Roullement... Gachette... ... ... BANG.

Roullement...
Gachette...
...
*Clic*
Assise dans une chambre d'hotel, la sombre mutante attend, jambes croisées. Ses doigts sombres viennent picorer dans les balles posées sur la table. Un coup de poignet suffit à ouvrir le barillet où une balle est déjà présente. Le nouveau projectile vient boucher un des trous, avant que le barillet soit de nouveau remis en place. Les yeux flamboyants de la mercenaire nagent dans le vague, pointés sur l'unique fenêtre de la pièce. Sa main armée se relève un peu, tendis que le canon du revolver se pose sur la peau d'ébène, sous la mâchoire. Un magnifique revolver légué par un chef mafiosi.
Mort.
Ses doigts se posent sur le barillet.
Roulement...
Gachette...
...
*Clic*
Le regard perdu d'Impact change de position. Détaillant la fenêtre dans son ensemble, il vient tomber sur la table, où les balles s'éparpillent. A côté, tout juste une seringue, une petite cuillère et une bougie. Une autre balle est recueillie, pincée entre deux ongles, avant de finir à son tour enfermée dans le barrillet. La mâchoire féminine ressent à nouveau la morsure froide du canon.
Roullement...
Gachette...
...
Téléphone.
La mercenaire décroche de sa main libre, et va porter le portable à ses oreilles. La voix qui répond est douce et calme.

"Allo ?"
"C'est quelle chambre ?"
"Chambre sept."
*Clic*
"Bougez pas hein, j'monte."

La porte est déjà entre-ouverte de toute façon. Revenant à son occupation première, la sombre mutante rajoute une balle à son arme. Quatre balles et deux trous. Accomplissant malgré tout le rituel, inlassablement, Cindy pose le canon sous son menton.
Roullement...
Gachette...
...
La porte grince. Un homme rentre, apportant une malette de cuir noir. Son costume-cravate est trop beau pour être honnête. Il semble surpris de voir Impact dans une telle position, complètement captivée par le vide, avec un canon posé sous la mâchoire. Il tousse, sourcils froncés, la faisant tourner le visage vers lui. Leurs regards se croisent.

"Ne..."
BANG !

Un corps s'effondre, faisant revenir un parfait silence dans l'immeuble. Se levant de sa chaise, la sombre mutante s'approche d'un pas tranquille vers le cadavre du beau mafiosi étendu par terre. Ses rangers coquées font un bruit spongieux en s'étalant dans la marre de sang naissante. Ses mains d'ébène fouillent sans gêne aucune le costume et les poches, concervant le portefeuille, après avoir rangé le revolver fumant à sa ceinture. Elle recupère ensuite la malette, essuyant son rebord tâché de vermeille avec la cravatte du mort. Petite vérification du contenu, et on est partit...

Invité

Les yeux de Wilhelm s'ouvrirent aussi rapidement qu'un projecteur s'illuminerait, regard assassin et inhumain, de monstre, se trouvant en position verticale, pointé en direction du plafond. Un coup de feu, il avait entendu un coup de feu dans la chambre voisine. Vision de morts, cris assourdissants de plaintes lui implorant pitié venant de le réveiller, des souvenirs de violence et de haine, un véritable chaos ressurgissant aussitôt dans son esprit meurtrier. Il redressa la tête, constatant que ses draps étaient déjà réduits en lambeaux, que toutes ses excroissances qu'il crée avaient déjà complètement déchiré son lit, bandelettes de tissus éparpillées en tous sens... Un râle, un seule et unique gémissement de douleur afin de se relever, ses lames et ses lianes organiques dont il n'a absolument aucun contrôle se rétractant en lui même doucement, lentement pour ne pas se couper à nouveau, il ne sait que trop bien ce que cela fait, toutes ces cicatrices sur son corps en témoignent.

Il se releva alors doucement, assis sur ce lit dont le matelas était réduit en miettes, s'apercevant cette fois-ci que ses vêtements étaient également troués, décousus et déchirés de toute part. Mais de ça, Wilhelm alias Avenger s'en moque, il n'allait tout de même pas se refaire une garde robe à chaque crise, il n'en à de toute façon pas les moyens et pour finir : il s'en moque royalement. Le mutant se leva de toute sa grandeur, ses articulations craquèrent légèrement et il ne put que s'appuyer contre le mur, son bras tendu vers ce dernier, son autre main soutenant son front, visage perdu dans sa longue chevelure d'obsidienne tandis qu'il baissait la tête, soupirant, las de ses vertiges.

Le matriculé secoua alors la tête, reprennant ses esprit, il attrapa un large et long manteau de couleur grisâtre et sombre, limite ne trainait-il pas au sol, vêtement muni d'une large et imposante capuche. Wil l'enfila sur ses épaules, jettant un dernier coup d'oeil à cette chose qui lui servait tout à l'heure de lit... Soit on le prendrait pour le fou qu'il est, soit on le prendrait pour le mutant qu'il est... à choisir : autant partir. Et c'est pieds nus qu'il quitta sa chambre d'Hotel, se dirigeant vers la source du coup de feu sans peur ni frayeur. Pourquoi ? l'idée d'exterminer un gros bras de type Humain se permettant de faire son job d'exterminateur lui plait tout simplement.

Dans le couloir il faillit tomber nez à nez avec une mutante à la peau noire, mais le vengeur n'en fut pas troublé, un véritable j'enfoutiste alors qu'elle quittait l'établissement. Wilhelm posa sa main sur la porte, l'ouvrant grande ouverte, ne s'attardant pas à la refermer derrière lui... L'homme marcha dans ce qui se devait d'être un petit hall d'entrée, le pas de la porte du moins vu l'etroitesse des chambres de cet hôtel et vit ce cadavre de mafioso en costume cravate étendu au sol, tué par balle vu la plaie. Là encore il ne semblait ni choqué ni interpellé tandis qu'il posa sa grande et étroite capuche sur la tête, créant une pénombre sur ses traits aussi ténébreux que la grande faucheuse. Il se permit d'arracher la cravate à son propriétaire réduit à l'état de cadavre et de la dissimuler dans son imposante veste, agrippant le défunt par le pied, le traînant derrière lui, trainée écarlate s'étendant sur le sol à chacun de ses pas. Wilhelm quitta la pièce. Il descendit les escaliers tout à son aise, assez vite que pour ne pas se faire trop distancer par Impact cependant, la tête du maccabé se cognant à chacune des marches dans un bruit écoeurant d'os heurtant ce bois dur. Arrivé à l'accueil il souleva le mafioso, l'empoignant par le col et le déposant lourdement sur le comptoir, tête vers le bas, ses pieds touchant à peine le sol, poids mort complètement à la merci de la gravité.

"Rien à déclarer" dit-il à la réceptionniste, cette dernière terrifiée, sur un ton neutre et glacial, déposant ses clés sur ce même support "si ce n'est..."

Avenger le regarda droit dans les yeux pendant quelques secondes qui auraient bien pu parraître une éternité pour l'Humain. "Que tu m'accompagne" soudain ! il l'attrapa par la crinière derrière sa tête d'un geste aussi vif que précis et tira comme un forcenet pour lui exploser la tête sur le comptoir !! son nez se brisa en mille morceaux, écrasé sous la puissance du choc ! une fois, puis une deuxième fois et encore une troisième fois ! défigurant complètement sa pauvre victime égratiniée de partout s'exclamant par de douloureux "Hiiiii !!!" à chacun de ses 'crashs', lui administrant pour terminer un coup de coude aussi foudroyant que son premier geste belliqueux dans la nuque, achevant la jeune demoiselle, à présent dans un état plus que comateux, pousant des gémissements plaintifs presques inaudibles, l'attrapant par le cou avant qu'elle ne s'écroule par terre comme une marionette désarticulée derrière son siège... Il l'extirpa de derrière ce rempart, obstacle entre eux deux, et de la poser ensuite sur ses épaules, le ventre de la demoiselle tout contre ses trapèzes, sortant ensuite de l'hotel, une nouvelle victime entre ses griffes en ce beau début de journée enneigée.

{>> à la suite d'Impact ou confrérie, on verra =) }

A peine à-t-il passé le seuil de la porte, que Wilhelm sent le canon d'une arme se poser sur sa tempe... Les secondes s'écoulent, lentement, semblant durer une véritable éternité. Dans le revolver, il n'y a que trois balles, sur six, mises au hasard. Une chance sur deux d'être mortelle au jeune homme. Jeune homme qui, d'ailleurs, ne peut clairement voir que c'est Impact qui la maintient en joue, obliger de rester de profil. Au terme de ces longues secondes, la voix douce et suave de la jeune femme glisse dans l'air, comme une mélodie lointaine, noyée dans la drogue.

"Ca t'amuse de tuer des gens ?

D'une pression du pouce, la sombre mutante recule le percuteur, dans un cliquetis équivoque. Le temps qu'il réponde, les yeux flamboyants d'Impact naviguent sur la tenue dépouillée du jeune homme, dans une parfaite neutralité.

Invité

Wilhelm s'arrêta net dans son entreprise de sortir au grand jour avec son gibier sur le dos et apeurer tout ce beau monde, là, dehors, ces insectes. Ressentant la froideur d'un canon de revolver sur sa nuque dissimulée sous sa capuche, ses yeux froids couleur de l'ambre s'orientant vers le sol, espérant de tout coeur que la personne derrière lui et qui le menaçait avec une arme à feu était un nouvel Humain à démolir et à pourrir autant que la réceptioniste inconsciente sur ses épaules.

Une femme à en juger par cette mélodie chantant à ses oreilles. Les femmes sont bien plus exquises que les Hommes, bien plus jolies que ces cafards poilus et couillus de 'mecs' juste bon à se faire charcuter. Elles, elles avaient don de faire naître en Wilhelm ce désir mystérieux d'en faire quelque chose de plus beau encore... ou, similaire : de les épargner après leur avoir offert le pire des supplices.

"Il n'y a de réel plaisir dans ce que je fais qu'à les torturer jusqu'à ce qu'ils crèvent seul dans leur lente... lente... lente... très lente agonie..."

Un sourire se dessina sur ses lèvres, regardant en direction du plafond à présent, n'ayant pas encore cherché à savoir qui se trouvait derrière lui.

"Je ne vois aucune autre alternative que :
tu me butes la maintenant alors que je me barre tranquillement moi et ma pute,
que tu te dégonfles comme une pouffiasse sans tripes en appelant les flics,
qu'on baise comme des porcs assoiffés de cul la maintenant tout de suite."

Impact put entendre quelques craquement de chair, ou peut-être d'os, sous cette longue veste bien trop large pour le jeune mutant, ce qui le fit grimacer alors qu'il résistait, ses pupilles se dilatant anormalement, baissant la tête tandis qu'une chose étrange se produisait : La mutante à la peau noir put constater que quelque chose serpentait sous ses habits, créant bosses mouvantes sous la surface du tissu au niveau du creux de son dos, bizarreries encore cachées par sa veste. Transpirant presque, il tourna son visage sur le côté, de profil, regard en coin pour son interlocutrice qu'il ne pouvait qu'à peine dicerner.

"Je me suis fixé un but, dégage ou tir, à moins que tu ne préfères le sale gout de mes crocs sur tes lèvres."

Avenger ne parlait pas de la bouche de la mutante, bien sûr que non, si elle venait à regarder plus bas encore, son regard pouvait être interpellé par d'étranges mouvement au bas de sa longue veste : deux horribles créatures engendrées par le matriculé, pantins de sa chair souriaient sournoisement de leurs dents acérées, semblant convoiter l'entre jambe d'Impact, sans doute prêt à bondir tandis qu'une petite vaguelette de tissus, une de plus, laissait envisager que d'autres suivraient.

*Clic*
Le percuteur n'était pas en face du bon trou... mais Impact avait tiré. Il n'y eut un flottement d'une seconde entre ce bruit et l'assaut de la sombre mutante. Wilhelm, avant d'avoir pu faire quoi que ce soit, sentit une paume féminine frapper son dos. La frappe ne pouvait pas être jugée réellement violente, mais l'onde de choc qui s'en propageait, elle, était puissante. Tout autour du point d'impact, l'air s'écrasait sur le dos masculin en ondulant, dans un bourdonnement caractéristique d'air soumis à une trop forte pression. Moins d'une seconde après, le mutant ne touchait plus le sol, propulsé par la puissance du choc, envoyé dans les airs à une vitesse phénoménale. La seule chose capable de l'arrêter fut le mur d'en face, sur lequel il s'écrasa avant de retoucher le sol...
Le temps de redresser la tête et de voir qui était cette fille...
Impact, une jeune femme à la peau d'obsidienne, vêtue d'un blouson de cuir façon motard, par dessus un simple débardeur rouge. Pour le bas, un jean moulant ainsi que des rangers tâchées de sang. Sa silhouette, féminine, tout à fait alléchante.
Son regard. Deux braises flamboyantes.
Elle porta sa main à son révolver, faisant rouler le barillet, avant de pointer de nouveau l'arme dans la direction, de Wilhelm, sans une once d'hésitation. Mais comment savoir si le percuteur se trouvait ou non en face d'une balle ? Calmement, la jeune femme reprit la parole :

C'est avec des abrutits dans ton genre que les gens ont peur des mutants. Et parce que les gens ont peur que j'peux pas me ballader tranquillement sans que les gens changent de trottoire...

Invité

Wilhelm écarquilla les yeux alors qu'il entendit le percuteur du revolver claquer sur du vide, haine s'accentuant de secondes en secondes, prêt à riposter, se retourner tout en lui octroyant le coup-de-pied de sa vie en plein visage ! Mais il ne pu, sentant la paume de la mutante qu'il prenait pour Humaine, air se comprimant en son dos pour l'expulser bien loin devant en direction du mur ! Argne au coeur et colère explosive, Avenger porta ses avant bras devant lui afin de se protéger. Sa veste grande ouverte sur son corps dissimulé sous ces lambeaux de tissus qui lui servaient d'habits déploya une pluie de pantins organiques vers l'avant, créatures amorphes aux dents tranchantes et aux griffes effilées, afin d'amortir sa chute, vingtaine de petites mains poussant sur la parois de ce qui devait être le point d'impact où le visage du mutant devait s'écraser. Ses bestioles s'écrabouillèrent les unes sur les autres pour épargner leur marionetiste, leur maître, Wilhelm. Quant à sa victime, elle fut projetée également sur le côté, allongée au sol, dans les vapes, son nez pissant le sang, tâche vermeille allant en grandissant sur le sol.

Le matriculé se redressa ensuite, indemne heureusement, se retournant violement, ulcéré vu les traits crispés de son visage, toutes ces créatures autour de lui : sur ses épaules, agrippées à ses bras, ses jambes, rampant par terre, semblant grouiller de partout, attendant sans doute l'ordre de pouvoir charger.
Oh mais surprise... une mutante... traitresse à la peau noire, un noir uniforme qu'aucun Humain ne pourrait jamais avoir, aux formes envoutantes, certes, mais son arme lui fit bien vite oublier ce petit détail, préférent pour le moment s'attarder sur ce sang impregnant ses rangers.

"Bla-bla-bla-bla, pauvre, pauvre petite mutante rejetée par l'homo-sapiens ! Et le type là, sur le comptoir, c'est pourtant ton oeuvre n'est-ce pas ?" regardant en direction du mafieux sur le comptoir. "Ils avaient peur depuis le début, dès qu'ils se sont apperçus qu'il en était terminé de leur stupide race inférieure à la nôtre. Nous n'avons toujours été considérés que comme des cafards, ces parasites évoluant sans cesse et qu'il leur faut pulvériser, rien de plus. C'est la même chose, sauf que pour moi, c'est pas l'adaptation qui me sauvera, mais l'extermination du problème."

Comme d'habitudes et lorsque ça lui prends, il était facile d'apercevoir des plaques se former sur sa musculature athlétique, plaques verdâtres, virant au noir par moment. Elles n'avaient aucune propriétés défensives mais cela indiquait que son pouvoir prenait plus de place encore dans son esprit... jusqu'à un possible pétage de plomb. Tout cela tandis que des lianes organiques et épineuses agressaient sa peau, s'enroulant autour de ses membres. C'est bien la seule chose qu'elles puissent faire de toutes manières.

"Pourquoi tant de considération pour des gens prônant l'indifférence lorsque tu les croises ? tu vas me tuer pour sauver cette salope, là, par terre ?" indiquant la réceptionniste étendue au sol d'un mouvement du menton "je te la laisse si tu y tiens, elle à déjà bien dégusté et il y en a plein d'autre qui n'attendent que moi dehors.
Mmmh... quoique tu devrais peut-être lui mettre une balle non ? tout ça va se savoir si elle survit, ça ne servirait pas ta quête de trottoirs paisibles et souriants."

Wilhelm semblait de moins en moins agressif à la fin de son petit discours. Peut-être par ce qu'il trouvait tous dialogues inutiles ou qui sait quoi d'autre encore, personne ne l'écoutait, tous se braquant sur leur opinion, même lui. Quoique c'est peut-être parce qu'Impact est mutante, qu'il n'a aucune raison de l'égorger si ce n'est que par instinct de survie.

Avenger la regardait dans les yeux, tentant d'anticiper son prochain mouvement. Y aurrait-il une seconde tentative de l'abattre ? La prochaine fois, elle pourrait bien avoir une petite surprise, Wilhelm ayant sa petite idée du comment survivre à une salve de balles, d'autant plus que le barrillet ne peut que contenir un maximum de 6 projectiles : elle avait tiré une fois dans le vent, et une fois sur le maccabé mafioso, reste un maximum de quatre balles si l'arme n'avait servit à rien d'autre, trop peu pour venir à bout du plan de Wil.

"Tu ne préfère pas boire un verre ? J'aime ton blouzon."

Oui, il est du genre j'enfoutiste, balançant des phrases qui n'ont absolument rien à voir avec l'instant présent.

Le sourcil blanc se soulève, face à la réflection de Wilhelm. Ses yeux flamboyants restent braqués sur le mutant criminel, autant que le canon du revolver. Le court de sa pensée, brumeux, semble échapper à la belle mutante. Prisonnière des substances psychothropes qui parcourent ses veines, Impact ne répond pas. Elle baisse son arme, avant de faire voguer son regard jusqu'à la pauvre victime de l'homme, vitreux, absent... A quoi pense-t-elle en voyant cette femme inconsciente ? Comprend elle seulement ce qui se passait ?

"T'as raison, je m'en branle..."

Sa voix reste pourtant toujours aussi douce et calme, marquant un contraste frappant avec la réalité glauque et sombre qui l'entourait. Avec ce même calme froid et placide, la mercenaire range son pétoire à sa ceinture. Toujours perchée sur son nuage, elle tourne le dos à Wilhelm, pour s'éloigner d'une démarche tranquille vers l'une des ruelles sombres. Est elle un de ces défenseurs de l'humanité qu'on trouvait si souvant à l'Institut ? Ces preux et vertueux héros pour qui une vie humaine est le bien le plus précieux qui puisse exister... ou est elle du côté des bourreaux ? Ceux qui se placent en ennemis de leur propre genre, sous prétexte d'une pseudo supérioritée due à quelques mutations génétiques. Leur passé douloureux est souvent une excuse pour se battre, quand ils n'assument pas leur propre sadisme. Ou bien aucun des deux...
Simple âme perdue dans un monde chaotique.

Simple femme désirant vivre sans devenir le pion d'idéologies n'étant pas les siennes. Wilhelm peut facilement la suivre, vu sa vitesse de déplacement... N'empêche qu'elle s'éloigne de cet homme avec une magistrale indifférence, pour bientôt disparaitre.

Invité

La tuer maintenant ? l'étouffer sous une masse de pantins sanguinaires alors qu'elle lui tourne le dos ? Lui lacérer la chair à coups de griffes et de crocs, la défigurer, l'éventrer et bouffer ses tripes jusqu'à en terminer par ronger ses os. Voilà quelques bribes des pensées de Wilhelm en cet instant alors qu'Impact rangeait son arme, partant en direction d'une sombre ruelle. Mais quelque chose le retint : c'était trop gratuit pour être envisagé.

Il était heureux pour elle qu'elle s'en moque, s'en foutant éperdument lui aussi, mais tout de même, elle l'avait dérangé pour rien, l'ayant menacer avec son revolver pour des feuilles de choux en fin de compte. Une fois la mutante à la peau noire de Jaïs disparue, Avenger regarda alors en direction de sa victime Humaine de nouveau à sa merci, et évidement, l'attrapa par le col, la soulevant et ainsi la porter une nouvelle fois sur ses épaules, prenant une direction opposée à celle d'Impact. S'intéressant à une quelconque plaque dégout pour s'y infiltrer avec son nouveau jouet et rejoindre, pourquoi pas, la confrérie avec laquelle il avait rendez-vous tout en suivant le nom des rues inscrits parmit les boyaux des "souterrains" de Boston.

{>> confrérie}