Leïla déboule

Au début, elle croyait que ce n'était qu'une rumeur lointaine, que cette histoire d'Institut pour mutants. Les gens n'en parlaient pas très fort, sous cape, et ça avait tout de la légende urbaine, un peu comme l'arracheur de vertèbres du Kansas ou le tueur de pianistes de Seattle. Du coup, Leïla ne s'en inquiétait pas trop, elle continuait sa petite vie, chipait un portefeuille par ici, une carte de crédit par là, achetait, revendait au noir, et elle venait même de s'offrir la location d'un appartement aux orées de Harlem, là où on pouvait avoir la peau mate sans être prise pour une terroriste.

Ses petits commerces divers lui rapportaient une jolie somme. Elle avait pris l'habitude de n'apparaître à ses clients, acheteurs ou commanditaires, que le visage intégralement noir, comme du charbon. En charbon, en réalité. Cela lui avait permis d'éviter moult embrouilles avec les forces de l'ordre et de la justice. Elle avait notamment monté une petite combine avec un bijoutier moyennement scrupuleux pour ruiner un conccurent : le malheureux ne vendait que des diamants qui devenaient, dans la semaine, des bouts de charbon ! La rétribution était grasse, parce que mine de rien, le bénéfice du marchand l'était aussi : il venait de récupérer la clientèle d'un des plus grands joailliers de Wall Street. Elle lui demandait seulement qu'il ne s'interroge pas sur la manière dont elle s'y prenait pour substituer les bouts de charbon aux diamants.

Mais le bijoutier n'était pas dupe. Simplement, il n'avait aucunement envie de se retrouver en mauvais termes avec Leïla. Non seulement parce qu'elle avait permis à son chiffre d'affaires de tripler, mais aussi parce qu'il imaginait la galère que ce serait si elle cherchait à se venger. Un jour, cependant, ils en vinrent à parler de la nature mutante de la jeune Libanaise. Ils parlèrent, de tout et de rien, jusqu'à ce que le sujet de cet institut arrive sur le tapis. Au début, elle ne le crut pas lorsqu'il lui dit que cela existait réellement. C'était peut-être comme le monstre du Loch Ness, un moyen d'attirer le touriste ! Boston n'était pas exactement un chef d'oeuvre architectural, il fallait au moins ça pour remplir les hôtels.

Mais petit à petit, au fil de la conversation, elle fut convaincue. Il lui montra des brochures de journaux, toutes localisées autour du Massachussets, et parlant de l'apparition de mutants, ou de phénomènes étranges et inexpliqués.

Leïla finit par se dire que, peut-être, son avenir se situait là-bas. Elle remercia le marchand, lui promit de repasser sous peu pour voir si le commerce marchait bien, même si elle ne s'inquiétait pas trop, et prit un billet de train pour l'Irlande aux States après avoir résilié le bail de son appartement. Avec ses liquidités, elle aurait au pire de quoi trouver sur place s'il s'agissait d'une farce - où si l'Institut ne prévoyait pas de loger qui que ce soit.

Elle descendit en gare, et, suivant les maigres indications qu'elle avait glanées, elle parvint, en transports en commun, non loin de l'entrée du lieu qu'elle voulait connaître.

Elle réfléchit. Elle avait entendu parler d'une Magicia, comme la présidente de cette fondation, en quelque sorte. C'est à elle qu'il faudrait parler, ou à un de ses collaborateurs, pour qu'elle sache comment se passait la vie, comment vivaient les mutants...s'il y'avait des bijouteries dans les environs...

Elle se retrouva finalement sur le parvis, face aux portes. Elle hésita. J'entre ? Je n'entre pas ? Mais une bourrasque glaciale qui la fit frissonner la décida à jouer les téméraires. Elle poussa le battant, referma rapidement derrière elle, et scruta les environs.

Pas un chat, pas un rat, rien. Personne.
Facile de savoir où trouver cette Magicia dans ce manoir énorme.

Boss Nombre de messages : 115 Date d'inscription : 17/09/2006

Quelques minutes d'attentes plus tard, et l'on entendait des bruits de pas qui venaient de l'étage, de derrière un balcon d'où seul un majestueux escalier permettait l'accès.

Il ne s'agissait simplement que du majordome, Edouard, et de Keith, le jeune homme qui venait d'arriver lui aussi. Tout d'eux n'avaient eut le temps que d'aller faire un tour à la chambre de nouvel arrivant.

- Vous recevez souvent des visites ? Comme la mienne … Ou celle de la personne qui attend dans le hall ?

Interrogea Keith en sortant de sa chambre avec le majordome. Edouard répondit donc sur le chemin menant au hall.

Il n'est pas rare d'avoir des visiteurs tels que vous, en effet. Il nous arrive tout les jours de nouvelles personnes. Mais beaucoup ne restent pas longtemps parmi nous, voyez-vous.

Nous avons également souvent la visite de curieux attirés par les rumeurs parfois farfelues qui traînent à propos de l'institut, ou encore de journalistes.

Vous imaginez bien monsieur O'Mara, la situation.

Une fois arrivés en haut de l'immense escalier -et dans le hall, donc-, le majordome aperçut la jeune libanaise.

Vêtu d'un costume deux pièces parfaitement taillé pour le vieil homme, il décrocha son sourire le plus aimable et de sa voix aux teintes anglo-saxonnes, accueillit la jeune femme d'une voix forte.

Mademoiselle, bienvenue à l'Institut Charles Xavier, établissement pour jeunes surdoués.
Je suis Edouard, le majordome en charge de l'accueil des visiteurs, notamment.

Il se tourna vers Keith.

Voici monsieur O'Mara, un nouveau résident. Que puis-je pour vous Mademoiselle ?

Tandis que Leïla répondait, Edouard descendit tranquillement les marches.

Se faisant discrète, Leïla écouta la brève conversation, qui lui apprit au moins qu'elle ne s'était pas trompée d'endroit. Elle sourit au vieil homme, adossée à la porte.

Bah vous venez déjà de répondre à ma première question. Je voulais savoir si j'avais trouvé le lieu que je cherchais.

Se rendant compte qu'elle avait encore un peu de neige dans les cheveux - tombée d'un arbre, ou apportée par le vent - elle secoua la tête pendant quelques secondes, avant de la relever.

Sinon, et bien...

Son nom...c'était quoi déjà ?

Ah oui, on m'a dit qu'une certaine Matricia dirigeait cet endroit, vous sauriez comment je peux lui parler ?

Sa voix avait des intonations chantantes. Il lui était difficile de cacher ses origines orientales. Elle s'écarta de son appui, et croisa les mains en signe de gêne. Elle n'aimait pas abuser de l'hospitalité des gens, mais là, elle doutait de trouver un loueur à une heure pareille, et les hôtels en chemin n'avaient nullement l'air engageants.

Et puis si vous aviez des chambres aussi...pas forcément pour toujours, hein, pour la soirée, après si je dérange je pourrai en trouver dans la ville ! Mais ce soir, je n'y arriverai pas.

Elle avait fini par remettre ses mains dans les poches de sa veste noire. Elle avait bien une dizaine d'autres choses à demander, mais c'était très prématuré.

Dites...vous dites "Surdoué", à Boston, pour parler des mutants ? J'ai jamais entendu ce mot, ni à New York, ni à Beyrouth, c'est un mot scientifique ?
En tout cas, il n'y en a pas beaucoup, c'est tout vide et silencieux.

Leïla jeta un coup d'oeil dans le hall qui résonait. Elle ne s'attendait pas à trouver une foire ou une fête foraine remplie de gens bizarres, mais tout de même, il y'avait un juste milieu...

[Hrp : Désolé de la petitesse du message, j’ai fais ça au boulot (je sais, c’est pas bien), promis le prochain sera plus long]

Descendant les marches plus lentement que son guide, il garda les mains dans les poches, les yeux vagabondant du haut plafond du hall a la petite silhouette couverte de neige devant les grandes portes.
Ressemblait-il a cela il y a quelques minutes, alors qu’il venait de traverser l’immense parc recouvert de neige et balayée par un vent mordant qui ne demandait qu’une chose, le pousser dans la neige ?

Une fois en bas des marches, sur le tapis rouge, il entendit le Majordome faire les présentations, ce a qui il répondit par un très léger hochement de tête vers la jeune femme.
Les questions qu’elle posait étant intéressante, il s’adossa contre la rambarde de l’escalier, les bras croisé sur le torse pour écouter les réponses qu’allait formuler le serviteur de Malicia.

Boss Nombre de messages : 115 Date d'inscription : 17/09/2006

Edouard acquiesça à la première question posée, bien qu'il rectifia un détail.

La Directrice de l'établissement Charles Xavier s'appelle Malicia. Elle est actuellement indisponible pour des raisons professionnelles, comme je l'ai expliqué tout à l'heure à monsieur O'Mara ici présent.

Vint alors la question sur une histoire de logement à laquelle Edouard s'empressa de répondre.

Chaque personne souhaitant loger parmi nous est la bienvenue, mademoiselle.

Tandis qu'elle posait sa dernière question, Edouard farfouilla dans sa poche, à la recherche de la fameuse carte magnétique.

Surdoué est un terme prit non péjorativement par les individus ne possedant pas le gène X. C'est pourquoi nous l'utilisons pour désigner l'institut. Ce terme n'est en aucun cas scientifique, bien entendu, il s'agit simplement d'esthétique.

La raison pour laquelle il n'y a point de résidents ce soir est simplement que la plupart d'entre eux sont partis faire la fête. Monsieur O'Mara étant sans doute une exception.

Néanmoins, mademoiselle Halaban, je vous rassurerai sur le fait que nous accueillons toute sorte de mutants entre nos murs et à toutes heures.

Le vieux majordome eut une mimique malicieuse. Et oui, il aimait rappeler, parfois, aux jeunes gens de manière subtile que la première chose à faire était de se présenter à autrui.

Voici donc la carte magnétique servant de clef, celle-ci permet d'ouvrir une chambre de l'aile Ouest, réservée aux mineurs. Le numéro de porte est inscrit sur la carte.

Avez-vous quelques questions, mademoiselle Halaban ?

Il lui tendit la carte magnétique, aussi grande qu'une carte bleue tout à fait classique.

Malicia, oui. Oups.

Leïla eut un sourire mi-figue, mi-raisin. Son oreille lui jouait parfois des tours pendables. Elle attendit que le majordome - qui savait comment elle s'appelait, balèze, en même temps vu où il officiait... - finisse de lui exploser l'intégralité de la situation pour la jauger et choisir comment se poursuivrait sa soirée. Elle rangea la carte dans son portefeuille avec précaution.

Des questions ?

Où est-ce qu'on peut trouver de la nourriture potable dans le coin ? Est-ce que les lits sont confortables ? Une bijouterie, peut-être, dans les environs ? C'est quoi, cette petite sauterie, au juste ? Un bal ? Un repas stylé, comme le domestique ? Alors dans ce cas, pourquoi lui n'y était pas ? Et pourquoi mister O'Mara non plus n'y allait pas ? Il était asocial ? Il était malade ? Il était fatigué ? Pourquoi il serait fatigué un soir pareil ?

Les questions s'étaient accumulées un peu trop rapidement pour que la Libanaise ne puisse les formuler toutes, à la place, elle chercha la plus importante, pour commencer par là. Fête = repas = manger à peu de frais. Elle doutait de trouver un restau correct à une heure pareille et sans chercher, l'hypothèse "aller à la fiesta" devenait la plus séduisante.

Et cette...fête, c'est quoi, exactement ? Pour la nouvelle année ? C'est religieux ? Qui est invité ?

Elle s'était retenue, et n'avait posé que quatre questions à la fois. Performance, performance. Elle était très loin de son record de noyade sous des flots de paroles ininterrompues, en même temps, elle ne maîtrisait pas suffisamment l'anglais pour enchaîner rapidement toutes ces phrases. Elle nota donc "en progrès, mais peut toujours mieux faire".

Elle adressa à son tour un petit signe de tête au jeune homme qui l'observait. Il s'était peut-être pas réveillé ? Il avait manqué le départ, et du coup, il ronge son frein en attendant que tout le monde revienne ? Il préfère passer la soirée seul dans sa chambre à se faire une chemise en macramé, sa plus grande passion ?

Elle secoua la tête. Un jour, sa curiosité la perdrait vraiment, lorsqu'elle se mêlerait de trucs qui ne la regardaient vraiment pas. Mais bon, actuellement présentement, il y'avait peu de chances.

Elle remit ses mains de nouveau dans ses poches - elle parlait en faisant de grands gestes, et les avait sorties pour papoter avec Sieur Maître d'Hôtel. Il lui arrivait, parfois, qu'elles noircissent spontanément, dans ce cas, elles étaient largement mieux à l'abri du regard des autres.

Quoiqu'ici...ça passerait sans doute plus comme de la normalité. Peut-être que l'Irlandais venait de lire ses pensées sur le macramé, après tout ? Peut-être qu'il lui enverrait une décharge d'énergie mentale durant son sommeil qui la plongerait dans une éternité de cauchemars douloureux ?

Elle rosit. Son esprit divaguait, ce devait être le froid. Il faisait pas ce temps, à Beyrouth. Le thermomètre avait l'élégance de rester dans le positif. Ici, il se croyait tout permis, et jouait le yoyo. Honteux.

Adossé contre le rambarde du grand escalier, les bras toujours croisé sur le torse, il écoutait les échanges entre le Majordome et la nouvelle venue, apparemment, elle avait quelques soucis de compréhension, mais au final, les questions qu’elle posait ressemblaient beaucoup a celles qu’il s’était lui-même poser peu de temps avant.
Les sujets changèrent pour arriver a la fameuse Fête.

Les questions que posait la jeune femme étaient intéressantes sous certains angles. Surtout quand elle demanda qui était invité.
Il est vrai que le vieux Majordome avait invité Keith a y participer.
Mais si c’était en ville, c’était sûrement un de ces soirées avec entrée sur invitation uniquement …
Les mots dépassèrent ses lèvres avant qu’il n’est pu terminer son raisonnement.

- Oui, c’est une question que je me pose également … il y a des invitations ? Car si c’est le cas, nous avons un problème …

Etirant sa bouche dans une nouvelle imitation de sourire, ses yeux passèrent de son hôte a la jeune femme, puis revenaient sur l’homme au fort accent anglais.

Boss Nombre de messages : 115 Date d'inscription : 17/09/2006

Les deux nouveaux semblaient curieux d'en connaître un peu plus sur cette fameuse fête.

A dire vrai, le majordome était assez confiant en monsieur O'Neil et aux élèves pour ne pas avoir à trop demander de détails, c'était leur vie, il n'avait aucune prise dessus tant qu'ils étaient en dehors de l'institut. Néanmoins, des discussions qu'il eut avec les élèves il pouvait répondre aux questions de mademoiselle Halaban et monsieur O'Mara.

La fête a lieu dans un bar de la ville, non loin du centre commercial me semble-t-il. Il est tenu par monsieur O'Neil, l'un des leaders d'une des deux équipes de x-men (officiellement, il est encore leader ). Il s'agit là de la X-Force.

Ce bar boite de nuit s'appelle le Saturday Night, et j'ai cru comprendre qu'il était plutôt "branché", pour les jeunes.
Un concert doit d'ailleurs être en cours là bas, d'un groupe de musiciens amateurs, monsieur Asakura m'en a brièvement parlé.

Mademoiselle Halaban, c'est tout à fait une fête pour le nouvel an et elle n'a aucune vocation religieuse, c'est simplement un lieu des rencontre privilégié pour beaucoup de nos chères têtes blondes -pas forcément si jeunes que cela, d'ailleurs-.

Il n'y a pas d'invitation, à ce que j'en sais, monsieur O'Mara. Cela dit, i lest toujours plus facile d'y entrer lorsque l'on connaît le gérant, n'est-ce pas ?

Okay. Cool.

Leïla écoutait avec attention, tentant de noter quelques informations au passage. Bar, ou boîte de nuit, elle n'était pas sûre, un nom irlandais, et surtout "pas d'invitation". C'était donc pas une soirée suprabranchée ou réservée à l'élite, du moins, pas plus que la boîte ne l'était déjà.

La Libanaise avait encore de l'énergie, elle avait bien tenu le voyage en train et avait marché un minimum pour venir - il faut dire que le climat ne lui correspondait pas vraiment. Donc elle était prête, éventuellement, à aller faire la foire à l'autre bout de la ville, même si elle n'était pas une adoratrice de ce genre d'évènements. Mais bon, un concert en prime, ça pouvait pas être totalement mauvais ; Leïla appréciait plus que ses préjugés ne lui laissaient penser la musique américaine. Ainsi, ça ne se limitait pas au R'N'B, paraît-il. Ses relations au pays en étaient tous dingues, elle, elle préférait voir ce que donnaient les traductions.

Elle se tourna vers son camarade à priori assez nouveau ici aussi.

Ca te dirait qu'on y aille ?

Puis vers le majordome.

On pourra dire qu'on vous a vu, pour rentrer ?

Le visage fermé, les bras toujours croisé sur le torse, il écouta avec attention ce que disait le Majordome.
Ses yeux passèrent ensuite sur la jeune femme quand elle reprit la parole.
Il mit quelques secondes a percuter que c'était a lui qu'on s'adressait.
Se redressant, soudain très raide, il leva les yeux au ciel le temps de la réflexion.
Revenant enfin sur les ses deux interlocuteurs, il donna sa réponse d'un hochement d'épaule nonchalant.

- Pourquoi pas ... j'ai encore assez de force pour conduire ... je ne dis pas non.

Tournant des yeux ou brillait une franche malice, il demanda d'une voix blanche a son hôte.

- Votre proposition de moyen de locomotion tiens toujours ? Parce qu'apparemment, nous serions intéressés !

S'inclinant légèrement vers l'avant de nouveau, il détacha ses yeux du Majordome pour les fixer sur la fenêtre derrière lui.
Il était quand même tard. Et se montrer aussi sociable l'étonnait lui même ... mais la vie communautaire qu'il allait devoir vivre allait le forcer a opérer ces changements ... autant commencer de son plein grés pensa t-il dans un nouveau haussement d'épaule.

Boss Nombre de messages : 115 Date d'inscription : 17/09/2006

Le majordome hocha la tête en guise d'approbation, un sourire ravi accroché à ses lèvres.

Bien entendu mademoiselle Halaban. Faites donc savoir que c'est moi qui vous envois, je pense que monsieur O'Neil à préciser à ses vigiles qu'ils peuvent laisser entrer les jeunes de l'institut, bien que je n'en sois pas sur.

C'était en effet une excellente idée qu'ils partent rejoindre les autres mutants. Tout d'abord, ils apprendraient tout deux à faire connaissance et ensuite, ils rencontreraient les élèves présents au Saturday ! toutefois, le majordome était loin de se douter de ce qui se tramait là-bas ...

Bien entendu monsieur O'Mara, ma proposition tiens toujours.

Si vous voulez bien me suivre jusqu'aux garages.

Le majordome les invita, d'un mouvement de la main, à suivre la direction d'un des couloirs du rez-de-chaussée.

Nos choix de véhicules sont nombreux, comme vous allez sûrement le constater. Il y a donc de fortes chances pour que l'on tombe sur le modèle qui vous convient.

[HRP - Si vous suivez le majordome jusqu'aux garages, créez le topic en question là bas ^^ - HRP]

[

Garages de l'Institut]