Après la réunion.

Bon, elle n'avait pas l'air d'être comme lui ... C'est à dire un peu plus encleinte à la conversation. Ce qui n'était pas un mal. Se retrouver avec une porte de prison, ce n'était pas trop ce qu'il recherchait, même si c'était le caractère de beaucoup de monde ici ... Peut-être un attrait indispensable à l'admission qui sait ? Toujours est-il que les quelques paroles de la jeune femme résonnèrent un peu dans le Hall, si bien que le sentiement de solitude, ou tout du moins de tranquilité s'amplifia.

"Ashern, enchanté .."

Lacha-t-il dans un soupir. Fatigué peut-être, ou ennuyé, allez savoir, ou alors le fait d'avoir fait un effort moral intense, en affrontant sa nature, et en parlant à Sonya.

Mais le silence qui se profilait vint à être perturbé par Nelson, ce cher Nelson, le gardien des âmes perdues. Un bijou de la société qui s'empressait de se charger des nouveaux. Tout bonnement génial pour Asher, et pile au bon moment. De plus, son air enjoué lui donnait l'aspect d'un gentil vieil oncle protecteur. Ash' n'avait donc rien à faire, là, ou tout du moins presque ... Si bien qu'il se sentit à peu à l'étroit, mais ne partit pas pour autant. Il n'avait rien à faire de mieux, après tout, autant continuer à ce qu'on appellait une naissance de liens sociaux. Un truc qu'il avait lu dans un bouquin ... Lui lire un bouquin ? Plutot entendu à la radio ou à la télé, oui ... C'était déjà plus plausible.

Les chambres

[HRP : j'ai déjà fait le poste là-bas pour ne pas s'emmêler entre l'histoire de Bérénice et Zéphyr et la votre, j'écris seulement ici pour préciser où se passe la suite]

Alors que le jeune homme se présentait à son tour, Sonya fut médusée par sa façon de faire. On dirait que parler lui demandait un effort considérable ou que cela l'ennuyait royalement. Elle arcqua les sourcils, le regard débordant de surprise. Etait-il vraiment enchanté ? Ca, elle en doutait. Sûrement avait-il dit ca pour la forme. Bref, ca n'était pas ca qui allait la démonter après tout. Mais elle ne put empêcher de laisser s'exprimer sa franchise.

"Je ne suis pas sûre que ca soit vraiment le cas, mais peu importe" Dit-elle avec un petit sourire en coin.

C'était vrai. Ca l'aurait sûrement atteinte de voir un tel comportement à ses paroles si la personne devant elle était importante pour elle, mais lui, elle ne le connaissait même pas et ne représentait donc rien pour elle. Enfin pour le moment car qui sait si plus tard il ne deviendrait pas l'un de ses amis. Elle en doutait un peu vu sa manière d'être, mais qui pouvait savoir après tout ?

C'est à ce moment que Sonya tourna la tête, attirée par quelques bruits de pas. Elle vit qu'un homme assez âgé se dirigeait vers eux. Le sourire qu'elle esquissa à son arrivée se fit plutôt crispé alors que le malaise s'emparait de nouveau d'elle. Le majordome avait beau lui sourire chaleureusement, Sonya ne réussit pas à se détendre. De plus, le fait qu'il connaissait son nom ajoutait à son malaise. Comment pouvait-il la connaître ? Bref, ca n'était pas ca qui la gênait le plus en fin de compte. Elle avait commis une erreur en venant ici. Cet endroit semblait fait pour les personnes financièrement aisées... Et là était le problème...

Non pas qu'elle avait honte de ce qu'elle était, mais elle ne pouvait s'empêcher de se sentir mal. Elle n'avait même pas de bagage, aucun argent, rien, comment pourrait-elle apporter sa contribution ? Bref, elle était dans la panade. Voyant le sourire qu'arborait le majordome, Sonya se décida finalement à lui expliquer sa situation. Elle lui empoigna doucement le bras et se mit sur la pointe des pieds, se penchant légèrement pour arriver à hauteur du vieil homme.

"Ca va mollo en fait. Je viens de débarquer, mais je n'ai rien sur moi, aucun argent, aucun bagage. Pourrais-je tout de même rester ici bien que je n'ai aucune contre-partie à vous proposer ?" Lui chuchota-t-elle à l'oreille.

C'était dit. Restait plus qu'à savoir si la rue lui tendait de nouveau les bras ou non. Elle lâcha lentement le majordome et plongea son regard plein d'espoir dans le sien. Elle appréhendait et sentit son coeur battre légèrement plus vite. Retrouver la rue lui faisait extrêmement peur à vrai dire. Cependant, le visage de Sonya s'éclaira soudainement, une petite idée venant lui caresser l'esprit. Elle souria étrangement au majordome.

"Pourriez-vous m'attendre ici ? Je reviens dès que possible !" Lui demanda-t-elle, énigmatique.

Sonya se tourna vers Ashern et s'approcha de lui. Elle se mit sur la pointe des pieds et se pencha un peu plus vers lui de manière à frôler son corps du sien. Il lui semblait d'ailleurs s'adresser à un glaçon à ce moment-là mais ca n'était pas ca qui allait l'arrêter.

"Au plaisir de te revoir..." Lui souffla-t-elle à l'oreille, d'une voix assez provocatrice.

Elle s'éloigna ensuite lentement de lui, un petit sourire en coin. Elle avait toujours été comme cela avec les hommes, assez provocante. D'ailleurs c'était souvent elle qui faisait les premiers pas lorsqu'un jeune homme lui plaisait vraiment. Non pas qu'Ashern lui plaisait vraiment, mais il était plutôt mignon. Ca serait super d'ailleurs si tous les gars de la Confrérie étaient charmants pensa-t-elle. Alors si ca ne lui plaisait pas, c'était son problème, pas le sien. Sonya était ainsi et c'est pas maintenant qu'elle allait changer. Tout cela à cause de Carmelo qui avait réussi à faire d'elle ce qu'elle était. Non pas qu'elle était une fille facile, loin de là, mais elle était très attirée par la gente masculine et ne s'en cachait pas.

Après un dernier regard pour les deux hommes, Sonya quitta la Confrérie telle une petite tornade blonde à la recherche de quelque argent. Ce qu'elle allait faire n'allait pas être au goût de ses parents, mais il fallait bien qu'elle se débrouille du mieux qu'elle pouvait après tout. Et puis Sonya avait confiance en ses capacités. Enfin comme on dit, ca passe ou ca casse.

>>> Les rues de Boston

Hj : Elle vous fausse compagnie, histoire de pouvoir se promener un petit peu, le temps que tu sois plus disposé à répondre car ca fait un petit moment qu'elle est plantée au même endroit et menaçait de devenir complètement folle ^^

Une demi-heure plus tard environ...

>>> Les rues de Boston

Sonya, hors d'haleine, rentra finalement à la Confrérie. Elle vit que le majordome qu'elle avait quitté toute à l'heure déambullait encore dans le hall. Mais point d'Ashern. Se tournant, elle chercha du regard voir si Riley l'avait suivie et fut soulagée de constater que c'était la cas. Seulement l'état dans le lequel il se trouvait l'inquiétait énormément. Son bras ballant avait l'air d'en avoir vu de toutes les couleurs ! Quant à elle, ses douleurs avaient disparues mais elle sentait son visage la démanger légèrement.

Sonya, qui s'engouffrait dans le hall, traversant ce dernier, finit par tomber à genoux. Elle n'arrivait plus à se porter et sentait que son corps avait été beaucoup plus secoué qu'elle ne l'avait pensé. Prenant appui sur ses deux mains, elle tenta de se relever tant bien que mal. Elle y réussit, mais ses james ne cessaient de trembler. Bon sang ! Mais qu'est-ce qui n'allait pas avec elles ? Elle avait réussi à se traîner jusqu'ici et maintenant le moindre pas lui devenait difficile ! Incompréhensible.

Elle n'était pas prête d'oublier cette fichue matinée en tout cas ! Mais quelle idée d'être venue à Boston ! Cette ville était faite pour les cinglés, pas pour elle. A peine arrivée, elle avait failli mourir ! Sans comprendre ce qu'il pouvait bien lui arriver à ce moment-là, a son grand damn, Sonya, qui avait esquisser un pas, finit par s'étaler de tout son long sur le sol, complètement inconsciente. Entre-temps, son pouls s'était considérablement affaiblit.

Accourant près de la jeune femme qui venait soudainement de s'écrouler, Nelson arriva auprès de la jeune femme. Le majordomme tâta le poul de la jeune fille et fit une grimace de mécontentement.
"Mademoiselle ? Mademoiselle !" fit-il d'une voix inquiète.

Le vieil homme pris alors la jeune fille dans ses bras et, avec une vigueur surprenante pour son âge, monta les escaliers.

Bien que Nelson était complêtement affolé par cette nouvelle venue qui semblait déjà bien mal en point, son visage n'en montrait rien. Il traversa rapidement deux couloirs avant d'arriver à ce qui serait à présent la chambre de Sonya.


[Chambre de Sonya]

La porte s'ouvrit en grand laissant penetrer le son de la pluie qui frappait encore et toujours Boston et ses environs , Riley entra dans le grand hall l'air las ..faisant quelques pas dans la piéce ,il s'étonna de ne pas voir Sonya mais ne l'ayant pas suivie de prés comme elle avait continuer de courir pendant tout le chemin ,il comprenait qu'elle n'est peut être pas voulu l'attendre.
S'en avait été trop pour lui ,deja il avait du s'échapper laissant les autres gars s'en sortirent sans probleme et en plus Sonya voulait qu'il coure pendant tout le chemin comme çi ,il n'avait déjà pas assez honte comme ça.
Il laissa encore son regard parcourir se hall illuminait ,et il aperçu quelques légere trace de pas du au passage de personne encore mouillé par la pluie .Sonya avait peut être rencontré quelqu'un d'autre ,qui l'avait emmené visiter la baraque.
Soupirant ,il jeta un oeil a sa chemise trempé et sale ,il n'avait qu'une envie maintenant et s'était d'aller dans sa chambre pour réflechir tranquillement ..

Il se dirigea donc vers les escaliers ,jetant quelques regards à son épaule

>>[Quartier des Etudiants : chambre de Riley]

=> Cuisine

Dragomir revenait des cuisines, le départ quelque peu précipité de Vanessa l'avait laissé quelques peu pantois, mais après tout, elle aussi avais besoin de se reposer. Il se dirigea alors machinalement vers les escaliers afin de grimper ces marches en direction de sa chambre quand il se ravisa. Après tout pourquoi allez se reposer maintenant? Il n'était pas encore tomber évanouis et de ce fait encore apte à rester debout et à se promener dans la ville de Boston et pourquoi pas trouver de quoi s'occuper l'esprit?

Ce fut donc d'un pas infiniment lent qu'il se dirigea vers la porte de sortie de la Confrérie, l'ouvrant lentement de sa main gauche, réveillant de ce fait cette dernière à son bon souvenir, avant de s'engouffrer en dehors du hall, ou il put sentir un vent frais, au moins s'était il arrêté de pleuvoir.

Il inspira longuement l'air de l'extérieur avant de fermer la porte d'entrée de la Confrérie et de se diriger mollement vers les rues se trouvant devant le bâtiment, laissant ses pieds le guider la ou ils le souhaiteraient.

=> Rues de Boston.

Dragomir revenait assez rapidement de sa "promenade" il savait quoi faire désormais, mais il se demandait toutefois si son corps survivrait à un nouvel assaut physique de ce genre, enfin peut importe, il se devait au moins d'essayer. Il passa rapidement les portes d'entrées de la Confrérie butant sur le coup contre quelqu'un.

En se remettant du coup qu'il venait à la fois de donner et de prendre, Dragomir constata qu'il venait de rentrer dans l'un des nombreux Nelson du hall, ce dernier tentant de nettoyer ce hall. Il aida le Nelson qui était tombé à se relever avant de continuer sa route, mais il fut interpellé par ce dernier.

"Monsieur Iaroslav, dans votre état il n'est guère prudent de se déplacer aussi vite, en outre vous devriez être en train de vous reposer."

"Je ne le sais que trop bien monsieur Nelson, malheureusement pour moi, et pour votre inquiétude, je n'ai pas le temps de me reposer, cependant pourriez vous éclairer un point pour moi, la salle d'entraînement ou monsieur Lensher est intervenus est elle l'unique pièce d'entraînement, ou bien y en existe t'il d'autre."

"La pièce dans laquelle monsieur Lensher est venus vous sauver est fermé pour l'instant, à cause en partie des dégâts provoqué par ce dernier pour sauver la vie à ces jeunes inconscients que vous êtes, cependant il existe deux autres salles d'entraînement, de taille moindre par contre, il me semble avoir entendus du bruit dans la première mais je ne sait si c'est vrai, par contre la seconde, et la plus petite par ailleurs, est libre, mais, que comptez vous faire de cette intervention?"

Remerciant Nelson d'un signe de tête, mais s'abstenant de lui répondre, Dragomir se dépêcha de se diriger vers l'escalier descendant au sous sol afin d'aller dans cette pièce, il était suivis par un Nelson, dépêché par celui à qui il avait parlé, cela ne le dérangeait pas outre mesure, tant que ce dernier ne tentait pas de l'empêcher de s'entraîner.