Bilan

Marcus passa les dizaines de porte blindés et entra à la suite des jeunes mutant. Il activa la grande porte et fit découvrir aux étudiant le complexe.
Une véritable maison se tenait dans les souterrains.
On y trouvait une infirmerie, un grand bureau surmontés d'écrans et de commandes, des lits paralèlles , une petite cuisine etc...

Le mutant fit signe aux jeunes de s'installer sur les lits et le mutant fit de même. Il se posa sur le lit et ferma les yeux quelques minutes.

Il finit par bredouiller :

" Pardonnez-moi de tout ceci... Je n'aurais pas dû vous livrer à cette attaque. Vous auriez été plus en sécurité ici... "

Yasha avait terriblement honte de s'être fait rattraper et immobiliser si facilement. Si Yossuah n'avait pas été là, elle aurait été mal barrée.
Sa première journée avait été agitée... Elle avait créé cinq monstres quasiement d'affilé, on lui avait tiré dessus, elle avait été capturée, elle était passé à travers un mur... Et elle n'avait plus ses calmants. Elle recommençait à être en manque et, en plus elle avait envie de vomir...

"On s'en est pas trop mal sortit, je crois."

Ô miracle ! Elle venait de faire une phrase de NEUF mots ! Elle détacha le fusil d'assaut qu'elle avait toujours sur son dos et le posa par terre.

Newton s'assi sur un lit mais n'osait regarder le visage de Marcus. Il ne savait pas pourquoi, mais ce qui c'était passé dans le parc le génait beaucoup.

Il tourna alors la tête vers son Yoss.

" Ca c'est jouer de la mitraillette! Chapeau!"

Après avoir rammassé son skateboard, le jeune mutant avait rejoint ses camarades. Il avait envers marcus une certaine peine. Il avait l'air abattu comme jamais.

Quand newton lui adressa la parole, yossuah retrouva son sourire et prit un air faussement modeste.

" Tu sais, il suffit de regarder la télé ! "

Et lorsque yasha parla, yoss ouvrit de grands yeux ébahis et bredouilla avec une pointe d'ironie dans sa voix :

" Tu parle ! Trop fort !! Moi c'est yoss ! "

Marcus tenta de sourire légèrement aux adolescents.

" Vous vous êtes débrouillés comme des mutants accomplis. Je n'aurais jamais imaginé ceci de vous...
Quoiqu'il en soit, je suis fier de vous ! "

Marcus se leva difficilement, appuyant toujours sur sa plaie pour éviter une complication. Il fit quelques pas totu en réfléchissant.
La situation méritait un éclaircissement. Les autres devaient être mis au courant. Du moins Malicia.

Il regarda alors les jeunes élèves présents et son regard se fixa sur Yossuah.

" Yoss, tu as l'air le moins mal en point de tous. Et si tu as encore assez d'energie pour courtiser subtilement mademoiselle, je te prierais de bien vouloir me rendre un service. "

Marcus se rapprocha de yoss et reprit sur un ton plus sérieux :

" Je veux que tu aille à l'institut Xavier. Rentres par tout les moyens et va voir Malicia. Rammènes-la ici le plus rapidement possible.
Ne dis rien de plus. Pas besoin d'ébruiter tout ceci. "

Puis, il ajouta ave une pointe d'amusement :

" En tant qu'émissaire, je te conseillerais de te changer. Tu as du sang sur ton jean ! "

"Mademoiselle ,vous allez bien ?" demanda Marcus d'un air inquiet.
Il alla près de la jeune fille et reprit :
" Je vous ai souvent vu prendre ces médicaments... si vous permettez, j'y jeterai un oeil pour voir si je ne peux pas faire quelque chose pour vous...
Enfin si vous m'expliquer ce que vous avez !! "

Yasha haussa les épaules.

"Des calmants... J'en prends depuis l'âge de 13 ans... Ça aide à... Garder le contrôle..."

Ça faisait un petit bout de temps qu'elle était accroc. En même temps, on ne lui avait pas laissé le choix. Depuis sa sortie de la cave, on l'avait bourrée de cachets...

Marcus releva la marque et le nom du médicament et conclut :
" Je me pencherais sur la question..."
Bien, reste que Malicia arrive...

Le regard de Marcus s'assombri, sa voix se fit plus triste :

" A votre avis ? Tout simplement parceque nous sommes ce que nous sommes...
Ils n'ont jamais rvaiment enterrés la hache de guerre ! "

Newton avit écouté avec attention la réponse de Marcus. Décidément, il avait fait le bon choix en entrant à la confrèrie. Qui serait assez dingue pour protéger des types qui vous agresse à coup de mitraillette sans raison. Une question lui brûlait malgrès tout les lèvres.

" Marcus, avez-vous déjà eu des histoires avec ce millitaire qui semblait vous avoir comme cible principale?"

Marcus détourna le regard quelques instants avant de répondre lentement :

" Oui... il s'agit du colonel Mallone. Un militaire fou qui souhaite l'extermination totale des mutants.
Il n'en est pas à sa premièr victime, croyez-moi ! "

"Dans ce cas, il faudrait s’en débarasser."

Fit froidement Yasha. Cet homme... Mallone... Si il haïssait les mutants, alors il était une menace pour elle aussi. Tout ce qui la menaçait, elle le détruirait. Parce qu’elle voulait voulait vivre. Malgré tout.
Elle rechargea son revolver. Elle avait vu des millitaires le faire, elle avait mémorisé.

Marcus semblait réfléchir et il finit par répondre à la jeune fille :

" Cela finira par être fait. Mais il nous faut être patient.
Il me faut d'abord avoir l'avis de Malicia... "

Malicia arriva enfin dans la salle. Elle jetta un bref regard à la décoration puis son regard se planta droit sur Marcus. Un sourire apparut sur ses lèvres.
"Celà faisait longtemps mon cher. Quel dommage de se revoir dans ses conditions..."
Son sourire se fit plus provocant et elle s'avança dans la salle. Elle s'arrêta non loin de marcus.

Newton observait Malicia et marcus et tendait 'oreille pour entendre le moindre mot de leur conversation. Les évênement de la nuit l'avaient perturbé, mais il savait une chose: les humains devraient tôt ou tard payer... ou au moins ce millitaire.

Marcus lui ne souriait pas du tout. Il s'avança encore un peu et lui répondit :
" Il est vrai que les circonstances ne sont pas des meilleurs... "

Le mutant se dirigea vers une porte qu'il ouvrit. Elle donnait accès sur une pièce entièrement vitrée, visible par tous, mais totalemet insonorisée.
" Je t'en prie... "

Une fois les deux mutants à l'intérieurs, Marcus s'adossa contre une vitre et commença avec une voix triste :

" Je pense que tu te doute de ce qui viens de se passer... "

Malicia suivit Marcus jusqu'à la petite salle. ELle y jetta un regard rapide et se plaça face aux vitres, tournant ostentilement le dos à Marcus.
"J'en ai une idée oui, j'ai vu l'arme.Cependant..."
Elle se retourna et planta son regard droit dans celui de Marcus.
"Cependant ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ils ont attaqués maintenant et en si grand nombre. C'est étrange. Je les ai connus plus prudents."
Son regard semblait scrutait celui de Marcus comme pour y lire ce qu'il lui cacher au fond de son âme.

" Ils ne pensaient pas trouver tant de résistance...
C'était une frappe destinée à tous nous tuer ! Ce n'était pas des fléchettes comme dans le temps !
Mais des balles... "

Marcus montra alors la plaie à son épaule à la jeuen femme.

" Mes élèves ont faillit y passer. Et moi aussi si Newton n'avait pas été là. "

Son regard devint inquiet. Elle s'avança vers Marcus, posant les doigts près de la plaie.
"Tu ferais mieux d'aller à l'hopital, on ne sait jamais si la plaie s'infecte."
Il y eut un petit silence pour Malicia s'écarta quelque peu et reprit.
"Oui c'est une déclaration de guerre. Mais faite par une organisation privée sous les ordres du président il est vrai. Ne prends pas cette attaque comme une offense des humains envers les mutants."
Cependant il y avait quelque chose qui génait Malicia.
"Il y a quelque chose qui ne va pas. Mallone n'aurait jamais attaqué sans être sure que vous soyez affaiblis. Pourquoi as t'il attaqué aujourd'hui? Je ne comprends pas. As tu fait quelque chose qui lui aurait prouvé qu'il pouvait attaqué en toute sécurité?"

Marcus se retourna et répondit :
" L'hopital ! Pour qu'on m'assasine dès que j'ai le dos tourné ?
Si les hommes ne parvienent plus à se contrôler entre eux, c'est à nous de leur dicter leur conduite.
Je ne sais pas la raison pour laquelle il a choisie cette date précise. Nous étions peu nombreux, mal préparés...
Mais rien de spécial à signaler. "

Il s'approcha alors et reprit :

" Tu prendra garde à tes élèves ! Ils risquent autant que les miens... "