Flash Spécial d'Information !!!

A cet instant, toutes les télévisions de l’Institut se mirent en marches en même temps. Edouard avait décidé de faire passer un flash spécial de CNN qui commençait de tourner en boucle, agrémenté de reportages chocs toujours aussi impartiaux. Le programme s’ouvrait sur le visage de Garret Tombstone, le célèbre journaliste du 20h00, sourire colgate et implants capillaires. Pour qu’on ait sorti la star des reporters, il fallait que l’information soit diablement intéressante. Le pingouin avait pris son air contrit de croque-mort professionnel. Il attaqua avec un œil de biche son journal spécial.

« Bonsoir, nous interrompons nos programmes pour suivre avec vous en direct les récents événements qui ont secoué la ville de Boston. Avec nous notre envoyée spéciale, Betsy Broudley, en direct du Boston Palace... Eh bien, Betsy, la police et l’armée ont tracé un périmètre de sécurité autour de la zone et la foule afflue pour essayer de comprendre ce qui s’est réellement passé ce soir dans la grande salle de réception de l’hôtel. Tout le monde sait bien que devait s’y tenir le très controversé et faussement secret Congrès Annuel des Mutants du Cercle et que d’aucuns appellent, dans les milieux ultraconservateurs, la Grande Parade. Celui-ci s’est hélas terminé dans un massacre sans nom dont les mutants étaient la cible. Alors Betsy, à l’heure actuelle, que savons-nous ? »

Garret jubilait, ils allaient exploser tous les records d’audimat et pendant des semaines... Derrière lui sur l’écran, on voyait l’image du Boston Palace dans un ciel grisonnant qui flambait dans la nuit, fenêtres explosés, ouvert aux quatre vents... et devant, Betsy, une ravissante blonde préoccupé par son brushing, attaquait micro en main au milieu d’une foule bonne enfant venue au spectacle.

« Nous ne savons pas grand-chose, mon cher Garret. La police et le cabinet du maire restent étrangement laconiques. Les premières hypothèses tourneraient autour d’un règlement de compte entre mutants. Et c’est le FBI qui a reprit l’affaire. Cependant, différentes associations de défenses des droits des mutants des principales villes du pays ont porté plaintes et demandent que toute la lumière soit faite sur cet horrible massacre. Deux cent morts en quelques minutes. Le maire de Boston, Georges Cinetti, soutient ces mouvements, il en appelle au calme et demande au gouvernement de prendre ses responsabilités... »

Elle fut coupée par la voix nasillarde de Tombstone qui sautillait sur son siège, cravate de travers et maquillage mal raccordé.

« ... Oui, je vous coupe... J’ai un signal ! C’est incroyable, Le président sort d’un conseil de sécurité, il va faire une allocution... »

Coupure image, vu sur le grand bureau ovale de la maison blanche. Nathaniel Grove, belle gueule grisonnante, et responsable de 400 millions de consciences, allait s’exprimer pour les siens. Démocrate, M. Grove semblait plutôt fédérateur, cependant, pour préparer sa prochaine campagne, on le voyait serrer des mains très différentes. Personne ne savait ce que ce playboy aux manières de cow-boy pouvait bien penser dans sa petite tête du problème des mutants.





« Mes chers concitoyens, en ces heures graves qui frappent une des communautés de notre société, il nous faut des réponses fortes. J’entends la voix des mutants qui s’interrogent sur leur place dans la société et qui souhaitent qu’un tel crime ne reste pas impuni. Une commission gouvernementale, présidée par le sénateur Dalynn, vient d’être nommée afin de faire le jour sur ce massacre sans nom. Afin de prouver, l’impartialité de nos recherches, une équipe d’enquêteurs, entièrement composée de mutants, sera directement placée sous la responsabilité de cette commission d’Enquête. Cependant, le Conseil de Sécurité s’est prononcé aussi sur la création d’un statut Mutant dans la société américaine. Afin de mieux cerner les besoins de votre communauté, d’envisager les modalités d’une coopération plus profonde, et d’empêcher que ne se reproduise un événement dramatique comme celui du Boston Palace, Un recensement civil des Mutants va être mis en place. Je conseille dès à présent à toutes personnes âgées de 18 ans et plus, de se rendre au bureau d’état-civil pour se faire enregistrer. Les mutants disposent d’un mois pour s’inscrire librement auprès de leur Mairie... Mes chers concitoyens, j’espère avoir répondu à vos attentes. »

Fin du flash... Vision de Garret Tombstone, réjouit par les événements. La télé s’éteignait, fenêtre noire sur un monde au bord de l’apoplexie.

(Hrp-Sag : Amorce du scénar... Mais, libre à n'importe qui de faire un lien pour RP dessus... C'est une période trouble qui s'annonce pour tous les mutants.)

Aprés avoir flanné peu de temps, Ludwig decouvrit l'entrée de la salle commune. Pas vraiment le genre d'endroit qu'il se voyait frequenter il fallait dire, même si au moment ou il y jetait un oeil il était desert. Il s'appretait à reprendre son chemin, lorsque la télévision s'alluma soudainement , rompant le calme silence du lieu.

"« Bonsoir, nous interrompons nos programmes pour suivre avec vous en direct les récents événements qui ont secoué la ville de Boston."

Ludwig haussa un sourcil, avant de s'avancer dans un souffle, usant de son pouvoir sans y penser, et se retrouva assis sur le sofa devant la television, l'ai concerné. Ludwig s'interessait toujours de trés prêt à l'actualitée, de la même maniere qu'il s'interessait à ce qu'il se passait autour de lui...Normal pour un historien non?

Ah, la grande parade avait apparement tournée en eau de boudin? Le blond s'accouda, pensif face à l'information, attendant que les fiorfiture televisuelles soient écoulées pour avoir enfin accés à la vrai information. Même si des maintenant, il savait ce qu'il allait faire aprés ce journal : Chercher d'autres sources sur le reseau. 200 morts...Un sourire étira les lèvres de Ludwig. Et bien quoi? En afrique était encore mort en ce jour pres de 400 personnes, voir plus surement. Mais on n'en parlait pas...Pourquoi? Ah oui, la les morts avaient été faits en quelques minutes. Bien plus passionnant à raconter donc. Encore une fois, les fait ne comptaient pas...Et la, c'était des mutants. Bref, une affaire geniale non?

Alors que Ludwig faisait tomber un peu de cendre dans le cendrier à coté de lui, Nathaniel Grove fut son apparition sur le petit écran, s'appretant à parler.

"...J’entends la voix des mutants qui s’interrogent sur leur place dans la société et qui souhaitent qu’un tel crime ne reste pas impuni..."

Ludwig hoqueta, avant de laisser échapper malgré lui un rire. Vraiment, certains devraient se reconvertir comiques...C'est le sourire aux lèvres qu'il suivit le reste de l'intervention. Sourire qui s'amenuisa au fur et à mesure des paroles du president pour finir sur des sourcils froncés et un air concentré. C'était quoi cette arnaque?Les besoins de leur communautées? La difference n'était pas quelques chose de nouveau, aprés les problemes des communautées ethiques, puis homosexuelles, aujourd'hui c'était les mutants, et leur desir étaient encore une fois le même. Le droit à la difference.

Le jeune homme se renversa un peu en arriere au moment ou la télévision s'eteignait, sans chercher à la rallumer. Songeur, il porta sa cigarette à ses lèvres. Que venait il de se passer? Au final ce flash televisé n'avait apporté aucune reponse...Qu'allait il se passer?

Logan entra dans la salle commune et jeta son blouson sur un canapé. Un bref regard autour de lui suffit à le dégouter.
"Eh ben on se refuse rien !" siffla t-il avant de s'apercevoir qu'il n'était pas seul. Il salua Ludwig d'un signe de tête.
* Tiens, il fume ? Si Charles avait sû qu'on fumerais dans son château... *
N'ayant de ce fait plus aucun scrupule, le mutant alluma un cigare, attrapa un soda - eh oui, ils fumaient mais ne buvaient pas ! Brave gosses- et s'installa confortablement sur un fauteuil, un second soutenant ses pieds. Tout en buvant une longue gorgée, il s'interessa au reportage qui passait à la télévision.
Cela était donc arrivé... Un peu tôt à son goût...

Ludwig fut tiré de ses reflexions paisibles par l'entrée d'un homme de haute stature aux traits marqués par le temps et à l'air assez bourru, qui lança son blouson de cuir sans menagement sur le canapé, non loin du jeune homme. Ludwig baissa la tête pour y jeter un oeil, avant de lever son regard froid jusqu'a l'homme qui regardait autour de lui, apparement non habitué des lieux, du moins de cette piece.

"Eh ben on se refuse rien !"

Ludwig sourit interieurement. Un adepte de l'education à la dure aurait on dit. Navré monsieur mais ici ce n'était pas un centre d'entrainement pour bêtes sauvages. Du moins Ludwig l'esperait il. Mais de toutes façons, ce que subissaient les élèves ne le concernait que de loin. Le blond repondit au slut de Logan par un leger hochement de tête, geste qui en lui même ne faisait qu'ajouter au contraste entre les 2 hommes. Même si lors de la presence de Sagamore, cela avait été encore plus marqué.

L'homme accrocha un cigare au coin de ses lèvres, histoire de faire opposition à la fine cigarette entierement blanche de ludwig - adepte des filtres blancs - et s'installa comme chez lui, portant à son tour le regard vers la television qui continuait gaiement son flash infos en remixant et repetant, dans toutes les combines possibles, les faits qui au final étaient facilement resumables. 200 mutants étaient morts, actes terroriste et raciste ou conflits communautaire? Mais cette question était bien entendu soigneusement éludée.

"Le monde s'écroule. Quoique il y à déjà du avoir des évenements de la sorte à votre époque, non?"

Ludwig ne considerait pas le nouveau venu comme un papi, loin de la, mais il était difficile de nier que Logan avait de nombreuses années d'avance sur ludwig. En tous cas, la difference d'age ne genait pas le blond, qui comme d'habitude adressait directement la parole, allant droit à l'information.

Logan regardait avec amusement tout cet amas de journalistes qui répêtait sans cesse la même chose d'un cinquantaine de façon différente. Les invités se succedaient sur le plateau du journal, tous arborant un plus beau costume que le précédant. Logan laissa s'échapper un léger rictus avant de porter à nouveau le cigare à sa bouche.

Son attention fut à nouveau attirée par le jeune blondinet. S'il avait vu des évènement de la sorte dans le passé ? Ok ravis de voir qu'il passait pour un vielliard... quoique techniquement il en était un. Logan passa dans sa tête en revue tout ces évènement avec amusement. Guerre mondials, guerre mutante, assauts de l'institut, expériences sur son corps, meutres, coups d'Etat, etc... Il finit par dire simplement :

" On peut dire ça comme ça ouais.."

Ludwig eu une petite moue à la réponse fort evasive. Message reçu, l'homme était tenebreux, solitaire et peu causeur. Ludwig se demandait souvent ou était l'interêt de se donner une telle allure, qui n'était guere pratique pour échanger des informations. C'était d'ailleur le comportement qu'il avait souvent lui même, mais cela ne facilitait pas son analyse...

"Alors ce n'en est qu'un en plus, il est inutile de s'inquieter"

Déclara Ludwig d'un ton placide et portant sa cigarette à ses lèvres. Au final, quoi, que pouvait il se passer ?L'affaire serai encore une fois étouffée, et la guerre intrinseque continuerait...Charmant programme. Le blond fit tomber un peu de cendre dans le cendrier à portée, coulant un regard amusé vers Logan. Se montrerait il choqué , ou autre chose, de ses propos?

"Vous allez vous faire ressencer?"

Demanda t'il avec un rictus cynique. Il était surtout curieux de voir s'il était le seul à trouver cette information trés louche.

A la question de Ludwig, le mutant leva un sourcil. Il avait pas finit avec ses questions celui-là ! Se faire rescencer, bonne blague ! Une partie du gouvernement le croyait mort dans les années 70, l'autre en 2016...Avec un regard presque dégouté, il répondit au jeune homme :

" Ouais, après avoir empalé sur mes griffes l'abruiti qui oserait me compter... "

Il termina son cigare et reprit sur un ton plus détendu :
" Tu t'apelles ?"

Ludwig eu une petite moue face à l'air agacée et à la replique. Des griffes? Encore un humain chat? Ludwig palpa du bout des doigts le pansement qui ornait sa joue. Non merci, il avait donné, aller se faire soigner sans cesse était quelque chose d'ennuyeux et fatigant.
L'homme n'avait apparement envie de lui parler, vieux loup solitaire dans toute sa splendeur, et donc denué d'un interêt autre que la fascination que pourrai porter un jeune à son ainé silencieux. Pourtant, il lui demanda son nom, dans une amorce sous entendu de conversation. Quoique, il pouvait juste le demander pour la forme que cela n'aurait pas étonné Ludwig.

"...Ludwig...Ludwig van Houten"

En tant qu'historien assez connu, son nom avait put être porté aux oreilles de Logan, mais rien n'était moins sur. On connait le milieu, ou l'on ne le connait pas....Il y a tellement d'hommes connus maintenant, que cela ne veut plus rien dire.

"Ou sont vos griffes ?"

Demanda le blond avec une curiositée presque malsaine. Il avait beau regarder, c'étaient des mains normales....

"Ici"
Le mutant tendit son bras en un éclair tout en déplyant ses trois griffes accerées sous le nez de Ludwig. Le geste était banal, presque ennuyeux et totalement dénué d'interêt. Mais logan ne fit aucune réflexion là-dessus, préferant laisser le jeune piger tout ça seul. Il répondit alors simplement :
" Logan. Logan tout court. "

Il rammena son bras et rétracta ses griffes dans ses bras. La sensation désagréable de chair déchirée, brulant tout ses os quitta le mutant qui fit aussitôt craquer ses doigts. Soudain, le nom du blonfinet lui rapella quelque chose. Heuten...Heiten... un truc comme ça. Il demanda sur un ton un peu plus interessé sans pour autant sembler commencer une conversation :
"T'aurais pas écrit un bouquin sur les expérience sur les mutants dans les années 60 ? "

Hj : Jeune jeune, il a tout de même 28 ans ^^

Ludwig apprecia le geste du regard, les griffes sortant avec facilitée de la peau. En la dechirant? Quelle idée étrange. Ou alors pouvait il se regenerer. Il lui semblait bien avoir entendu parler d'un pouvoir de la sorte un jour, mais il ne se rapellait plus vraiment ou.

"Enchanté"

Repondit il simplement avec un sourire ironique face au nom. Logan tout court. Comme un chien c'est ça? Mutant ou pas, un nom avait le droit d'être complet. Même si Ludwig concedait volontier qu'au final, le nom de famille, l'importance que l'on y accordait dependait de la personne...Le sien, l'aimait il? Pas vraiment.

Ludwig se leva, leste, usant de son pouvoir sans trop y faire attention, se deplaçant plus sous la forme d'un brouillard que sous celle d'un corp tangible, et appuya sur le distributeur pour avoir un café chaud. Cest à ce moment la que Logan posa sa question, qui fit avoir un instant d'hesitation au blond, puis un leger sourire alors qu'il tournait la tête vers lui, remontant ses lunettes le long de son arcade.

"Un simple essai, je n'en suis pas trés satisfait. J'aurai du user d'un ton moins professoral..."

Il haussa les épaules, se rasseyant avec sa tasse de café. S'il avait ecrit ce livre, c'était tout simplement car il avait accumulé assez de données pour en faire un. Les experiences sur les mutants était un sujet qui l'avait passionné. Pourquoi interdire les experiences sur les humains, et les mutants? Il y avait beaucoup à dire sur ce point...Et pas sur que les pensées de ludwig plaisent à tous le monde.

Malicia entra à son tour dans le foyer. Avisant Logan installé face à la télé, elle eut un frisson. Celà semblait presque naturel, comme si il n'avait pas été absent, déclaré mort, pendant des années. Elle lui sourit.
"Sagamore arrive, je voudrais juste avoir le résumé de ce qui s'est passé.."
Son regard fut attiré par la télé et elle s'avança pour mieux voir.
Elle découvrit alors les images de l'hotel, tous ces mutants morts. Elle eut une sorte de haut le corps, toutes ces images lui en rappelaient d'autres, pas si lointaines, lors de la guerre contre les mutants.
Elle eut une pensée pour Marcus, elle le savait lié à cette Liz, il faudrait qu'elle aille lui présenter ses condoléances.
Une autre personne se trouvait dans la pièce, Malicia lui sourit.

Le silence s'etablit pour un instant dans la piece, tandis que Ludwig buvait son café et Logan son soda. Ils n'avaient pas foncierement grand chose à se dire, tous 2 mutants mais leur lien s'arretait la. L'idée de parquer les mutants comme une race était absurde, il ne suffisait pas d'être mutant pour être semblable. Ludwig touilla son café, pensif. C'était pourtant ce qu'ils faisaient en venant tous ici dans cet institut.

L'entrée de la jeune femme lui fit lever la tête. Sagamore? L'image furtif du geant du bar, qui connaissait raquel, s'imposa à son esprit. Oh, lui. Il était du coin donc. Comme on se retrouve. La télévision, insensible aux discussions, continuait à deverser son flot d'image, les commentaires et informations changeant d'une chaine à l'autre. La ou la 1ere avait parlé de " aucune preuve pour le moment ", l'autre declarait " que les enqueteurs avaient trouvés des élements determinants". La television quoi. Pensée et créée par l'homme.

La nouvelle venue semblait assez secouée par les images qui defilaient, pourtant lorsqu'elle apperçut ludwig c'est un sourire charmant qu'elle lui adressa. Le jeune homme eu un etirement de la lèvres semblable à un sourire à son egard, et hocha legerement la tête.

"...Mlle Malicia c'est bien ça ?Vous avez du être avertie de mon arrivé, je suis Van Houten"

Déclara t'il d'un ton posté en se levant sous forme de fumée pour se retrouver debout devant elle, aprés avoir posé son café sur la table basse. C'est une main fine qu'il lui tendit, pas trés differente de celle d'une femme.

Au dehors, la nuit était tombée depuis un bon bout de temps, et le blond se rendit compte qu'il était arrivé assez tard à l'institut...

Malicia saisit la main tendue. Elle était fine tout comme son possesseur qui possédait une ravissante androgynie.
Malicia laissa retomber la main.
"Oui en effet, je suis désolé de ne pas vous avoir acceuilli. Etes vous bien installé?"
Malicia détacha son regard de la télé où il était desesperement attiré par les images du massacre.

Ludwig serra furtivement la main de Malicia, dans un geste doux comme une caresse, comme si du vent était passé entre ses doigts, et laissa retomber sa main le long de se cuisse.

"Ce n'est rien, vous devez être occupée"

Il considera un court instant la jeune femme devant lui. Le genre de personne qui avait tellement donné aux autres qu'elle ne vivait plus vraiment pour elle même. Un tel institut à charge, c'était vraiment...Soit elle avait quelque chose à se faire pardonner, soit elle n'avait que peu d'estime pour elle même, en se faisant vivre à travers l'endroit. Son nom y était d'ailleurs automatiquement associé .

"J'ai trouvé ma chambre oui, et j'ai pris mes aises. Je serais operationnel dès demain, en tant que bibliothequaire...Pour surveiller vos chères têtes blondes"

Il eu un court sourire amusé, et recupera son café d'une main.

"En dehors de tout cela, je suis à votre disposition dans la mesure de mes moyens"

En tant qu'historien, il pouvait se reveler d'une utilitée certaine. Son niveau et sa manie de s'infiltrer sur les reseaux était également interessante. Et puis, admettons qu'il decorait bien.

Ludwig semblait bien calme face au drame qui se deroulait à la television, et la scene était un peu surrealiste quelque part.

Malicia acquiesça.
"Merci beaucoup. Oui, j'ai entendu parler de votre "gout" pour l'histoire. Vous pourrez nous être d'une grande utilité. Pour l'instant, nous n'avons rien de prévu, mais vous savez, rien ne reste jamais bien tranquille à l'institut."
Elle jetta un regard éloquent à Logan. C'était peu dire. Cet homme illustre que l'on croyait mort depuis des années venait de ressurgir du passé comme si rien ne s'était passé. A le voir, elle avait envie quelques fois de se pincer pour se persuader que ce n'était pas un rêve..Logan, son Logan...
Elle lui sourit et alla s'asseoir à ses côtés. Elle poussa un soupir en posant sa tête contre le coussin du canapé. Mon dieu, elle était épuisée. Quelle heure était-il donc? Surement très tard, ou plutôt très tôt.

Ludwig pencha la tête avec un leger sourire un peu cynique, une longue mèche blonde échappée de sa queue de cheval venant barrer sa joue et le pansement fin qui l'ornait. Oui, son gout, à en faire son metier. Son gout de l'étude et de la decouverte, une curiositée scientifique jamais assouvie. Il suivit d'ailleur le regard de Malicia vers Logan. Qu'avait il d'étonnant cet homme?

Un tilt s'effectua dans l'esprit de Ludwig, et un moue vexée d'enfant apparue l'espace d'un instant sur son visage. Que n'y avait il pensé plus tôt. Logan, au même rang que Malicia, assez connu, et...Mort aux dernières nouvelles. Oui en effet, tout arrivait ici. Entre gosses prepubères surexcités, revenants et autres gaietées...Il ne s'ennuyerait pas.

Il regarda la jeune femme s'installer, apparement fatiguée. Lui aussi l'était, et avait besoin de calme, ça tombait bien.

"...Je vais me retirer, le voyage à été long...Pour tous le monde"

Déclara t'il avec un regard eloquant vers Logan. Il jeta le gobelet de plastique vide dans la corbeille à coté du distributeur de café, et remonta ses lunettes sur son nez d'un geste absent.

"Bonne soirée"

Quel melo. Absent depuis des année, de retour, et pas un message pour ses anciens compagnons? Surement que de terribles choses l'en empechait...C'était amusant quelque part. Ludwig se retourna dans un mouvement élegant, son corp devenant plus diffu comme du vent. Que c'était agreable ici...de pouvoir bouger à son aise sans contraintre son corp à rester materiel. Un vrai régal vraiment.

Le jeune homme à la haute stature sortit de la pièce, partant d'un pas tranquille vers ses appartements.

[Et hop on va reussir à retrouver la bonne tranche horaire ouiii ! ^^ ]

Le visage de Malicia s'illumina à la vue de Marco.
"Pour les autres, je ne sais pas, je pense qu'ils sont allés se coucher, ils étaient épuisés mais tout avait l'air d'aller bien. Sag doit nous rejoindre pour nous faire le résumé de ce qui s'est passé."
Marco alla serrer la main de Logan.Celà lui faisait bizarre de voir els deux hommes auxquels elle tenait le plus côte à côte.
Elle fit les présentations.
"Logan, voici Marco, je t'en avais parler tout à l'heure."

Sagamore pointa sa grosse trogne mafflue, son pas de mastodonte faisait vibrer l'étage. il n'avait pas eu le temps de se remettre, ses fringues déchiquetés, l'énorme ceinture électronique que lui avait offert sous le bras, il était recouvert d'une couche de poussière et de sang coagulé.

Il entra sans coup férir, colosse aux pieds d'airains, visage inexpressif. Pourtant, ses yeux vifs disaient le contraire de ce qu'iul affichait. L'équipe avait failli y rester, mais ils s'en étaient sortis, Jade dormait à l'infirmerie, à l'abris. Les X-men avaient faits très forts.

Il scruta chacun des occupants de la pièce. Malicia et son joli sourire, leur directrice à ses côté, Marco comté, étrange et lointain... Dans un fauteuil, Loggan dégustait un bon cigare. Ce type venait de leur tirer une sacré épine du pied. Il avait l'air de bien connaître les lieux... Et Malicia avait l'air de bien le connaître lui. Sag embraya.

" On s'en est sorti de justesse, mais le commando est rentré... Jade est sauve. Merci, Malicia et aux autres aussi... Pour moi, c'est Karl, le traître qui orchestrait tout ça. Mais, Bon dieu ! Avec le carnage du Boston Palace, je me demande comment on va retrouver le Cercle ! Rien de bon pour nous, ni du côté des politiques, ni dans le Cercle !"

Pour un peu, il aurait danser une gigue irlandaise, histoire de fêter ça... Surement une vieille résurgence du sang de son père, un marin de passage... La suite ne lui faisait pas peur.

Ils entendirent Sagamore arrivait de loin. le mutant ne s'était pas encore changé, il aurait presque pu être effrayant si ce n'est le sourire qui fendait son visage. Il semblait heureux. Un certain poids qui l'encombrait depuis des années venait enfin de s'évaporer.
Malicia l'écouta religieusement et hocha la tête.
"OUi, je suis contente que tout se soit bien passé. C'est une réussite. Pour le cercle, toute cette histoire m'inquiete, je ne sais pas où cette campagne de recensement va nous mener. Je n'aime pas celà mais je ne sais pas quelle sera la position de l'institut. Devrons nous pour la paix des ménages et pour montrer notre bonne volonté et notre coopération accepter ce recensement ou alors par prudence, refuser..."
Un pli barra le front soucieux de Malicia. Que de soucis en perspective. Elle se tourna vers Marco pour chercher un peu de réconfort et d'espoir.

"Bien, je crois que tout est dit. Il est temps d'aller dormir. Mes devoirs de professeur de lettre m'apelle, et je ne voudrais pas demain confondre Shakespear et Kafka...."
Elle eut un bref sourire et ettouffa un baillement.
"Meme si je pense que la nuit va être courte."

Malicia sortit de la pièce.
(wolvy, je ne sais pas si tu as ta chambre, sinon il faudra la faire, j'accelere le mvmt car John m'attend pr l'autre scénar, il veut que je sois en cours.)

Sagamore regarda Malicia partir se coucher, les cours reprennaient demain pour la directrice de l'Institut. Il se demanda où elle trouvait le temps de donner des cours en plus de son rôle ici. Une fois n'est pas coutume, le géant dodelinait de la tête. Ses blessures faisaient comme de petites piques brulantes qui le maintenaient éveillé. Mais, cette journée depuis l'aube n'avait que trop durée.

Il se retourna vers ses deux derniers compagnons. Il ouvrit le frigo et demanda à la cantonnade si quelqu'un voulait une bière. Dans son coin, Marco semblait plonger dans un abime de réflexion, quant à Loggan, le nouvel Ancien, il dégustait son cigare avec des airs goulus. Sag siffla la bière en une seule et longue gorgée. Le liquide frais et ambré lui hotait le gout de poussière et de mort qui enveloppait son palais. Loggan silencieux, l'ogre à la voix de stentor se tourna vers Marco.

" Marco, on s'(en est rudement bien sorti, la petite est à l'infirmerie... On est tous en vie. Relache, t'es tout tendu. Allez à demain, il fera grand jour. "

Clin d'oeil complice, sag se dirigea vers la porte. Un instant, il s'arrêta dans l'embrasure, le géant au visage ravagé fixa Loggan de ses yeux gris et froids.

" Quand même faudra bien tu nous dise ce que tu fabrique à Boston, et pour quoi tu surveillais cet entrepot... "

[Direction : la chambre de Sagamore...]

( hrp: désolé du retard, je conclue ! Je sais pas si marco est toujours là )

Logan écouta succesivement, avec une pointe d'indifférence, les différents discours des mutants revenus de l'expédition. Ne lâchant que des grognement ou des hochements de têtes en guise de réponse, il allait ainsi rétablir son image de porte éternellement close qu'il aimait tant. Marco vint alors lui serrer la main et c'est avec un sourire sadique que wolverine referma son étau d'addamantium atour de la main du jeune homme.
La dernière phrase que lança le géant laissa Logan avec un léger sourire au coin des lèvres. Son cigare terminé, le mutant se leva et rajusta sa veste en cuir avant de saluer Marco tout en le fussilant d'un regard noir. Après quoi, Wolverine disparu dans les vastes couloirs du nouvel institut.

Toute la ville de Boston était en émoi. Les hélicoptères fendaient le ciel en vrombissant, flics, militaires, journalistes, on était au bord de la loi martiale. Dans le Centre commercial, un gigantesque robot appellé Sentinelle avait ravagé le quartier s'en prenant aussi bien aux mutants qu'aux civils. L'arrivée du présidentiable, le gouverneur de Floride, Gordon Phoebus, avait mis le feu au poudre. L'Institut, attaqué par quatre autres de ces Sentinelles, était en ruine, des blessés, peut-être des morts... tout ceci semblait commandité par une organisation secrète qui avait décidé de se révéler au monde. Le Cercle avait piraté le réseau télévisuel pour balancer son message de mort.

Depuis le début de la journée, les journalistes se trouvaient sur le pied de guerre, les flash spéciaux, les chaînes d'info continues montraient des images en direct de tout ce cafarnaum. Sur Cb news, le duo de choc lifté et sourire colgate, Carla Munch et Derek Flood, coiffure impeccable n'avaient pas quitté l'antenne depuis cinq heures.

Les images défilaient. Les robots énormes détruisant l'Institut, la bataille menée par les X-men. La foule hurlante, le sang... Dereck Flood se delectait du moment, étrangement le discours des journalistes s'appitoyait sur les mutants et pointait du doigt la folie des extrémistes. Il fallait dire que les images du chantier du Centre Commercialle étaient monstrueuses, les Sentinelles avaient tirées à vue sur la foule pour abbatre les mutants.

Froide et lointaine, Clara Munch essayait de démontrer qu'ils en savaient plus sur ces extremistes qu'ils n'était vrai. Qui était le Cercle, leurs vrais objectifs ? Pourquoi un tel massacre ? Les journalistes repassaient surtout en boucle l'intervention pirate de ce Mister Brown.

soudain, de nouveau toute les chaines télés furent piratées. Le visage dans l'ombre Mister Brown ricana.


" L'institut a été détruit. Notre cible annihilé. Le Cercle a frappé pour démontrer q'uil est possible d'éradiquer les mutants. Dans quelques heures, Une armée de Sentinelles achevera le travail. Nous recommandons au gouvernement et aux civil de se tenir éloignés de Boston. Ils n'ont pas les moyens de nous empêcher de faire notre oeuvre.

Je peux déjà vous annoncer la mort d'une de nos cibles prioritaires, le gouverneur Gordon a rendu l'ame, ce politicard laxiste envers les mutos, qui menaçait de leur offrir un statu social dans notre civilisation, a été assassiné par nos soins.

Je reprendrais la parole après que la race mutante éradiqué de Boston, le gouvernement américain aura accepté nos conditions ! La traque totale et sqans concession de tout mutant sur le sol américain et sur nos dépendances. "

Les deux célèbres journalistes de CB News en restaient silencieux, bouche ouverte, ne sachant plus que dire.

( Hrp : Ce genre de flash info, peut -être utilisé comme inspi rp par n'importe qui pour se resituer dans le contexte du moment. En 2030, échappeé à un poste de télévision parait impossible, y en a même dans les toilettes du saturday.... ^^ On touche à la fin du Scénario Gordon.)