Appartement de Zachary Oliver

Tout d'abord, description des lieux :

Situé en hauteur, l'appartement de Zach donne vue sur le tout Boston. Il est aménagé de 2 chambres, situées seulement à droite de l'entrée, l'une à côté de l'autre, d'une cuisine qui elle se trouve près du salon, situé en face des chambres, ces pièces étant séparées par un couloir assez large, carrelé. Toutes les pièces l'étaient d'ailleurs. Le salon se voyait pourvu d'une petite cheminée, de deux fauteuils et d'un canapé en cuir faisant face à une charmante petite table basse en bois. Rien de bien extraordinaire. La salle de bain, elle, se trouvait près des toilettes, à plusieurs mètres en face de la porte d'entrée. L'appartement possédait juste le confort qui était nécessaire au jeune homme. Il aurait pû en acheter un beaucoup plus luxueux, mais être riche ne devait pas forcément dire dépenser son argent à tout va !


La Confrérie

Revenant de la petite réunion qui eût lieu à la Confrérie, Zachary décida de reprendre le chemin de son appartement. Il était exténué et aspirait seulement à dormir un petit peu car il avait une mission qui l'attendait pour 10 h 00. Il réfléchit tout en marchant, les mains dans les poches et son sombre regard déshabillant le sol qu'il foulait de ses pas las. Il fallait qu'il aille parler à ce Marcus dès qu'il aurait le temps. Il lui semblait être un personnage très influent dans cette ville et voulait voir ce qu'il valait réellement et si effectivement, il pourrait se rallier à sa cause. En fait, Zachary n'était pas vraiment sûr de vouloir se rallier à tous les confréristes de Boston et des environs. Il était plutôt du genre à oeuvrer seul, se fichant royalement des autres mutants qu'il n'hésitait pas à tuer lorsqu'il le devait. Seule sa propre vie importait pour lui. Il ne faisait confiance à personne d'autre que lui-même. C'est d'ailleurs grâce à cela qu'il était encore vivant !

Il atteignit finalement son appartement, ouvrant la porte calmement contrairement à sa manière habituelle. Seulement là, il était vraiment très fatigué. Une fois à l'intérieur, Zach suspendit sa veste à la paterre devant la porte d'entrée, alla directement vers son mini bar et ouvrit le petit placard contenant les verres en cristal. Il s'en prit un puis empoigna l'une des bouteilles de wisky qui traînait sur le bar. Il s'en servit une rasade et la but cul sec. Qu'est-ce que ca pouvait faire du bien après un moment dehors, sous la pluie ! Il put enfin se détendre un peu et alla s'installer sur l'un des fauteuils du salon. Il déserra sa cravate et déboutonna légèrement sa chemise, découvrant un peu la cicactrice qui longeait son torse. Zachary était toujours vêtu d'un costard sombre pour ses missions. C'était sa manière de faire depuis plusieures années maintenant et en avait gardé l'habitude. Il reprit une gorgée de sa boisson, soupirant légèrement.

Laissant retomber ses bras de part et d'autre du fauteuil, il se laissa aller à bailler à s'en décrocher la machoire. Ce temps de chien l'ennuyait profondément. Il regarda nonchalament sa montre. 8 H 00. Il avait encore deux bonnes heures devant lui pour se reposer un minimum. Passant ses mains dans ses cheveux, Zach finit par se lever difficilement pour se diriger vers son petit coin de paradis, sa chambre. Une fois à l'intérieur, il se déshabilla complètement, jetant ses affaires à travers cette dernière, et se nicha avec un certain plaisir dans son lit, rabattant les couvertures sur lui. Oui, Zachary dormait toujours nu, enfin sauf les nuits de grand froid ! Il se pencha vers sa table de chevet et mit le réveil en route pour être sûr de ne pas arriver en retard à son boulot. Après quelques minutes, il finit par plonger dans un profond sommeil peuplé de doux cauchemars en tout genre dont son âme était friande.

09 h 30 ! Le réveil se mit à sonner, réveillant Zach qui se trouvait en plein milieu d'un joli petit cauchemar. Le jeune homme ouvrit difficilement les paupières, encore endormi. Comme toujours, il n'avait pas beaucoup dormi, mais assez pour attaquer le boulot en de bonnes conditions. Il finit tout de même par se redresser, les cheveux complètement en bataille et la mine de papier mâché. Il se décida à sortir de son lit, se frottant le visage à deux mains comme pour stimuler ce dernier. Zach se rendit directement dans la salle de bain pour sa toilette matinale. Avisant son reflet dans la glace, il se mit à sourire à demi. Vraiment une tête à faire peur !

Le jeune homme se toiletta finalement pour se retrouver tout frais, rasé de près, et disponible pour sa mission de ce matin. A ce propos, il faudrait d'ailleurs qu'il prévienne l'homme qui l'avait engagé qu'il avait l'intention de démissionner. Ben oui, il ne se voyait pas faire la même chose jusqu'à la fin de son existence ! Zach avait d'autres ambitions qu'il avait assez mises de côté ! Après un dernier regard sur son visage qui maintenant était rayonnant (enfin disons plutôt plus présentable), Zachary sortit de la salle de bain en quête de vêtements. Il ne fallait pas oublier que pour le moment, il se balladait nu ! Mais il était chez lui alors il n'en avait rien à foutre.

Il se rendit de nouveau dans sa chambre, fouragea dans ses tiroirs et en sortit une cravate noire, un pantalon de toile noir, une veste de même couleur ainsi qu'une chemise blanche. Bref, il en sortit un costume quoi ! Ceci fait, il enfila le tout et se planta devant le grand miroir de la chambre pour ajuster sa cravate. Depuis le moment où il s'était levé, le regard de Zach ne refléta absolument rien, aucune expression, il n'était que vide, tout comme son coeur d'ailleurs. Une fois sa cravate convenablement mise, il alla empoigner sa montre sur la table de chevet et l'enroula autour de son poignet tout en y jetant un léger coup d'oeil. 09 h 50. Il lui restait seulement 10 minutes pour arriver au lieu de rendez-vous.

Zachary était enfin prêt. Il prit son long manteau de cuir suspendu à la paterre et l'enfila. Prenant les clés dans sa poche, il ouvrit la porte à la volée et la referma derrière lui. Il dévala les escaliers aussi rapide qu'un félin et se retrouva en bas de l'immeuble en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. L'un de ses voisins le fixa, légèrement méfiant. Etrange, tout le monde se méfiait de lui... Néanmoins, il s'en foutait comme de l'an 40 et ignora superbement l'autre abruti. Il avait de la chance, si Zachary n'était pas pressé par le temps, il en aurait sûrement fait son affaire pour l'affront dont il venait d'être victime par le regard de cet humain ! Pressant le pas, Zach se rendit finalement là où il était attendu.

Les rues de Boston