Sur le perron ...

Un vieil homme ouvrit grand les portes à doubles battants de l'Institut, avec un costume bien taillé et un air "so-british" il s'avança vers le jeune homme.

Bienvenue à l'Institut Xavier, établissement pour jeunes surdoués, je suis Edouard, Majordome de cet Institut. Que puis-je pour vous à cette heure très matinale ?

Le vieil homme souriait gentillement, afin de ne pas effrayé son interlocuteur qui pouvait peut être avoir échoué ici par hasard.

[dsl du court post, pas d'inspi ce soir ]

Jack leva les yeux vers l’horizon ; deux grandes portes de bois sculpté s’élevaient dans le lointain, à travers la brume matinale, constituaient une limite que seuls les mutants avaient la possibilité de franchir.
Il se mordit la lèvre. Enfin, il y était et pourtant, une sorte de peur lui hurlait de faire demi-tour et de rester terré dans un coin perdu du monde, avec sa différence digne du pire des monstres. Mais sa conscience lui avait tellement soufflé ce genre de phrase qu’il s’y était presque habitué.
Il avança calmement, sans aucune précipitation. Il souhaitait se donner du temps, du temps pour réfléchir aux conséquences de son entrée, aux raisons de son entrée…Sa tête le fit brusquement souffrir.
*Encore une des satanées migraines !*
Se tenant la tempe, le jeune Gallois baissa la tête, retira la capuche noire de sa veste, en prenant garde de na pas frôler le côté droit de son visage. C’est alors que, à une dizaine de mètres des deux portes, il aperçut deux hommes en train de discuter. Il eut peur : et s’il n’était pas digne de rentrée dans cette institue ? Et si l’on ne voulait de lui ? Que ferait-il ? Trop de questions pour un seul homme, un seul esprit…Mais le moment était arrivée pour lui de faire son entrée, fallait-il encore qu’il trouve le courage…

Edouard sourit en voyant une autre personne entrer dans l'allée. Le matin était agréable, et les voyageurs toujours bienvenus. Il reporta son regard sur le premier arrivant, souriant de plus belle.

- Pour ce qui est de votre soi-disant retard par rapport à l'inscription, il n'y a aucun souci : les inscriptions sont ouvertes toute l'année. Et ne vous en faites pas pour l'heure ; en réalité, je suis dans mon lit, en train de dormir paisiblement.

Edouard savait par expérience que cette réplique fonctionnait toujours. En faisant cela, il révélait à un autre mutant son don d'ubiquité, le mettant ainsi en confiance. Mais un non-mutant qui se serait trompé de chemin rirait à coup sûr à la "plaisanterie" en entendant cela.

- Entrez donc, jeune homme. Et vous aussi, qui venez d'arriver. On voit que vous avez fait un long voyage ; venez donc vous réchauffer.

Et le majordome s'effaça pour laisser entrer les deux nouveaux arrivants.

(HRP : Will, je ne sais pas si on t'a prévenu, mais la narration se fait au passé ; corrige ton premier post s'il te plaît.)

Edouard referma la lourde porte du hall et tendit à chacun des jeunes hommes fraîchement arrivés une clé.

- Ne vous inquiétez pas, messieurs. Cela ne vous coûtera pas un sou de vivre dans cet endroit. Tout ce que nous vous demandons est de donner de l'Institut Xavier l'image qu'il s'efforce de donner aux mutants.

[Je répond, apparemment PNJ 1 a oublié^^]

Gardant son flegme royal, le majordome explica aux deux hommes ce qu'il en était.

Sur chaque porte il y a un numéro, ne vous inquietez pas, vous trouverez bien les numéros de chambre sont également noté sur de petits panneau.

Bon séjour parmi nous.

Sur ces mots le majordome disparut dans un petit "flop". Il n'y avait plus trace de lui dans le hall.

(Chambre de Samarah)

Deklan arriva finalement dans le grand hall. Il resta accoller au mur essayant de guetter la moindre présence... Il n'avait toujours pas confiance en cet Institut et ne voulait aussi pas tomber sur le propriétaire du pull et du tee-shirt qu'il portait.

Un silence planait, signe que la voie était libre. Posant finalement ses pieds nus et à demi-bandés sur les dalles froides, il se dépêcha de parvenir jusqu'à la porte d'entrée sans faire de bruit. Tel un chat habile, il se glissa dehors avec furtivité.

Une fois sur le perron, il réclama à sa chance de s'activer à l'instant même... Il fit doucement le tour de l'Institut et miracle au milieu des ténèbres, quelqu'un avait placé ses baskets sur la fenêtre pour les aérer surement. Petit problème : la fenêtre était au premier étage... Seul moyen de grimper un arbre qui se trouvait juste en face.

Deklan s'en approcha et réfléchit à une méthode pour grimper... Il ne pouvait utiliser ses pouvoirs ni ses orteils encore fragiles. Damned ! Il ne pouvait même pas courir sur le tronc pour attraper une branche. Tant pis même les moyen les plus ridicules pouvaient servir... Enlaçant l'arbre de ses bras et ses jambes, il commença à monter petit à petit. Il s'appuyait sur ses talons pour grimper doucement... Arrivant à la première, il se mit debout dessus. Heureusement que Deklan avait un grand sens de l'équilibre. Il arrivait même à marcher sur un cable fin comme dans les cirques... Il s'était pas mal entrainer pour cela et c'est d'ailleurs grace à ce système qu'il arrivait parfois à passer les systèmes de sécurité gardant les chantiers archéologiques...

Le jeune mutant loin de se décourager, grimpa de branche en branche puis commença à marcher sur celle qui parvenait jusqu'aux baskets convoitées. Un pas... Deux pas... Trois pas... Quatre pas... La suite était plus difficile. Il continuait comme ça, la branche se casserait. Deklan commença alors à étendre son bras et à avancer de centimètre en centimètre...

*Encore un peu... un peu...*

Il tendit ses doigts aux maximum mais cinq centimètres le séparaient de son objectif. Il prit finalemetn le risque de faire un pas de plus et ce qu'il redoutait arriva. La branche se cassa... Tombant il eut le réflexe de sauter et s'accrocha d'un bras au rebord de l'encart à fenêtre. Les anciennes blessures du bras et des doigts déboités refirent surface... Il serra les dents se persuadant qu'il pouvait le faire. Il remonta l'autre main et attrapa les lacets des deux baskets étendues. Jetant un dernier regard en bas, il lacha et attrapa rapidement une autre branche plus basse pour ammortir sa chute. Une fois près du sol, il attérit en posant un genou au sol.

*Arh... *

La chute était bien rattrapée mais le corps était déjà en morceau alors pour son état c'était des efforts en trop. Il resta un instant au sol, juste le temps que la douleur s'en aille. Il fallait maintenant enfiler les baskets et s'en allé ni vu ni connu. La paire était d'une taille en dessous. C'était trop beau... Il replia l'arrière pour les enfiler comme des pantoufles. Il n'allait pas faire le difficile aussi.

Prenant les jambes à son cou, il se mit à courrir vers la sortie. Il apercut quelques caméras et se dit qu'il avait été forcément filmé même à l'intérieur mais le temps que l'on s'en rende compte, il serait déjà loin. Quoique.... Il se positionna derrière un arbre et attendit que les caméras de l'entrée ait un angle mort.

Là il prit l'allure et s'échappa...