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 Sur le palier, fauché et affamé.

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Tsipora
Duncan Newell
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Duncan Newell
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Duncan Newell


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MessageSujet: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyMar 20 Fév - 21:14

Il avait faim. Sensation bien désagréable en plein milieu de l'après-midi, surtout lorsque l'on n'a plus un rond en poche et que l'on n'a rien avalé depuis l'aurore. Enfin aurore... un bien grand mot pour désigner l'heure ridiculement tardive à laquelle le soleil se levait sur Boston en hiver. Mais cela n'empêchait pas l'estomac de Duncan de se tordre honteusement à la seule vue des petits commerces qui jalonnaient les rues et offraient à prix d'or hot-dog et hamburger. Il se serait bien arrangé pour chaparder un ou deux portefeuilles mais il n'aimait guère faire usage de son don en pleine rue - surtout devant les groupes bénévoles d'anti-mutant qui scrutaient les trottoirs, suspicieux - et doutait de sa capacité à faire sans. Le jeune homme ne paraissait pas réellement avenant dans son jean large et élimé et sa veste à la couleur douteuse, et sa gueule angélique surmontée d'une crinière de cheveux emmêlés lui donnait un vague air sauvage de marginal d'un autre temps. Duncan aurait donné n'importe quoi - à quelques nuances près - pour se dégotter un peigne ; ou a défaut, un cornet de fritte.

La démarche légèrement chaloupée, son corps longiligne le faisant paraître plus grand qu'il ne l’était en réalité, le sac en bandoulière battant contre sa hanche, Duncan avait l'allure d'un adolescent fugueur, bien qu'il n'en ait plus exactement l'âge. Le jeune homme leva le nez, jeta un coup d'oeil autour de lui et tourna à gauche, la mine résolut et l'oeil brillant.

Il avait eu du mal à trouver le repère des confréristes - qui s'était révélé être plus proche du centre de la ville qu'il ne l'aurait cru - et avait passé une bonne semaine à se renseigner de-ci de-là, tombant à plusieurs reprises sur quelques personnes peu plaisantes qui avaient eu l'envie de lui faire payer sa mutation. Et excepté un bleu passablement douloureux à l'épaule, il s'en était sortis sans trop de dégât. Mais il avait finit par tomber sur la bonne personne - ce qui était aussi bien, il n'aurait pas tenu deux jours de plus vu l'état de ses finances - et espérait qu'on accepterait de le loger gratis, nourriture comprise. Après tout, un jeune homme vigoureux comme lui, avait besoin d'énormément de calorie. Sucrées et grasses si possible.

Duncan leva la tête et s'arrêta, faisant machinalement quelque pas en arrière pour jauger le bâtiment qui s'élevait devant lui. Grand. Imposant. Classieux. Bien loin des repères sordides auxquels Londres l'avait habitué. Le Boss devait avoir les moyens. Légèrement refroidi, une simple pensée à son propre porte monnaie - vide - le remit cependant sur le droit chemin. Il fit quelque pas, pas hésitant pour un sou, main fourrées dans les poches et sourire aux lèvres, comme un gamin qui découvre un nouveau jouet. Une bouffée d'adrénaline, l'excitation faisant battre son coeur un peu plus rapidement à la pensée de ce qui l'attendait.

"Ça a de la gueule, quand même."
commenta-t-il entre ses dents en jetant un dernier coup d'oeil à la façade du bâtiment.

Puis, une moue capricieuse accrochée au visage - il s'apprêtait à signer, ce qui signifiait que sa liberté de choix s'en retrouverait certainement réduite - il chercha des yeux une sonnette ou tout autre engin s'y rapportant. La porte ne pouvait vraisemblablement pas être ouverte - pas avec les mutants qui se faisaient descendre à tous les coins de rues - et il était certainement repéré depuis un bon quart d'heure par une flopé de machins modernes et ultrasensibles.

Le sourire angélique - après tout il était certainement filmé - il sonna.

[HJ : J'ai trouvé un peu gros d'entrer dans la confrérie comme dans un moulin, alors je suis poli, j'attends mon guide à la porte.]


Dernière édition par le Mar 6 Mar - 17:45, édité 1 fois
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Tsipora
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyLun 5 Mar - 21:53

== > rues de Boston

Tsipora regardait son russe avec un mélange d’inquiétude et d’ahurissement. Il était en plein délire…un moment, elle fut tenter de s’apitoyer sur son sort mais la situation était trop comique. Enfin, pas si comique que cela, il fallait faire abstraction des corps, du sang et de l’opération. Plus tard, quand tout irait mieux, elle se promit qu’elle le taquinerait avec cela.
Mais là, elle avait envie de quitter cet endroit au plus vite. Marcus leur avait laissé son véhicule afin qu’ils rejoignent la Confrérie tandis que lui s’occuperait de faire disparaître toutes traces du carnage.

Elle était peut-être épuisée mais cela ne l’empêchait pas de ressentir une sorte d’excitation en montant sur la motojet. C’était la classe quand même, cela n’avait rien à voir avec une vieille motocyclette, non, c’était puissant, c’était magnifique, magique, sensationnelle…si elle ne se calmait pas, elle risquait de les tuer. Mettre une moto entre les mains d’une écervelée n’était pas la meilleure chose à faire mais vu qu’elle était la seule à pouvoir conduire, ils devraient faire avec. Et Mentat devrait prier tous ses petits dieux pour ne pas que Tsipora se laisse trop enivrer, elle avait eu un excès d’adrénaline pendant la bagarre, et chevaucher la motojet n’allait sûrement pas la calmer. C’était plutôt comme un coup de fouet.

VROUM, VROUM, ...

La motojet feulait. Trop cool. Elle se demandait si elle aurait droit de l’utiliser plus tard, et si non, elle comptait bien en profiter un maximum. Elle fit faire un demi-tour au véhicule avant de les lancer dans le trafic. Elle ne savait pas pour Mentat (ni les autres conducteurs d’ailleurs) mais elle avait adoré. Sa conduite n’était pas parfaite, elle manquait de souplesse, roulait bien trop vite, et il ne fallait même pas parler des virages…Mais elle s’était bien amusée.

Elle avait réussi à les mener, vivants, jusqu’à devant la Confrérie. Elle ne pensait pas y trouver grand monde, elle avait laisser Maillaka, Terry et Yasha ensemble. Peut-être étaient-ils toujours à la salle de contrôle, sinon tant pis. Et puis de toute façon, elle ne savait pas si Mentat était prêt à rencontrer d’autres personnes, quant à elle, elle n’était pas certaine de vouloir présenter Mailaka à Mentat…elle était juste un brin possessive. Aussi, sursauta-t-elle lorsqu’elle vit, un inconnue devant l’entrée. Un mutant ? un ennemi ? un clochard ? elle coula un regard vers Mentat.

" Je peux faire quelque chose pour vous aider ?"


Le ton n’était pas agressif, juste un peu méfiant. Elle regarda le jeune homme tandis qu’elle bombardait de question son amant.

* C’est qui ? un clochard ? une personne du gouvernement ? un fugueur ? sinon j’ai gardé le pistolet, je lui tire dessus puis après on voit ? il est dangereux ? on dirait pas pourtant, il n’est pas grand, je peux même le regarder kif kif dans les yeux sans avoir à lever la tête…*
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Voïd
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyMar 6 Mar - 3:33

Vadim marchait déja depuis un moment. Il ne savait pas exactement depuis combien de temps. Il avait pris l'habitude, lorsqu'il effectuait de longues distances a pied, de laisser vagabonder ses pensées. En ce moment, il pensait a l'avenir.

Chose totalement incongrue dans sa situation. Que pouvait il esperer de l'avenir ? Un etre comme lui méritait simplement de pourrir au fond d'un ruelle, entre les chiens et les rats. C'est d'ailleurs ainsi qu'il vivait depuis qu'il avait quitté ... mieux vaut ne pas y repenser. L'avenir ...

Un mot bien étrange qui passait, repassait entre ses levres, dans cette langue étrangere qu'il connaissait si peu ... la langue de ceux qui lui ont fait ce qu'on lui a fait. Ils parlaient souvent d'avenir, eux aussi. Ils pensaient détenir les clé de l'avenir. Ils pensaient que ce qu'ils lui faisaient etait justifié par l'avenir. Peut etre meme avaient ils raison. Vadim aurait du detester ce mot, pour cela. Mais il en etait étrangement incapable. C'est d'ailleurs ce mot qui lui avait permis de parcourir la moitié de la planete pour échouer dans cette rue.

Mais il fallait penser a autre chose. Pourquoi pas a cette jolie serveuse qui lui avait indiqué en sourriant son chemin, au coffee shop ? Certes, le sourrir etait crispé et on lisait dans son regard a la fois haine et crainte, un dangereux coktail. Mais ce sourir avait tout de meme réchauffé le coeur de Vadim, il l'avait ramené quelque 20 ans en arriere, il avait connu une jeune fille de Tomsk qui lui ressemblait ...

Et Vadim s'etait mis a penser, tout au long de son chemin, a ce qu'il pourrait faire avec cette jeune serveuse. Il l'aurait séduite. Il l'aurait emmené dans les coins sombres ou on peut s'adonner a loisir a tout ce qui nous plait, sans craindre les regards des autres. Ils auraient fait l'amour, et bien plus encore. Puis ils se seraient séparés, amant passionés d'un instant, inconnus l'instant suivant.

Depuis l'avenir, Vadim pensa au passé. Il avait eut plus que sa part de vie trépidante, d'aventure et de bonheur. Il avait laissé sa trace, infime, sur le Monde, meme si pour ce Monde il n'avait désormais jamais existé. Effacé, oublié, il n'avait jamais existé, il n'etait meme plus un souvenir. Etrange pour un homme sans existence de penser au passé, et a l'avenir ...

Et au présent. Le présent, c'est cette moto qui passe a toute alure avant de faire un magnifique dérapage qui passa si pres de tourner a la catastrophe ... Un couple sur la moto. Jeunes inconscients. Mais l'inconscience est une drogue qui tenaillait encore les trippes de Vadim, de temps en temps.

Le présent, Vadim. Il ne s'agit pas d'une simple moto du passé, mais d'une motojet. Et nous ne sommes plus dans les rues de Moscou, mais dans celles d'une ville américaine, Boston. Et face a lui, le terme de son chemin : l'entrée de la Confrérie, telle que les mutants de Vancouver le lui ont décris. Il y avait déja du monde, les deux passagers de la motojet, une adolescente et un homme d'une trentaine d'année, ainsi qu'un autre homme, plus jeune. Ceux ci se parlait. Vadim entendit l'adolescente interpeler le jeune homme, et il en déduit qu'elle faisait probablement partie de la Confrérie, et sans doute, son compagnon également. L'autre n'avait pas l'air de se trouver ici par hasard ...

Il s'avanca encore jusqu'a devenir une évidence pour ces gens. Sa tenue vestimentaire ne laisserait aucun doute sur sa nature, aussi ne s'embarassa t il pas de précautions lorsqu'il s'adressa a eux, dans sa voix lourde et grave teinté d'un accent particulier.


"Bonjour messieurs, mademoiselle ... Je suis ce qu'on appelle un mutant. Quelque chose me dit que c'est vous que je suis venu chercher, ici ..."
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Mentat
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyJeu 8 Mar - 0:32

Il ne se rendit pas vraiment compte des risques du trajet, les écart de tsipora sur la route ne le génait pas, la douleur dans son crane se reverberait comme des échos caverneux. Le vent le remit un peu en état, suffisement pour commencer à réaligner certaines connexions. Tsipora s'en donnait à coeur joie sur la route, il prefera fermer les yeux et se reposer contre elle. Quitte à périr, il préferait fermer les yeux et respirer son parfum. Mentat en profita pour récupérer et faire le point.

Ce qu'il savait du Cercle, et de Fury, et le rôle d'Impact entre les deux... Nom de dieu, l'échiquier de boston tremblait sur ses bases et révélait une nouvelle donne. Féodor devait en parler à quelqu'un, hélas, Marcus était resté en ville et Tsipora. La plonger dans ce nid de vipère n'avait rien de plaisant. Pour ça et pour le tableau, Cindy payerait.

Il eut la maladresse de rouvrir les yeux. Tsipora négociait un passage en force entre camion et une vieille guimbarde. Il se crispa contre elle et referma les yeux tout le reste du trajet. Elle gara la motojet devant la facade de la confrérie. Féodor mit du temps avant de déserrer ses bras de la taille de sa conductrice amazone aux cheveux d'un chatain chatoyant. il consentit à libérer Tsipora dans un soupir qui en disait long. Mais, avec une grande mauvaise foi, il grinça sérieusement.

" J'était certain que tu nous amènerais en vie jusqu'ici ! Alors, c'est cela ? la Confrérie... "

Féodor avait laissé trainer les dernier mots, perplexe, il venait de choisir son camp. Lui qui avait cru pouvoir louvoyer entre tous. Il rejoignait finalement les rangs de Marcus, pour les beaux yeux de la demoiselle, mais aussi parce que seul il avait perdu la main.

Il se rendit compte, qu'il n'était pas encore en état de marcher seul. Les soins de Tsi avaient bien amorti le choc de sa blessure. Mais, Mentat, ne parvenait plus à utiliser ses pouvoirs. Par vagues brutales, la douleur surgissait au point qu'il ne parvenait plus à étendre son pouvoir et qu'il tenait sa psychée par la bride, replié dans sa tour d'ivoire.

Il ne sentait pas assez en forme et detestait cela. Fatigue, douleur, il jeta un regard prudent aux deux hommes sur le perron du domaine Confrériste. Il n'était pas plus chez lui qu'eux. Il n'aimait pas avoir mal et sentir faible. Il laissait à Tsipora le soin de faire l'accueil. Il les salua d'un douloureux hochement de tête. Bien qu'il s'appuya lamentablement sur Tsipora, il était stupidement convaincu de dissimuler sa blessure et son état.
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Duncan Newell
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyVen 9 Mar - 0:46

Tiens. Il avait imaginé qu'une bâtisse aussi spéciale que devait l'être la confrérie, toute pleine de mutants surentraînés et aux sens exacerbés, ne faisait pas attendre ses visiteurs à la porte. Tout louche ou importuns que paraisse être ledit visiteur. Il s'était presque attendu à une sorte de comité d'accueil peu avenant qui l'aurait jaugé de haut en bas, aurait examiné ses dents et mesuré - pourquoi pas - les propriétés de son pouvoir. Un truc de ceux que tentaient de copier ses anciens amis londoniens et qui, ma foi, n'était pas s'en rappeler les simagrées des mutants américains à la télévision.

Mais non. Il avait beau abîmer son doigt sur la sonnerie, on l'ignorait consciencieusement, lui et les bruyants tiraillements de son estomac affamé. Peut-être qu'ils étaient tous crevés, quelque part au fond d'un caniveau. Où dans les geôles du gouvernement. Ou en pleine attaque terroriste. Ahaha. Il était venu jusqu'ici pour rien. Mais à peine cette pensée - que Duncan ne put s'empêcher de juger plaisante - s'imposa à son esprit, que le vrombissement d'une moto mal maîtrisée vint dispersées son -presque- soulagement. Duncan opéra un demi-tour nonchalant tandis que le véhicule dérapait peu élégamment sur le bitume avant de venir finir sa course à quelques mètres à peine de sa personne. Oh. Des gens.

Une fille. Jeune. Un peu trop pour avoir un quelconque intérêt autre que celui de la simple curiosité. Et l'air de n'avoir jamais prit les commandes d'une motojet autre part que sur le parking d'une auto-école. Mais son regard désagréablement fureteur le fixait d'un air interrogatif et le paquet derrière elle commençait à s'agiter. Paquet qui se révéla être un homme, la quarantaine, grand et brun, visiblement mal en point. Etrange couple. Plus surprenant encore, ils semblaient familier de l'endroit - la fille du moins, les yeux de l'homme papillonnaient trop pour qu'on puisse juger quoique ce soit - et semblaient en terrain conquis. C'était lui l'intrus apparemment, et la dame ne cachait pas le pistolet qui battait sa hanche.

Duncan opta donc pour une attitude pacifique - ou ce qui s'en rapprochait le plus - et tint imperceptiblement ses mains loin de son corps pour expliciter. Un sourire, plus sardonique qu'il ne l'aurait voulu, mais par ailleurs tout à fait charmant, éclaira son visage alors qu'il s'apprêtait à répondre à l'offre - extrêmement charitable - de l'inconnue.

On le devança pourtant. Un homme. Ou ce qui en avait l'air. Engoncé dans un long manteau sombre et dissimulé sous d'innombrables couches de vêtements, on ne distinguait pas le moindre centimètre carrés de sa peau, si ce n'est le feu de ses pupilles que Duncan crut entrapercevoir. L'apparence, et tous ce que l'on en déduisait, firent apparaître l'ombre d'une grimace sur le visage du jeune homme. Il n'avait aucune envie de savoir ce qui se cachait sous le tissus, ni les pouvoirs que pouvait bien détenir pareil homme.

"Je crois qu'il a plus besoin de votre aide que moi..."
commenta-t-il distraitement en direction de l'adolescente et de son blessé, sans pour autant quitter des yeux le nouveau venu.

Duncan s'ébouriffa machinalement ses cheveux, qui n'en avait nul besoin, et admit à contre coeur et le nez légèrement plissé :

"On doit chercher la même chose après tout. Vous êtes bien d'ici ?"
Il désigna de la tête le bâtiment sur sa gauche, bien qu'il n'ait nul besoin d'une quelconque réponse. Finalement, jetant une oeillade appuyée à la jeune fille, il ajouta, goguenard :

"Mais je n'imaginais pas qu'on les prenait si jeune à la confrérie quand même..."

Duncan ne chercha nullement à atténuer la note d'ironie avec laquelle il avait conclus ses paroles. Il ne se sentait aucunement d'humeur aimable et ne désirait qu'entrer dans cet affreux immeuble, histoire de pouvoir dire - enfin - qu'il avait fait quelque chose de crédible depuis la... depuis son départ de l'Angleterre.

Il était tout bonnement pitoyable. Ennuyé, il s'adossa contre le mur, l'air passablement contrarié.
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Voïd
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyVen 9 Mar - 2:59

[Hj : je serais absent jusqu'au week end prochain, normalement sans connection internet. Donc n'attendez pas de réaction de Voïd. De toute facon, vu le temps de réponse, ca ne devrait pas trop boulverser le rythme de jeu.]
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Tsipora
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyVen 9 Mar - 20:37

[Ok, Void ]


Bon, de toute évidence, Mentat était trop fatigué pour l’aider. Elle se mordilla la lèvre inférieure, qu’elle était bête, vu ce qu’il venait de subir, il ne risquait pas d’être opérationnel avant le lendemain, et ce, même si elle restait avec lui. Et sa conduite n’avait pas dû améliorer les choses. Remordillements des lèvres, maintenant qu’elle n’était plus sur la moto, les remords venaient l’assaillir. Elle aurait du le ménager un peu plus. Enfin, ce qui était fait était fait. Ils auraient été seuls, elle l’aurait amené directement dans sa chambre et serait allée chercher quelques médocs, demandant de l’aide à Nelson au besoin. Mais non seulement, ils n’étaient pas seuls mais apparemment Nelson s’était absenté.

Si ce dernier avait été, il aurait accueilli les deux personnes présentes et Mentat et elle auraient pu filer. Elle laissa sa lèvres en paix pour détailler encore les nouveaux venus, elle aurait bien aimé qu’un adulte en bon état soit là. Elle ne savait pas trop quoi faire d’eux, ni le petit jeune ni celui camouflé par ses vêtements ne lui inspiraient confiance.

Une idée brillante vint illuminer ses yeux. Et si elle les laissait poireauter jusqu’à l’arrivée de quelqu’un de compétent ? Hmm…mauvaise idée, déjà ils risquaient de squatter devant l’immeuble (ce qui donnait mauvais genre) et en plus elle n’osait imaginer les remontrances de Marcus. Laisser deux mutants qui venaient à eux dans le froid, sur le palier…très mauvaise idée.

« Bon…on ne va pas rester dehors »

L’enthousiaste de Tsipora sautait aux yeux. Elle était aussi enchantée que si elle avait rendez-vous chez le dentiste, pour dire…Soutenant Mentat du mieux qu’elle put, elle passa devant les deux inconnus. C’est là que le petit jeune se permit de faire une remarque. Sur elle, sur son âge. Il ne s’était pas regardé, il n’avait rien d’un patriarche et vu sa dégaine pitoyable (elle se demandait toujours si ce n’était pas un quémandeur de sous…), il n’avait pas trop intérêt à la juger sur son apparente jeunesse.

« Ouais bah, à votre place, je ne me la ramènerais pas trop… »

* quelle peste celui-là ! en plus, il se la raconte de trop ! *

Il ne pouvait pas être sympa comme celui avec son manteau ? Même si ce dernier était étrange, il savait tenir sa langue et se montrer poli, surtout quand on venait demander asile. Elle jeta un regard noir à l’autre avant de continuer son chemin. Elle ouvrit les portes de la Confrérie, une bouffée de chaleur bienvenue les accueilli. Elle ne s’était pas rendu-compte qu’il faisait vraiment froid dehors et nuit ! comme le temps avait filé, le matin même, elle était dans ce même hall, en compagnie de Yasha, Mailaka et Terry. Les deux derniers étant aussi nouveaux venus. Et Nelson n’avait pas été là non plus pour les accueillir…

« Entrez… » dit-elle en laissant la place pour qu’ils puissent entrer.

Il y avait un siège dans le hall, peut-être que Mentat désirait s’asseoir un peu. En attendant, la Confrérie semblait vide, ce qui voulait dire qu’ils étaient à sa charge jusqu’au retour de Marcus ou de Nelson. Ok, elle n’avait plus qu’à se conduire comme une parfaite maîtresse de maison, bon gré mal gré. Elle effaça l’air revêche qu’elle avait du adopter et leur fit un merveilleux sourire, éclatant et chaleureux..

« Bienvenu à la Confrérie ! j’ai bien peur d’être la seule ici pour vous accueillir. Donc euh…vous êtes mutants ? mais oui, suis-je bête…humm…faudrait me dire quelles sont vos capacités, pour que je les transmette…»

Ca, c’était un gros mensonge. C’était juste sa curiosité qui revenait au grand galop.

« Et puis…peut-être que vous avez faim ? »


Elle ne savait pas si Mentat avait faim mais elle comptait bien lui faire avaler quelque chose, et pour elle aussi, cela lui redonnerait des forces, et si ces forces reviennent, elle pourra encore le soigner…un tout petit peu.
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptySam 10 Mar - 3:17

Le russe s'appuyait sur sa douce, sans trop se soucier des discussions autour de lui. Privé de son pouvoir télépathique, il desesperait commme un homme brusquement privé de la vue. Si, la jeune femme n'avait pas formé une présence chaude et rassurante cintre sa hanche, il aurait surement sombré dans la folie. La douleur le taraudait comme un aiguillon.

Tsipora l'avait sorti des griffes des soldats. Elle l'avait soigné et ramenée jusque là. Il se redressa tant qu'il put pour la soulager. Il jeta un coup d'oeil au jeune homme qui attendait devant la porte comme une âme en peine. Un autre à celui qui evanit d'arriver et se dissimulait osus des couches de tissus pire que la momie. Les yeux froids et noirs du russe détaillerènt les deux hommes, s'il ne disposait plus de ses antennes télépathiques, il n'avait rien perdu de sa prudence et de son don d'observation. Ces deux là cherchaient refuges à la confrérie.

Le visage du russe, profil de rapace, avait un teint cireux, sur ses lèvres fines, ill sentait la sueur perler. La peau tirée, la fièvre au front, il souffrait, pourtant le feu de ses yeux brillait d'un éclat inquiétant. Féodor sentit contre son corps, la tension de Tsipora devant l'entré en matière du jeune sur le perron. Mais, comme le demoiselle cachait une fabuleuse faculté d'ignorer ce qui la génait et de sauter du coq à l'ane, mentat en profita pour s'assoir lourdement dans un dezs fauteuil du hall et libérer la belle.

Il grinça à l'attention du nouveau venu à la langue trop pendue.

" Je m'appelle Mentat. Et vous, monsieur...? "

Impénétrable, hormis la douleur qu'on voyait sourdre par vagues dans ses yeux. Il était près à les suivre n'importe où. Mais, le jeune homme qui leur faisait face l'intriguait, quand à son compagnon silencieux et couvert de bandes, guère moins.

il rajouta pour Tsipora, dans un sourire compatissant.

" Je doute que la nourriture puisse quoi que ce soit pour moi. Mais, boire un verre pour me remettre... "
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyDim 18 Mar - 2:20

La fillette n'avait guère apprécié - mais c'était bien le but, ou à quelque chose près - et Duncan ne prit pas la peine de relever lorsqu'elle lui répliqua vertement qu'il n'était pas en position d'ironiser. Elle le lui fit savoir avec moins d'élégance, évidemment, mais le principe était le même. Sûr qu'elle devait se sentir un brin supérieure à sa pauvre personne, avec le blessé dont elle semblait être l'infirmière attitré et sa connaissance du lieu dont elle était une habituée. Duncan, pour sa part, la trouvait assez loin du concept des super-mutants de la Confrérie se dressant contre le gouvernement - comme on les chantait en Europe - et pas réellement intimidante, pour ne pas dire pas du tout.

Il suivit le petit groupe à l'intérieur de la grande bâtisse, appréciant le confort apparent du grand hall. Silencieux et propret, il affichait une certaine modernité, et il semblait évident que le propriétaire des bâtiments de la Confrérie était à la tête d'une petite fortune. Le gîte serait assuré, et il y avait de forte chance que le couvert le soit aussi. Joie. Mais son estomac torturé devrait attendre, la demoiselle ayant apparemment décidé de prendre son rôle d'hôtesse au sérieux. C'est avec un sourire publicitaire qu'elle leur servit quelques paroles de bienvenues, assez inutiles au vu de la situation.

Si la demande de l'adolescente de lui révéler les propriétés de son pouvoir lui arracha un haussement de sourcil goguenard - explicitant son scepticisme quant à l'utilité d'une telle révélation - et l'assurance de lui faire une démonstration une fois les présentations terminées ; Duncan fut plutôt interpellé par la question qui suivit. Réaction misérable du à son état qui l'était tout autant.

Cela n'avait cependant aucun effet sur l'apparente tranquillité et la dérision tape à l'oeil dont faisait preuve le jeune homme. Pour chasser cette vague amertume qui persistait au fond de sa gorge, Duncan choisit de répondre à l'homme blessé que soutenait la fillette, et qui lui paraissait bien plus digne d'intérêt : de carrure certainement impressionnante lorsqu'il était en bon état, les traits de son visage étaient durs et le front fiévreux. Il offrait un saisissant contraste avec son infirmière et Duncan était curieux de connaître le détail et la puissance de ses capacités. Car avec un nom pareil, il était difficile de s'égarer sur le principe fondamental du pouvoir du mutant. Russe, si l'on en croyait l'accent qui persistait dans sa voix sifflante.

"Duncan. J'm'appelle Duncan."

Il lui sembla inutile d'ajouter son nom de famille. Inutile et agaçant. Le prénom serait largement suffisant. Il ne se prétendit pas non plus enchanté de cette rencontre ; ne voyant pas l'utilité de mentir. Car il n'était pas enchanté de se trouver au beau milieu du hall de la Confrérie. Et il l'était moins encore de perdre son temps entre une adolescente fière, un homme à l'agonie et un compagnon d'infortune pour le moins anonyme.

Les mains toujours enfoncées dans les poches de son jean, il observait pourtant - légèrement penché en avant - le blessé avec une certaine attention. Le regard interrogateur et curieux, il demanda, la tête légèrement penchée de côté :

"Que vous est-il arrivé, si je ne suis pas indiscret ?"

Duncan avait adopté le vouvoiement d'instinct, sans se poser de question. Trop orgueilleux pour courber l'échine, cela ne l'empêchait pas de faire preuve de la plus basique des politesses avec ses aînés ; ou seulement ceux qu’il jugeait respectables - ou dont la sympathie pouvait se révéler utile. Et cet homme affaibli qui ne se plaignait guère, lui faisait sur le coup, plutôt bonne impression. Pour l’instant, du moins.
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyDim 18 Mar - 16:10

Corbeau venait de la ville, il était venu à pied, il marchait depuis plusieurs minutes sur ses ampoules, elles venaient d'éclater.Il jetait des regards volatiles aux alentours, il se laissait guider par son instinct, et il scrutait l'ombre.D'après ce qu'un ivrogne lui avait dit dans un bar "La Confrérie ne devait plus être très loin.Heureusement qu'il avait son paquet de clopes qui l'accompagnait.

Au fur et à mesure qu'il avançant, il put distinguer le portail, il y avait plusieurs personnes devant.Sans doute des élèves de la Confrérie si il ne s'était pas gourré...

*T'ain c'est quoi tout ce peuple...Pff j'éspère que c'est la Confrérie..J'ai besoin d'une bière et d'un lit...*

Il avanca clope au bec, le regard fixe, et le visage dissimulé sous sa cagoule, on pouvait entendre le bruit du pus à chaque pas qu'il faisait.

"C'est ici la Confrérie ?"

Il était arrivé à hauteur des individus, il les dévisagea tous, se méfiant de chacun.Il tira une latte sur sa clope, il attendait leur réponse.
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyMar 20 Mar - 4:44

Lorsque la jeune fille accepta enfin de les faire entrer, Vadim suivit sans commentaire. Il se contenta d'un simple "non, merci, j'ai mangé avant de venir" lorsqu'elle leur demande s'ils ont faim. Il se garde bien de répondre, en revanche, lorsque celle ci évoqua leurs "capacités". Une jeune fille parle beaucoup ...

Il remarqua que l'homme qui l'accompagnait bougeait avec difficulté. Il avait l'air de s'etre battu, et il etait peut etre gravement blessé, mais cela ne l'empecha pas d'engager la conversation avec le jeune homme. Il apprit que les deux hommes, tout comme lui, n'était pas familier des lieux. Il apprit leur nom, et meme, a entendre l'accent de l'homme blessé, qu'il était probablement d'origine slave, peut etre meme russe. Interessante surprise ...

Il l'observa avec plus d'attention. Il avait l'air d'un homme mur, dur, qui avait suffisament roulé sa bosse. Un homme habitué a prendre sa vie en main. Un homme qu'il faudrait observer attentivement.

Le jeune homme, quant a lui, prit presque naturellement une attitude de soumission envers cet homme. Il est vrai que la différence d'age avait son importance ... Mais c'en etait pas moins révélateur.

La jeune fille semblait débordée. L'arrivée de deux intrus ici l'empechait de s'occuper de son proteger comme elle le souhaitait. Elle aurait encore plus a faire, car un nouvel arrivant se présenta devant le hall. Il masquait sa figure par une cagoule, et Vadim se tendit aussitot, méfiant. Immédiatement apres, il songea avec un petit rire interieur que lui meme dissimulait l'ensemble de son corps, par necessité.

Vadim s'approcha de la jeune fille, la seule qui devait connaitre les lieux visiblement. Il lui parla de sa voix de basse a l'accent prononcé :

"Mademoiselle, sans vouloir vous vexer, vous n'avez pas vraiment l'aspect d'un responsable de la Confrérie. Pouvez vous savoir ou on peut en trouver un ? On m'a parlé d'un certain ... Marius, je crois."
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyMer 21 Mar - 21:42

Tsipora regarda tour à tour son beau petit monde. Elle ne comprenait pas pourquoi Nelson n’était pas là, elle supposait que lui aussi avait une vie privée mais elle aurait appréciée qu’il s’éclipse une autre fois. Elle n’était pas loin de se sentir débordée, elle pouvait gérer la venue d’une personne mais pas de tous. Elle se fit cette réflexion lorsqu’un énième inconnu fit son entrée. Il portait lui aussi une capuche, à croire que c’était devenue une mode. Quoiqu’il en soit, il était logé à même enseigne que les autres, il lui inspirait de la méfiance.

"c’est ici..."

lacha-t-elle finalement, toutes traces d’amabilités ayant quitté ses traits. La fatigue qui l’avait quitté plus tôt revenait au triple galop. Et avec celle-ci, son mal de tête et sa mauvaise humeur. Non, elle ne souriait plus de tout, elle avait envie de les envoyer bouler loin d’ici. Au lieu de cela, elle serra les poings, crispa les machoires et lança un regard dur à l’homme qui venait de faire une remarque très pertinente...ça se saurait si Tsipora était une responsable ! Elle le devisagea longuement afin de finalement lui répondre. En plus il l’avait quand même vexée, elle faisait des efforts pour les accueillir à peu près correctement le temps qu’un responsable vienne, et tout ce qu’il trouvait à dire, c’était qu’elle n’avait pas l’air d’une responsable....ingrat !

"Vous êtes trop perspicace..." Grinça-t-elle avant de reprendre.

"Monsieur Lensher doit être occupé, je ne suis qu’une simple élève, ce n’est certainement pas à moi qu’il dira où il va....Normalement, Nelson est censé accueillir les nouveaux venus. Je tacherai de le trouver...mais si vous estimez que j’ai dépassé mes droits et que je n’aurais pas du vous faire entrer et bien...ma foi, libre à vous d’attendre dehors..."

La jeune mutante haussa les épaules, comme pour montrer que cela lui était égale qu’il reste ou pas. Elle aurait pu lui dire que Marcus s’occupait de faire disparaître cinq hommes et un camion du gouvernement, mais honnêtement, elle ne voyait pas en quoi cela les regardait. Elle ne leur faisait pas confiance alors elle n’allait quand même pas leur répèter ses agissements, et puis mieux valait qu’il n’y ait pas beaucoup de personne au courant.
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyMer 21 Mar - 22:25

[Désolé du retard Tsi ^^']

Nelson, infatigable Nelson. Il avait entendu que des nouveaux arrivant étaient là, mais il se battait furieusement contre des traces étrangère dans sa cuisine, et cela lui demandait toute son attention. Heureusement, après bien vingt minutes de combat achané, il réussit à vaincre la saleté. Se redressant, soufflant de contentement, il enleva son tablier, mais ne pris pas la peine de remettre ses vêtements parfaitement droit, il n'avait pas le temps.

Ceci fait il se dirigea vers la porte d'entrée de la Confrérie où il put voir Tsipora, accompagné de Mentat, ainsi que de trois personnes étrangère. une fois à porté de voix de tout ce beau monde, il toussa discrétement afin d'atirer l'attention sur lui puis il pris la parole d'une voix claire.


"Bonjour messieurs, et mademoiselle. Mademoiselle tsipora, vous vouliez voir Marcus ce me semble ? Je crains que ce dernier ne soit sortit pour le moment. Très bien messieurs, j'ai l'ouie un peu dure avec l'âge, donc si vous tous pourriez me donner son nom ainsi que la raison de sa présence en ces lieux je lui en serait gré."
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyJeu 22 Mar - 16:16

Surpris par l'attitude aggressive de la jeune fille, Vadim se demande s'il n'aurait pas par hasard lancé une insulte sans s'en rendre compte ... apres tout, il est loin de maitriser parfaitement l'anglais. Peut etre aussi avait il touché un sujet douloureux. Un complexe d'infériorité ? Une jeunesse mal assumée ? Une soif de reconnaissance ? Bah, la simple mauvaise humeur de la crise d'adolescence, sans doute ...

Vadim se détourna en murmurant "Ne vous enervez pas ..." juste au moment ou apparaissait un homme a l'apparence tout a fait quelconque. Celui ci parut prendre les choses en main et cela rassura Vadim qui s'avanca :

"Je suis venu sur le conseil de mutans de Vancouver. Ils m'ont indiqué comment me rendre a Boston et a quelle porte frapper. Je suis moi meme un mutant. Je me nomme Vik."
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyJeu 22 Mar - 18:01

Ils étaient à présent aussi nombreux que sur la place rouge au printemps. Mentat se contenta de hocher la tête vers Duncan en signe qu'il avait enregistré son nom. Ceux-là, on aurait pu croire qu'il débarquaient de la lune. Boston était à feu et à sang. Des gigantesques robots détruisaient la ville en chargeant le moindre mutant en maraude.

Le grand oiseau de proie sombre qui frissonnait encore sous la douleur, se redressa du fauteuil où il s'était laissé tomber. L'homme enrubanné avait fait tressaillir Tsipora. Ses mots blessant rabaissaient la jeune fille sans raison. Si Féodor ne connaissait pas encore la confrérie plus que les autres. Il avait rencontré Marcus Lensher. il savait que l'homme ne se souciait pas de l'age de ses recrues, mais des décisions qu'ils étaient près à prendre.

" Vous d'eux, vous arrivez de nulle part ou quoi ? Boston est à feu et à sang. Une organisation secrète qu'on appelle le Cercle lance sur nous des machines de guerres qu'on appelle Sentinelles. Il y a des morts partout. Je ne suis qu'un dommage colatéral. Mais, la plupart des confréristes sont dans la rue en train de se battre. Quand à l'Insitut, il a été ravagé. "

Le discours n'avait rien d'alarmiste dans la voix, aussi froid et méthodique qu'une machine. Mentat était ainsi. il alluma l'écran téléviseur plasma qui tronait dans un coin du hall et qui se mit à passer en boucle les informations. l'arrivée du majordomme permettrait peut-être à Mentat de trouver un endroit où se reposer.
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyVen 23 Mar - 1:59

Corbeau observait la scène d'un air indifférent, il était crevé, et son ventre criait famine, seul une petite chope de bière de son Irlande natal pouvait lui redonner le moral. Au lieu de ca il était obligé de supporter tous ces idiots qui faisait que parler et parler.

*Purée je commence déjà à en avoir ras le bol.*

Tirant de nouveau sur sa clope il émit un sourire quand enfin un vrai responsable arriva. Hélas il était aussi chiant que les autres et le mutant fumeur se lasser de son petit discours.

*Nom et motif de ma venue ? Ca va me gaver je sens...*


Toujours aussi enfumé et de mauvaise humeur Corbeau répondit au responsable d'une voix forte et plutôt grave, surment dû aux nombreux paquets qu'il avalait par jour.


"Corbeau, Mutant. J'viens pour la castagne."

Il ponctua de nouveau ses propos provocateur en tirant sur sa clope et il l'écrasa ensuite du bout de son talon de rangers.
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptySam 24 Mar - 17:58

Le gamin était plus lourd qu'il l'avait pensé, et le porter comme un sac à patate devenait de plus en plus galère à force de traverser les rues, de l'enlever quand des bagnoles de flics faisait crier leur sirene à tous les coins de rue... C'était vraiment le foutoir, la merde ! Riley les maxillaires contractaient, la tête à demi baissé une sorte de rage au ventre l'avait pris en plus de la douleur qu'il ressentait. Il avait tous les muscles des épaules et des bras endoloris, il trainait les pieds, de la sueur glissait sur son visage, il avait même du faire des pauses. Et puis il ne s'était même pas sentis de taille à attaqué l'entrepot du cercle, l'indifférence ou la peur qui lui avait pris les tripes ? Il ne savait meme plus et il ne voulait pas savoir. Pour l'instant il en baver de son mètre 80 et un peu plus mais il n'avait que 18 ans et les rues s'enchainaient en même temps qu'il trouvait que le poids de l'évanouie augmentait.
Il aperçu la porte, la grande porte, son suplice était enfin finis... Il pourrait reprendre sa démarche pénard, son air blasé, décontracté. Une boule se noua dans sa gorge et il ravala sa salive péniblement, il était foutrement faible, il avait intéré de s'entrainer !

Dans un grincement, la porte s'ouvrit dévoilant une silhouette sombre, où une paire de lunette de soleil chromé au reflet de carbone contrastait légerement avec le reste de sa tenue, Riley releva un sourcil quand il aperçu la foule, articulant un
"Fais chier.." marqué par la fatigue, une entaille encore sanglante traversant sa joue, on aurait pu croire qu'il revenait d'un champs de bataille et là d'où il revenait sa y ressemblait terriblement. Il remarqua une tête connu celle de la jeune fille de la salle d'entrainement puis une deuxieme... "la femme de ménage". Tout le reste n'était que des inconnus et aprés tout il s'en foutait pas mal.
Toujours en silence, il s'avança donnant ses dernieres forces dans la bataille pour ne pas montrer aux autres qu'il n'en pouvait plus, il frôla Nelson articulant péniblement


"Besion... d'toi pour... l'autre" Riley était prêt à trainer son blesser sur le dos jusqu'a l'infirmerie et il allait le faire n'attendant même pas que Nelson le suive.
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptySam 24 Mar - 18:04

Le hall brillamment éclairé ne cessait de se remplir. Duncan avait du choisir, bien involontairement, une heure d'intense circulation. Et cela ne le réjouissait guère : il avait envie qu'on s'occupe de lui rapidement, pour qu'il puisse prendre ses marques tout aussi vite. Et puis peut-être manger aussi. Mais cela ne faisait plus franchement parti de ses priorités, pas maintenant qu'il se trouvait au beau milieu d'un repère de mutants et qu'une vive impatience le tenaillait. Il était là, avant toute chose, car l'union faisait la force, et ceci malgré son individualisme forcené. N'ayant aucune chance d'agir efficacement seul, il ne voyait pas de véritables arguments s'opposant à son enrôlement dans les rangs confréristes. Pour le moment.

Duncan jeta un regard vaguement dédaigneux au nouveau venu - un encapuchonné, les vêtements crasseux et la cigarette aux lèvres - et s'interrogea distraitement sur ces mutants incapables de la plus basique des discrétions, et qui se plaignaient d'être la cible de tous les anti-mutos de la ville. Prêtant une oreille distraite à l'échange passablement tendu entre la demoiselle - sur laquelle il ne pouvait toujours pas mettre de nom - et l'excessivement polis mutant slave, il laissa échapper un soupir d'impatience. Ayant vaguement entendu parler de Marcus Lensher, et supposant que Nelson devait être l'intendent, le gérant, le concierge, ou n'importe quel entité du même genre, il préféra reporter son attention sur Mentat, qui couvait l'hargneuse adolescente de son regard sombre.

"C'est bien pour ça que je suis ici." répliqua-t-il d'une voix traînante, faisant autant référence à la nécessité d'échapper au gros de la bataille qui faisait rage dans les rues de Boston que d'une possibilité qu'il rejoigne bientôt lesdites rues, allant prêter main forte - dans la joie et la bonne humeur - aux membres de la Confrérie.

"Vous devez êtres bien caché ; il y a relativement peu de grabuge dans le quartier." commenta-t-il avec un imperceptible mouvement de sourcil, songeant que l'attitude de son aîné était bien trop militaire et ses traits bien trop durs pour ne pas tomber dans le cliché du vieux briscard de l'armée Rouge. Clichant assez plaisant, de plus.

L'arrivée - tant attendue - de ce qui se révéla tenir plus du majordome que d'un quelconque responsable, lui fit relever la tête, ses cheveux sombres balayant sa nuque. Apparemment Tsipora - car tel semblait être le doux nom de la jeune furie – avait précédemment tenter de reprendre les salutations chaleureuses que semblait réserver Nelson - domestique à l'air indubitablement humain - à toutes les nouvelles recrues. Charmant.

Duncan salua d'un léger signe de la tête, appris qu'il y avait un conseil de mutant à Vancouver - dénomination qu'il jugea très pompeuse - et que Vik, toujours extrêmement guindé sous ses bandelettes, en venait. Et également que Corbeau manquait cruellement de subtilité. Presque autant que de respect pour la vieillesse – si on se référait à l'expression horrifiée de Nelson lorsque le mutant jugea bon d'écraser sa clope sur le parquet étincelant du hall. Etrange contraste entre les deux personnages sans visages arrivés en même temps que lui.

"Duncan. On m’a dit que le front le plus explosif de notre combat contre les humains se trouvait à Boston. Je suis venu jeter un coup d’oeil."

Il haussa une épaule, soulignant la simplicité de sa démarche. Le jeune homme se rendit compte qu'il aurait réellement préféré se retrouver devant quelques imposants mutants, qui lui auraient énoncé clairement ce qu'on pouvait attendre de lui, ou même qui l’auraient enjoint à courir se faire tuer sans plus de délais. Ici, il avait l'impression d’étouffer dans la bulle lumineuse et paisible que paraissait être la Confrérie, où on semblait le retenir et l'astreindre à l'attente. Par devers lui, il songea que la première option lui aurait laissé un sentiment de devoir accomplis. Par rapport à Kyle. Et à lui-même. L’inaction le faisait devenir presque sentimental.

C’est à peine s’il daigna remarquer le nouveau venu qui titubait, le visage en sang, un fardeau apparemment humains sur les épaules. Encore ! Ils tombaient comme des mouches. Dans quelle joyeuseté c’était-il fourré ?
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyLun 26 Mar - 2:48

Vadim fut parcourut un frisson désagréable en entendant cet homme, Mentat, débiter froidement ses paroles.

"En effet, j'arrive de nulle part, mais ce n'est pas la question. Je suis venu a pied, et je n'ai rencontré aucune machine de guerre. Peut etre cela se passe t il dans d'autres quartiers ... Mais je ne vois pas l'interet de votre remarque. Vous feriez mieux de vous reposer, si vous ne voulez pas agraver vos blessures. Vous sembliez plutot mal en point, tout a l'heure ..."

A ce moment entre un jeune homme de forte carrure portant un enfant. Ce dernier semblait gravement blessé, et Vadim, sentant que l'ambiance ici devenait de plus en plus electrique, éprouva le besoin de quitter des gens et s'occuper. Il s'avanca et entreprit d'aider le jeune homme a porter son fardeau, tout en annoncant :

"Je ne suis pas médecin, mais j'ai de bonnes notions en soins d'urgence. Si vous avez besoin d'aide ..."

Ce n'est qu'a ce moment qu'il remarqua les lunettes de soleil. Un moment étonné, il se demanda silencieusement ce qu'on pouvait trouver comme plaisir a porter ce genre d'accessoire en pleine nuit. Qu'importe, cet homme avait porter un enfant blessé sur son dos et il semblait proche de l'épuisement physique, meme s'il ne voulait pas le montrer. On pouvait lui pardonner quelques excentricités en matiere de mode.
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyMar 27 Mar - 18:33

Raaah elle l'aurait embrassé le petit Nelson ! il tombait vraiment à pic, Tsipora commençait à en avoir vraiment ras le bol de tout ce petit monde et n'était pas loin de les mettre à la porte le petit prétentieux et les deux encapuchonnés. Surtout que le dernier était très vulgaire...
Enfin, ce n'était plus son problème maintenant. Nelson était là, il allait s'occuper d'eux tandis qu'elle prendrait soin de Mentat et d'elle-même. D'ailleurs, c'est ce qu'elle aurait du faire depuis le début. Cela lui aurait évité une perte de temps et d'énergie.

Elle était déjà prête à prendre les clefs de Mentat et hop ! dans la chambre. Il ne fallait voir aucunes arrières pensées à cela, avec toute cette agitation il n'était pas prêt de récupérer ses forces. Son teint le disait assez clairement, il était gris...mais quelqu'un (encore !) fit une entrée assez remarquée.

"c'est pas un moulin ici hein ..."

Grommela-t-elle avant de reconnaître Riley. Il était mal en point mais la personne qu'il soutenait l'était bien plus.

Tu as affronté les robots ? les autres y sont encore ?

Elle le bombardait de question tandis que Nelson s'était précipité pour l'aider. Quant à son fardeau, elle aurait bien aimé voir à quoi il ressemblait mais le sort était contre eux apparement. Plus de lumière, plus de visibilité ! c'était si soudain qu'elle en lâcha un hoquet de surprise. Nelson allait en avoir du boulot avec tout ça à gérer !! elle n'aurait pas aimé être à sa place...le plus urgent était sans aucun doute Riley et sa charge. Les autres pouvaient bien poireauter un peu dans le noir le temps que la lumière revienne. Par pure curiosité, elle alla se planter à la fenêtre.

"Wow ! toute la ville est dans le noir..."

S'exclama-t-elle en se tournant vers les autres. Elle ne distinguait que des ombres sur des ombres...c'était lugubre. Elle se rapprocha imperceptiblement de Mentat.

"Je peux finir de m'occuper de les faire patienter le temps que vous accompagnez Riley. Je crois que la cuisine est par là...

Elle avait déjà plus ou moins commencé et puis ils auraient du mal à rejoindre les chambres, il devait faire encore plus sombre à l'étage. Elle haussa les épaules, au moins elle pourrait se poser dans la cuisine et manger quelque chose (de froid vu qu'il n'y avait plus d'électricité apparemment *_*)


((c'est mon dernier message avant l'ellipse qui a lieu demain je crois))
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyMar 27 Mar - 20:11

Pour un peu Nelson en aurait fait une attaque. Il avait pas loin de cinq personne dans son hall autrefois si propre. Et de ces cinq personnes, il n'en connaissait qu'une, mademoiselle Tsipora. bien qu'il ai l'impression de reconnaître son ami, mais ce n'était guère le moment. Tournant son regard sévère vers "Corbeau", Nelson pris la parole de son ton mielleux mais sans contrainte possible.

"Je vous ai demandé votre nom monsieur, non pas votre nom de scène si 'ose dire. En outre, si vous venez pour, comment dites vous ? La "castagne" ? Je crains que vous ne soyez pas servis avant un moment. Une guerre ouverte s'est déclenché dans les rues de Boston. Humains contre mutants. Donc le combat se déroule à l'extérieur, alors que vous êtes à l'intérieur. cette guerre finis, j'ai le pressentiment que vous devriez attendre longtemps avant de combattre. Enfin passons, j'aimerais connaître votre vrai nom."

Il se tourna ensuite vers Vik et vers Mentat. Ainsi Vancouver envoyer des mutants ici ? C'était nouveau. mais peu importait après tout. Il se tourna vers monsieur Duncan quand apparut monsieur Sun avec sur son épaule un jeune homme inconnu. Se précipitant vers les deux personnes à l'accueil, il se disait que cette soirée était très difficile, et juste quand il pensais que plus rien ne pouvais arriver, que les plombs de tout Boston sautèrent. Il aurait besoin d'un bon verre d'alcool après tout ça.
S'organiser tout d'abord. les événements s'enchaîner à très grande vitesse et cela ne lui plaisait pas? Espérons que monsieur Lensher s'en sorte indemne.


"Mademoiselle Tsipora, je vous remercie, pourriez vous conduire nos invités jusqu'à la cuisine afin qu'ils puisse se restaurer ? Vous pouvez vous servir directement dans le réfrigérateur, avec cette panne, mieux vaut. Monsieur Vik, j'apprécie votre aide, vous m'accompagnerez en bas afin de soigner du mieux que nous pourrons ce jeune homme, et sans électricité, cela risque d'être compliqué. Se tournant vers Mentat. Pourriez vous aussi descendre avec nous ? Je crains que votre état n'est pas meilleur que celui de ce jeune homme. Monsieur Sun, vous descendez vous aussi avec nous, je veux vous examiner. pour tous les nouveaux arrivants, bienvenue dans la Confrérie."

Aussitôt, Nelson pris Deklan sur son épaule, et suivis de Vik Mentat et Riley il se dirigea vers le sous sol de la Confrérie, lieu ou se trouvait l'infirmerie, bien que sans électricité cela risquait d'être compliquer.

[Bienvenue à la Confrérie. Vos prochain posts se ferront après l'ellipse, vous pourrez raconter le mois et aussi votre arrivé, mais durant ce temps, on supposera que vous avez découvert la Confrérie et donner vos noms ^^]
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. EmptyMar 27 Mar - 21:08

Hj : hum je précise parce que ca n'a pas l'air d'etre clair : Void ne vient pas de Vancouver. Il a débarqué la bas et des mutants sur place lui ont conseillé de se rendre a Boston et d'aller frapper a la porte de la Confrérie. Il ne s'agit pas d'un "conseil de mutant".

supprimez ce post, ainsi que celui ou j'annonce que je serais absent, si vous trouvez que le Hj dans le Ej, c'est pas beau
(personnellement je trouve que c'est pas beau du tout, mais dans les cas de force majeur, comment faire autrement ?)
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MessageSujet: Re: Sur le palier, fauché et affamé.   Sur le palier, fauché et affamé. Empty

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