Laboratoire

John arriva devant la porte, tapa un code à vingt chiffres, attendit que la lampe devienne verte et entra, suivi par les deux jeunes garçons.

- Vous pouvez tripoter tout ce que vous voulez, mais c'est à vos risques et périls. Je suis là, mais peut-être pas... Ne touchez pas à ce truc-là, c'est tout, dit-il en soulevant un drap, sous lequel on voyait les formes indistinctes de ce qui était probablement une motojet. Je travaille dessus en ce moment.

John lâcha le drap, qui retomba avec fluidité, et attira une table à côté, de façon à empêcher Kitten et Hellan de s'en approcher. Puis il alla chercher des produits chimiques et pharmaceutiques dans un grand tiroir. Il en prit quelques-uns - on aurait dit qu'il les choisissait au hasard - et les mélangea à même la table, sans mettre de gants. Puis il fouilla dans sa poche, d'où il sortit quelques poils.

*Akira, tu passeras l'aspirateur dans ma chambre !*

Il jeta les poils dans le mélange poudreux. Les poils ne réagirent pas tout de suite, puis ils fondirent.

*John Bender, le Shaman Shimiste !*
*Bien, on peut faire quelque chose.*

Il renversa la table par terre et l'essuya d'un coup de la manche de sa veste pour la remettre d'aplomb, puis alla chercher d'autres produits, des éprouvettes et une seringue énorme, de celles qui peuplent les cauchemars des tout petits enfants.

C'était tout ? Un simple code, fusse-t-il à 20 chiffres, semblait risible pour protéger ce qu'était sensé contenir la pièce. Il s'était attendu à des moyens de protection un peu plus grandiose et sophisitiéqués, moins évident à contourner que celui ci. Dans ce cas, retrouvé le code n'était pas si complexe de son point de vue. Cependant ils n'entrèrent non pas dans le cérébro, mais une vaste pièce qui ressemblait de près ou de loin à un labo. Plutot de loin d'ailleurs, car les sciences touchées à cet endroit semblaient somme toute diverses et variées pour un matos cette fois bien plus classique et pas forcément des plus adaptés.

John souleva un drap pour leur montrer une motojet comme si c'était la dernière merveille du monde, et Kitten était près à parier que Hellan allait y regarder de plus près assez vite.

Puis l'homme commença à verser différentes substances comme l'apprenti sorcier, sans dosage ou quoi que ce soit, laissant Kitten réveur de sa façon de faire. Il avait quelqu'un à empoisonner ? Pas qu'il ne semble pas savoir quoi faire, mais aux dernières nouvelles la chimie demandait un poil de précision.
Un poil tiens ? Cette fois Kitten abandonna vraiment, jetant un regard las sur la grosse sertingue et de la lnogue aiguille qui venait. Si il comptait injecter quelque chose dans les veines de quelqu'un avec ce genre d'aiguille il espérait que l'autre personne aurait des veines comme des autoroutes en dessous sinon çà ressemblerait à de la boucherie. D'où il savait çà ? D'une charmante médecin qui lui avait fait des vaccins dans un foyer où il avait été avant de se barrer, pensant qu'expliquer ce genre de détails pratiques l'empécheraient d'avoir mal. Ca n'avait conclus qu'une seule chose aux yeux de Kitten : les femmes, quelles salopes.

L'adolescent délaissa l'homme et ses expériences, observant l'étagère d'où il avait récupéré les différentes substances chimiques. L'homme étant concentré sur ce qu'il faisait, il passa la main sur le meuble avec légéreté, cherchant comme toujours le contact physique plus ou moins franc. Le tiroit était resté ouvert, permettant à Kit d'admirer le nombre de produits différents, avec des noms qu'il reconnaissait parfois, et d'autres non.

Un charmant bocal plein de formol attira son attention. Blague ou pas, quelqu'un avait laissé ce qui ressemblait à un foetus avec les produits chimiques.

Kitten haussa un sourcil.

" Humm... enfin le vrai visage de l'Institut ? "

Pendant qu'il parlait, il avait escamoté en douceur un des produits chimiques.

" Ce qui explique la présence de matériel médical avec du matériel de chimie j'imagine. "

John sembla ignorer totalement la question d'Hellan, lui tournant le dos pour effectuer rapidement un code à 20 chiffres. Hellan enfonça les mains dans ses poches, faisant tirer son baggie vers le bas, à peine tenu par ses hanches creuses, en arquant les épaules comme un gamin vexé, les dents serrées. Il jeta un rapide coup d'oeil à Kitten, et lui cotroya un coup d'épaule en passant à coté de lui, comme un accord tacite.

Les pensées noires qui tournaient autour de la tête d'hellan furent balancées par un coup de vent lorsque John souleva le voile qui couvrait la motojet. Il s'accroupit à toute vitesse.

"Bestiole de l'enfer! "

S'exclama t'il en regardant l'appareil, le drap levé. Il en voyait partout en ce moment dites donc, il avait même du se battre contre...Faudrai qu'il monte dessus à l'occasion. Lorsque Hellan releva la tête, john revenait avec un énorme seringue, et le jeune pallit. Ca y est, il avait se faire piquer comme un chien...Il sourit, sarcastique, au commentaire de Kitten, avant de se relever vivement, posant brutalement ses 2 manis sur les épaules de john, au risque de lui faire ratter son dosage.

"Hey, on devait pas aller dans le cere-cerveau? Pas un labo, on en a soupé des labo !"

Tel un gosse, il arrivait encore à se montrer jovial. A moins que ce ne soit qu'une façade, bien evidement.

John eut un petit sourire sadique à l'intention de Hellan lorsqu'il revint avec la seringue.

- Qu'est-ce que j'avais dit ? On ne touche pas ! Je n'ai pas terminé ce projet...

Veillant en même temps à ce que le garçon s'éloigne de la motojet, John commença à préparer une nouvelle mixture.

*Ca devrait la calmer pendant une douzaine d'heures. Ensuite, il faudra trouver autre chose.*

John avait vu Kitten voler des ingrédients chimiques dans les placards... Mais s'il avait bien vu, Kitten ne pouvait rien faire de dangereux avec. John laissa courir. On ferait la somme de toutes leurs conneries à un moment plus approprié.

C'est alors qu'Hellan vint le secouer. Il préféra ne pas réagir à la bourrade, il n'avait qu'à compenser pour que le mouvement de ses mains soit stable. Il n'avait pas le temps de s'énerver. Akira avait besoin de lui. (EDIT : HRP : on se rattrape comme on peut ! Je ferai attention, promis ! Disons que mes moyens intellectuels sont un peu limités en ce moment...)
- Dans deux minutes, c'est prêt et on s'en va !

[ HRP euuuuh John , Kit se sert au moment où tu fais ta mixture et en même temps que Hellan te saute dessus pour détourner ton attention. Donc que tu m'ais vu voler soit, mais on va dire que tu ne sais pas quoi Après tout, à moins d'avoir des yeux supers lasers pour lire la plus petite étiquette...]

Comme toujours, John parlait, ignorant la moindre de leur parole ou de leur geste, comme si il avait été un acteur solitaire au centre de la scène, insouciant de se qui se passait autour de lui avec la joie du soliste dans son trip. D'un certain côté, le jeune homme s'en fichait. Entre ne pas être écouté ou être mal compris, il préférait encore les joies de l'ignorance pure et simple.

Mais à ce point, il avait l'impression que Hellan et lui aurait pu commencer une salsa sur fond de chanson paillarde pendant que l'homme aurait continué de s'auto congratuler. Il fixa Hellan, un sourcil haussé. Oui ils avaient été sur le point de s'entretuer tout à l'heure mais.. c'était privé. Et contre les autres ils faisaient front.
Surtout John. C'était peut être une sorte d'intéret comme un autre, mais Kitten avait décidé que ne pas lui laisser la paix serait plus intéressant.

" Vous êtes sourd ou vous avez pour habitude de toujours ignorer ce que vous dises les autres ? "

La voix calme et inquisitrice de Kitten tranchait avec les paroles on ne peut plus désagréable. Ce n'est pas comme si il s'intéressait vraiment à la réponse ou pensait en avoir une, mais mettre John en défault était un petit plaisir.

" Certes j'imagine que nos basses considérations doivent passer loin au dessus de votre tête devant votre... génie. "

Le mot dégoulinait d'ironie tandis que le jeune arborait une expression d'honnete curiosité, ses doigts fins ayant abandonne le meuble pour caresser ses lèvres dans une curieuses considération.

" Ne pas écouter les autres est le premier pas qui mène aux fameux dialogues intérieurs... se parler à soi même n'est pas un des meilleurs signe de bonne santé psychiatrique. "

Hellan ota ses mains des épaules de John avec une moue agacée. Il venait de le secouer vivement sans que l'homme n'en tienne compte. Pourquoi pas. Apparement ils étaient vraiment en trop ici, pour être ignorés de la sorte...Joh continua ses mélanges bizarroides, avant de declarer le depart pour bientot. Mais, et le cerbro? Ils en avaient rien à fiche de voir mr je sais tout jouer à l'apprentit chimiste !

Kitten exprima ses pensées à sa place, et de maniere beaucoup plus concise qu'il n'aurai reussit, comme toujours. Ce qu'il l'adorait dans ces moments la. Quoi, il y avait failli avoir reglement de compte juste avant? C'était du privé, rien a voir avec les relations publique voyons. Ricannant, hellan fit quelques pas dans le labo, regardant autour de lui en écoutant Kitten.

Le brun venait juste de finir de parler, qu'Hellan, qui trippotait les fioles sur l'étagere, en laissa malencontreusement glisser une de ses doigts, qui tomba au sol et s'écrasa en petits éclats.

"...Oups"

Fut la morne constation du grand brun face à l'evenement. Quoi, il aurai été assez rapide pour la rattraper? Peut être. S'il avait essayé.

"Bon, j'vais chercher le cere-reflechisseur"

Déclara t'il d'un ton badin en s'étirant, jetant un oeil à Kit comme pour l'incite à la suivre.

- Vous êtes sourd ou vous avez pour habitude de toujours ignorer ce que vous dises les autres ? demanda Kitten à John, comme si ce dernier avait dix ans de moins que lui.

John ne répondit pas, préférant laisser Kitten dans son obstination. Il se retint de lui ressortir sa voix nasillarde. Ce n'était ni le moment ni l'endroit. John avait terminé son élixir anti-lycanthropie et le mit dans la seringue.

- Certes, j'imagine que nos basses considérations doivent passer loin au dessus de votre tête devant votre... génie. Ne pas écouter les autres est le premier pas qui mène aux fameux dialogues intérieurs... se parler à soi même n'est pas un des meilleurs signe de bonne santé psychiatrique, continua Kitten, espérant probablement faire tiquer John, qui mordit à l'hameçon.
- Tu ne peux pas savoir à quel point on se sent seul quand on est obligé de passer la majeure partie de son temps à observer sans pouvoir modifier, à prévoir sans avoir le droit d'intervenir, et ce uniquement pour ne pas que les autres te rejettent.

John fut coupé - il avait fini de parler, mais se délectait à l'idée que Kitten croie qu'il n'en avait pas eu le temps - par un bruit de verre. Il tourna la tête et vit Hellan, une fiole d'acide cryolique brisée à ses pieds, quitter les lieux.

*Mon Dieu ! Elle était pleine ! Mais qu'est-ce qu'elle faisait ici ?*

- Sortez d'ici, et vite si vous ne voulez pas finir en glaçons ! cria John à l'intention des deux jeunes en quittant la pièce à grands pas.

La flaque d'acide s'étendait, créant une couche de givre partout où elle allait. Dans peu de temps, la pièce entière serait gelée du sol au plafond, et quiconque y toucherait mourrait en sentant son sang geler. C'était l'une des armes les plus réussies de John, mais elle était trop cruelle et trop puissante pour être utilisée, aussi l'avait-on reléguée dans les armes-archives.

John arriva à la porte le premier compte tenu du fait qu'il était le seul à connaître les effets de cet acide (et donc à en avoir vraiment très peur), et pressa les gamins du regard pour qu'ils arrêtent de prendre leur temps...

Halleluia ! Il avait enfin réussi à tirer une réaction du prof de maths, même si l'intéret de sa phrase pseudo mystique ne lui était pas flagrante. Il y avait quelque chose du syndrome de Cassandre chez lui, les prédictions que personne ne croyaient ? Et surtout le côté plaintif et malheureux, je suis une victime personne ne veut me croire et... a oui dieu sur terre impuissant. Quelque chose du genre.
Il se sentait seul ? Désolé Kitten ne se lançait pas dans la campagne SOS amitié, John lui portait bien trop sur les nerfs pour çà.

" Horrible, vraiment. "

ca ressemblait au discour classique des mutants qui ne s'acceptaient pas à s'y méprendre... je suis un monstre personne ne me comprent ou ne m'accepte. Merde, Kitten en avait déjà soupé avec Hellan les soirs où ils étaient bourrés et ne se rendaient pas comtpe qu'il parlait de sa vie de famille en s'auto-dénigrant.

Hellan eut la bonté de couper le discour par un joli bruit de verre cassé et la suggestion d'aller voir ailleurs si les paquerettes étaient plus belles, ce qui plaisait tout à fait à Kitten qui emboita le pas de son compagnon sans un regard de plus.

Etrangement, une brume se levait du sol là où était tombée la fiole. Un frisson courrut le long du dos de l'adolescent. Apparement Hellan avait tirer le gros lot, ce que confirma chaleureusemnt John, utile pour la première fois dans la journée.
Estimant que, pour une fois, il pouvait bien suivre la recommandation de l'homme - non il n'avait pas envie de tester de plus près la brume blanchatre - kitten effleura Hellan et se dirigea vers la porte en marchant plus vite . Pour Hellan, pas d'inquiétudes, ce n'est pas lui qui rissquait d'être en retard nul part.

Hellan emit un petit bruit de gorge, haussant un sourcil ennuyé, se tournant legerement vers John . En glaçon? Il regarda le liquide au sol, qui en effet semblait tout geler sur son passage. Kitten optempera a l'ordre de Joh, prudent comme toujours, mais hellan se contentait de reculler lentement, regardant le liquide s'etendre devant lui.

"Oooh, ça tue, c'est quoi? Hein c'est quoi? "

Demanda t'il comme un gosse en jetant un oeil aux 2 autres dans l'encadrure de la porte. A vrai dire, il ne croyait John qu'as moitié. C'était surement un plan pour les empecher d'aller voir le cere machin, ou une connerie du genre, non?

"Et ça me fait quoi si ça me touche?"

Demanda t'il, sautant d'un pied sur l'autre en reculant de façon vive pour eviter le liquide qui s'etendait. La legere vapeur qui se degageait du produit aurait du l'alarmer? Hey, on parle d'Hellan la.

John regarda les morceaux de verre qui étaient tombés jusqu'à la porte. On l'entendit faire un rapide calcul à voix basse à partir du rayon de courbure de la fiole.

*C'était une petite fiole. On peut encore l'enfermer !*

Hellan s'amusait bêtement à sautiller autour de la flaque qui s'étendait, s'étendait... S'il la touchait ne serait-ce que par mégarde avec le bout de sa chaussure, il y passerait. C'est alors qu'avec sa voix désinvolte, il prononça une phrase si stupide que John n'avait pas osé la calculer :

- Oooh, ça tue, c'est quoi ? Hein c'est quoi ? Et ça me fait quoi si ça me touche ?

- SI CA TE TOUCHE, TU ES MORT, ABRUTI ! cria John, qui pourtant restait immobile sur le pas de la porte, auprès de Kitten qui venait d'arriver.

De l'autre côté de la chambranle, Kitten admirait Hellan faire l'idiot et John montrer pour la première fois depuis qu'ils étaient ensemble quelque chose qui ressemblait à un tant soit peu à une émotion , même si ce n'était que de l'agacement. Emotion que sussitait assez facilement Hellan - Ô pour être tout à fait honnête, Kitten y arrivait assez facilement pour sa part.

L'adolescent fixa Hellan et haussa les épaules, secouant légèrement la tête.
Pas la peine de vérifier la donne pour le moment, le jeu n'en valait pas la chandelle. Il était d'ailleurs prèd à parier que vu la teneur des entrainements, il devait suremetn y avoir des choses peu sympathiques ici.

Kitten recula d'un pas, laissant de la place au cas où Hellan calcule mal sa trajectoire, histoire de ne pas se le prendre de plein fouet, et secoua la tête.

" Laisse tomber Hellan il donnera jamais de réponses compréhensibles. "

Du moins intéressante en tous cas.

Hellan, qui sautillait gaiement d'un pied sur l'autre, à la limite du no man's land, se figea brusquement sur un pied avec un petit "gneh?", jetant un oeil par dessus son épaule. Ah il avait l'air serieux finalement. Le jeune homme haussa les épaules, s'aprettant à retourner à la porte, lorsqu'il s'apperçu avec horreur que le liquide, en s'etendant, venait de former un large cercle autour de lui.

"Oh merde..."

Il reculla precipitament, avant de se retourner, et de courrir le temps de 2 enjambées puissantes et nerveuses. Il sauta de justesse, le liquide se repandant au sol la ou precedement se trouvait son pied, et atterit dans un roulé boulé dans l'encadrure de la porte, bousculant dangereusement john et Kitten au passage, terminant quand à lui sa chute en une grande galipette qui s'arreta lorsque sa tête percuta le mur. Hellan se retracta sur lui même en piaillant.

"Aie aie meerdeeuh, vos murs en fers c'est de la connerie! "

Kitten glissa et fit une chute sur le dos à la bousculade de Hellan ; John tomba aussi, attrapant de justesse la poignée de la porte qui se referma violemment. L'énorme seringue commença à se soumettre à la gravité, à une vitesse ultra-ralentie, en plein vers l'oeil de Kitten. D'un geste transcendant la conscience, la main de John stoppa l'objet dans sa course et le ramena à son propriétaire.

*OK, Johnny. C'est de ta faute, tu n'avais qu'à ranger le labo ou dire à ces gosses de ne toucher à rien.*
*Et ils auraient obéi ? Ha, ha.*

Maîtrisant la pulsion qui faisait de son mieux pour le pousser à écraser la tête de Hellan contre le mur, John se releva, le regard noir.

*Ne pense pas au coût de tout ce qui vient d'être détruit dans ce laboratoire.*
*J'ai déjà tapé ma crise aujourd'hui, il n'y en aura pas d'autre, tout va bien, et je pense à ce que je veux. Au moins onze chiffres avant la virgule.*

- Pour revenir à ce que tu voulais savoir, Hellan, dit John en tapant à toute vitesse un code de scramble à mille chiffres sur la porte pour que personne ne l'ouvre, personne n'ira voir le Cerebro aujourd'hui... ni demain. En fait, Malicia est la seule à pouvoir l'ouvrir, et on ne s'en sert pas impunément. Si vous voulez, je vous en programmerai une simulation, c'est plutôt amusant. Venez, on s'en va.

Les couloirs

Kitten, percuté par Hellan - il avait perdu le compte du nombre de fois où tel incident arrivait - manqua de tomber dans les bras de John, insigne déshonneur. A ce prix là il préférait encore se vautrer au sol.
Voyant passer près de lui la serinque que tenait l'homme dans sa main - l'adolescent se cogna et fit un grand pas en avant pour éviter de le pousser ou de se prendre le mur.

Le coeur battant, Kitten se retourna, regardant John des pieds à la tête, une réplique mauvaise sur les lèvres, puis se tut.
Toute communication était impossible avec cet homme qui n'entendait ou ne comprenait que ce qu'il voulait bien voir.

" Oui, on se tire. "

Passant devant John sans même lui lancer un regard, méprisant au possible, Kitten s'approcha d'hellan, à genoux après son baiser avec le mur, se frottant la tête comme un gosse pris au dépourvu. Kitten s'approcha de lui, et tendit la main, avant d'hésiter et de se rappeler que quelques dizaines de minutes plus tot, çà avait été un sujet de bataille, bataille qui lui faisait encore mal même si il le refusait.
Mais c'était il y a dix minutes et... trancha dans le sujet, il se pencha et attrapa le poignet du garçon, le hissant sur ses pieds - ce salaud était vraiment lourd , plus massif que lui - et le traina derrière lui dans le couloir.

" Tu t'es assez pris de mur pour le moment Hellan. "

Pris assez de mur? Mais quel que soit le compte, hellan ne cesserait jamais voyons! Mais il n'eut pas le temps d'exprimer sa pensée - qui n'avait rien à voir avec celle de l'auteur, soit dit en passant, étant plus concentré à frotter son crane tout en lorgnant mentalement vers le cerebro - que Kitten l'entraina à sa suite, le jeune homme n'ayant d'autre choix que de se lever vivement.

" Wé, wé....Ciao !"

Lança t'il vaguement derriere lui, avant de suivre docilement le petit brun.

Suite : Chambre

Edouard arriva devant la porte de la restricted area avec une petite mallette métallique fermée par un gros cadenas à détecteurde mouvements, qu'il ouvrit en effectuant quelques passes de la main au-dessus.

Dans la mallette, il y avait un carnet contenant des codes d'accès. La porte de la Section Cérébro allait bientôt être verrouillée, et pour longtemps.

Le doigt d'Edouard fureta rapidement entre les pages pour trouver la séquence de verrouillage, qu'il tapa au clavier de la porte. Quelques secondes plus tard, un son court mais strident retentit, indiquant le verrouillage. Désormais, seule Malicia connaissait un code capable d'ouvrir cette porte. Il rangea le carnet dans la mallette, qu'il referma avec soin, et quitta les lieux d'un pas tranquille.