Une arrivée difficile

Keiko marchait depuis bientôt 15 minutes quand elle put enfin voir apparaître devant elle les deux grands battants de bois servant de portes à l'institut Xavier. Elle posa le pied sur le sentier qui était, pour son plus grand soulagement, déneigé en en profita pour retirer la neige qui ornait ses grosses chaussures à talons. Elle resserra autour d'elle son long manteau rose pâle avec de la fourrure au col et accéléra le pas, traînant difficilement derrière elle sa petite valise dont les roues étaient bloquées par la glace.

Elle pesta alors silencieusement en tapant des pieds et en sautillant sur place pour évacuer puis repris sa mine enfantine ornée tout de même d'une moue boudeuse pour s'approcher de la grande porte.
Elle monta les escaliers en essayant de ne pas glisser sur les rares plaques de glaces qui s'y trouvait et tenta de pousser la porte de droite. Mais celle-ci ne bougea pas.

Elle s'acharna sur celle-ci plusieurs minutes avant d'abandonner et de se dire qu'elle pourrait peut-être essayer celle de gauche. A peine avait-elle touché la plaque que la porte s'ouvrit. Elle se maudit alors intérieurement. Elle reprit son bagage et s'engagea dans l'immense hall.

" Woa!"S'exclama-t-elle d'admiration.

Puis voyant la hauteur du plafond, elle rentra un peu plus la tête dans son manteau malgré la chaleur ambiante. Elle se sentit tellement petite qu'elle n'osa plus levé les yeux du parquet luisant. Elle attendit alors patiemment que quelqu'un passe pour lui demander ce qu'elle devait faire maintenant, tout en bougeant de temps en temps pour ne pas mettre de l'eau partout.

La jeune fille sursauta lorsqu'un homme très... Vieille France, l'aborda. Comme elle avait déjà vu ce genre de personne à la télé, elle en déduit qu'il était majordome ou serveur. Vu la situation, elle choisit majordome.
Le pire vint alors quand il prit la parole. Les yeux de Keiko s'écarquillèrent et tout ce qu'elle pût dire ce fut:
"E?" avec une moue plus que dubitative.
Elle se décida à lui demander où était les chambre. Elle essaya de se débrouiller avec son vocabulaire plus que limité.

"Chable? Dolmil?" demanda-t-elle tout en mimant une personne plongée en plein sommeil. Puis face à ses difficultés, une colère la posséda et sa langue natale reprit le dessus pour s'adresser plus à elle-même qu'au majordome.

"クス、これは英語で何と言いますか！" puis sur ce elle se frappa la tête comme pour essayer de se remettre les idées en place.

La lumière se fit alors dans sa tête et elle se précipita alors vers son sac à dos abandonné à côté de sa valise. Elle l'ouvrit pour en sortir un petit livre bleu. Elle le feuilleta et à côté de chaque idéogramme se trouvait la traduction en anglais. Elle courut alors vers le majordome et lui montra la ligne la concernant. Il put y lire une ligne écrite en japonais puis en dessous une phrase dans sa langue qui signifiait: Je souhaiterais une chambre s'il vous plaît.

La jeune fille pria alors silencieusement que l'homme comprenne sa requête.

[HRP - Pas compris, tu as écrit dans ta fiche "sait parler l'anglais" Si tu le parles, c'est que tu le comprends, en principe ... Ah oui, sorry pour la taille, mais Edouard et moi on a divorcé XD - HRP]

Edouard, l'un des mutants doté sans aucun doute du plus impressionnant flegme, sortit une petite carte de la poche de sa veste d'une façon nonchalente. Il l'a tendit à Keiko et elle pu voir que sur celle-ci était insrit un numéro, Edouard ne trouva pas utile de préciser qu'il s'agissait d'un numéro de chambre.

Si mademoiselle veut bien emprunter ce couloir (considère qu'il te le montre) afin de gagner l'aile Ouest et ainsi pouvoir s'installer.

Je suis à votre écoute permanente, si vous avez le moindre problème, n'hésitez pas à m'en faire part. Vous pouvez également vous adresser à nos ancients résidents qu ise feront une joie de vous répondre je pense.

[HRP: Désolée pour le malentendu, je l'ai arrangé dans ma fiche... Quand je dis parle anglais c'est le strict minimum du lycée, et je t'assure qu'à 17 ans c'est bien si tu sais te présenter convenablement. Et pour ce qui est de comprendre, c'est dur à cause de l'accent...]

Keiko vit l'homme lui présenter une carte avec un numéro avant de baragouiner quelques mots qu'elle fit semblant de comprendre. Puis il lui montra un escalier et elle comprit (enfin) que ça devait être un numéro de chambre.
Puis il se lança dans un discours que bien sûr elle n'écouta pas. Lorsqu'il se tut, elle s'inclina et lui dit:
"Melci" avant de s'engager dans les escaliers traînant toujours sa valise.

[HRP: Désolée pour la longueur mais peu pas faire mieux x__x]