Prendre un peu l'air...

Garage

Un rugissement d'une force incroyable, accompagné d'une véritable tempête de vent et d'herbe arriva sur cette partie du parc. Quelques secondes durant, on ne voyait rien qui vaille la peine à la Nature de se donner tant de mal, mais la réponse aux questions que se posaient les occupants des jardins se montra enfin : un aéroglisseur d'une taille à faire pâlir tous les sèche-cheveux du monde atterrit à une vingtaine de mètres devant les trois mutants, fendant l'air et les fleurs jusqu'au lac.

- Je crois qu'on ne va pas trop pouvoir passer par les rues, sauf si on veut recevoir des réclamations de dettes de la part des citoyens de Boston, alors on va prendre un raccourci, dit John en essayant de couvrir de sa voix le bruit du moteur.

Peu à peu, le véhicule s'éloigna, laissant derrière lui le silence... Et quelques plants enterrés. Edouard aurait du travail à faire, dès lundi matin.

Au rugissement horrible qui se fit attendre avant que les deux adolescents ne puissent lui répondre, Liliane sursauta brusquement, tournant la tête comme une girouette pour comprendre ce qui se passait.
Lorsque l'aéroglisseur fit son apparition, Liliane dut sans aucun doute faire une tête d'hallucinée à travers ses longues mèches de cheveux maltraitées par le vent, n'ayant jamais vu un machin aussi énorme et causant autant de bruit et d'agitation d'aussi près.
L'engin s'éloigna et Liliane referma la bouche, contemplant les dégâts dans le jardin .

"J'hallucine." lâcha-t-elle en insistant sur chaque syllabe. "Espèce de chauffard." grommela-t-elle ensuite à voix basse.

Elle s'accroupit et appliqua ses mains sur le sol, l'herbe chatouillant ses doigts. Elle utilisa son pouvoir pour revigorer les plantes et l'herbe enterrées, utilisant ensuite leurs racines pour relever la terre écrasée.
Elle se redressa ensuite, son souffle un peu plus marqué, mais satisfaite, le jardin ayant à peu près retrouvé son aspect d'origine.

Hellan ricanna discretement au commenaire de Kit. Bah, elle faisait bien jeune pourtant non? Il haussa les épaules avec desinvolture en apprenant qu'elle était nouvelle.Atout se dirigea vers elle, en brave traitre qu'il était, remuant la queue. Enfin, traitre, ce n'était pas un ennemi. Mais c'était quand même une adulte - deguisée en ado è_é: - et qui plus est une femme, bref le pompom.

"C'est trés vague comme reponse ça!"

Repondit il brusquement. C'est ce moment que choisi l'appareil pour passer, orné du fameux john comme un gateau d'une cerise, le bruit de l'appareil couvrant la voix d'hellan. Il ne reussit à rien entendre de ce que disait l'homme, et resta un instant fasciné devant cette machine capable d'aller plus vite que lui...Même si quelque part c'était rageur...De subitement constater qu'il pouvait être battu la ou il avait toujours été le seul...

Un peu vexé, il s'aprettait à partir, indiquant déjà d'un signe de tête à Kitten qu'ils mettaient les voiles, lorsque Liliane, apparement trés agacée du comportement du chauffard, s'agenouilla, revigorant de ses mains le sol abimé. Hellan equarquilla les yeux, puis la regarda.

"Wah genial! Tu pourrai faire pousser de le beuh en 10 mn non?? "

Quelle jeunesse...

La réponse sybilline de la jeune femme étira très légèrement les lèvres de Kitten en un joli sourire narquois, sourire qu'il ne put pas vraiment cacher - et ne tenta d'ailleurs pas le faire - donnant à sa frimousse de gentil garçon adorable un air de petit démon près aux pires choses vicieuses sans l'ombre d'un remord, moqueur et arrogant jusqu'à la point de ses mèches noires.

Atout se pressa contre lui au moment où passait l'engin , et l'adolescent détourna la tête pour ne pas être géné par le vent soulevé. Contrairement à Hellan, il n'avait pas eu le temps de voir qui était au commande, mais sa réaction fu du même genre d eLiliane, si ce n'est pour d'autres raisons.
De son point de vue, le chauffard n'avait pu passer par là - si près d'eux ! - qu'uniquement pour la frime vu la taille du parc autour d'eux et l'éloignement du portail. Alors, bel appareil ou pas, le m'as-tu-vu au volant devait avoir de sacrés complexes pour avoir besoin de s'afficher d'une telle manière outrancière en plus.

Le chien retourna fouiner sur les herbes fraichement repoussées, leur trouvant apparement une nouvelle odeur - et pas des plus agréables car il releva le museau aussi sec avec un éternuement et revint au près de son maître, tandis qu'Hellan démontrait une fois de plus que si sa langue allait aussi vite que le reste de sa personne, la cervelle ne suivait pas vraiment à cette allure.
Bon, c'est pas non plus comme si ils avaient tenté de passer pour ce qu'ils n'étaient pas.

Kit posa les mains sur les épaules d'Hellan et le poussa en avant.

" Je doute qu'elle accepte Hellan franchement. "

Et comme un discour sur les méfaits des drogues ne lui plaisait pas vraiment, pas maintenant, et que cette jeune femme propre sur elle semblait bien du genre à leur octroyer un regard méchant avec l'impression que, en tant qu'adulte, il était de son devoir de les ramener dans le droit chemin, Kit poussa son ami, le chien noir à ses trousses, en direction de la sortie.

Ils avaient des choses plus intéressantes à faire.

Liliane leva les yeux des rosiers pour regarder Hellan tandis qu'il lui tenait un dicours totalement incompréhensible pour la jeune fille de bonne famille qu'elle était.
Kitten intervint avant qu'elle ne réagisse et sa curiosité fut d'autant plus piquée au vif. Pourquoi refuserait-elle de faire pousser un quelconque végétal alors que c'était sa passion ?
Avant que les deux adolescents et leur chien n'aient pu s'éloigner trop loin, dans sa grande curiosité innocente concernant la biologie et, plus encore, la botanique, elle demanda :

"Qu'est-ce que c'est que... "de la beuh " ?"

La tête légèrement penchée, les mains négligemment sur les hanches tandis qu'elle observait le dos _fascinant_ des deux garçons, elle attendit une réponse salvatrice pour ses neurones agités.

Riant, peu géné, hellan se laissa pousser par Kitten, prêt à aller ou il voudrais. A la question de Liliane, il s'arreta, se retournant, un sourcil moqueur haussé.

"Quoi? D'ou tu sort toi? De l'herbe, de la ganja, de la marijane quoi !"

Il haussa les épaules, renversant la tête et riant à gorge deployée, avant de partir avec Kitten sans un regard en arriere, n'éprouvant sur l'instant plus aucun interêt pour la jeune fille. Kitten avait dit on part, donc on part. De toutes façons, rares étaient les personnes auquel Hellan accordait un interêt plusd que superficiel.

Le duo partit dans les herbes d'un pas alerte, hellan faisant mine de prendre Kitten sur son dos et de courir, le brun s'egosillant et lui tirant les cheveux, tandis que atout sautillait joyeusement autour d'eux. Ils disparurent bien vite derriere la batiment.

>> Suite: Rues de boston

"Oh." fit simplement Liliane en comprenant la réponse de Hellan et ses conséquences. Logique qu'elle ne connaisse pas le sobriquet que lui avaient attribué les jeunes puisque ce n'était vraiment pas dans son registre.

Elle observa les deux adolescents disparaitre avec leur chien, tout en réfléchissant sur la question à l'origine de tout ceci. Elle tenta d'utiliser son pouvoir pour faire ce que Hellan lui avait demandé, mais n'aboutit à rien... tout simplement incapable d'imaginer une telle chose puisqu'elle ne connaissait pas du tout cette plante...
Songeuse, elle s'accroupit, observant le lac tout en réfléchissant.

*Jusque là j'ai toujours utilisé mon pouvoir pour contrôler les végétaux préexistants, et tous ceux que je créais étaient courants, je les avais toujours cotoyé auparavant...*


Appréciant le temps agréable et le paysage, elle médita un moment sur les possibilités, les limites et le focntionnement de son pouvoir comme elle ne s'y était jamais intéressée avant, n'en ayant pas souvent besoin ou tout du moins simplement pour cultiver ses plantes en pot.

Finalement, elle se leva, époussetant distraitement ses vêtements et décida de retourner à l'intérieur, la raison pour laquelle elle était sortie (retrouver le Félin) lui étant complètement sortie de la tête.

>> Hall

Deklan, ressassant de vieux souvenirs, se plongea dans une plus grande solitude qui n'en arrangerait certainement pas son caractère froid et distant. Il marchait dans sans but précis à part celui de s'isoler et se retrouver certainement.

Il passa dans un jardin auquel il n'y prêta pas vraiment attention. Le décor bien qu'assez bien entretenu le laissait de marbre et vu qu'il marchait les mains plongées dans son ample manteau et le regard légèrement baissé, il ne donnait pas vraiment l'impression de se réjouir de se trouver là.

Il n'avait eu encore grande impression de ce qu'il allait vivre ici. Mais pour l'instant, le changement d'environnement, le mettait plus mal à l'aise. Il marcha alors le lonf d'un petit santier à travers un petit bois et trouva alors un lac immense.

Il le regarda avec la même solitude qui l'étreingnait sur le moment. Il détourna la tête vers un arbre juste à côté. Observant une branche non très haute, il sauta et l'attrapa à deux mains. Deklan était assez agille et souple de nature et il avait toujours entretenu cette particularité. IL se fit pivoter de façon à placer ses jambes et à pouvoir se faire basculer et se mettre assis sur la branche. Il se calla un peu contre le tronc et laissa pendre une jambe dans le vide.

Après ce petit exercice acrobatique, il ne bougea plus. Il resta ainsi tentant de calmer ces pensées noirs qui le renfermaient encore plus sur lui-même. Ecoutant doucement le bruit de la brise froler les feuilles des arbres, il ferma doucement les yeux en respirant calmement.

{ Tel le arpenteur que je suis, je cherche ma place... La trouverais-je un jour? Je n'y crois pas... }

Quelques minutes plus tard, Deklan réouvrit les yeux... Regardant ce lieu si vert, il trouva cela agréable. Mais ce silence et ce calme qui n'inspirait qu'étranges sensations, le fit revenir sur terre. Il descendit de l'arbre habilement puis s'épouseta les vêtements un instant.

{ Ce lieu ne semble pas très divertissant... Sans doute que la ville le sera plus. J'aurais tout le temps d'explorer cet institut une autre fois... }

Trouvant ainsi aucune grande leur de mystère dans ce jardin et ce lac, il tourna les pas, mis ses mains dans ses poches et s'avança pour sortir du jardin et se rendre en ville. Aussi silencieusement qu'il était venu, il repartit à la recherche de quelque chose qui l'étonnerait.

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Par une soirée de Novembre

2278 Stington Street - Appartement de Maellis Savanna

Vincent, qui venait de quitter l'appartement de Maellis, marchait droit devant lui, à pas rapides pour ne pas finir complètement inondé sous la pluie. Il ne savait pas vraiment s'il avait envie de rentrer à l'Institut, surtout après avoir goûté à la compagnie d'une personne comme Maellis, il n'avait aucune envie de rentrer dans cet endroit où les pensionnaires ne connaissaient que froideur et se renfermaient sur eux-même. Peût-être se trompait-il et d'autres étaient un peu comme lui, mais à dire franchement, il n'en avait cure désormais, il ne cherchait plus à comprendre les autres. Tout ce qu'il souhaitait maintenant était de revoir sa belle princesse. Mais elle ? Voulait-elle le revoir ?

Une grande question qui lui restait à l'esprit. Après tout elle avait quitté la soirée dans un état des plus douteux et furieuse contre lui. Il se souvint aussi de l'état dans lequel elle s'était retrouvée lorsqu'il avait quitté son appartement. Il serra les poings et serra les lèvres. Pourquoi il avait fallu que ca se termine ainsi ? pourquoi ? Ca lui avait fait si mal d'avoir à la quitter et son attitude avait ajouté au désarroi de Vincent. Et maintenant, il se retrouvait complètement perdu et de nouveau seul. Mais qu'était-ce après tout ? Tout le monde se retrouvait seul au moins plusieures fois dans leur vie ! Seulement Vincent lui, avait une peur viscérale de la solitude.

Tout en marchant, il se tritura les méninges, ne faisant même pas attention où il marchait. Encore heureux qu'il ne rencontra pas d'obstacle sur sa route sinon bonjour l'étalage au sol ! Et avec cette pluie ca aurait été le pompon ! Il bifurqua sur sa droite pour atteindre une ruelle. Il avait remarqué ce petit raccourci sur le plan de la jeune femme. Le plan ! Zut, il avait complètement oublié de le lui rendre pour qu'elle puisse le mettre à sêcher ! Machinalement, il passa la main dans la poche de sa veste. Et oui, il l'avait toujours en sa possession. Il arrêta sa marche, se demandant s'il devait retourner à l'appartement ou non. Puis, il décida que non et reprit sa marche en direction de l'Institut.

Elle était sûrement en train de dormir et il ne voulait surtout pas la déranger dans son sommeil. D'ailleurs il était même pas sûr qu'elle puisse lui ouvrir la porte. Maellis devait dormir comme une souche ! Curieusement, il n'arrivait plus à sourire en pensant à elle. Seules les images désagréables de leur soirée trônaient dans son esprit à ce moment-là. Après quelques minutes de marche sous cette pluie qui ne cessait pas, Vincent finit par arriver finalement à L'Institut. Il passa les grilles d'entrée et se dirigea à pas lents vers l'imposante entrée du bâtiment. Toutefois, il arrêta sa marche juste devant les marches. Il se rendait compte qu'il n'avait aucune envie de dormir en fait.

Non, il n'allait pas rentrer de suite, qu'aurait-il à y faire ? Se morfondre dans sa chambre ? S'il devait rester seul, autant qu'il ne le soit pas à rester cloîtré ! Faisant demi-tour, il avisa un petit jardin qui encerclait la bâtisse. Réfléchissant quelques secondes, Vincent finit par y aller et s'asseya lentement sur l'un des bancs. Posant ses coudes de part et d'autre de son corps, il se laissa complètement aller et leva la tête, regardant les quelques étoiles qui ornaient le ciel. Il n'y avait pas de ciel étoilé à Paris. Pourquoi pensait-il à Paris d'ailleurs ? Il n'en savait rien. Il finit par se demander aussi s'il allait rester à Boston. Il n'était plus dans cette optique de contrôle de pouvoir. Pour dire vrai, le fait qu'il soit mutant était le cadet de ses soucis désormais...

Il fut brusquement pris d'une envie de quitter cette ville qu'étrangement il n'arrivait plus à supporter. Etait-ce à cause de ce qu'il s'était produit avec Maellis ? Non, ca ne pouvait être cela... Bon sang ! Ce qu'il détestait lorsqu'il ne savait pourquoi il était si mal ! Allez Vincent ! Ressaisis-toi ! Oui, il allait se ressaisir car il était ainsi. Soupirant un grand coup, il finit par prendre une décision. Il allait quitter la ville dès demain ! Et puis voyager ne lui sera que plus bénéfique ! Son pouvoir n'avait plus aucune importance pour lui et Maellis aura tôt fait de l'oublier à son réveil vu son état. Cela lui procura un petit pincement au coeur, mais il savait que la vie était ainsi. Sa décision prise, il s'allongea sur le banc, les bras croisés derrière la tête, son regard rivé vers les étoiles...

Après quelques minutes de prostration, qui pouvaient sembler des heures, Vincent cligna des yeux, comme s'il venait seulement de se réveiller d'un rêve. Se redressant, il bailla légèrement. Apparamment il commencait à ressentir la fatigue. De toute manière, il fallait qu'il se repose car demain il aurait beaucoup de kilomètres à parcourir. Il se releva en se frottant le yeux et en s'étirant. Direction sa chambre ! Regardant une dernière fois le ciel étoilé, il se mit finalement en route vers l'Institut.

Le grand hall

=> Ellipse



Il est tôt le matin, le soleil est en train de se lever, et la neige a littéralement englouti l’école. Selen avait décidé de ne pas prendre de petit déjeuner ce matin, et d’aller respirer un grand bol d’air frais, c’est le cas de le dire vu la météo, dans le parc. Adieu les jolies fleurs et l’eau clapotante du lac, la neige avait recouvert les fleurs et le lac, qui sous cette couche de neige épaisse, devait être une vraie patinoire digne de ce nom. Il marchait dans les allées bordées d’arbres dont la neige et les stalagmites avaient remplacés les feuilles.
Il s’était passé tellement de chose depuis l’attaque des sentinelles. Alors que le dernier de ces monstres de métal avait quitté les lieux, Selen était tout de même resté à l’école, pour la nuit seulement. Car le lendemain matin sa mère était venue en personne, ce qui est rare vu qu’elle n’est pas du genre à rater une journée de boulot sans une extrêmement bonne raison, le chercher à l’institut Xavier. Il faut dire que la vue du bâtiment effondré de ci de là, avec des pans de murs aménagés de lucarnes improvisées grosses comme si on avait tiré dessus au mortier, avait refroidi la jeune femme. Affolée, elle obligea par la force, et oui vous avez bien lu, Selen a rentré direct à la maison sans passer par la case départ.
Il y passa une semaine, sa mère, toujours sous le choc de ce qu’elle avait vu de ses yeux à l’institut Xavier, ne cessant d’être à ses petits soins. Pourtant il se sentait mal chez lui. Premièrement il n’en pouvait plus de sa mère qui était toujours dans ses pieds à lui demander si ça allait, s’il voulait quelque chose, s’il voulait parler … il aurait pu devenir dingue, mais heureusement il y a la deuxièmement. Deuxièmement donc, il ne cessait de se dire qu’en étant là il fuyait la réalité, il n’aidait pas les siens. C’est bizarre de se dire ça alors que ça fait à peine une semaine qu’on a débarquer dans le monde des mutants mais il savait au fond de lui-même que sa place n’était pas ici, mais à l’institut Xavier, peu importe son état. La semaine suivante il tenta la mission impossible d’imposer son choix à sa mère qui voulait l’envoyer dans une autre école, une école « normale ». Il avait bien tenté, avec ferveur, de lui demander ce qu’était une école normale mais il savait qu’elle avait raison.

« Une école où des robots de science fiction ne débarqueront pas pour te tuer ! »

Avait elle hurler, provoquant, d’ailleurs, les plaintes des voisins. Il avait bien failli y répondre que de toute façon il pouvait mourir partout mais elle avait raison. Et pis rien n’est plus entêté qu’une mère qui tente de protéger son enfant. Malgré tout, quand Selen lui dit qu’il y retournerais, quel que soit son avis, elle se dit que c’était bien son fils. Anxieuse, elle trouva le temps, cette fois et comme à chaque fois depuis qu’elle l’avait rapatrié à la maison, de le porter à l’école. Quand ils étaient arrivés, ils purent voir que les travaux étaient déjà bien entamés. Cela mit madame Silvermoon en confiance, et Selen aussi. Il se dit qu’il avait fait le bon choix. Il put donc entamer sa première semaine à l’institut Xavier.
C’est fou comme le fait de débarquer dans une nouvelle école peu nous faire tout oublier. Oublié le cercle des tarés illuminés et leurs robots, oubliés le spectre de l’école éventrée de part en part, les loi de l’école avaient reprisent court. Mais cela le réconfortait, d’une certaine manière. C’était quelque chose de connu, de « normal ». Il s’était acclimaté de toute ses aventures passées avec l’arrivée de la neige et là, dans le parc endormi du sommeil hivernale, il pensait. Il se sentait dans un autre monde, comme si les humains normaux ne voyaient pas qu’autours d’eux se tramaient se trouvait un monde féerique. Bon en fait il était pas très féerique mais c’est pas grave c’est pour expliquer ce qu’il ressent. Motivé par le fait de se trouver dans une école de mutant, il essayait, par lui-même, de s’amélioré dans sa faculté de super vision à distance. C’est fou comme un don à l’apparence banal peut entraîner de folles contraintes ! En effet, dès le début il avait du se fixer comme règle de ne pas s’en servir dans l’aile de l’internat, pour ne pas voir par accident un élève se changer dans une chambre ou carrément en train de chantonner sous la douche. Bon parfois il ne respectais pas cette règle, et, à sa fenêtre, s’amusait à allé visiter la forêt et le parc. Il ne pouvait pas allé trop loin pour l’instant, mais cela viendrait. Grâce à ses petits entraînements il avait confirmé ce qu’il pensait : il ne pouvait pas voir dans la matière organique vivante. On ne pouvait donc pas compter sur lui pour faire des diagnostique médicaux, et cela entraînait parfois de difficultés pour utiliser son pouvoir, notamment quand il se trouvait dans les couloirs bondés de l’établissement. Cela lui avait permis aussi de s’imposer une seconde règle d’or : respecter le mur des vêtements ! En effet, j’ai bien précisé la matière organique vivante. Rien de plus embarrassant de voir en plein cour que sa voisine d’en face à un suçon entre les omoplates !
Mais malgré tout ça il ne quitterait plus cet endroit, à moins que sa vie en dépende bien sur.
Le froid commençait à percer sous son épais manteau. Et puis la faim commençait vraiment à le tarauder. Il regarda le soleil levant, dispensant sa lumière orangée sur le parc, avant de quitter le par cet se diriger vers la cuisine.



=> La cuisine