Garage

[Venant du Hall]

Le Géant à la tête de monstre entra dans le immense hangar. Il failli en tomber à la renverser. Un juron au bord des lèvres, il se trouvait au paradis, des dizaines de véhicules alignés, cette odeur caractéristique d'huile minérale et de gazole... Les BMW, mercèdes, ferrari... Il évita les petites sportives, trop frimes et puis il ne rentrait pas dedans. Il alla jeter un coup d'oeil d'enfant devant le parc à moto.

" Mazette ! Malicia n'aurait jamais du me laisser entrer la dedans. je ne saurais jamais en sortir. "

Sur sa trogne mafflue, se lisait le plaisir d'un gamin le soir de Noël devant le sapin. Pourtant se yeux accrochèrent tout de suite le bijou des bijoux. Les mains de Sagamore tremblaient quand il saisit le guidon de la moto jet, une Honda flyers 4400, pas de roues, elle reposait sur ses suspenseurs, taillée comme une bastos. Une bête sortie des usines depuis moins de trois ans et qu'il avait découvert dans un magasine en prison. Il ne croyait pas que cela existait. 300 km/h en 7 secondes, une pointe 550 à l'heure ! Il allait grimper sur la bête quand son portable sonna. Le nom s'affichait sur l'écran.

" Merde ! La fouine ! Le seul type capable d'ouvrir les coffres de fort Knox les yeux fermés. Allo, vieux, t'as encore mon numéro ? Comment ça, t"as su que j'étais en ville ? attends, j'ai rien à me reprocher et les Siciliens me doivent plus que je leur dois. Ouais, je me méfierais... M'en fout des parrains ! Merci et salut. "

La fouine, un sacré froussard, mais, il était pas du genre vachard. Sagamore haussa les épaules, il n'était pas là pour ça, et il commençait à se demander si il n'avait pas trouver une famille. Il avait raccrocher, et maintenant, il avait un rendez vous, un très vieux rencart et qui pourrait peut-être le mettre sur la piste de Jade. après, il irait voir le directeur de la Confrérie... Marcus, Malicia lui avait dit de se méfier. On verrait.

[Direction les rues de Boston]

( La chambre de John)

Sagamore entra au garages pas mal furax. Il se calma en admirant le bijou, un gros camion noir blindé qui rutilait en bonne place parmi les autres véhicules de l'institut. Cela calma le géant. Y avait de la poésie dans l'air, une odeur de gasoil et d'huile minérale qui faisait rêver notre géant. Il ouvrit les portes arrières du Van, c'était la caverne d'Ali baba, en plus militaire. y avait de quoi soutenir un siège et faire sauter la moitié du pays. Il sourit de toute sa trogne déchirée. Il referma les portes et se dirigea vers sa MotoGliss. il l'enfourcha pour partir direction le Saturday.

Il repensa à Akira, la pauvre dans l'état où elle se trouvait, c'était la bérézina dans son esprit. Hors de question de prendre un risque avec elle. La vie de Jade en dépendait. Il fit rugir les turbo réacteurs de son véhicule de mort. Il allait au Saturday.

Chambre de John

John arriva dans le garage et marcha jusqu'au fond. D'un geste plutôt adroit en tenant compte de son gros sac, il exhiba une sorte de clé en plastique, de celles qu'on utilise pour entrer dans les parkings souterrains payants.
Il l'utilisa sur le mur du fond, en la passant devant un détecteur de champ. Immédiatement, un pan de mur se libéra, laissant place à un second garage, plus petit, où il n'y avait qu'une dizaine de véhicules, dont l'un était énorme.

*Mais on ne prendra pas celui-là, Johnny, aussi amusant que ce soit.*

Il jeta son dévolu sur un gros aéroglisseur à camouflage caméléon.



La partie arrière contenait un module autodépliable, hovercraft lui aussi, qui servait de biplace.



Il s'apprêtait à monter quand il eut une idée.

*Leon Yoh Asakura... C'est lui qu'il nous faut !*

Avec son pouvoir d'autoliquéfaction, Leon faisait un membre idéal pour l'infiltration.

*Ca y est, tu commences déjà à édifier ton plan ?*
*Tu trouveras Leon à l'angle de la Cinquième Avenue et de Skaind. Il a quitté l'Institut il y a si peu que c'est vraiment très con de l'avoir raté.*

Il descendit de la jupe de l'aéroglisseur et sauta sur l'une des motojets de sa conception, qui pouvaient voler. C'était de la folie de monter sans combinaison de protection, mais pas sur cette motojet-là : il n'y avait pas plus stable que la sustentation magnétique dont il l'avait dotée. Grâce à ce petit plus, il pouvait même décoller verticalement.

Dans le hurlement de l'air compressé puis décompressé par le fuselage du véhicule, John sortit du garage.

Les rues de Boston

Les rues de Boston

*Même pour une mission-éclair, c'était du rapide !*

John se posa en douceur au-dessus du béton du garage secondaire, et porta Leon pour l'asseoir dans l'aéroglisseur, où les sièges étaient plus confortables. Quand ce fut fait, il commença à vérifier en vitesse le blindage de la jupe et le module de séparation. Tout était OK. Prêt à partir.

*Non, prêt à partir, mais tu restes ici. Les autres vont arriver d'un instant à l'autre.*

John s'assit tranquillement sur la jupe et alluma une cigarette, en attendant que Sag s'amène avec le reste de la troupe.

[arrivent du Saturday... En compagnie de Black Widow et Marco...]

Ils avaient fait le plus vite possible, Marco, récupérant son scooter, Sagamore embarquant Black Widow sur sa Motogliss. Sag débarqua en trombe dans les garages. Regard carnassier et visage empli de l'excitation de l'approche de la bataille. John avait sortit et étalé son matériel. il se tenait devant un hovercraft en compagnie d'un Léon qui avait l'air d'avoir pris un coup derrière le crâne.

" Salut, John. On y est, merci pour le coup de main... J'ai un plan. Breafing ou tu nous montres ton matériel ? "

A cet instant, un homme sortit de l'ombre, un géant lui-aussi, Karl Marker, le fils de la dirigeante du cercle... Sur son visage à la peau d'ébène sue lisait une certaine ironie.

" Il était temps ! "

Il se contenta de grincer. Sagamore hocha la tête.

" Je vous présente notre dernier larron. "

A la vue d'Angela, les différents processus opérant dans le cerveau de John se mirent en pause, sans qu'il puisse faire quoi que ce soit.

*Qu'est-ce qui se passe ? Je ne contrôle plus rien !*
*Tu gagnes en vitesse, Johnny... Attention à la surchauffe !*

Pendant une dizaine de secondes, la puissance de calcul disponible du cerveau de John n'était vouée qu'à une seule réflexion : pourquoi la présence d'Angela lui faisait-elle perdre ses moyens ? Il aboutit à une réponse qu'il n'osa pas formuler, au terme d'un enchaînement de pensées que quelqu'un de normal aurait mis des dizaines de vies à atteindre. Avec une force qu'il espéra ne pas être trop élevée, il pensa à l'intention de la femme :

*Je sais - ne dis rien. Nous en parlerons plus tard. Mais sache que tu as gagné.*

John avait pour la première fois de sa vie perdu le fil de ce qui se passait autour de lui, aussi il fit répéter Sagamore, qui se fit un plaisir de s'exécuter. Il souhaita le bonjour à Karl Marker et expliqua en bref quels étaient les petits gadgets qu'il avait préparés, tout en sortant de son sac les objets en question :

- Ceci est une grenade à impulsion cérébrale. Ca génère un bruit télépathique tellement intense que toute personne le recevant dans un rayon de dix mètres s'évanouit, à cause d'une surcharge d'ondes alpha, sauf si l'on prononce le mot "Mésopotamie" dans les dix secondes précédant l'explosion. Très utile si on a affaire à trop de monde à la fois. Je n'en ai fait qu'une, ça coûte beaucoup trop de temps et d'argent à fabriquer... ET faites super-attention, ne la faites pas tomber ou elle explosera aussitôt en touchant le sol.



- Ca, c'est un impulseur à densité de charge. Je sais, ça fait un peu barbare comme terme, mais c'est exactement ce que ça veut dire. Posez-le contre un mur ou sur le sol et ça enverra des décharges électriques toutes les secondes pendant environ une minute, m^mee à travers des matériaux non conducteurs. J'ai calculé le truc pour que tu puisses facilement y résister, Sag... Mais n'importe qui d'autre perdrait toutes ses fonctions nerveuses. J'en ai conçu deux.



- Voilà pour les armes. Autrement, j'ai prévu une combinaison pour Angela, que voici. Elle amortit tout son que tu produis en marchant ou en courant ou autre, et peut te rendre presque invisible dans les lieux sombres pendant une dizaine de minutes. Sag, j'ai essayé de t'en faire une, mais comme tu aimes bien recevoir des balles et des obus, je t'ai préparé une ceinture, dit-il en lui jetant l'objet au géant. Elle génère autour de toi un très fort champ gravitationnel d'un rayon de deux mètres, dans lequel il faudrait environ la force de cinq hommes pour ne pas être écrasé au sol. Avec ça, non seulement les très gros projectiles s'écraseront avant d'arriver jusqu'à toi, mais en plus personne ne peut t'approcher sans subir 5 gravités et se trouver irrémédiablement écrasé. La charge dure environ trente secondes. Seulement trente secondes, mais si tu restes assez près des impulseurs à densité de charge en cours de fonctionnement, la ceinture se recharge automatiquement.

- J'ai fait de mon mieux pour le matériel, je sais qu'il n'y en a pas beaucoup, mais on a vraiment préparé tout ça au dernier moment, ajouta-t-il pour s'excuser.
(HRP : Sag, tu nous trouves un avatar sympa pour ce Karl ?)

Marco regarda Karl sortir de l'ombre.
Il resta à distance esperant qu'il ne comprendrait son pouvoir. Les garanties reçues du cercle lui semblait trop minces, il n'avait pas confiance en cet homme.

Après avoir enfilé la combinaison, il prit le fusil de snipe présent pour lui. Il inspecta l'arme.
- Mais c'est un fusil à accélération de particules ou je rêve ? Je ne m'y connait pas très bien. Mais il est différent de ceux que j'ai deja vu.

Il mit le fusil dans dans son dos et s'equipa aussi d'une arme de poing et d'un couteau de combat comme il l'avait demandé.

*Pas beaucoup ? Il se fout de notre gueule ? En plus du matériel de base il nous fournit de la haute technologie *

- Mais ils sont équipés comment eux ? Parce que là j'ai l'impression qu'on va attaquer un camp militaire. Je veux bien croire qu'ils sont bien équipés mais là ... enfin.

Marco jouait à faire tourner son arme entre ses doigts en posant des questions qui le faisait passer pour un amateur. Ce n'était pas que faux, mais c'était tiré de nombres de coups foireux et n'était pas si bleu qu'il essayait de le faire croire.

Dans son genre, Karl Marker était presque aussi impressionnant que Sag, visage impénétrable derrière ses lunettes, il portait une imposante cartouchière sur l'épaule et entre ses bras énormes, il tenait énorme fusil mittrailleur genre Browning M2, il était pas du genre à sourire. Dans les deux mètres, il toisa Marco Comte, ayant repéré son manège d'observation.



Mais, Sag avec ses bras épais comme des troncs d'arbres, sa geule cassée n'était pas en reste. L'avenir dirait si Karl et le Cercle les suivaient vraiment pour la bonne cause ou si ils leurs réservaient un chien de leur chienne. Il enfila la ceinture que lui John lui avait lancé trop subjugué par le déhanché de Black Widow qui comme à son habitude en jetait un max. Le prof de math s'était plutôt mis en quatre pour regrouper un équipement hignt tech de qualité. Avec le matériel que sag avait commandé à Malicia, il y avait de quoi prendre fort Knox. Il comprenait la réaction épidermique de Marco. Il se marra un grand coup... Pour john.

" Ouais, c'est pas de ton mieux que t'as fais ! T'es la petite soeur des pauvres, le père noël en costard. Pour le reste du matos électronique, je vous le laisse. Juste une question, John, ça ressemble à quoi un impulseur à densité de charges ? En gros, faut que je reste à côté de la prise ? "

Le géant se gratta la nuque de l'air de rien. Avant de se retourner vers Marco, soudain sérieux. Le soldat prenait le pas sur le personnage. Il avait trop monté de commandos pour ne pas sentir que ce breafing les lançaient dans le grand bain. La libération de Jade approchait, il ne pouvait pas se le sortir de la tête.

" Comme tu l'as fait remarquer, y a pas si longtemps, Marco, nous sommes en mission d'extraction. Infiltration, repérage et récupération de la mome. Mais, si ces salauds sont aussi forts qu'on le dit, ils doivent savoir de quelle puissance de feu nous disposons. Nous devons leurs laisser un souvenir cuisant pour ce qu'il ont fait à la pauvre Jade. Bordel ! Mais aussi parce qu'ils ne doivent jamais douter que si ils veulent se venger, nous les attendrons de pieds ferme. Non ? Et puis, un tiens vaut mieux que deux tu l'auras, si ça foire, ou si les gars sont équipés façon princesse. Vaut mieux avoir du répondant. Alors, fais comme moi et charge tes poches. "

Au fond de lui, Sagamore savait qu'il ne souhaitait qu'une chose. Que les choses tournent juste assez mal pour qu'il puisse leur faire payer ce qu'ils avaient faits à Jade. Les photos le toruraient sans cesse. Il y avait quelque part dans un grand parc herbeux, au nord de New-York, deux tombes à l'ombre d'un vieux chêne centenaire. Pour elle et pour eux, il devait le faire. Il prit cinq grenades qu'il attacha à sa ceinture, deux rippers qu'il glissa dans ses bottes, et un fusil à plasma capable d'allonger Mike Tyson, juste sur le recul de l'arme. Pour le reste, ses poings auraient suffit à défoncer les portes blindés du bunker du président, alors...

Son visage couturé n'exprimait rien de toutes les émotions qui l'agitait. Le sang battait à ses tempes... Bataille, ses poumons auraient voulus hurler. Sagamore était un être étrange qui n'aurait jamais du naitre à cette époque. Né pour une arène ou les champs de batailles d'un autre temps sauvage et brutale, où seul la survie comptait. Surtout garder son calme, ne pas laisser la rage s'emparer de lui.

" Pour le plan, il est simple, mais comme disait un vieux Colonel de mes amis... Y a pas mieux pour passer ! On se sépare en deux équipes d'infiltration. John, tu commandes la première. Votre objectif sera de repérer et détruire l'ensemble de leur système électrique, provoquer une diversion de taille suffisante pour occuper tous ces salopards pendant qu'on sortira Jade du guépier. Vous devez nous faire la plus belle explosion depuis les commémoration de la mort de Kenedy.

Pendant ce temps, j'emmenerais l'autre équipe chercher et délivrer Jade. tout le jeu consistera à être parfaitement synchronyser, et c'est là ou ton pouvoir et celui de Black Widow devrait nous permettre de jouer le coup à fond. Grâce à sa télépathie et tes prévisions, on devrait pas avoir plus d'un poil de cul de décalage en timing. Marco nous couvrira en nous suivant au fur et à mesure à bonne distance. son pouvoir est un atout qu'on doit garder en réserve... Léon devrait faire le poisson pilote, et c'est le cas de le dire d'après ce que j'ai cru comprendre, pour retrouver Jade.

Au final, on se replie ensembles. Vous récuperez la gosse et Karl et moi on couvre votre retraite avec Marco en arrière. Si cela devait tourner, et même avant, vous occupez pas de nous et barrez-vous ! On a un vieux compte à régler avec ces branques ! "

Visage fermé, il laissa planer un sourire mortel de circonstance qui ne faisait aucun doute sur ses intentions.

- Merci, dit-elle quand John lui donna sa combinaison.

Elle essaya le vêtement, espérant qu'il avait bien pris ses mensurations. Mais c'était sous-estimer la puissance de calcul du surdoué, et de plus, elle était la seule qu'il ait mesuré avec les mains, prit-elle plaisir à se rappeler.

*Reste cool, ma chérie. C'est seulement une question d'heures avant que vous soyez seuls... Ensemble.*



Elle regarda John discrètement du coin de l'oeil, mais ce regard n'échappa pas - comme toujours - à John. Il lui sourit.
Elle courut en sur-place pour tester l'efficacité de la combinaison. La voix de Marco duffit à couvrir le bruit de ses pas, qu'elle imprimai pourtant assez violemment au sol.
Quand Sagamore parla de casser du méchant, elle rit :

- Ca faisait bien longtemps que je ne m'étais pas prêtée à la Justice... Ca commençait à me manquer. Il va falloir m'en laisser quelques-uns avant que je me calme, les gars.

Quand Black Widow (HRP : pas Angela, Black Widow ) parlait, elle faisait montre d'une sorte de charisme qui inspirait crainte et respect, et elle pouvait même le lire sur le visage de certains ici. Cette sensation était vraiment grisante ; elle ferma les yeux en écoutant un peu les autres, puis prit une arme. Un P-38 tout bête, avec des balles à accélération magnétique. Elle ne visait pas mal, mais détestait les armes lourdes.

Alors que John se cherchait une paire de Desert Eagle - c'était peu puissant, mais aucune arme automatique ou semi-auto n'égalait la cadence de John -, Sagamore, après lui avoir lancé un petit sarcasme sans incidence, lui posa une question :

- Ca ressemble à quoi un impulseur à densité de charges ? En gros, faut que je reste à côté de la prise ?

- Tu n'écoutes pas bien, mon grand. Un impulseur à densité de charge, c'est un des deux trucs comme ça :



- Tu le poses sur le sol ou le mur, ça tient tout seul. Les impulsions offensives qu'il génère servent aussi à restaurer l'énergie de ta ceinture, et puisque tu peux y résister, c'est parfait, non ? Bon, à part ça, je suggère de composer les équipes de cette façon : Sag et Karl, en avant, avec Leon en infiltration. Réveillez-le en arrivant, mais pas trop fort, les gars, okay ? Quant à Black Widow, Marco et moi, nous serons derrière, pour vous empêcher d'être pris à revers. Sag et moi serons en communication par oreillette. Tout est OK ?

Elle ne le savait pas, mais il la dévorait du regard. Il avait vu dans les lignes indistinctes que définissait l'avenir qu'elle était son salut. De quelle manière, il l'ignorait, mais il avait compris que là était le terme de ses ennuis.

Black Widow jeta un oeil sur l'hydroglisseur, admirant la qualité de la bestiole. Avec ça, ils pourraient même repartir sur l'eau...

- Hé, c'est qui, lui ? demanda-t-elle à John en montrant Leon du doigt.

John lui expliqua brièvement de qui il s'agissait et pourquoi il dormait : le kidnapping en motojet et son idée de l'utiliser pour l'infiltration.

- Tu as dû arriver à une sacrée vitesse pour qu'il reste inconscient aussi longtemps... Je crains qu'il ne puisse pas venir avec nous dans l'état où il est.

La dernière chose qu'il put se rappeler était un bruit de moteur, puis plus rien, le noir total.

* Qu'est-ce qui s'est passé... *

Il se rappela qu'il était avant de sombrer dans l'inconscience, avec Ella. Puis le buit d'un moteur l'avait fait tourner la tete en direction de l'origine du bruit. C'était un homme qui était venu vers eux a toute allure, et qui n'avait pas pris le temps d'expliqer quoi que ce soit...

* Serait-ce un kidnapping? Aurais-je quelque chose qui l'interesserait? *

Puis le visage de son mystérieux kidnappeur devint de moins en moins flou au fur et a mesure qu'il se concentrait sur ses souvenirs vaseux. C'était John, le malade de la chambre du rez-de-chaussée de l'Institut, et le sadique de la salle de torture.( ).

* Mais pourquoi est-il venu me chercher aussi vite, et sans prendre la peine de m'expliquer quoi que ce soit... *

Puis il entendit des voix, deux voix peut-etre trois, mais Léon n'en reconnut que deux: celle de John, et celle de Sagamore, le géant de l'Institut. La troisième fut une voix féminine pleine de charme, mais inconnue aux oreilles du mutant. C'est elle qui declencha le reveil de Léon, lorsqu'elle parla d'aller quelque part.

- Ouuh...Aie aie aie...c'est quoi cette histoire de m'emmener avec vous? Moi, je suis Léon, un élémentaire d'eau...Bon, je vous ecoute maintenant. Si John m'a brutalement enlevé d'ou j'étais sans explications nettes et précises, c'est que ca doit etre sérieux n'est-ce pas?

Léon écouta le recit et comprit ce qu'ils attendaient de lui.

- C'est d'accord, j'accepte de vous accompagner. Et..euh...on part quand?

- C'est d'accord, j'accepte de vous accompagner. Et..euh...on part quand?

Sagamore se fendit la poire, le gosse, Léon, débarquait de la lune, mais son caractère égal et sa bonne humeur tranchait avec les vieux briscars qui l'entouraient. Black Widow et sa beauté fatale, John et ses manières abruptes de professeur habitué d'être obéis et qui cachait bien son jeu, Marco et son côté sombre palpable dans le personnage, Sag et sa présence envahissante d'ogre barbare issu d'un autre monde et en retrait, Karl Marker, géant d'ébène qui ne disait rien mais n'en pensait pas moins. tout ce petit monde avait déjà vu la mort de très près, et ne s'en offusquait plus, peut-être moins Marco. Mais, Léon avait pris fait et cause pour le sauvetage de la mome Jade avec tout l'aplomb de sa jeunesse.

" Ouais, tu veux savoir quand on part ? et bah, c'est pas plus tard que tout de suite ! Alors faits ton barda et grimpe vite non de d'la. on va pas discuter 107 ans sur le quais de la gare. Allez en voiture Simone ! "

Sagamore bondit dans l'engin sur glisseur. Aux commandes de n'importe quelle bicyclette, il se serait sentit à l'aise... Mais, il sentait que John aurait envie de leur montrer les possibillités de la bête mécanique. Sag s'installa à l'arrière, laissant le fauteuil de copilote à Black widow. Il pensait.

* Cette fois, ça y est, Jade, on arrive. on va te sortir de là, petite. Tiens bon. *

L'adrénaline commençait de monter, il ferma les yeux pour se calmer et réguler la tension qui envahissait ses muscles. a l'arrière, marco, Léon, et Karl avaient le visage fermé de ceux qui partent à la bataille.

[Direction : Les rues de Boston]

[Attends, j'suis pas encore monté, grand bêta !]

John laissa les autres monter dans la machine, si énorme que Marco n'avait pas à lutter pour respirer entre les deux tas de muscles. En faisant le tour du véhicule pour y chercher l'ouverture du capot - il n'avait jamais conduit une voiture, alors un engin comme ça, pensez donc -, il s'octroya une petite réflexion pour Karl, qui n'avait pas prononcé un mot depuis qu'il s'était présenté et ne laissait transparaître aucun sentiment.

*Soit il a peur, soit ...*

John trouva le capot et l'ouvrit. A l'intérieur, c'était un véritable monstre qui devait maintenir au-dessus du sol les douze tonnes de l'hovercraft. Comme un vétérinaire palpant un lion endormi pour voir s'il était en bonne santé, il laissa sa main courir librement dans le moteur, identifiant et déterminant au toucher l'utilité de chaque pièce.
Juste avant que Sagamore ne commence à s'impatienter, John arrêta son diagnostic et monta sur le siège du conducteur. D'un geste nonchalant, il appuya sur le bouton servant à fermer le cockpit, ouvrit avec sa télécommande la porte du garage donnant sur le parc et dit à tous :

- Vous devriez vous attacher. Je n'ai jamais piloté d'engin de ce genre-là.

Le Parc de l'Institut, allons briser quelques rosiers !

(HRP : Leon, je compte sur toi pour améliorer ta cadence de jeu pendant cette mission... ^^)

Chambre de Fuegan

Fuegan entra dans le garage et vit tout de suite sa sublime Vmax qui attendait patiement sur sa béquille. Il était encore abasourdi par sa nuit blanche passé en la charmante compagnie de Madeleine mais il devait aller dans Boston pour faire quelque course.

*Mmmmh... Faudrait que je fasse le plein aussi. Merde, j'ai pas demandé quand elle fini son job. Quel con.*

Fuegan se frappa le front d'un air dépité.

*Je passerai discret au lycée à la fin de la journé on verra bien.*

Il enfourcha alors sa moto après avoir fermer son blouson de cuir puis démarra le moteur sans mal, mis son casque et partit en direction des rues.

Les Rues

[chambre]
Malicia arriva d'un pas rapide. Elle vit du coin de l'oeil sa porshe rouge qu'Angel avait eu l'amabilité de ramener.
Cependant, elle se dirigea d'un pas décidé vers le jet, tandis que ses talons claquaient sur le sol. Il avait été réparé grâce à la prévenance d'edouard qui avait tout prévu.
Elle prit place à bord, ressentant une légère exitation comme à chaque fois qu'elle prenait les commandes. elle se rappelait d'autres missions, avec des personnes qui n'étaient plus là aujourd'hui. Enfin, il restait Logan, fauve solitaire, qui vivait sa vie au gré du vent.
L'engin décolla peu à peu et prit la direction de Miami.

Mikke inspecta rapidement le bolide qu'avait choisi John. Il avait bon goût, quoique la couleur ne lui plaisait guère. Elle aurait eu nettement plus de gueule en rouge, mais le gris était plus discret et mieux adapté à leur mission. Solaris passa rapidement son doigt recouvert de cuir sur la carosserie métalisée et s'assit sur les sièges de la même matière que ses gants. Il ricana aux propos fantaisistes de John.

Montrer ma lumière ? Et pourquoi pas dessiner une cible sur la voiture tant que tu y es ? Non, non, je la montrerai lorsque qu'on jouer sur scène devant des miliers de fans...

Une immense sourire se dessina sur ses lèvres. John pu aisément le distinguer derrière la couche de vêtements qui recouvraient le visage de Mikke. Il lui tendit alors une arme. Solaris détestait les armes à feu, mais celle ci était non mortelle et vu l'urgence, il n'avait pas le choix. Il la placa sous sa veste et attendit que John démarre le moteur. Son sang bouillonait dans ses veines, le stress se mêlant à l'impatience...

La Maserati revint dans le garage de l'Institut, roulant au pas, chargée de deux passagers de plus. Et quels passagers ! Le Sénateur Gordon fut accueilli en règle : pas de tapis rouge, mais une dizaine d'exemplaires d'Edouard prêts à ouvrir la portière du grand homme, à lui apporter un verre ou à lui porter ses bagages.

- Solaris, va donc me trouver Evolo. Et Alia, si elle est disponible. Nous allons commencer le premier briefing. Merci, Edouard, dit-il au majordome quand celui-ci lui apporta des vêtements plus conventionnels. La combinaison de combat était certes seyante, mais elle était surtout... d'apparat.

Gordon goûtait des yeux la formidable collection d'Edouard que l'Institut pouvait se targuer de posséder. Il ne se doutait de rien ; mais c'était tant mieux. Et en plus c'était normal.

De quoi devrait-il se douter ? Eh bien c'était simple pour John : son petit doigt du futur lui disait que dans quelques heures, même pas, on serait bien loin de la tranquillité de ce parking souterrain...

Laissant Edouard prendre soin du sénateur, John redémarra la voiture et la gara au millimètre près dans un vrombissement digne d'un spectacle de stock-car. MAis sans faire une égratignure, attention. Puis il retourna à sa tâche.

- Si vous voulez me suivre, Monsieur le Sénateur, nous allons maintenant nous diriger vers la salle de réunion.

(EDIT pour Solaris : on fait une ellipse sur le briefing. Je MP les autres pour leur dire ça ; on va direct au parc !)