Repas nocturne.

Cuisine
Amanda était la première à avoir quitté la cuisine, suite à l'injonction de Nelson. Elle suivait Dragomir qui les y conduisait, essayant de rester à une distance maximale de lui. Elle avait remarqué que sa présence l'affectait, comme tout le monde, mais que lui y échappait par la scarification... Être la cause d'une souffrance, à quelqu'un qui ne lui voulait pas de mal, la mettait mal à l'aise...

Une fois arrivés dans la salle à manger, la jeune femme se dirigea directement vers une fenêtre, pour l'ouvrir en grand. Elle savait que les effets seraient négligeables sur la concentration réelle de phéromone dans la pièce, mais l'impact psychologique pourrait aider - comme les pillules placebo - à un contrôle de la part des autres. Pourtant, l'air était toujours plein de ce parfum capiteux. Amanda restait adossée à la fenêtre, sans rien dire, se contentant d'observer de ses jolis yeux turquoises.

November suivit, après avoir pris au passage plusieurs fruits frais, qu'elle faisait négligemment rouler entre ses longs doigts à l'agilité surhumaine. Elle couvait Amanda des yeux, sentant la menace sourdre par tous les pores de sa peau. Elle vit le trouble dans les yeux de Dragomir, lorsque la jeune femme à l'aura si déroutante passa à côté de lui, et redoubla de vigilance. Elle admira au passage le self-control du jeune homme, qui finit par s'asseoir au bout de la longue table, les invitant, Jillian et elle, à l'imiter.

November choisit un siège face à la fenêtre et s'y installa d'une bien curieuse façon. Les pieds sur l'assise, elle replia ses jambes sous elle, donnant l'impression d'être prête à bondir à tout instant. La femme-serpent se souciait vraiment peu que sa position puisse incommoder les présents. C'était une façon pour elle de répondre à l'agression olfactive, de se mettre en garde. Elle croqua vigoureusement dans une poire, faisant danser une pomme dans son autre main. Ses yeux étaient fixés sur Amanda avec cette insistance au-delà de l'impolitesse, qui lui était habituelle, comme si ses yeux fendus d'une pupille reptilienne cherchaient à sonder l'âme. Son instinct animal lui hurlait de quitter cette pièce, mais ce petit rien d'empathie qui s'était développé chez Viper lui indiquait qu'elle n'avait rien à craindre de la troublante Amanda.

Aussi, elle lui accorda le bénéfice du doute, concentrant son attention sur le fruit qui constituait son fade repas.

Jillian n'avait plus ouvert la bouche à partir de l'intrusion de Dragomir dans la cuisine, jusqu'à son arrivée dans le salon. Elle avait silencieusement suivi chacun des gestes, chacunes des paroles, et détaillé plus que minutieusement chacuns des personnages qui avaient défilé sous ses yeux. Si l'instinct de Nov lui disait de se méfier seulement de cette femme à l'aura étrange, celui de Jillian lui intimait de se méfier de tout le monde.

L'odeur du sang qu'avait répandu Dragomir lui titillait les narines et cette infime montée d'adrénaline incontrôlable lui fit encore lâcher malgré elle une lame de rasoir qu'elle rangea dans sa poche, laissant quelques gouttes de sang rouler le long de son manteau de cuir. Ce pouvoir lui tapait sur les nerfs, et le stress lui ferait vomir tout ce qu'elle oserait manger. Seuls les fruits de November l'attiraient un tant soit peu.

Elle alla s'asseoir aux côtés de sa nouvelle amie et esquissa un léger sourire devant sa position. Prête à bondir. Elle aurait même aimé vouloir s'asseoir comme elle, pour bien illustrer le même sentiment, la méfiance, prêtes à sauter toutes deux face au moindre signe suspect, Jillian défendrait November, November défendrait Jillian.

Scorn posa un regard appuyé sur Amanda qu'elle jaugea avec insistance. Ce qu'elle dégageait l'interessait, l'amusait, l'excitait. Elle reconnaissait là les vagues de phéromones et leurs effets sur les organismes sensibles. Elle, n'en était pas affectée, à cause des divers substances qu'on lui avait injectées à titre de "vaccins évolués qui n'étaient pas encore sur le commerce". Jillian, grâce à ces produits qui voguaient dans son sang et réagissaient à l'adamentium, avait couvé une capacité à reconnaître à l'odeur nombre de substances chimiques, et aussi avait développé une immunité face à certaines. Seules ses propres substances, sécrétées par son organisme, pouvaient avoir un impacte sur elle, alors qu'elle resisterait à semblables venant d'un corps extérieure.

Les nombreux calculs touchèrent enfin à leur résultat, et le sourie amusé devint un peu malsain. Elle ne voulait de mal à personne et était une personne pure, mais ses pensées sur toutes les éventualités qu'elle n'avait de cesse de calculer n'étaient pas toujours saintes, ni saines.

Scorn lança un petit regard explicite vers November, puis sa pomme. Pouvait-elle?

November se sentait mal à l'aise. Un engrenage sans fin d'émotion jouait avec ses nerfs, elle savait qu'elle était l'origine de la panique de la jeune femme aux yeux turquoise, mais elle ne pouvait cacher la défiance à son égard. Son instinct animal avait trop d'emprise sur elle pour la laisser de marbre au flot de phéromone et de sensation qui les accompagnaient.

La femme-serpent fit rouler une pomme entre ses doigts, lui faisant dessiner des cercles nerveux sur le plat de la table. Puis elle la fit rouler en direction de Jillian. Ses yeux étaient irrésistiblement attirés vers la jeune fille. Elle devait ressembler à ces bêtes qui guette le danger qu'elles savent proches, le fixant de leurs yeux ronds pour en détecter le moindre mouvement.

Dragomir devait être le plus mal à l'aise, ses sens bouleversés par la tourmente imposée par Amanda. November secoua une fois de plus sa lourde crinière rousse, pour chasser le brouillard qui envahissait son esprit. En équilibre sur le bout des orteils, elle se pencha vers l'avant d'une manière qui pourrait sembler humainement impossible. Son bras se déroula, désignant la chaise qui lui faisait face, tandis que ses yeux fixaient toujours intensément l'usine à hormones. D'un geste gracieux, elle l'invita à les rejoindre, à sa façon à elle, silencieuse.

Elle ne pouvait faire mieux. Tant qu'Amanda ne se contrôlerait pas, elle ne pourrait relacher sa propre pression et la tension de ses nerfs. Au moins, pouvait-elle essayer de lui montrer qu'elle n'avait pas de mauvaises intentions à son égard.

Elle se recula avec la même lenteur déconcertante, saisissant un nouveau fruit qui roula entre ses doigts souples.

Jillian n'avait de cesse de papilloner. La boule de phéromone transpirait la peur, la jeune femme le lisait dans ses yeux, et Dragomir avait l'air de plus en plus perturbé par les émotions d'Amanda. Les ressentait-il? Elle était avide de connaître les capacités des autres mutants.

La jeune femme prit la pomme que lui fit passer November et la croqua sans vergogne, toujours affamée. Du sang sortant de ses paumes venait tacheter le vert flashant de la peau du fruit, elle ne le remarqua pas, et l'avala avec le reste, faisant une moue dégoûtée au goût acide de l'adamentium qui circulait dans ses veines.

November fit enfin un geste, et invita Amanda à s'asseoir. Quant à Jillian, elle surveillait Dragomir du coin de l'oeil, un peu inquiète par l'expression crispée de son visage. Que pouvait-il bien ressentir pour être si affecté par la présence de cette femme aux yeux captivants? Mieux valait attendre la suite, observer, et elle ne tarderait pas à en savoir long sur les personnes présentes... Le silence et ses atouts.

Les yeux turquoises se posèrent sur la chaise.
Amanda hésitait, méfiante. Sa paranoïa lui hurlait qu'elle prenait un risque, le risque de se rapprocher de quelqu'un que ses pouvoirs pourrait rendre dingue à tout moment. Lentement, ses pas la portèrent jusqu'à cette table, jusqu'à cette chaise, si accueillante et pourtant si menaçante... Concentrée, la jeune femme fixait toute son attention sur cet objet, s'évadant, comme à chaque fois qu'elle voulait réprimer son pouvoir et, de fait, l'aura de phéromones se faisait nettement plus légère.
Le regard d'Amanda semblait fixer le vague, posé sur cette chaise.
Sans rien dire, elle laissa ses doigts parcourir les motifs, caresser le bois. Puis vint le moment où elle dut s'assoir. Prenant une inspiration, elle déposa son joli postérieur sur la chaise offerte, s'adossant au dossier prévu à cet effet. Les sensations procurées terminaient d'absorber son esprit...

Puis elle revint à elle.
Les phréomones retombèrent sur la pièce comme une chappe sulfureuse. Chaque respiration, chaque soulèvement de la poitrine voluptueuse, devenaient autant de provocations lubriques... Quel goût pouvait avoir les lèvres d'Amanda ? Quelle texture sa peau ? L'air gênée, la jeune femme s'adressa à la femme serpent, se demendant si cette dernière était muette ou si elle le restait par simple méfiance.

"Je... Vous venez d'où ?"

[Je crois qu'il est temps de vous libérez mesdames, mesdemoiselles.]

Attendans une quelconque réponse de la part de la femme serpent, Amanda semblait s'être calmée, tant mieux pour Dragomir qui retrouvais avec difficulté un nouveau souffle, mais qui s'était lui aussi calmé. C'est dans cett ambiance semi calme que Nelson arrivat poussant un chariot contenant les plats qui allaient être servis, pates avec petits légumes et viande bovine grillé. Il souhaitât un bon appétit avant de disparaitre de nouveau par la porte d'entrée, allant s'occuper d'affaire plus présente certanement.

Souhaitant lui aussi un bon appétit à l'ensemble des personnes présente, Dragomir ommenças à manger sans grand appétit, répondant aux questions qu'on lui posé ou réagissant selon les bouleversement émotionnel d'Amanda. Finissant rapidement son assiette il se chargeat de débarrasser les assiettes avant de finallement les saluer en leurs disant qu'en cas de besoin il pourrait le trouver dans sa chambre, chambre qu'il allât de suite rejoindre avant de se passer la pommade de Vanessa sur sa main bléssé et de se coucher aussitôt.

[ aucun idée]

[Désolé mesdemoiselles de "casser" comme cela le RP, mais je pense que c'est le mieux si nous en voulons pas être chronologiquement désaxé par rapport au forum, pardon aussi aux modos et admins pour cet arrêt brutal de RP, et pour mon post des plus médiocres.]

[HJ désolée de répondre si tard j'avais oublié ce sujet]

Novembre secoua violemment la tête, faisant voler autour de son visage des mèches flamboyantes. Une fois de plus, elle replongea son regard dans celui d'Amanda. Celle-ci venait de lui demander d'où elle venait.

La mâchoire de la femme-serpent se crispa, tandis qu'une mince veine apparut sur sa tempe. Son regard était tellement intense qu'elle semblait percer l'esprit de la jeune fille en face d'elle. Elle se remémora lieux d'où elle venait, les égouts boueux des grandes métropoles, puis plus loin, l'air sec et brûlant du Texas et enfin le parfum aseptisé du labo où elle était née. Elle sentit sur sa peau la crasse épaisse des bas-fonds, au fond de sa gorge la brûlure âcre du sable et dans son nez les odeurs d'aseptisant. Ses trois sensations furent transmises à son interlocutrice, en un message aux sensations diffuses. Elle savait l'effet confus que faisait ce genre de manœuvre, mais peut-être la manipulatrice d'odeur en tirerait des conclusions.

Elle décrocha son regard de celui d'Amanda et s'étira comme un chat, en déroulant ses membres souples. La fatigue de la journée commençait à lui peser, engourdissant ses muscles et pesant sur ses épaules. Elle jeta un regard à Jillian, plus explicite qu'un long discours. Dragomir fut le premier à quitter la table pour aller rejoindre ses quartiers. November l'imita. Elle inclina la tête à l'intention d'Amanda et se dirigea vers la sortie de la salle à manger, frôlant l'épaule de Jillian au passage.

virtuellement la chambre de November, puis… je sais pas encore^^

Jillian ne saisit pas ce que November fit passer pour réponse à Amanda mais elle reçut bien le message aux yeux de la femme-serpent. Elle n'avait pas l'intention de dormir, elle était trop anxieuse, excitée d'être dans la confrérie. Elle suivit des yeux Dragomir qui sortait précipitamment puis elle frôla la main de Nov' en murmurant un "je reste".

Quand elles ne furent plus que deux, Amanda et elle, Jillian aussi s'étira mollement avant de replanter ses yeux dans ceux de la boule de phéromones. Cette jeune femme était bien belle, et son pouvoir sans doute dérangeant pour les hommes trop sensibles, l'amusait. Elle aurait bien aimé posséder une aura aussi attirante mais devait se contenter de son être. Cela dit, elle était relativement belle et bien formée, son style était classe et son regard froid et distant mettait tout de suite les gens à leur place, elle attirait à sa façon.

Jillian se posait un paquet de questions sur cette Amanda, mais son sourire n'en laissait rien paraître. Un peu sardonique, carnassier, elle n'avait rien de méchant et son visage exprimait tout le contraire. Elle s'amusait de la situation qui avait précédé et on aurait dit qu'elle voulait dévorer cette femme en face d'elle. Bof, dans un certain sens, ça ne lui aurait pas déplu, mais elle se contenta de croquer dans sa pomme, sans aucun sous-entendu...

Encore une fois, ce n'était pas Jillian qui parlerait pour détendre l'atmosphère. Elle se complésait bien plus dans le silence et ne parlant que quand c'était vraiment nécessaire.

Bière, poèmes noirs, feuillets noircis, aura de dépression. Tel était le Elioth qui traversait la Confrérie, l’air sombre, l’air mauvais, l’air déprimé. Relents d’alcool, d’encres et de poésie tragique, air sombre, perdu dans ses pensées, dans la bière et dans les alexandrins. Seigneur sombre, aux feuillets de mort, de haine, de peine, de peur et de nostalgie ; un pauvre fou, perdu dans ses pensées... Qu’avait-il fait, cet hère étrange, une liasse de papier usé, le bras taché d’encre, l'air horrifé, pour errer ainsi dans le grand bâtiment? rien, rien... Il n'avait rien fait, justement, rien fait pour elle. Il ne voulait pas d'elle... L’homme, ésseulé, marchait seul dans les couloirs. Derrière lui l’odeur de la bière, derrière lui les feuillets salis ; l’homme, ésseulé, tentait tant bien que mal de sortir de cette mélancolie. La noirceur de la nuit qui s’anoncait peu à peu, les tenèbres ambiantes et la peur commune qu’on a à cette heure fisait de lui un homme assombri, sombre et déprimé – déprimant, en un mot. D E P R I M A N T, neuf lettres pour un fou ; et il y en avait six autres : E L I O T H. Ou S A L A U D. C’était la même chose, en fait, à bien y regarder. Il se détestait – mais pourquoi l’avait-il fui ? Il l’avait fui car il n’en avait pas besoin. Il avait fui car celà l’ennuyait. ? Il avait fui car il ne pouvait pas supporter ça ? L’avait-il vraiment fait pour celà ?... Ou l’avait-il fait uniquemen pour lui-même ? Oui. Juste pour lui-même.Rien d’aiutre que lui... le reste pouvait crever.

Bière, poèmes noircis, aura de tueur. Elioth, lentement, avançait dans le grand batiment blanc. Seul, dur, derrière lui traînaient des effluves d’acools et d’encres. Il n’était pas disposé à prler. Le reste du batiment lui était indifférent. Un emurtre produit à ses côtés n’aurait pas eu à s’inquieter du témoin éventuel qu’il aiurait été ; certes, il auaoit regardé, mais il y aurait plus probablement pris part plutôt que de détourner le regard. Le reste du monde n’était pour le moment qu’un vaste défouloir – sa colère aussi grnde qu’elle avait été, n’était rien face à cette Ire qui le possédait. Mort, violence, amours sanglants – son esprit s’égarait loin dans ces idées glauques ; et le Don de Lovecraft lui-même en battait encore plus fort. Les sens disparaissaient tour à tour – mais celà n’affectait pas l’immuable homme en colère. La vue soudainemen privée, revenait quelques secondes plus tard, laissant mourir les odeurs, qui, à leur tour, assaillaient à nouveaux ; et dès lors, les bruis se taisaient... Le fait qu’il soit encore debout montrait à lui seul sa volonté prédominante – volonté de faire du mal, de se défouler, de se perdre dans la colère la plus abjecte – après l’alcool, après les poèmes sombres. Il ne lui fallait que faire mal, que priver, que faire souffrir. Celà seul l’aurait peut-être un peu calmé –mais, rien, mais personne ne venait. Etait-ce préférable ? Etait-ce détestable ? Il ne le savait... il ne s’y interessait. Plus rien n’était important.

Bière, poèmes noircis, aura d’indifférence. Elioth s’arreta, devant lui deux grandes portes. Il n’en pouvait plus de tout ça. Pourquoi, mais pourquoi tout celà ? Ca ne servait à rien. A quoi bon s’égosiller alors que la pire des tornades fait rage ? On moura d’ici peu, à quoi bon tout celà ? S’en voulait-il ? Celà n’en valait pas la peine ? Ouvrir les portes ? Et à quoi bon franchir encore une salle ? Le pouvoir se calma. Rien de tel qu’un silence parfait – oui, mais il était troublé par la crue lumière. Dommage. Mais à quoi bon se révolter ? L’interrupteur n’était pas assez près. Rien de tel qu’un magnifique nori d’encre – oui, maisles rumeurs le gênait... il ne pouvait les taire. Pourquoi se plaindre, alors, si l’on y pouvait rien? Pourquoi ? Pour rien. Et voilà tout. Pas besoin de toutes ces questions intuiles – cétait imuable. Ca ne changerait pas, quoi qu’on en veuille. Comme cette haine qu’il portait à l’égard de cette fille. Etait-ce seulement de la haine ? Non. C’était un grand attachement, mais... ce n’était pas de la haine. Amour, amour... nan. Pas ça. Ca ne se pouvait pas. Ensuite... ça ne l’aurait que embêter. Mais à quoi bon se rebeller contre son coeur ? Il l’aimait. Il ne pouvait rien y faire. Il aimait, voilà tout. Et comme un idiot, il l’avait repoussée... que faire ? Pourquoi tout celà ? Pourquoi tant de malheur ? Il en avait peur... C’était encore sa faute. Il l’aimait. Et comme un idiot, il l’avait quittée... Il avait peur de ça... lui ? A quel point encore la bêtise le coulerait ?

Bière, poèmes noirci, aura de désespoir. Il n’en pouvait plus... Qu’avait-il fait ? Pourquoi ? Oh non... elle allait le détester. Pourquoi ? Pourquoi devait-il autant souffrir ? Pourquoi tant de malchance ? etait-ce encore sa faute ? Oui. Encore. Il n’en pouvait plus... c’était atroce. Il était si horrible... Si atroce... Méritait-il seulement de vivre ? Avait-il le droit de l’aimer, elle ? Non, oui ? que dire... il n’en savait rien. Il n’en savait plus rien.. Il était juste horrible. Indecis, atroce, abominable, horrible. Il ne savait plus que faire... Il était réelement désespéré. Il n’y avait rien pour le qualifier... En trois lettres ? C O et N. Pourquoi ? Parce que ça le décrivait si bien. Il tait si horrible... Il se haïssait tant... Pourquoi l’avait-il laissée s’enfuir ? Il ne savait pas. Il ne savait plus rien. Il était si fatigué... Juste fatigué et haïssable... Il ne pouvait pas continuer. Adossé, à la porte, lui et son pouvoir diminuèrent en silence. Plus de rumeurs à entendre – juste le froid de la porte dans son dos. Il était si épuisé. Il ne savait que faire.... Il était tellement fatigué... Il ne savait que faire. Plus rien, plus rien de compréhensible dans ses actions – son raisonnement à froid de tout à l’heure ne tenait plus la route. Il avait BESOIN de cette fille. Non pas comme une drogue... mais comme quelqu’un à chérir. ? Il avait besoin d’elle, pour enfin voir qu’il fisait le sourire de quelqu’un, voir qu’enfin il pouvait rendre heureux une seule peronne dans cette fichue vie... et quelques mots, chuchotés plus que dits :

« Morte, morte! Ipse ego tibi ineo! Morte, morte - bracchia tea saepe jucunda sunt... »

La porte bascula. Il entra sans le vouloir dans la pièce. Et, là, à sa grnde surprise, un visage qu’il n’oublierait jamais. Un visage unique, inoubliable, gravé dans sa mémoire – un cri, un nom lui sortit de la bouche. ‘Jillian’... Le seul reflexe qu’il eût fut de s’approcher d’elle, et de fermemant la tenir dans ses bras, laissant enfin ses larmes couler. Il ne pouvait pas se retennir. Et le flot amèr, lentement, se dissipa en l’yant retrouvé – une joie pour oublier une peine. Jillian... qui l’eût crû ? Pas lui... Combien de temps avait passé ? Six, huit ans ? Il n’en savait rien Il ne voulai pas savoir. Juste pouvoir pelurer enfin un peu, sur l’épaule de cette fille, la seule qu’il aie comprit un tant soit peu –juste pleurer enfin, les bras tachés d’encre, l’air extenué, l’air perdu – juste pouvoir un peu oublier, dans les larmes, tout ces malheurs vécus il y avait si peu... Il ne voulait que la serrer contre lui, pour s’accrocher un peu à ce qu’était qu’un humain... qu’un humain qui puisse le comprendre. Ne serait-ce qu’un minimum. D’autres gens étaient là, mais il n’en avait rien à faire ; seule Jillian comptait pour lui. Il était si épuisé... Il ne savait que faire, si ce n’était pleurer ; il ne savait que dire, si ce n’était rien. Il était si fatigué... Enfin quelque chose de bien dans ce bas-monde. Enfin une suele chose de bien...La fatigue avait creusé des traits durs surs son visage, et quand il lacha un peu Jillian, c’était d’une voix tuée par la fatigue qu’il lui parla enfin. Mais les mots étaient doux, mêmes burrinés par l’épuisement : c’était les joies d’une retrouvaille, mêm malgré la fatigue.

« ... Jillian... c’est Elioth, tu te souviens ?... qu’est-ce que tu fais ici, ma petite ? »


[La petite Jillian m'a chargé de venir ici XD me tapez pas dessu, alors XD]

Jillian était plongée dans le silence quand la porte s'ouvrit sur quelqu'un dont les traits ne lui étaient pas inconnus mais trop lointain pour être sûre. Cela dit, elle revoyait une cité à la place de son visage. Alors elle était quasi certaine de la provenance du souvenir, de cette connaissance, ce demi-inconnu, qui lui, la reconnu immédiatement.

Le jeune homme la prit dans ses bras et se mit à pleurer. Pas très sentimentale et expressive, l'expression de son visage resta neutre et sans joie. Elle ne parlait pas, comme à son habitde. Elle gardait juste les bras collés le long de son corps et ne rendait pas l'étreinte.

Qui éait-il vraiment? Tout ceux de la cité qui l'avaient appréciées étaient des sujets d'experiences, et à présent de la cendre qui servait d'engrais aux belles fleurs qui faisaient la fierté des jardins de la Cité Blanche de la Science.

Perte de la vue. Pas besoin qu'il lui dise son nom. Elle aurait prononcé 'Elioth" si en ouvrant la bouche elle ne s'était rendu compte qu'elle était devenue muette.
Contrairement à beaucoup de gens, ça ne la frustrait pas, ne lui faisait pas peur. Elle adorait ça étant enfant. Petite, Elioth était le mutant qu'elle avait fréquenté le plus longtemps, et le plus spécial. Il lui avait fait ressentir énormément de choses que les scientifiques ne s'expliquaient pas et qui l'amusaient. Elle aimait perdre l'ouîe et s'allonger sur un lit contre lequel Elioth s'asseyait et se perdait dans sa pensée, chacun dans leur bulle. Il lafaisait courir dans le couloirs et perdre la vue pour qu'elle fonce dans les chariots métaliques. Elle se foutait d'être engueulée, elle avait un ami. Ils avaient beaucoup rit, beaucoup parlé étant jeunes, jusqu'à ce que lui aussi disparaisse sans dire au revoir.

Le souvenir lui faisait mal, mais son visage restait toujours aussi frod et insensible. Il pleurait. Pas parce qu'il la voyait non. Il avait un ennui et était soulagé de la voir, elle ne se faisait pas d'illusions. Et elle b'était pas non plus prête à de nouveau se soucier de quelqu'un d'autre. Elle posa lentement ses mains sur le dos d'Elioth et esquissa un infime sourire.

Je me souviens.

Toujours aussi peu bavarde, incapable de prononcer plus de trois mots par phrase, l'autre question nécessitait de trop se faire entendre, de trop parler, d'expliquer sa vie, la douleur, la torture et le mal. Il saurait plus tard. Le petit portable que Ashern lui avait donné ainsi qu'à November sonna dans sa poche. Elle le regarda et découvri qu'on l'attendait en salle de contôle. Chic.

Elioth, je dois partir, je suis attendue, on se reverra.

Son expression toujours glaçiale, sa voix sans ton et ses yeux sans vie, elle baissa la tête en passant à côté de lui pour pousser la porte. Elle était gênée de le laisser ainsi mais elle n'avait pas le choix, et de toute façon, elle n'aurait jamais su le consoler. Si elle avait su que c'était une peine de coeur, elle n'aurait même pas conçu la dérive de son aîné rescapé de la même Cité de l'Horreur.