Prénom et nom : Elie Powell
Surnom : /
Age (Date de naissance) : 29 ans (née le 25 octobre 2002)
Clan : C’est une excellente question. Vu son statut, ni l’un ni l’autre pour le moment. Elle loge en ville. Mais que nous réserve l’histoire ? Ca, nul ne le sait…
Job : Professeur de Sciences
Pouvoir : Pyrokinésie. Elie peut créer le feu et le manipuler à sa guise par un simple regard ou par contact. Enfin, ça, ce sera l’objectif final !
A son niveau, Elie peut sans problème enflammer quelque chose, que ce soit une table, une porte ou que sais-je encore (le bois et le plastique étant plus facile à enflammer que le métal, nous en conviendrons), en le touchant simplement du bout des doigts. Pour ce qui est d’enflammer un objet (ou une personne, qui sait -non, non, Elie n’est pas une sadique, rassurez-vous, cela n’arrivera qu’en dernier recours-) par le regard, cela lui demande une concentration plus conséquente. Elle est déjà parvenue à le faire plusieurs fois, mais l’impact de la brûlure était moins important que si elle avait touché l’objet pour y mettre le feu. De plus, elle ne l’a fait que très rarement consciemment. Le plus souvent, il s’agissait d’accidents. Cela survenait quand la demoiselle était contrariée…
Pour le point de vue technique du pouvoir, les flammes ou des étincelles (quand elle manque de puissance) sortent de ses mains. Des gerbes de flammes et des boules de feu sortent de ses paumes. C’est pourquoi, elle porte des gants en matière isolante. Cela lui évite d’enflammer tout et n’importe quoi sur son passage, le contrôle de son pouvoir lui échappant quelque fois.
Stade actuel : inflammation par contact, des flammes sortent de ses mains
Evolutions : possiblité de lancer des boules de feu
Il va de soi que si ses mains sont humides, Elie aura plus de mal à allumer à feu. Il en va de même si les objets sont mouillés. Elle sera par exemple totalement incapable d’enflammer une carpette inondée de flotte. De plus, plus la puissance et l’effort dégagé pour user de son pouvoir sera grand et plus il lui faudra du temps pour récupérer. Logique.
Aptitudes : Hmm… Cramer tout ce qui bouge ?
Euh… plus sérieusement : Elie sait se défendre. Ce n’est pas non plus une championne de close combat, mais disons qu’elle sait un peu plus de chose sur l’art du combat que le premier individu qu’elle croiserait en rue. Un art où elle excelle par contre, c’est la manipulation. Elie sait se montrer très persuasive quand elle le veut. Enfin, comme elle n’est pas idiote, elle a un bon niveau de culture générale (un minimum pour un professeur, soit dit en passant)
Description physique : Elie est une jeune femme d’environ 1m75 plutôt adroite. Elle est assez mince et élancée. Quand elle se déplace, on dirait un simple courant d’air. Ses cheveux blonds, limite châtain clair lui arrivent au milieu du dos. Ils sont très lisses et coupés en dégradé. Quelques mèches rebelles se dessinent sur le pourtour de son visage. Et même si la plupart du temps, cela agace ses interlocuteurs de voir cette cascade de cheveux devant ses yeux, elle, cela ne la gêne pas le moins du monde ! Ses yeux sont marrons et son regard peut être tant attachant, doux et charmeur que froid, distant, sans expression ou encore provocant. Mais c’est normal, non ? Ne dit-on pas que les yeux sont les fenêtres de l’âme. Si vous sondez ceux d’Elie, vous saurez tout de suite à quoi elle pense ! Rassurez-vous, cependant, quand elle n’est pas prise dans un élan de nostalgie, la plupart du temps ses yeux pétillent de malice et de joie de vivre. Sa peau est fine, de couleur claire ainsi que très douce.
Caractère : Elie est une personne assez sulfureuse et élégante dans sa manière d’être. Cette attitude, c'est un peu ce qui lui reste de son passé, avant qu'elle ne coupe les ponts avec sa famille. Cela se ressent déjà à son physique, mais encore plus à son caractère. Séductrice en puissance selon son humeur. C’est une jeune femme d’un naturel assez vif, enthousiaste et souvent optimiste, aux tendances extraverties !
Elle ne supporte pas de devoir suivre un règlement. Elie est franche et très déterminée quand elle veut quelque chose. On pourrait dire que l’anticonformisme lui colle à la peau. (Elle a cependant du accepter certaines choses pour occuper son poste d’enseignante. Mais si elle peut sortir de la norme pour donner cours, elle n’hésitera pas à le faire).
Elle se fie souvent à son instinct et c’est quelqu’un de loyal. Si vous lui accordez votre confiance vous ne serez pas déçu (en général, car il y a toujours des exceptions, lorsqu’elle opère une manipulation par exemple). Elie est quelqu’un de généreux et possède aussi un grand sens de l’amitié. Les amis, c’est sacré ! Tout comme son indépendance ! Gare à celui qui essayerait de la priver de sa liberté ! Au temps de l’école et des devoirs, on ne peut pas dire que le travail scolaire ait vraiment été sa tasse de thé (un comble pourtant quand on voit ce qu’elle fait maintenant !)
Elle peut cependant paraître parfois renfrognée et dans ces cas-là, elle préfère rester seule. Cela peut arriver pour de multiples raisons, parfois même les plus banales. Ses plus gros défauts sont sans aucun doute sa susceptibilité et l’indifférence dont elle peut parfois faire preuve, à la limite de l’arrogance, quand elle n’apprécie pas trop quelqu’un. Elie n’est pas une grande râleuse mais il lui arrive de piquer des crises de colère. A ces moments-là, mieux vaut ne pas rester dans les parages car il arrive souvent que choses disparaissent pour ne laisser que de la fumée. Quand elle ne connaît pas la personne à qui elle à faire, Elie se méfiera de celles-ci! Il est très rare qu’elle ne porte pas quelqu’un dans son coeur, mais si cela devait arriver, elle se montrera hautaine et désagréable envers cette personne. Notons aussi qu’Elie a aussi tendance à être toujours sûre d’elle. Ce qui à la longue, peut devenir agaçant pour les autres. Et n’essayez pas de lui faire admettre le contraire, c’est peine perdue !
Signes particuliers : Lorsqu’elle est sous l’effet de son pouvoir on peut distinguer dans ses yeux l’éclat des flammes y briller dangereusement, à tel point que parfois ses yeux en deviennent rouges. A la première manifestation de son pouvoir, ses bras (au niveau des ses épaules) et son dos ont été brûlés et maintenant, ils sont comme marqués au fer rouge. La forme qui se dessine sur la chair d’Elie correspond à des flammes dansantes. Enfin, après utilisation de son pouvoir, la température du corps d’Elie augmente (pendant aussi, c’est logique). Et si l’utilisation a été intensive, Elie donnera l’impression de fumer, pour faire redescendre la température de son corps.
Au stade final de son pouvoir, tout son corps ne sera que flammes ( à voir en évolution, cependant).
Parmi ses collègues, aucun ne connaît sa nature mutante, elle y a toujours veillé. Elle porte des gants pour éviter un contact trop facile avec des objets facilement inflammables. De plus, elle veille toujours à se couvrir le dos ou les épaules pour cacher ses marques de brûlures.Et au bout de quelques années, ses collègues en ont simplement déduit qu’elle aimait bien s’habiller ainsi.
Histoire : Mon histoire ? Hum, voyons ce que je pourrais vous raconter… Moi, Elie Powell, mutante depuis environ 15 ans. Enfin, non, pas tout à fait, je l’ai toujours été, puisque que c’est inscrit dans mes gènes. Disons plutôt que je le sais depuis 15 ans…Pour mes illustres parents, j’avais un destin tout tracé. Leur illustre fille ne pouvait faire autrement que de travailler à leur côté dans l’entreprise familiale, un cabinet d’avocats réputé à New York. Sauf que, comme vous vous en douterez, rien n’est jamais tracé à l’avance. Et dans leur merveilleux plan d’avenir, ils n’avaient pas prévu que j’appartienne à cette partie de la population qui porte le gène X…
Je m’en souviens encore comme si c’était hier. Ma vie a basculé ce jour-là. J’avais 14 ans et on venait de terminer le dernier examen de l’année scolaire. Avec des copines, on avait prévu de faire la fête, comme tout étudiant qui se respectent, cela va de soi. Mes parents, voyant que j’avais (quand même) fait un effort pour bien étudier, m’avaient donné leur permission pour y aller. La fête devait avoir lieu dans la maison d’un ami. Normalement, tout aurait du se passer sans problème. Normalement, j’aurai du profiter de cette soirée comme n’importe qui d’autre. Mais ce ne fut pas le cas…
Il y avait cette Noémie Maxwell qui comme d’habitude, partout où elle passait, s’amusait à semer la pagaille. Après avoir critiqué Bryan (celui qui organisait la fête) parce que, selon elle, la salade de fruit ne contenait pas assez de kiwis, elle avait commencé à faire le tour de la maison, critiquant chaque fois de plus belles les tenues des autres filles. Et comme les autres, j’ai eu droit à ma panoplie de reproches (‘mais enfin, comment oses-tu sortir avec ça à ton dos, ces couleurs ne sont plus à la mode depuis l’année passée, ma chérie !’ etc, etc, etc)
Inutile de préciser que le père de Noémie faisait partie des actionnaires majoritaires d’une des plus grandes entreprises de la ville. Par conséquent, la demoiselle était née avec une tétine en diamant dans la bouche. Je dois reconnaître que de mon côté, je n’étais pas à plaindre non plus, simplement, je n’attachais pas la même valeur à l’argent qu’elle. Mais je m’égare, il est temps de revenir à l’essentiel. A l’événement qui me fit comprendre à jamais que j’étais différente.
Noémie commençait vraiment à énerver la salle et je supportais de moins en moins qu’elle s’en prenne aux robes de mes amies, qui au final n’étaient pas plus laides que la sienne. A vrai dire, c’était même plutôt la sienne qui semblait rétro, en flanelle et dentelle, digne d’un défilé de mode aux motifs rococo. Mais bon, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas paraît-il…Je ne sais plus très bien à quel moment çà a vraiment dégénéré, ni quelle fut la phrase en trop, ni si je l’ai frappé ou bien carrément sauté dessus. Ca s’est passé tellement vite. Mais toujours est-il qu’elle se trouvait debout près du buffet et qu’une minute après, elle se retrouva à terre, la table du buffet renversée à côté d’elle, une assiette de fruit dans les cheveux et sa robe… en feu ! Noémie se mit à hurler, heureusement, un des invités eut le réflexe d’étouffer le feu et la demoiselle fut relativement épargnée, à peine une ou deux brûlures du second degré sur les jambes. Ca aurait pu être bien pire…
Bien sûr, on m’accusa. Ce fut de ma faute, même si mes amies ont pris ma défense en disant que c’était un accident. Certes, c’était un accident, mais plus précisément, ça ne l’était pas tout fait non plus. Tout le monde crut que la robe de Noémie prit feu à cause d’une bougie qui se trouvait sur la table quand celle-ci se renversa sous le choc. Ce que personne ne vit heureusement, c’est que j’avais frôlé sa robe juste avant pour l’empoigner et lui dire ses quatre vérités. Et tandis que tout le monde se préoccupait d’éteindre sa robe en feu, moi je contemplais mes propres mains fumantes…
Après cet incident, j’ai changé d’école. J’aurais même changé de ville si je le pouvais. J’étais effondrée, choquée, déboussolée. Enfin, il y avait mieux comme moral. Le regard des autres et leur suspicion étaient devenus trop lourds à supporter, malgré la présence de mes amies. Mes parents ont commencé à prendre de la distance aussi, se demandant si les rumeurs qui couraient à mon sujet étaient fondée ou non. Cette distance chaque jour de plus en plus grande pourrissait de plus en plus l’ambiance à la maison. Alors un jour, je suis partie et c’est sans doute l’une des meilleures décisions que j'ai jamais prises dans ma vie… Bye Bye, le cabinet d’avocat de papa et maman. Je me suis renseignée sur le phénomène mutant et j’ai fait toutes les recherches possibles sur le gène X. Ce qui m’a amenée à étudier les sciences. Je voulais comprendre ce qu’il m’arrivait…
Aujourd’hui, je suis prof. Une belle surprise pour moi qui n’appréciait pas spécialement les cours. Et cacher ma mutation à mes collègues et mes élèves n’a jamais été facile. Heureusement, depuis l’incident de l’été de mes 14 ans, j’ai réussi à brouiller les pistes et personne d’autre n’a jamais rien remarqué. Espérons que cela dure. C’est pour cette raison que je change souvent de ville, je ne reste pas longtemps au même endroit. Ne pas avoir de point d’attache évite bien souvent des problèmes…
Voilà, mon avion atterrira à Boston dans une demi-heure. J’ai rendez-vous pour mon prochain poste dans le lycée de la ville… Et je croise les doigts pour qu'il n'y ait pas de problème. Je n'en ai plus eu depuis longtemps, alors je compte sur ma chance...
Ambitions : Tenter de vivre tranquille, malgré sa différence génétique et la peur qu’elle inspire au sein des habitants de Boston
Mer 13 Fév - 17:00
La contre partie est pas suffisante pour que j'accepte 