Chambre numéro 10 : Chambre de Malaika et de ses enfants

Dragomir conduisit donc Malaika vers sa nouvelle chambre, toujours suivis de ses si fascinant enfants. Au fur et à mesure que Dragomir s'éloignait d'Amanda ce dernier sentait poindre une certaine note de soulagement en lui, oui il était enfin soulagé de s'être éloigné d'elle, le désir qu'il avait eu pour elle, la volonté de lui faire du mal, de la fuir, tout cela avait grandement perturbé Dragomir mais son visage restait inlassablement marqué par la lassitude la plus profonde, rien ne semblait l'atteindre.

Lorsqu'ils arrivèrent tous en haut des marches, Dragomir bifurqua immédiatement à gauche, conduisant de ce fait Malaika vers sa chambre prédestiné, il passât rapidement devant la sienne, la numéro huit, ainsi que la numéro neuf, vide pour le moment, avant d'atteindre la numéro dix. Il s'arrêtât devant la porte laissant de ce fait Malaika seule pour l'ouvrir, il se tournât toutefois ers elle avant de lui parler.

"Et voilà madame Sidophoukou? Excusez mon erreur que j'ai certainement faites à votre nom. Enfin bref, voici votre chambre, théoriquement elle est prévus pour deux personnes, et elle dispose dans le fond d'une porte en verre conduisant au parc interne de la Confrérie, cela vous permettras en cas de besoin d'aller rapidement voir vos enfants et ceux ci s'éviterons de la marches en plus si ils doivent rapidement vous rejoindre. Est ce tout ou avez vous besoin de quelque chose?"

Son ton et son flegme aurait pu presque le faire passer pour un Nelson en plus jeune, mais la froideur, non voulus mais persistante de sa vois, ainsi que son accent russe et sa vois chevrotante rendait le tout beaucoup moins agréable à entendre que celle de Nelson.

Un dernier au revoir a Amanda, et Malaika s’engagea dans les escaliers, fortement désappointé par le fait que miss phéromone ne remarque même pas son départ. Toutefois plus elle s’éloignait de la mutante, plus elle se sentait elle-même et donc se sentait mieux. Le chemin qui menait à sa chambre n’était pas bien compliqué, mais ses enfants marquèrent tout de même une piste afin de revenir facilement au hall, sait-on jamais. Dragomir finit par s’arrêter devant la porte marquée du chiffre 10, sa chambre désormais. Elle tiqua légèrement lorsque celui-ci écorcha son prénom mais ne s’en offusqua pas, il était loin d’être le premier à faire une erreur et ne serrait probablement pas le dernier.

« Sidokpohou, tu n’étais pas loin ! Mais tu peux m’appeler Malaika, ou si mon prénom te parait aussi compliqué et bien… c’est de coutume de se donner des surnoms non ? »

La voici donc qui se mettait à la tutoyer et lui parlait plus chaleureusement ? Après tout, elle n’avait pas à être froide envers un mutant, d’autant plus si celui-ci essayait de l’aider !
Avant d’entrer dans sa chambre elle se permit une dernière question :

« Et toi alors Dragomir, comment t’appelle-t-on ? A tu un surnom ou un diminutif ? »

Il ne fut pas surpris du fait qu'il s'était trompé dans la prononciation du nom de Malaika, avec un nom comme le sien cela devait être chose courante, cependant il fut surpris par le ton amicale et le tutoiement qu'elle fit part à son égard, finalement, peut être que l'apparence dédain qu'elle avait eu pour elle n'était né que du pouvoir d'Amanda, si c'était le cas, cela risquait de devenir très difficile à la Confrérie dans quelques temps, mais il ne s'en inquiétait pas outre mesure, il saurait faire face comme toujours.

Elle lui parlât ensuite des surnoms, et au calme et sans avoir à se contrôler, Dragomir remarquât quand même qu'il s'agissait d'une femme pour le moins normale, outre ses enfants, mais c'était peut être ce qui la rendait impressionnante aux yeux de Dragomir, enfin bref, il ne pouvait, ni devait commencer à penser ainsi, il n'était qu'un mort en marche après tout et il lui répondit de son même ton chevrotant, neutre et mort habituel.

"Veuillez donc m'excuser pour la mauvaise prononciation de votre nom madame Sidokpohou, cela n'arrivera plus. Concernant les surnom il est en effet coutume de surnommer des mutants selon les particularité de son pouvoir, bien sur il y à des exceptions, mais cela reste rare dans l'ensemble. Le mien? Il ne me fut pas donné par la Confrérie, je l'ai déjà depuis quelques temps et mon "surnom" si je puit m'exprimer ainsi est "L'écrivain du Diable", un nom donné en rapport avec mon pouvoir comme vous vous doutez, si vous souhaitez un surnom, peut être monsieur Lensher, ou vous même, pourrait en trouver un."

Instinctivement, Dragomir resserra l'étreinte qu'il avait déjà faites à son livre qui se trouvait toujours dans sa main droite.

Dépitée… pauvre Malaika. Elle avait pourtant essayé de paraître aimable avec le valet et même de réellement l’apprécier mais il semblerait que seule Amanda était capable de lui provoquer un quelconque sentiment ! Du moins le ton de sa voix était toujours aussi morne.

Ce n’est que lorsqu’il évoqua son surnom qu’elle remarque effectivement qu’il semble prendre très soin de son cahier. L’écrivain du diable, son pouvoir y était forcément lié mais en quoi consistait-il ? Elle n’allait pas le lui demander de but en blanc, préférant deviner par elle-même ou bien le voir en action. Quoi qu’il en soit, elle avait maintenant sa chambre et Dragomir avait certainement bien mieux à faire que de rester là à ne rien faire, avec un petit sourire à son égard, elle ouvrit enfin la porte.

« Bien, merci encore de m’avoir accompagner jusqu’ici. Me fournir une chambre alors que je viens à peine d’arriver et que je n’ai pas rencontré Marcus… je ne m’y attendais pas ! Je vais m’installer et commencer à me rendre un peu plus présentable maintenant, donc à tout à l’heure peut-être ! »

Laissant ses enfants refermer la porte derrière elle, Malaika fit le tour de sa chambre. Visiblement on ne s’était pas moquer d’elle ! Il n’y aurait certes pas la place de loger tous ses enfants mais la pièce principale était spacieuse, bien plus jolie que son ancien appartement !

« Voila mes enfants, c’est ici que je vais installer ma loge à partir de maintenant. Vous resterez ici ce soir mais demain si tout se passe bien, vous irez fonder la colonie dehors. Mais d’ici là, venez m’aider à ma préparer, il y a beaucoup à faire ! »

Alors que la mutante se rendit directement dans la petite salle de bain, ses enfants commencèrent à sortir des valises tout ce qu’elles contenaient, attendant le retour de leur mère pour savoir où les ranger.

Dragomir ne fit aucun commentaire lorsque Malaika lui dit qu'elle allez le quitter, et qu'elle le remercier de l'avoir aider, cependant il ne fit qu'hocher affirmativement à ses dires, mais en réalité il n'avait rien d'autres à faire pour le moment, cependant il remarquât avec étonnement qu'il était moins fatigué, peut être serait il bon d'aller prendre une collation? De toutes façons il ne savait pas quoi faire d'autre.

Il fit un signe de tête d'au revoir à Malaika avant de se diriger calmement vers les escaliers et de les descendre toujours aussi flegmatiquement, Amanda et Cassandra étaient toujours là de même que Nelson, mais il préférât cette fois ci passer rapidement sans être vu plutôt que de perdre encore le contrôle de lui même et de devoir se "calmer".

Il passât donc rapidement devant les personnes présentes avant de se diriger lentement vers la cuisine.

=> Cuisine.

--> Chambre de Terry

Courant à moitié dans les couloirs depuis qu’elle avait quitté Terry, Malaika parvint enfin à sa chambre. Elle n’avait que cinq minutes pour s’habiller, défaire sa coiffure pour en refaire une autre qui cacherait ses antennes et pour prévenir ses enfants… Sa faisait beaucoup pour si peu de temps ! Le mieux était de tout de suite prévenir ses ouvrières, elles pourraient ainsi l’aider et peut-être pourrait-elle gagner un peu de temps.

A peine entrée dans sa chambre elle se dirigea donc vers la porte fenêtre qui donnait sur son balcon et hurla assez fort pour que toute personne dehors puisse l’entendre, se souciant peu que d’autres confréristes que les hybrides puissent également capter ce message.

« Keyah ! Jahia ! »

En moins d’une minute, les deux appelées étaient là et leur reine leur expliquât brièvement qu’à partir de maintenant, elle devrait arrêter la construction des galeries pour l’aider à se préparer puis qu’elles devraient la suivre discrètement. Il lui fut difficile de leur faire comprendre les motifs de son plan, d’autan plus qu’elle-même avait du mal a comprendre pourquoi elle était si prudente et réservée, l’intuition féminine peut-être.

Commençât alors tout un remue-ménage dans la chambre, la mutante cherchant tant bien que mal à retirer ses vêtements et sa progéniture lui proposant les divers ensembles qu’elle possédait. Finalement, c’est emmitouflé dans une fourrure synthétique blanche et coiffée d’un bonnet assortie qu’elle quitta enfin sa chambre. Les cinq minutes venaient de passées mais Malaika ne se pressait plus, après tout une femme devait toujours savoir se faire désirée.

--> le hall

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» Malaika Sidokpohou