La chambre de Zephyr

...

19, 21, et voila enfin le numéro 23, celui de sa nouvelle chambre. Après l’avoir déverrouillée, la porte s’ouvrit sur une chambre aux tons blancs. Au centre de celle-ci trônait un lit à une place tout ce qu’il y a de plus commun, à sa gauche mur reposait également une commode et enfin, un petit bureau, une chaise ainsi qu’une corbeille était situés à droite du lit. Avec tout ses murs blancs et le peu d’objet, la pièce avait l’air spacieuse, du moins pour un étudiant.

*Ma chambre… c’est la première fois de toute ma vie où j’ai droit à une vraie chambre avec un peu d’intimité ! Sa va quant même me faire bizarre de dormir tout seul, même si ceux avec qui je partageait la chambre étaient des crétins, bah au moins il n’y aura aucun ronfleur pour m’empêcher de me reposer !*

N’osant pas entrer dans ce qui allait être sa chambre pour un certain bout de temps, Zéphyr se décida finalement à franchir la porte. Sensation de froid : ses pieds nues étaient entrés en contacte avec le carrelage. Voila une chose qu’il faudrait changer en priorité.

*A l’internat, j’avais mis des tapis un peu partout autour de mon lit… je me demande si on à déjà débarrasser mes affaires ou si on a tout laisser en ordre au cas ou je fasse une réapparition ? Hum, c’est osé mais peut-être que demain je pourrais me permettre une dernière visite pour prendre certaines affaires manquantes, enfin la nuit porte conseil, on verra bien demain !*

Alors qu’une étrange mélodie trottait dans sa tête (celle d’une flûte), Zéphyr entreprit de remplir la commode de ces divers shorts, T-shirts et sous-vêtements. Une fois son sac vide, Side s’allongeât quelque minutes sur sont lit, histoire de se reposer un peu avant de redescendre. Mais passer trois jours dans la rue quasiment sans dormir n’avait pas été une chose facile et les heures de sommeil manquées devaient bien se rattrapées un jour ou l’autre… sans s’en rendre compte, il sombra petit à petit dans les bras de morphée.

Toujours habillé, voila maintenant plusieurs heures que Zéphyr dormait dans une drôle de posture sur sont lit. Rien n’avait troublé son sommeil, mais le soleil se levait et n’ayant pas prévu de dormir lorsqu’il s’était couché, Side n’avait pas fermé ses volets. La lumière ne tardât pas à être trop fort et réveilla alors le jeune mutant dans un sursaut.

*Qu’est-ce que je fais là ? Ha oui, la confrérie. Quelle heure est-il ? Bah le soleil n’est pas encore très haut je peux prendre mon temps…*

Passant quelques minutes à demi réveillé, il ne tardât tout de même pas à se lever et se changer. Il jeta négligemment les affaires sales dans un coin de sa nouvelle chambre, passa un short-jean et un T-shirt blanc à manche courte et sorti tout aussi vite : s’il voulait arrivé à l’orphelinat pendant qu’il était désert, il faudrait éviter toute perte de temps inutile.

le garage

:arrow:Les rues de Boston

De lourd bruits de pas se faisaient entendre dans le couloir. Finalement, ses bruit sourds se stoppèrent devant la chambre de Zéphyr et celui-ci y pénétra, jetant au pied de sont lis les dernier vestige de sa vie à l’orphelinat. Finalement il n’y avait pas grand-chose mais cela pesait drôlement lourd !

*Hum, je m’occuperai de tout redécorer ce soir ! Vu l’heure, j’ai intérêt à faire vite si je veux réussir à manger un petit quelque chose avant de devoir reprendre les cours…*

Finalement, cette nouvelle vie ne s’annonçait pas si différente de l’ancienne, si ce n’est que maintenant il était vraiment libre, il n’était pas trop dépaysé : cours, adolescent dans tout les coins du bâtiments…

*Je sens que finalement je vais me plaire ici !*

La cuisine

Le Hall

Le long couloir donnant sur les diverses chambres des étudiants était bien calme en cette heure, mais il ne le restât pas bien longtemps. Après avoir confusément refuser l’offre de Bérénice de se faire accompagner par la nouvelle recrue, ils avait gravit les quelques marches qui menaient au dortoir et le bruit de leur pas offrait un contraste avec le silence qui y pesait avant. Toutefois, le « couple » ne parlait pas et l’ambiance mettait Michael mal à l’aise.

*Pourquoi m’a-t-elle proposé de lui dire de nous accompagner pour aller dans ma chambre ? Est-ce qu’elle s’imagine que… ho et puis je ne suis pas en état de réfléchir à ce genre de choses !*

Bien qu’il avait encore des vertiges, Zéphyr n’était pas non plus mourant et il finit les quelques dernières enjambée seul, en s’appuyant juste un peu au mur. Arrivé devant la porte, il n’aspirait plus qu’à une chose : retrouver le confort de son matelas et faire passer le douleur en dormant. Mais il ne pouvait laisser Bérénice devant le seuil de sa porte, après tout elle l’avait aidé et pour ça, il devait au moins lui proposer d’entrer.

« Merci beaucoup pour ton aide, vraiment. »

*Enfin si tu aurai pus m’aider avec des médicaments, sa aurait été plus sympa mais bon…*

« Est-ce que… est-ce que tu veux entrer ? Bon ma chambre est encore un peu vide mais comme tu le sais je viens à peine de m’y installer depuis quelques jours ! »

Se décalant de l’entrée tout en gardant une main en appuis sur la porte, Zéphyr essaya tant bien que mal de sourire à son ami tout en espérant honteusement qu’elle refuserait poliment et le laisserai dormir.

Etait-ce du soulagement ou une pointe de regret que sentit Zéphyr lorsque Bérénice préférer décliner son offre ? Les deux peut-être… Qu’allait-il faire maintenant, essayer de dormir ou s’occuper pour tenter d’avoir les idées plus claires ?

*Je ne sais même pas qu’elle heure il est, mais un peu de repos ne me ferra pas de mal, et puis si je commence a me laver et m’habiller pour finalement tomber de sommeil… pas très utile !*

Zéphyr se laissa choir dans son lit et manquât de casser plusieurs lattes, elles tinrent toutefois le coup. Il finit rapidement par sombrer dans les bras de Morphée et bénéficiât d’un sommeil sans rêve.

Le sommeil de Zéphyr fut calme et sans cauchemar, mais bien qu’il ne le sache pas, il fut aussi de courte durée ! Son ange gardien était entrée sans faire le moindre bruit et reposait tranquillement près de lui, sur une chaise. Elle emplissait la chambre d’une odeur plus féminine qui était plus que bienvenue et c’est peut-être cela qui apaisa un peu les traits de Michael, c’est peut-être également pour cette raison qu’il finit par émerger si vite de sa sieste.
Ouvrant les yeux avec peine, il eut sûrement succombé à une crise cardiaque si son cœur n’était pas si jeune ! Manquant par la même de tomber du lit, il finit vite par se ressaisir en poussant un long soupir de soulagement en constatant qu’il ne s’agissait que de Bérénice.

*Mais à propos, qu’est-ce qu’elle fou là ?*

Imperceptiblement, il commençât à ramener ses draps vers lui et loua le ciel d’avoir été trop fatigué pour enlever tous ses vêtements comme à l’habitude ! Il ne comprenait pas vraiment ce qu’elle faisait dans sa chambre, avait-il eut une poussé de fièvre et crier comme un possédé dans son sommeil ? Non : il se sentait mieux et son état ne c’était certainement pas aggravé pendant qu’il dormait.

« Je… je ne me souviens plus pourquoi tu es ici » finit-il par avoué, l’air encore un peu hagard.

*J’espère que je n’ai rien fais ou même peut-être dis d’humiliant sans que je ne m’en rende compte… Je n’ai jamais souffert de somnambulisme ou autre mais en même temps je n’ai jamais eut autan de fièvre alors peut-être que j’ai déliré sans m’en rendre compte ?
Décidément cette fille… en dehors de la psychométrie, elle a aussi le don de me troubler a chaque fois que je la rencontre !*

Ps : désolé je suis un boulet j'avais posté ce message dans la chambre de bérénice^^

Bzzzzz, était-ce une mouche qu’on pouvait entendre voler ? Oui, au propre comme au figuré ! Zéphyr ne se rappelait plus pourquoi il avait invité Bérénice à revenir dans sa chambre et le fait que celle-ci ne réponde pas n’était pas pour l’aider à comprendre, ni pour le rassurer.
Finalement, les explications vinrent, ainsi cette jeune femme d’apparence si froide était venue de sa propre initiative afin de veiller sur lui ?

*J’ai un peu du mal à croire, est-ce qu’elle me cache quelque chose ? Mais en réfléchissant bien, pour qu’elle autre raison pourrait-elle être ici ?*

Touché que cette jeune femme qu’il connaissait encore à peine prenne ainsi soin de lui pendant son sommeil, Side ne savait plus quoi faire ni quoi penser. Puisqu’elle semblait avoir parler avec franchise, il décida finalement de faire de même.

« Je me suis bien reposé et je vais mieux merci. Et ne t’inquiètes tu ne m’a pas vraiment fait peur mais s’a m’a juste étonné de te voir. En tout cas, merci d’avoir pris sur ton temps pour voir si tout allait bien, c’est rare qu’on me témoigne ce genre d’attention et… je ne l’oublierai pas ! »

Qu’y avait-il a ajouté à cela ? Rien ne lui vint à l’esprit et il décida de se lever. Prendrait-elle mal qu’il s’habille et se fasse beau devant elle ? Ca ne semblait pas être son genre. Il ôta donc sont T-shirt pour en enfiler un propre et tout en se dirigeant vers le petit évier, il finit par reparler à son amie, plus pour faire la conversation que par réelle nécessité.

« Ca fait longtemps que tu veillais ? Je ne sais même pas combien de temps j’ai dormis ni qu’elle heure il est ! »

Pendant qu’elle lui répondait, il se rinçât rapidement le visage pour entrepris de coiffer ses cheveux en piques à grand renfort de gel.

Qu’il était agréable de prendre soin de soit et de se passer une eau bien fraîche sur le visage ! Si Bérénice n’était pas là, il aurait sûrement pris une bonne douche froide. Ainsi donc il avait dormit plusieurs heures… était-elle revenu dés le début ou bien il était resté seul la plus part du temps ? Bah il n’allait pas l’embêter avec des questions aussi superflues…
Encore une fois, le silence s’était installé, que pouvaient bien t-ils faire maintenant ? C’est Bérénice qui trouva l’idée : Olivia.

« Hum… comme tu t’en doute je n’étais pas vraiment en état de sortir ces derniers temps alors je ne l’ai pas revu depuis notre première fois au parc à vrai dire. Depuis que je suis ici je n’ai jamais vu grand monde en fait maintenant que j’y pense. »

Mais il n’allait pas commencer à déballer ses problèmes existentiels. En tout cas Olivia étant d’une certainement manière le pont qui reliait Bérénice à lui, la revoir ne leur ferrait pas de mal. Alors maintenant qu’il allait mieux, pourquoi ne pas partir a sa recherche ?

« Je ne sais pas si tu es allé voir dans sa chambre, mais si elle n’y est pas… je dois avouer que je ne la connaît pas assez pour savoir ses habitudes ! On peut toujours faire un tour et voir si on tombe sur elle ou sur quelqu'un qui a eut de ses nouvelles non ? Et puis pour être franc sortir un peu ne me ferrait pas de mal maintenant que je vais mieux.
Après… à toi de voir si on se sépare pour la trouver plus vite ou si on reste ensemble. »

Se séparer était stupide, ce n’est pas comme si retrouver Olivia était un objectif indispensable a leur survie mais il avait déjà passer beaucoup de temps avec sa nouvelle amie et avait peur de la lassée trop vite. Ainsi elle pouvait à sa guise se reposer de lui s’il commençait déjà à lui taper sur les nerfs…