle et ses ailes, bien que blanches au départ, virèrent au noir, le noir des ténèbres. Elle réussit ainsi à se relever et braqua son regard, devenu extrêmement dur, implacable. Elle était de nouveau la jeune femme sans pitié d'il y a quelques années. Elle évita la roquette en une voltige digne des plus grands films de science-fiction et fonça ensuite sur le groupe d'homme sans plus réfléchir. A dire vrai, l'état dans lequel elle était l'en empêchait grandement. Sa puissance ayant décuplé par la rage et la colère qui l'animaient alors, Vanessa percuta de plein fouet le groupe qui s'effondra comme un château de cartes. Elle empoigna par la même occasion le lance-roquettes et se dirigea vers le toit du bâtiment d'en face d'où elle tira à son tour, visant le groupe d'homme qui fut emporté par l'explosion. Elle avait enfin réussi ! Cependant, ne sachant plus vraiment ce qu'elle faisait toujours sous l'emprise de la colère, la jeune femme se mit à tirer à tout va, tuant plusieurs civils innocents...

*Vanessa, arrête !!!!!!*

La jeune femme stoppa net son mouvement alors qu'elle entendait cette petite voix dans sa tête. Son père ! C'était la voix de son père elle l'aurait juré ! Vanessa, anéanti, finit par reprendre ses esprits et constata avec effroi ce qu'elle venait de faire. Elle était pire qu'un monstre ! Elle lâcha la puissante arme, la laissant tomber lourdement sur le sol du toit et s'en alla finalement, le coeur à l'agonie...

===> La Confrérie - Exterieur...

Hrp : Petite édition car il m'est impossible de me séparer de mon autre bébé T_T (Je me débrouillerai pour gérer les deux !)