Little Storton Wyoming USA

Ryan était comme à son habitude en train de regarder les autres jouer au basket. Depuis qu'il s'était fait renversé par cette voiture sa vie avait vraiment changé et il passait on temps à ressasser les évènements sans rien avoir pour se changer les idées. D'habitude quand quelque chose le tracasse il joue pour oublier mais c'est dure avec une attelle a une épaule. Pourtant ça ne l'empeche pas de regarder les autres jouer à l'entrainement.

*Comment je vais bien pouvoir annoncer à mes parents ce que je suis...... différent.*

Il se frappa la tête du creux de la main.

*Mais pourquoi j'ose pas le dire; je suis un mutant; un mutant tout simplement et à ce que je sache c'est pas un crime.*

- Hmm, t'as gagné ton pari, Le Félin, se dit-il à lui-même alors que le jeune garçon isolé s'approchait de la voiture.

Souriant, il descendit la vitre et, sans trop faire attention à la réaction du gosse, lui dit en souriant:

- Monte, petit. Je ne peux pas trop me montrer devant cette boutique.

Le Félin remonta sa vitre et attendit. Il savait que le garçon monterait dans sa voiture. Il avait lu dans ses yeux l'espoir inspiré par la vue de sa tête de chat. Il l'emmènerait voir ses parents, leur sortirait le baratin habituel et l'emmènerait loin d'ici, là où les mutants pouvaient vivre en harmonie.

- Tu es un mutant, je ne me trompe pas.

C'était une affirmation, et non une question. Le garçon ne répondit donc pas. Le Félin le regarda quelques instants, comme pour trouver quelque chose dans son esprit. Il n'était pas doué de télépathie, mais il devinait, comme on devinait à sa tête qu'un enfant a fait une bêtise - mais à un niveau plus élaboré.

- Ryan Defoe... Tes parents ne sont pas au courant, pas vrai ?

Le Félin poussa un soupir, appuyant son front contre le volant. Le gamin ne semblait pas comprendre ce qui se passait. La voiture démarra.

- Je t'emmène chez toi. Je vais expliquer calmement à tes parents et à toi-même la façon dont vont se dérouler les choses. Dis-moi... Ils ne sont pas radicalistes au moins ?

Ses yeux se posèrent sur Ryan, l'air interrogateur.

(Excuse pour le retard, ça n'arrive pas souvent normalement)

En voyant le père de Ryan à travers la vitre passager alors que son fils lui parlait, Le Félin eut un soupir de soulagement : c'était un type de taille moyenne, mais assez gros, l'air un peu inoffensif, et non l'une de ces armoires à glace qu'il fallait toujours prendre avec des pincettes. D'un mouvement qui était rapide sans être ostentatoire, il descendit de la voiture et ferma la portière. Le paternel n'avait pas remarqué Le Félin, jusqu'à ce qu'il commence à remonter l'allée.

- Bonjour Monsieur, dit-il en feignant de remarquer la surprise de l'homme, qui ne disait plus rien alors que Ryan commençait à expliquer à son père la suite de sa triste tirade.

Malgré l'évolution de la conjoncture au sujet des disparités mutants-non mutants, ce genre de situation était toujours difficile pour les parents, aussi valait-il mieux ne pas se braquer - ou alors le plus tard possible - quand ces derniers faisaient allusion au "problème mutant" (qui d'ailleurs n'existait plus depuis des années) ou montraient leur surprise et leur dégoût en voyant un mutant.

Mais l'expression perplexe du père de Ryan laissa rapidement place à un sourire conciliant, et il tendit la main au Félin.

- Bonjour, Monsieur. Que puis-je pour vous ? Et que faites-vous avec mon fils ?

Son sourire n'était peut-être qu'un masque, mais il était pour le moment impossible d'en deviner davantage. Peut-être voulait-il simplement ne pas être vu par ses voisins en compagnie d'un mutant. Ou plus vicieux : il cherchait à attirer Le Félin à l'intérieur pour s'autoriser à l'attaquer. Ou bien il n'avait tout simplement rien contre les mutants.

Le Félin entra, Ryan ayant déjà pénétré dans le vestibule.

(Ryan, le fait que ton père soit utilisé par lePNJ ne t'empêche pas de le jouer OK ? )

[Ok!!!]

Ryan avait été assez heureux de voir Le Félin descendre de la voiture pour ne pas le laisser faire seul les explications, et il avait été encore plus heureux de voir la réaction de son père; c'était déjà bien qu'il est réagi comme ça. Comme s'il ne rélisait pas les futures conséquences de cette conversation. Lentement Ryan rentra dans le vestibule et recommença son travail demémoire, il fixait les objets qui n'avait pourtant aucune importance mais il voulait absolument s'en souvenir. Il préféra rester en dehors de la conversation que le félin et ses parents allaient entreprendre.

- Tracy ! Viens voir, s'il te plaît ! cria le père de Ryan, auquel une voix étouffée par la distance répondit :
- J'arrive !

La maman du petit arriva depuis l'étage. Elle était plutôt encore pas mal pour la quarantaine qu'elle faisait. Mais Le Félin n'y pensa plus au moment où elle posa ses yeux inquiets sur lui, subjuguée.

- Bill, qu'est-ce qui se passe ? dit-elle avec une pointe de détresse, sans toutefois trop s'alarmer : Ryan, Bill et Le Félin étaient tranquillement assis dans les fauteuils du salon.

- Je ne sais pas, chérie. Tu as embêté ce monsieur, Ryan ?

Ryan fit non de la tête, toujours absorbé dans sa conemplation de son habitat. Le Félin prit la parole, pour faire accélérer les choses :

- Je m'appelle Le Félin, et j'appartiens à une organisation de mutants appelée l'Institut Xavier (il tendit une carte de visite à Bill). Je viens vous annoncer une nouvelle au sujet de votre fils ici présent qui risque de vous surprendre. Je n'irai pas par quatre chemins : Ryan est un mutant.

Le Félin baissa les yeux, faisant de son mieux pour ne pas regarder les parents le temps qu'ils digèrent l'information. Puis il reprit sa tirade, sachant très bien qu'à partir du moment où ils avaient entendu ça, ils n'écouteraient qu'à moitié ce qu'il leur dirait.

- Comme vous le savez, les mutants constituent un cas particulier dans notre société. Certains restent reclus et vivent en vain, d'autres veulent mettre fin à l'existence de l'espèce humaine, et d'autres encore ont le désir de se protéger et de protéger les homo sapiens de ces destructeurs. L'Institut Xavier recueille les jeunes mutants dans le but de servir ce troisième idéal. Tout être doit vivre, qu'il soit mutant ou non, qu'il soit bon ou mauvais.

- Vous voulez... Nous prendre notre fils ? demanda Tracy d'un air à la fois mauvais et hésitant.
- Ce n'est pas exactement ça, Mrs Defoe. Le but principal est d'empêcher Ryan d'être tué ou enrôlé dans une organisation qui aurait pour but de le forcer à tuer d'innocents humains. Vous pouvez être certains que si je repars d'ici sans votre fils, un autre viendra après moi pour le kidnapper et l'entraîner à massacrer et à détruire, ou tout simplement pour l'assassiner. Prendre votre fils ? Oui... Quelqu'un le prendra, mais après tout ce n'est pas à vous, mais à lui de choisir comment. N'est-ce pas, Ryan ?

Le garçon n'eut pas le temps de répondre que sa mère se mettait à pleurer de désespoir. Bill, le père, ne disait mot ; il s'était rapproché de sa femme et l'entourait de son bras pour tenter - inutilement - de la consoler.
Le Félin sourit intérieurement. Ils n'avaient rien contre les mutants, mais ne pouvaient supporter l'idée de perdre leur fils. Bill tenta une approche différente :

- Ce sera la décision de Ryan, ma chérie. C'est comme s'il s'engageait dans l'armée, mais sans prendre vraiment de risques... C'est la meilleure solution pour lui !

Le Félin fut surpris de la réaction du père. Peut-être avait-il déjà envisagé la situation... Mais Tracy ? il sentait qu'une fois la première vague de pleurs passée, elle se mettrait en colère contre Le Félin, comme si sa présence était la cause et non la conséquence de la mutation de son fils.

[Fais un effort, petit gars ! C'est tes parents, pas les miens, alors joue-les !]

[ouais mais le PNJ avait commencé alors je me disais qu'il allait finir]

Alors qu'il avait plutôt était discret tachant de disparaitre du décor pendant la longue tirade de Le Félin, toutes les attentions se tournèrent comme des projesteurs vers Ryan. Il déglutit difficilement et répondit ne faisant que répéter les mots de son père.

"C'est la meilleure solution; il n'y a pas d'autres choix possible. Maman arrêtes de pleurer et écoutes moi.

Il s'arrêta pour regarder sa mère dans les yeux que celle-ci avait lentement levé vers son fils ainé, son bébé.... Ils restèrent tout les deux comme ça les yeux dans les yeux pendant quelques secondes qui parurent une éternité à Ryan.

"ça veut pas dire que tu vas me perdre pour toujours. C'est comme si j'allais à l'Université; rien de plus...."

"Rien de plus... Et puis quoi encore ?? Si, il y a plus. Comment crois tu que je vais faire sans toi , comment veux que je...qu'on continues à vivre normalement ? Qu'est ce qu'on va dire aux voisins, aux amis, aux grands-parents ?"

"Et moi.... Tu crois que ça me ravi peut-être ? je suis pas encore parti que déjà tu m'as rayé de ta vie. Et j'ai commis aucun crimes tu pourras dire la vérité à tout le monde, je suis pasun hors la loi."

Ce n'était pas la première fois qu'il osait braver sa mère mais cette fois là était lplus forte que les autres. Il fallait que tout sorte; tout ce qu'il avait gardé au fond de lui. Tracy se mit à pleurer renfonçant sa tête dans un coussin. Bill se mit à la consoler aussitôt et un nouveau silence s'établit.

[on abrège ? dès dimanche je ne suis plus là et ne voudrais pas t'encombrer.]

- Peu importe ce que les autres gens pensent de vous, Mrs Defoe. Ce qui est important, c'est que votre fils vive, et qu'il vive heureux.

Mrs Defoe n'eut pas à réfléchir pour hocher la tête à cette idée. Le Félin envoya Ryan préparer ses affaires et régla avec les parents des questions d'ordre administratif. C'était dur, Le Félin se sentait comme un croque-mort quand il faisait signer ce genre de papiers. Parce que quoi qu'on eût dit, il était rare qu'un jeune mutant partant pour l'Institut ait un jour envie de revoir ses parents.

Ryan descendit avec un sac, et Le Félin lui sourit.

- T'es prêt, mon bonhomme ? Je t'attends dehors. Dis au revoir à tes parents. Bill, Tracy... dit-il d'un hochement de tête.

Le Félin sortit et ferma la porte derrière lui, sortant une cigarette de son manteau. Ces adieux seraient comme des retrouvailles particulières : inattendus, longs et chaleureux.

Essuyant une larme, Le Félin termina sa cigarette et sauta dans sa voiture, attendant avec la patience du jaguar que le petit se débarrasse de ce qui allait bientôt devenir un souvenir parmi d'autres.

[ok!]

Ryan avait rassemblé à une vitesse folle toutes ses affaires. Il réalisa alors comment tout ce qui était dans sa chambre avait de l'importance pour lui; ses coupes, ses CDs, ses posters; tout quoi. Il prit le strict minimum qu'il jeta avec précipitation. Alors qu'il s'appretait à sortir il s'arreta sur le pas de sa porte et se retourna vers tout ce qui fut sa vie, son espace privé jusque là.

* Au pire si j'oublies quelque chose je demanderais à Kevin de me l'envoyer par colis.*

Paradoxalement, se fut de penser à Kevin qui lui fit le plus mal, son frère. Autant quitter ses parents lui ferait un choc dont il se remettra, autant il était sûr que son frère et lui en resterait toujours marqués. Or Kevin n'était pas là, à son entrainement il ne verrait pas son frère partir. Il pensa à l'attendre pour partir mais cette idée quitta bien vite son esprit. Il devait partir, c'était une certitude. Il se demanda comment ses parents lui annonceraient la nouvelle, sans doute lui mentirait t'il mais ça n'avait plus d'importance.
Lentement, il descendit les quelques marches entre les deux étages et trouva ses parents seuls dans le salon en compagnie du félin à signer des papiers. Evidement, grâce à ses sens , Le Félin le remarqua aussitôt alors que ses parents n'avaient même pas idée de sa présence.

Citation :

- T'es prêt, mon bonhomme ? Je t'attends dehors. Dis au revoir à tes parents. Bill, Tracy...

Et Le Félin sortit le laissant seul avec ses parents. Aussitôt sa mère quitta la pièce, Ryan resta sans bouger la bouche ouverte.

"Faut pas lui en vouloir, elle s'y fera."lui dit son père en le serrant dans ses bras."Reviens quand tu veux, vite bien sûr."

"D'accord!"dit il en après avoir difficilement dégluti, l'émotion sans doute. Et ils restèrent comme ça à se regarder.
Finalement Ryan rompit le silence.

"Bon les adieux ça a pas l'air d'être mon truc. J'y vais tu diras à Kevin que....

"Je sais."le coupa t'il,"vas-y."

Et Ryan passa lentement la porte, quand il la refermit il devina qu'il ne la rouvrirait sans doute jamais. Qu'il venait de tourner une page dans sa vie. Il alla à la voiture sans se retourner, y pénétra.

"C'est quand vous voulez."

Le Félin démarra en trombe, laissant loin derrière lui Little Storton, et fit chartger la voiture - avec eux dedans - dans un gros porteur à Evanston Wyoming Airport. Quelques heures de discussion, de pleurs et d'explications plus tard, Le Félin déposait Ryan devant l'Institut.

[Je fais court-court mais j'ai pas le temps je dois aller au taf ]