Une absinthe ?

Invité

Ca devait bien faire une heure que l’homme traînait dans les rues. Rien à dire, ça n’avait pas changé en huit ans... Ces p’tits bourges de l’institut lui donnaient la gerbe, tout autant que les confréristes et il n’avait rien trouvé d’autre que venir se saouler la gueule. Oh... Il aurait pu faire ça bien au chaud, à la Confrérie, mais pas l’envie. Il avait pas envie qu’un de ces morveux trop sûr de lui vienne encombrer ses plates-bandes, lui fasse la morale et termine ensuite à plat. Parce qu’il avait pas non plus envie d’être viré du seul lieu qui lui permettait de becter et de dormir au chaud.
Chaleur bien superficielle, puisqu’il était seul, encore et toujours, et que sous sa soutane, il souillait la maison de Dieu à chacun de ses passages en terre sociale.

Sinon, il était toujours aussi sale, son visage noirâtre était mal rasé et ses cheveux étaient aussi crasseux que les vêtements qu'il portait. (en habit normal) Pas eut l'temps, ni l'envie de s'laver...

Mais l’heure n’était pas aux questionnements. C’était tard, fallait qu’il boive et le seul endroit qui lui venait à l’esprit, c’était ce bar. Et puis c’était aussi celui devant lequel il passa à ce moment là.

D’un pas décidé, et encore droit, il pénétra dans l’arène. Une fumée opaque lui fouetta le visage et les poumons, il faillit trébucher sur un cadavre de bouteille, la pollution auditive lui assena un puissant coup à la tête puis il s’accoutuma. Comme avant, juste avant qu’elle ne meurt. Pfff... Ca faisait un bail... Mais alors pourquoi souffrait-il toujours autant ? Pourquoi avait-il encore l’envie d’écraser la tête du premier venu contre un mur et de lui faire bouffer les reste de ce qu’il avait de masse encéphale ?

Evitant tant qu’il le put les regards des gens, il se dirigea vers le comptoir où il s’assied sur un tabouret surélevé.

Ses oreilles tentaient tant bien que mal d’ignorer les chuchotis qui se tramaient derrière lui. Ouais, il était sortit de taule. A croire que ça en choquait plus d’un...

Qu’ils aillent se faire foutre.

Il releva la tête et regarda vaguement ce qu’il y avait sur les étagères derrière. Son attention fut prise par une sorte de bouteille, plutôt fine et emplie d’un liquide vert vif. Comme avant. Comme l’absinthe.

Alors qu’il s’apprêtait à taper du poing pour commander, une espèce de vieille folle, peroxydée et un peu trop courtement vêtue, vint se frotter à lui.

"Dégage ! "balança t’il tout en la poussant brusquement.

La femme serra les dents, sûrement vexée , et dégagea comme demandé.
Quant à lui, il refit tomber lourdement sa tête et attendit là, silencieusement, qu’on vienne le servir ou autre chose, de toutes façons, qui vivrait verrait.

Le Félin entra dans le Saturday, faisant claquer la porte plus violemment qu'il ne l'aurait voulu. Un peu gêné, il alla s'asseoir au bar et commanda un café. Un type à côté de lui dormait à moitié ; il avait l'air fatigué... ou en pleine cuvée. Le Félin but son café d'un trait.

*Mmmmh. Brûlant. C'est comme ça que c'est le meilleur.*

- Un autre, s'il te plaît, demanda-t-il à la barmaid qui se baissa pour ramasser une tasse. Elle avait un cul à damner un saint, mais Le Félin bloquait vraiment sur les humaines. C'était une Féline qu'il lui fallait.

Au bout de sept cafés, le type à côté de lui n'avait toujours pas bougé. En fait, il aurait aussi bien pu s'écouler une minute ou un an ici, rien n'aurait changé, il en était certain. Mais cela n'avait rien de gênant : il était un chat, et les chats n'aimaient pas plus que ça les journées bien remplies. De plus, celle-ci l'était suffisamment : Ryan Defoe donnait bien à aujourd'hui une certaine valeur en termes de productivité. Malicia serait contente. Peut-être même qu'elle lui gratterait la tête. Il adorait ça.

- Encore un, please.

Deklan se promenait dans la ville alors que la nuit était presque tombé. Il observait les grands batiments sur son chemin puis vit tout à coup une étrange lueur. Celle-ci venait d'un bar. Telle un papillon attiré par la lumière, il s'en approcha et se demanda comment les bars étaient en amérique.

{ Peut être y trouverais-je quelque chose d'intéressant... }

Il eut un léger sourire et malgré son jeune âge, il entra dans le bar sans que grand monde ne reconnaisse le fait qu'il était encore un adolescent. Il se faufila entre les gens non pas avec aisance mais presque jusqu'à arriver au comptoir. Là il s'assit sur un tabouret et regarda un peu le lieu.

Il y régnait une certaine ambiance mais Deklan ne semblait pas vraiment s'y intégrer. Il regardait tout simplement et gardait en mémoire ce qu'il voyait...

{ Intéressant... mais il faudra bien plus que cela pour me changer les idées... }

Le barman qui secouait et faisait tournoyer des bouteilles dans tous les sens se rendit compte de l'arrivée d'un nouveau client. Il s'approcha alors du bar près à lui servir n'importe quel alcool. Mais apercevant qu'il était un peu jeune, il eut un étrange regard... Deklan le regarda froidement et commanda quelque chose à boire. La barman le servit puis s'en alla amuser les filles à coup de jonglages de bouteilles.

Deklan le regarda avec une pointe de perplexité puis se retourna pour regarder la salle.

Le jeune restait à siroter son verre. Il buvait rarement de l'alcool mais là il se dit que s'il avait pris autre chose, il se serait fait sans doute encore plus remarqué. En temps normal, cela n'aurait pas été de grande importance mais lui voulait rester ici car à part cette endroit il n'y avait pas grand monde qui pourrait pu lui tenir compagnie.

Ne voulant pas ressasser des souvenirs bien noirs, il décida de ne penser à rien d'autre que l'observation de la salle en attendant une quelconque distraction. Mais à part la musique, les gens qui buvaient et discutaient, il n'y avait pas grand chose...

{ Est-ce donc cela l'Amérique? Un monde qui se contente de si peu? Même si je m'attendais pas à voir quelque chose d'aussi beau que les fresques des tombeaux ou le sarcophage en or de ToutAnk'Amon, je suis assez déçu... }

La nuit était largement tombé maintenant et voyant le jeune garçon toujours présent, il alla parler avec un homme de la sécurité. Celui-ci l'écouta puis s'avança vers Deklan.

Homme : "Excusez-moi... A cette heure-ci les mineurs ne sont plus acceptés. Nous vous prions donc de bien vouloir sortir."

Deklan le regarda avec froideur mais ne semblait pas vraiment impressionné de sa grande carrure. Ne voulant pas encore partir, il lui répondit tout simplement...

"Je n'ai envie de m'en aller... "

L'homme le sentant rétiscent porta immédiatement sa main vers le bras du jeune homme pour le tirer un peu vers lui. Deklan tendit le bras mais ne se leva pas en résistant avec la seule force qu'il avait.

Homme : "Bon, allez gamin ! T'es bien gentil, maintenant tu sors ! S'il faut que je te soulèves pour ça, ça me dérange pas !"

Le plus jeune le regarde l'autre en levant un sourcil. Il hésite un moment puis se dit que c'était surement un moyen d'avoir un peu de distraction. Il répondit tout aussi platement...

"Et si je n'ai pas envie?"

L'homme sent une légère colère monter en lui.

Homme : "Bon je rigole plus !"

L'homme de la sécurité se penche un peu alors et soulève Deklan comme une plume. La différence de gabari était assez énorme mais le jeune garçon se débattait quand même. Il faillit utiliser son pouvoir mais il y avait bien trop de monde. L'homme le voyant faire assez de rafut le sortit par derrière.

Une fois dehors, il le jeta loin de lui mais Deklan se rattrapa de justesse, laissant sa jambe glissé et son genou tombé au sol. Il tient malgré tout un léger sourire de cette situation qui l'amuse plus qu'autre chose. Sans doute sa nature rebelle, refaisait-elle surface... L'homme désignant la sortie de la ruelle de sa main...

Homme : "Bien t'es prié de dégager maintenant !"

"Surement pas..."

Ils se regardèrent alors les yeux dans les yeux, aucun ne tombant le regard et réfléchissant chacun à ce qu'il allait faire. deklan continuait de sourire et cela énerva encore plus l'adulte.

Ses pas avaient mené Samarah aux abords d'une ruelle d'aspect miteux. On n'aurait pu croire que seuls les chats y avaient élu domicile pour régner en maitre mais un bruit de voix étouffées parvint à ses oreilles.

Curieuse, Samarah s'aventura dans la ruelle. Ce n'était pas très prudent de sa part mais...

* Au pire, j'ai mes pouvoirs...*

Elle aperçut alors un jeune garçon perdu dans un duel silencieux avec un homme aux allures de sorteur de boîtes. Elle n'avait pas l'habitude de porter secours aux genx qu'elle ne connaissait pas, mais bien de se meler de ce qu'il ne la regardait pas!

Elle s'avança prudemment et dit d'une voix un peu froide mais sûre d'elle:

"Je cherche un endroit euh...particulier, sauriez-vous me renseigner?"

Elle n'avait pas précisé qu'il s'agissait de l'Institut, on ne sait jamais quelle réaction aurait pua voir l'autre costaud qui semblait déjà fort énervé...

Alors que le jeune garçon et l'homme de grande carrure s'affrontait du regard, Deklan entendit des bruits de pas se rapprocher... Il ne bougea pas néanmoins jusqu'à se rendre que quelqu'un les observait. Entendant la jeune fille leur adressait la parole, le jeune homme se redresse et tapotte ses habits en lachant un petit soupir moqueur...

"Hum ! "

Devant cette nouvelle personne qui aurait pu être témoin de son pouvoir, il préféra ne rien faire. Lui qui voulait un peu s'amuser, se retrouvait un peu frustré. Il lança un regard glacé à l'homme de sécurité...

{ Celui-là, il n'attend rien pour attendre... }

Comme faisant abstraction de cet individu désormais, il se retourna vers la jeune fille. L'homme devant la porte ne bougea pas attendant que Deklan s'en aille.Il se rappela de ce qu'elle venait de dire et ne savait vraiment s'il pourrait lui être d'une grande aide. Le mot "particulier" qu'elle prononça lui fit songer à quelque chose mais il n'en montra rien...

Deklan se frotta un peu le bras car l'autre grosse brute lui avait fait un peu mal puis il prit la parole en s'adressant à la personne en face de lui.

"Je ne sais pas si je serais d'une grande aide... Mais dites toujours. Peut être aurais-je vu le lieu que vous recherchez dans le coin."

Le temps semblait avoir fixé le géant enragé pour la durée de leur discussion. Le jeune homme s'était relevé d'un air digne et Samarah esperait qu'elle ne l'avait pas trop dérangé et puis même si c'était le cas, qu'est-ce que cela aurait bien pu lui faire? Elle n'avait pas l'habitude de rendre des comptes!

Samarah hésita encore un instant, révéler le nom de l'endroit qu'elle cherchait signifiait dévoiler son identité et ça, elle n'aimait pas, surtout face aux inconnus. Mais il était tard et elle sentait que la fatigue du voyage s'emparait d'elle petit à petit...

Elle se décida à poser la question qui lui brûlait le bout des lèvres. Après tout, elle avait une chance sur deux... Où il l'était, où il ne l'était pas... Et dans ce cas, elle pourrait toujours lui faire passer un sale quart d'heure si il lui chercher margaille!

"Je cherche un endroit que l'on appelle l'Institut, est-ce que vous connaissez?" finit-elle par dire, toujours d'un air légèrement hautain

L'homme au fond voyant le dédain qui lui était lancé s'énerva un peu plus mais resta à sa place...

Homme : { Ah ce gamin ! Non mais de nos jours, ils ont plus aucun respects... S'il était plus grand, je lui montrerait moi ce que c'est... }

Il serra alors les poings mais se retînt d'aller mettre une volée à l'objet de sa colère.

Deklan, sentant l'irritation qu'il avait provoqué, eut un léger sourire de satisfaction. Même s'il n'avait pu terminer ce qu'il avait commencé, cela lui avait bien plut. Il ne regretta pas d'être parti de l'Institut et cette soirée plus distrayante...

Regardant la jeune fille après lui avoir dit qu'il n'était pas vraiment sûre de pouvoir l'aider, elle lui annonça le lieu où elle voulait se rendre. Il la regarda alors étrangement, la dévisageant presque...

{ Serait-elle aussi une... mutante ? Elle est jeune et perdue. Cela se pourrait bien surtout après le nombre d'arrivée aujourd'hui. }

Il ne fit pas vraiment attention à son air hautain se disant que c'était sûrement naturel. Il dit alors toujours un peu amusé de ce qu'il venait de se passer il y a quelques secondes...

"Oui, je connais ce lieu... J'en viens justement."

Laissant une petite curiosité prendre le pas, il rajouta...

"Seriez-vous une nouvelle aussi?"

Le bonhomme semblait ne pas avoir saisi le sujet de leur conversation, il se contentait de lancer des regards noirs au jeune garçon.

*Tant mieux, au moins il ne nous posera pas d'ennuis...*

Quand l'adolescent lui répondit par l'affirmative, Samarah ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire. Enfin! Elle avait réussi, après avoir parcouru la moitié de la planète et traverser un océan, elle était arrivée!

"Oui j'arrive à l'instant et ..."

S'il en venait, il saurait sans aucun doute l'y conduire....Cela voudrait-il dire aussi qu'il soit un mutant? Comme elle?

"Cela vous dérangerait-il de m'indiquer le chemin?"

La jeune fille lui répondit qu'elle venait effectivement juste d'arriver. C'était donc bien une nouvelle mutante qui voulait souscrire à l'Institut. La situation lui paraissait étrange car lui-même venait d'arriver aujourd'hui et il indiquait déjà à une autre personne où se rendre pour entrer à l'Insitut.

Il entendit ensuite sa demande puis tourna légèrement la tête pour regarder l'homme non loin. Il n'avait pas vraiment l'air... serein.

{ J'aurais bien voulu savoir jusqu'où il serait allé... }

Il reposa son regard sur la jeune fille et répondit à sa question.

"Et bien... oui, si vous voulez..."

Il regarda le ciel et la nuit était bien tombé. Il se dit alors qu'il ne pouvait la laisser trainer dans les ruelles la nuit.

"Je vais vous accompagner... Il se fait un peu tard."

Sur ses derniers mots, l'homme derrière lui qui n'entendait pas la conversation mais qui les voyait discuter, s'impatienta. Il s'avança finalement d'un air furax et claquant ses pieds de tout son poids sur le macadam. Il parvînt jusqu'à Deklan et le bouscula légèrement en lui posant sa main sur l'épaule... Le jeune garçon bougea un peu puis résista. Il lui fit alors face en le dévisageant.

Homme : "Bon, les mioches, dégagez de là ! C'est pas une crèche ici ! "

Il fit claquer ses doigts comme pour les intimider mais le jeune homme ne se démonta pas. Il pensa tout à coup à la jeune fille et ne voulait pas la mêler à cette affaire.

Le jeune garçon accepta de lui montrer le chemin mais elle ne savait pas si c'était de bonne intention ou simplement par courtoisie... La nuit tombait et apparemment il s'inquiétait pour elle...

* Quelle charmante intention...* ironisa Samarah.

Mais à peine avait-elle pensé cela, qu'elle le regretta (chose qui ne lui arrivait pas souvent). Après tout, ce garçon était une des rares personnes à lui adresser la parole gentillement depuis presque 3 ans. Au bout de tant d'années de non communication, Samarah s'était presque plongée dans un mutisme forcé...Elle n'était plus habituée à parler aux gens et encore moins que ceux-ci lui parlent!

Elle tenta de brouiller ses pensées ( il était peut être télépathe) et dit :

"D'accord, c'est gentil..."

Elle s'aprêtait à se mettre en route lorsque le vieux grogon (elle l'avait presque oublié) refit surface pour se lancer sur l'adolescent.

Surprise, Samarah fit volte-face.

* Non, non, contrôle-toi! Bon sang!*

Mais c'était trop tard...Samarah avait une sainte horreur d'être surprise.

Il ne fallut pas plus d'un dizième de seconde pour que l'homme se retrouve violement projeté sur le mur et qu'une poubelle à côté de lui ne lui explose à la figure! Il se retrouva alors, l'air hagard et décoré de détritus des pieds à la tête!

Tout s'était passé très vite, et Samarah n'avait pas eu le temps de très bien comprendre ce qu'elle avait fait... Elle savait maitriser ses pouvoirs mais ceux-ci étaient encore parfois incertains!

Elle se retourna vers le garçon. Il devait sûrement être autant surpris qu'elle même

Tout ce qu'elle put lui dire fut :

"J'ai horreur d'être surpise..."

Alors que deklan dévidageait l'homme plus âgé que lui, il ne pensait pas ce que qui s'est passé arriverait. Voyant l'individu être propulsé contre le mur et voir une poubelle explosé sur lui, il resta un peu figé de stupeur.

Il ne bougea pas pendant quelques secondes, se remémorant ce qu'ilvenait de se passer. Il regarda l'homme, apparemment il n'était que sonné mais sans doute qu'il n'allait pas être content dès qu'il aurait retrouvé ses esprits et puis l'explosion avait surement attiré l'attention sur eux.

Il écouta ce qu'elle lui dit et se dit intérieurement qu'il ne la surprendrait surement jamais. Il sourit alors légèrement et se redressa...

"Ce... n'est pas grave."

Il lui prit alors la main immédiatement.

"Nous devons partir d'ici tout de suite sinon d'autres personnes vont venir."

Il s'avança alors vers la sortie de la ruelle, regarda à droite et à gauche si la voie était libre puis commença à courir toujours en tenant la jeune fille derrière lui. Il n'avait pas vraiment l'habitude de toucher les gens mais là il était tellement excité des évènements qu'il lui avait tenu la main inconsciemment...

Il trouvait la soirée de plus en plus intéressante, surtout que cette dernière partie l'avait un peu surprise. Il put avoir un aperçu du pouvoir de la jeune fille, qu'il ne connaissait pas d'ailleurs. Il l'emmena alors à l'Institut en courrant, enfin juste assez vite pour qu'elle puisse le suivre.

HJ: Je te laisse poster la suite à l'Institut ^^

Samarah n'eut pas le temps de riposter quand le jeune homme la saisit par la main. Ce contact...cette chaleur... Depuis combien de temps n'avait -elle plus ressentit la douceur d'une peau humaine sur la sienne? Bien trop longtemps qu'elle ne s'en souvenait même pas! En temps normal, elle aurait sûrement riposté, mais là, elle n'en eut pas le temps

Elle suivit l'adolescent dans la ruelle tandis qu'il l'entrainait dans une rue plus importante.

Cet instant semblait irréel, elle avait l'impression que tout s'était passé si vite...Il y a peine une heure d'ici, elle débarquait dans un pays totalement étranger et voilà maintenant qu'elle était déjà en train de s'enfuir avec un inconnu!

HJ: ok

https://evolution-x.forumactif.com/Institut-Xavier-c4/Grand-Hall-f58/C-est-donc-ca-l-institut-t914-15.htm

Le Félin s'était retourné. Toujuors assis sur son tabouret haut, accoudé au bar, il regardait le gamin qui venait d'arriver se quereller avec un autre type du bar. Puis, après avoir échangé quelques mots avec une jeune fille qui venait d'arriver elle aussi, il l'emmena dehors.

Le Félin prit lui aussi ses jambes pour aller dans la rue. Il passerait la nuit dehors à regarder la lune.